BOYCOTT, DESINVESTISSEMENT, SANCTIONS
Ce
dossier a été élaboré par le NPA 63 à partir l'intervention d'Yves
Chilliard(Président de l'AFPS Clermont Ferrand) à la réunion
d'information sur BDS à l'initiative des amis du monde diplomatique du
samedi 1er décembre 2012 au café lecture « les augustes » ainsi qu'à
l'aide de document de BDS France et puis de documents provenant du site
de l'AFPS (http://www.france-palestine.org) et aussi les tracts et pétition de la Coalition 63 Contre les Produits des Colonies Israéliennes.
NAISSANCE DU MOUVEMENT BDS
ET
HISTORIQUE
Extrait
de l'intervention d' Yves Chilliard(Président de l'AFPS Clermont
Ferrand) à la réunion d'information sur BDS à l'initiative des amis du
monde diplomatique du samedi 1er décembre 2012 au café lecture « les
augustes »
ISRAEL : QUELLES ENTREPRISES BOYCOTTER ?
(campagne BDS France)
LA POLITIQUE DE L'ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITE
Extrait
de l'intervention d' Yves Chilliard(Président de l'AFPS Clermont
Ferrand) à la réunion d'information sur BDS à l'initiative des amis du
monde diplomatique du samedi 1er décembre 2012 au café lecture « les
augustes »
BOYCOTT CULTUREL(BDS FRANCE)
BOYCOTT UNIVERSITAIRE (BDS FRANCE)
Qu'est-ce que le Boycott Universitaire ?
Dans
le cadre de la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions
contre l'Etat israélien, les intellectuels et les universitaires
(professeurs, chercheurs, employés de l'université, étudiants etc...)
ont un rôle à jouer, pour plusieurs raisons :
• D'abord en tant que citoyens qui, quelque soit leur position, ont leur part de
responsabilité
et le devoir moral de combattre l'injustice, comme à l'époque du combat
contre l'Apartheid en Afrique du Sud dans les années 1980.
• Ensuite,
par solidarité avec les collègues palestiniens dont la liberté
académique est mise en péril par l'occupation israélienne.
• Enfin,
par souci d'efficacité, en utilisant leur place pour faire pression sur
leurs collègues en Israël, en France et dans le reste du monde. La
place et la réputation des universitaires en Israël est telle que les
pressions dans ce domaine sont particulièrement efficaces.
D'un
point de vue institutionnel, les universités et institutions
académiques israéliennes soutiennent, activement ou passivement,
l'oppression de l'Etat d'Israël, son armée, son idéologie, ses pratiques
discriminatoires etc. Sans appeler à couper toutes relations avec les
quelques universitaires israéliens qui sont ouvertement critiques de
leur gouvernement, soutiennent leurs collègues palestiniens et oeuvrent
pour la paix, les Palestiniens appellent
néanmoins unanimement au boycott universitaire d'Israël.
Cet
appel a été formulé dès le mois d'août 2002 et il est relayé
aujourd'hui par l'organisation palestinienne PACBI. Il a été suivi par
de nombreux universitaires dans le monde entier, des individus, des
syndicats ou des organisations comme BRICUP et UCU en Grande Bretagne,
FNEEQ et ASSE au Québec, ou USACBI aux Etats-Unis.
En
France, de nombreuses initiatives locales ont vu le jour, mais ce n'est
que depuis 2009 qu'une organisation d'universitaires s'est mise en
place, l'AURDIP. et que plusieurs syndicats universitaires ont commencé à
se pencher sur la question (SUD Education, SUD Recherche, SUD Etudiant, FSU...).
La campagne BDS France vise à fédérer et à pérenniser toutes les
initiatives enfaveur du boycott des institutions universitaires
israéliennes, ainsi qu'à aider à leur mise en oeuvre.
Quelles formes peut prendre le Boycott Universitaire ?
Le boycott universitaire est une mesure de rétorsion non violente qui peut prendre l'une des formes suivantes :
-En
premier lieu : Ne pas participer à des conférences en Israël, ne pas
coopérer avec des institutions universitaires israéliennes, en
particulier les agences d'évaluation ou les journaux israéliens.
-Dans
un deuxième temps : Promouvoir un tel boycott en rendant publiques les
lettres de refus et en incitant d'autres individus, organisations et
conseils d'administration universitaires à rompre leurs liens
professionnels avec les institutions et à adopter des résolutions
publiques condamnant
la politique israélienne. Participer dans les universités à un travail
d'information sur la situation en Palestine et les réalités de
l'occupation et de la colonisation. Participer aussi, en tant
qu'universitaires, à des actions plus larges, manifestations,
conférences, tribunes publiées dans les journaux...
-Dans
un troisième niveau : Inciter les institutions internationales à ne pas
financer des institutions israéliennes. En particulier, faire pression
sur les gouvernements européens pour qu'ils suspendent les accords de
coopération entre l'Union Européenne et Israël.
-Parallèlement
à tout cela : Soutenir directement des institutions universitaires
palestiniennes, sans exiger en retour qu'elles développent un
partenariat avec des organisations israéliennes.
Défendre
le droit à l'éducation des Palestiniens et soutenir le personnel et les
étudiants des universités palestiniennes dans la défense de ce droit.
Pour cela, contacter en Palestine l'organisation Right To Education et,
en France, le CICUP.
Pourquoi le Boycott Universitaire d'Israël ?
Non,
l'université n'est pas un lieu de liberté qu'il faut exclure du champ
du boycott. Il est difficile de s'y exprimer contre la politique
d'occupation gouvernementale et la liberté y est principalement réservée
aux citoyens israéliens, dans un véritable Apartheid Universitaire,
comme en témoignent les exemples ci dessous.
Non,
les universitaires ne sont pas tous des héros progressistes qu'il
faudrait protéger. La plupart des universitaires israéliens ferment les
yeux et surtout la bouche face à l'occupation et aux discriminations qui
les favorisent. Si certains s'y opposent, d'autres plus nombreux
s'expriment ouvertement pour soutenir les actions criminelles de leur
gouvernement, voire pour en réclamer davantage.
Des
pétitions massives d'universitaires ont, par exemple, soutenu les
massacres de Gaza en janvier 2009. Non, la science n'est pas neutre. Non
seulement les mathématiques ou les sciences de l'ingénieur peuvent
avoir des applications militaires, mais même l'architecture, l'histoire,
la géographie, l'archéologie ou les sciences politiques sont utilisées
en Israël pour justifier la colonisation et l'occupation. Ci dessous
quelques exemples encore...
Qu'est-ce que l'Apartheid Universitaire israélien ?
-L'Université
d'Ariel, l'Université de Bar Ilan et le Collège Herzog ont ouvert des
campus dans les territoires occupés. Dans les deux premières, un drapeau
israélien doit être présent dans chaque salle et tout étudiant doit
prendre au moins un cours en culture juive, histoire juive et/ou en
histoire d'Israël.
L'Université
de Tel Aviv a construit une partie de son campus sur un village
palestinien détruit. L'Université Hébraïque de Jérusalem a également
annexé
des terres palestiniennes en 2004 pour étendre son campus.
-L'université
d'Ariel n'accepte les étudiants étrangers que s'ils sont juifs. Les
visiteurs arabes des universités israéliennes doivent fournir un
"certificat d'intégrité".
-De
nombreuses mesures dans la société israélienne favorisent les citoyens
ayant effectué leur service militaire, discriminant ainsi les
Palestiniens qui ne le font pas. C'est le cas en matière d'offre
d'emploi, mais aussi dans le domaine universitaire. Souvent ces mesures
sont explicites, mais elles sont parfois plus insidieuses. En décrétant
un âge minimum de 20 ans pour entrer dans certains programmes
universitaires (ce qui correspond à la sortie du service militaire pour
les citoyens Juifs), on force les Palestiniens à patienter deux ou trois
ans sans pouvoir s'y inscrire... De façon plus explicite, pour obtenir
une place à la cité universitaire de Haifa, une preuve de service
militaire doit être fournie.
Dans
toutes les universités israéliennes, des bourses des bourses d'étude,
dispenses de droits d'inscription, gratuité de logement et autres aides
financières sont accordées pendant cinq ans aux étudiants qui sortent de
l'armée. Ces critères discriminatoires dans l'attribution de bourses
est général en Israël, tant dans la plupart des bourses provenant de
l'université et d'organismes publics, que de celles qui proviennent de
fondations privées, et ces mesures ont été accrues pendant et après les
massacres de Gaza en janvier 2009.
-Pour
s'inscrire au centre sportif de l'Université Hébraïque de Jérusalem il
faut être résident des quartiers adjacents, excluant de fait les
Palestiniens.
-Les
tests d'entrée à l'université d'Oranim sont exclusivement en Hébreu
alors que l'Arabe est une langue officielle en Israël et la langue
maternelle de 25% des étudiants. La signalisation dans les universités
israéliennes est en Hébreu et en Anglais, pas en Arabe.
-20%
des citoyens d'Israël sont des Palestiniens. Pourtant, moins de 10%
sont en premier cycle, moins de 5% en deuxième cycle, 3% en troisième
cycle et seuls 1% sont enseignants.
En
revanche, les Palestiniens ont trois fois plus de chance de voir leur
candidature rejetée et, parmi ceux qui sont acceptés, les étudiants
palestiniens sont trois fois plus souvent traduits devant le conseil
disciplinaire des universités israéliennes, en particulier dans les cas
où ils s'opposent trop ouvertement à la politique d'occupation
israélienne.
Aucune ville palestinienne n'a été retenue dans le système d'assistance aux étudiants en difficulté.
-Les
enfants arabes israéliens bénéficient de livres scolaires de moins
bonne qualité et moins souvent mis à jour que ceux des élèves juifs.
-N'oublions
pas, par ailleurs, que de nombreux étudiants et professeurs
palestiniens croupissent en prison, ce qui déstabilise d'autant plus
l'organisation des universités palestiniennes.
-Les
autres obstacles, en particulier le Mur et les checkpoints, rendent les
déplacements des étudiants et des professeurs très difficiles. Avant le
Mur, l'Université de Bir Zeit accueillait des étudiants de toute la
Palestine, de Gaza, de Bethlehem etc... Aujourd'hui elle n'accueille
pratiquement plus que des étudiants de Ramallah toute proche.
Quelques exemples de collaboration entre les universités israéliennes et la politique d'occupation :
La
plupart des universités israéliennes participent à des programmes
scientifiques ayant des applications militaires, mais plus ou moins
discrètement :
-Le
Technion collabore directement avec la société privée d'armements
Elbit, mais aussi à la mise au point de bulldozers télécommandés pour
détruire les maisons palestiniennes. L'un des dirigeants de Elbit siège
aussi dans le conseil d'adminitration de l'Institut Weizman et dans
celui de l'Université Hébraïque de Jérusalem.
-Certaines
bases militaires sont implantées sur des campus universitaires et les
étudiants militaires assistent donc aux cours en uniforme. C'est le cas
de l'Université Hébraïque de Jérusalem, de celle de Haifa, du Wingate
Institute ou du Collège de Zfat. Le Collège de Zfat forme plus
spécifiquement les membres des services secrets israéliens. Son
transfert à l'Université Hébraïque de Jérusalem a été empêché par une
initiative du Boycott Universitaire en Grande Bretagne en 2006.
-L'Université Hébraïque de Jérusalem offre un programme de médecine militaire.
-L'Université
Ben Gourion forme des pilotes militaires, et celle de Haifa forme des
capitaines de marine. D'autres universités forment les étudiants au
métier de gardien de sécurité, pour des entreprises privées de sécurité,
ou pour l'armée.
-Certains
membres hauts placés dans la hiérarchie universitaire sont aussi des
militaires notoires comme Arnon Sofer de l'Université de Haifa, aussi à
la tête du Collège pour la Sécurité Nationale. Il s'est rendu célèbre
pour avoir placé le "problème démographique" (l'excès de Palestiniens)
au coeur du programme de l'Université. C'est le cas aussi de Pnina
Sharvit Baruch, colonel actif pendant les massacres de Gaza, à
l'Université de Tel Aviv, ou de Carmi Gilon, ancien directeur des
services secrets, et vice président de l'Université Hébraïque de
Jérusalem
LES ACTIONS DE L'AFPS
Extrait
de l'intervention d' Yves Chilliard(Président de l'AFPS Clermont
Ferrand) à la réunion d'information sur BDS à l'initiative des amis du
monde diplomatique du samedi 1er décembre 2012 au café lecture « les
augustes »
ACTION DANS LE CADRE DU DESINVESTISSEMENT
ENVERS FRANCE TELECOM
BOYCOTT DES PRODUITS DES COLONIES ISRAELIENNES
ACTIONS CONCERNANT L'ETIQUETTAGE
REPRESSION PAR L'ETAT FRANCAIS DES MILITANTS BDS
Extrait
de l'intervention d' Yves Chilliard(Président de l'AFPS Clermont
Ferrand) à la réunion d'information sur BDS à l'initiative des amis du
monde diplomatique du samedi 1er décembre 2012 au café lecture « les
augustes »
COALITION 63 CONTRE LES PRODUITS
DES COLONIES ISRAELIENNES
Coalition
63 Contre les Produits des Colonies Israéliennes regroupe les
organisations suivantes (Alter Ekolo 63, Assoc. Amis du Temps de
Cerises, Assoc. Des Elus Communistes et Républicains 63, Assoc. France
Palestine Solidarité 63, ATTAC 63, CIMADE 63, Confédération Générale du
Travail‐Union Départementale 63, CGT‐UL‐Clermont‐Ville, CGT‐UL‐Riom,
Espaces Marx 63, Europe Ecologie Les Verts Auvergne, Fédération
Syndicale Unitaire (FSU) 63,Ligue des Droits de l’Homme 63, MRAP 63,
Mouvement de la Paix‐Comité 63, Nouveau Parti Anticapitaliste 63, Parti
Communiste Français‐Fédération 63, PCF‐Section Duclos, Parti de
Gauche,Gauche Anticapitaliste Solidarité‐Tchétchénie 63, Union Syndicale
SOLIDAIRES (SUD)‐Auvergne,
UNEF Auvergne, Université Populaire et Citoyenne (UPC63), UTOPIA 63, M-PEP 63.)
Extrait
de l'intervention d' Yves Chilliard(Président de l'AFPS Clermont
Ferrand) à la réunion d'information sur BDS à l'initiative des amis du
monde diplomatique du samedi 1er décembre 2012 au café lecture « les
augustes »
TRACT ET PETITION DE LA COALITION 63
CONTRE LES PRODUITS DES COLONIES ISRAELIENNES
ACTIONS ORANGE FRANCE TELECOM
Tract distribué devant CARREFOUR VOYAGE
LE 21 JUIN 2014
TRACT DISTRIBUE LE 26 JUIN 2015
POUR DEMANDER LE BOYCOTT DES DATTES ISRAELIENNE
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