COMMUNIQUE
DU NPA DU 22 MARS 2016
Le
NPA dénonce la répression violente subie par les étudiants
mobilisés dans le cadre de la mobilisation contre la loi « travail »
depuis jeudi dernier.
Après
les fermetures administratives de près d'une dizaine d'universités
empêchant les étudiants de se réunir, après les violences
policières et interpellations subies lors de l'occupation de Tolbiac
jeudi dernier, le gouvernement s'en est pris ce mardi 22 mars à une
manifestation étudiante dénonçant ces mêmes violences.
Cette répression constitue une véritable opération d'intimidation ; Il s'agit de nous faire peur. Mais au contraire, elle doit nous conforter dans notre détermination à lutter jusqu'au retrait de la loi El Khomri.
Cette répression constitue une véritable opération d'intimidation ; Il s'agit de nous faire peur. Mais au contraire, elle doit nous conforter dans notre détermination à lutter jusqu'au retrait de la loi El Khomri.
Cette
loi n'a d'autres objectifs que d'imposer un recul sans précédent de
nos acquis sociaux : augmentation du temps de travail, facilitation
des licenciements, baisse de la majoration des heures
supplémentaires.
Ces
mesures de répression révèlent la peur qu'a le gouvernement de
voir la mobilisation de la jeunesse prendre de l'ampleur, s'étendre
et se renforcer. Celle-ci pourrait en effet donner confiance au monde
du travail et poser les jalons d'une mobilisation d'ampleur, d'une
grève reconductible seule à même de faire reculer ce gouvernement
des patrons.
Le NPA exige la levée immédiate des gardes à vue et l'arrêt des poursuites contre les étudiants concernés.
Le NPA exige la levée immédiate des gardes à vue et l'arrêt des poursuites contre les étudiants concernés.
Nous
appelons à participer massivement à la mobilisation du 24
mars, à la grève interprofessionnelle du 31 mars prochain
mais aussi à continuer, dans la rue et dans la grève, jusqu'au
retrait total du projet de loi.
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