dimanche 24 décembre 2017

GRÈVE VICTORIEUSE DES ÉBOUEURS(VÉOLIA PROPRETÉ) à Clermont-Ferrand


Un appel de FO et Solidaires à la grève illimitée dés le 12 décembre a été lancée, suivi par 90 % des éboueurs de Véolia propreté. Leurs revendications portées sur des augmentations de salaires et l’amélioration de leurs conditions de travail.

La direction n’était pas disposé à négocier avec les salariés en lutte et de prendre en compte leurs revendications.

Les salariés ont tenu un piquet de grève, chaque jour de 4h00 à 22H00 devant l’usine, avec des AG quotidiennes pour décider des suites à donner au mouvement.

Au 4ième jour, ils ont décidé d’interpeller les élus de l’agglomération clermontoise qui finance Véolia pour assurer le service de ramassage des ordures et doivent s’assurer du respect du contrat inclus dans l’appel d’offre. Ils ont expliqués aux élus , la dégradation de leurs conditions de travail (camions dans des états déplorables qui tombe en panne ,tous les quatre matins, pas suffisamment de mécaniciens pour les réparer, diminution des équipages à 2 sur certaines tournées de ramassage au lieu de 3) et leurs salaires insuffisants pour les tâches demandés et la pénibilité de ce travail.

Ils ont eu une écoute attentive des élus qui ont écrit à Véolia pour lui demander des comptes, afin qu’il réponde et écoute les revendications des salariés pour que cesse ce mouvement et que le service pour lequel l’agglomération clermontoise paye soit rendu.

Pendant 4 jours, la solidarité entre les salariés n’a eu de cesse de s’amplifier, le mouvement s’est maintenu comme au premier jour, le relais médiatique important, les ordures commençant à s’empiler dans la ville, la direction a du revoir sa copie et accepté de nouveaux négocier.

Après 4 jours de luttes, la direction a été obligée d’accorder une prime exceptionnelle de 55 Euros mensuelles pendant 1 an renouvelable, que les intérimaires est la même organisation que l’ensemble des salariés , la mise en place de groupe de travail syndicat et direction pour agir sur l’amélioration des conditions de travail et aussi le maintien des équipage à 3 .

Cette lutte a redonné confiance aux salariés, les a motivé pour ne plus se laisser faire et ne plus accepter l’inacceptable de la part de la direction. Cette lutte a permis que des liens de solidarités se tissent et de démontrer que les salariés unis ont la force nécessaire pour faire face à leur direction et obtenir gain de cause sur leurs revendications.









mercredi 20 décembre 2017

Action BDS : PAS de CRIMES, PAS d’HP (Hewlett-Packard) dans mes CADEAUX de NOËL !

Tout savoir sur la campagne BDS (lire le dossier du NPA: ICI)


Action BDS devant Auchan Nord,
le samedi 23 décembre à 10h00.

Nous assistons à l'accélération de la politique de colonisation et d'apartheid, et de la fascisation, en Israël même (destruction des maisons des Palestiniens, expulsions des Bédouins, discriminations, emprisonnements, dont l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, etc.), en Cisjordanie-Jerusalem-Gaza (10 ans de blocus), et de l'aggravation de la situation des réfugiés, sur fond de soutien outrancier de Trump à l'Etat colonial, et d'absence prolongée de volonté des Etats -dont la France- pour faire appliquer le droit.

Pour faire face à cette situation, le mouvement BDS joue un rôle crucial pour soutenir les Palestiniens.

Notre action fait partie de la campagne internationale de boycott des produits Hewlett Packard en raison de la complicité avec le système d'apartheid israélien de HP et des entreprises dérivées, comme DXC : utilisation des technologies HP pour les checkpoints et le contrôle des Palestiniens, pour le blocus de Gaza, pour la colonisation, etc. Et nous dénoncerons l'annexion de Jérusalem par L’État colonial.

Rendez-vous le 23 décembre
à 10h devant Auchan Nord
(face à la boutique ORANGE, proche du tramway).

Nous distribuerons le tract ci-dessous et ferons signer la pétition pour la suspension des accords UE-Israël.






mardi 19 décembre 2017

UN GOUVERNEMENT DE MILLIONNAIRES AU SERVICE DES MILLIONNAIRES ET DE LA FINANCE



La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique vient de publier les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement. Sans grande surprise, ce gouvernement compte douze millionnaires.

Des ministres millionnaires

L’ancienne directrice des ressources humaines de Danone et désormais ministre du travail, Muriel Pénicaud, qui avait réalisé une plus-value de plus d’un million sur la ventes d’actions de sa propre entreprise est la plus riche des ministres avec 7,5 millions de patrimoine.

Elle est suivie de près par Nicolas Hulot, le seul ministre encore considéré de « gauche » et écologiste par la majorité de l’opinion publique. Ce dernier affiche un joli patrimoine de 7,2 millions d’euros et pas moins de 6 voitures.

Ces révélations ne sont ni surprenantes ni nouvelles puisque sous le dernier gouvernement de Valls on comptait déjà 14 millionnaires et 8 dans le gouvernement Ayrault.

Comment s’étonner
alors que ce gouvernement et ce président
sont au service de leur classe ?

Mais soyons rassurés, les millionnaires du gouvernement verront grâce à la suppression de l’ISF leur fortune exonérée d’impôts.

Pauvres riches

Elle est pas belle la vie ? Bon évidemment, il y a ceux et celles qui connaissent des mois difficiles comme cette députée La République En Marche qui se plaint de « son maigre » salaire de 5.372 euros mensuel qui l’oblige à manger des pâtes et à s’habiller avec des vieux vêtements.

On comprend ainsi mieux l’appel aux dons du président de La République En Marche, Christophe Castaner, alors que son parti va recevoir, suite aux élections législatives, plus de 20 millions d’euros de l’Etat par an.

Et ces pauvres députés qui ont de telles difficultés financières pour se loger que l’assemblée nationale pour « améliorer leurs conditions de vie et de travail », les rembourseront chaque mois de 1200 euros par mois…

En 2018, Tout changer, rien lâcher

De qui se moquent-ils ? De nous, sans aucun doute, à qui ils viennent de réduire les APL, d’augmenter la CSG et ainsi réduire les retraites et la rémunération des fonctionnaires, d’instaurer la journée de carence, sans oublier le dynamitage du code du travail.

Ce président et ces ministres millionnaires viennent également de décider de geler le SMIC. Les salarié.e.s devront se contenter d’un bien maigre 1,24% de relèvement du smic, en application de la formule censée rattraper les effets de l’inflation.

Pas étonnant quand on sait que ce gouvernement ne pense qu’aux « premiers de cordées » et qu’il déroule le tapis rouge fiscal aux traders londoniens.

La victoire des salarié-e-s d’ONET après 45 jours de grève montre une nouvelle fois que seule la lutte paie et en 2018 plus que jamais, la nécessité de faire converger nos luttes pour s’affronter toutes et tous ensemble à ce gouvernement sera d’actualité.


Enrageons-nous !

dimanche 17 décembre 2017

TRUMP, NETANYAHOU : JÉRUSALEM N’EST PAS À VOUS !

Donald Trump a décidé de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël, et d’y déménager l’ambassade des États-Unis, jusqu’alors située à Tel Aviv. Une décision hautement symbolique, un encouragement adressé à Israël et à sa politique coloniale.

Rupture symbolique avec Clinton et Obama ?
Volonté de satisfaire la très sioniste
droite chrétienne évangélique ?
Contre-feu allumé suite à l’inculpationde Michael Flynn,
son ancien conseiller à la sécurité nationale,
dans « l’affaire russe » ?

Il y a du vrai dans chacune de ces explications. Mais c’est aussi la vision du monde selon Trump : indépendamment des conséquences, il décide tout seul, y compris contre ses alliés et ses conseillers.

Une vision mystique de la politique qui se double de son habitude de golden boy et de sa posture anti-establishment, d’un mépris pour le réalisme qui prédominait dans la diplomatie US, qu’il assimile à de l’indécision et donc à de la lâcheté.

Jérusalem occupée, Jérusalem colonisée 

La décision de Trump ne va pas bouleverser la situation sur le terrain. Jérusalem est en effet déjà occupée par Israël n’a jamais respecté le droit international.

En 1968, soit un an après la conquête de la partie orientale de la ville, la résolution 252 de l’ONU exigeait d’Israël de « s’abstenir immédiatement de toutes nouvelles actions qui tendent à modifier le statut de Jérusalem ».

En 1980, suite à l’annexion « officielle » de Jérusalem-Est, la résolution 476, de cette même ONU, évoquait « une violation du droit international ».

Cela n’a pas empêché Israël de mettre en œuvre sa politique coloniale. Les colonies se sont développées à grande vitesse (plus de 200 000 colons aujourd’hui) tandis que les Palestinien-e-s recevaient les permis de construire au compte-gouttes. Plus de 80 000 d’entre eux (sur 300 000) vivent aujourd’hui dans des logements qu’Israël juge « illégaux » et sont sous la menace d’un ordre de démolition.

Un encouragement pour Israël

Les discours sur la « mort du processus de paix » sont hypocrites, car il n’y a jamais eu de processus de paix ! Mais la satisfaction cynique des responsables israéliens et de leurs soutiens montre qu’ils se sentent confortés dans leur impunité, à l’instar de ceux qui demandent à Macron de suivre Trump… comme le Crif, une organisation pro-Israël qui, s’est cru une fois de plus autorisé à parler « au nom des juifs de France ».
Un Macron dont les pathétiques déclarations, lorsqu’il a reçu Netanyahou le 10 décembre, « invitant » le Premier ministre israélien à faire « des gestes courageux envers les Palestiniens », ne risquent pas de changer quoi que ce soit.

Rompre l’isolement des Palestinien-e-s


Israël va accentuer encore un peu plus son emprise sur Jérusalem et les autres territoires palestiniens. Les Palestinien-e-s ont conscience de la dégradation du rapport de forces et qu’ils ne peuvent compter sur un soutien de la part des États arabes qui privilégient un rapprochement avec Israël et les États-Unis.


Les Palestinien-n-e-s sont isolés : l’urgence est donc à la solidarité, à la construction de la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël. Il faut aussi revendiquer la libération de Salah Hamouri, militant franco-palestinien emprisonné pour ses activités politiques.

samedi 16 décembre 2017

NOTRE-DAME-DES-LANDES : DÉFENDRE LA ZAD DANS TOUS LES CAS

Communiqué du NPA 44 du 16 décembre 2017

Enfin ! pour la première fois un rapport qui prend en compte la plupart des éléments répétés depuis des années par les opposant·e·s à l'aéroport de Notre-Dame-des Landes.

Qu'il s'agisse de la remise en cause de « l'utilité publique du projet » donc du bien fondé de celui-ci, ou de la consultation de juin 2016 aujourd’hui bel et bien qualifiée de « défaillante » .

Si tout ceci va globalement dans le bons sens, il nous faut rester sur nos gardes car la décision ne sera pas tant technique que politique.

Rester vigilant·e·s également contre toute tentative de division du mouvement d'opposition.

L'abandon de l’aéroport ne solderait pas le conflit qui nous oppose à ce gouvernement et à son monde, ce monde aux services des intérêts des plus riches, ce monde qui au nom de la croissance et du productivisme sacrifie partout notre environnement, ce monde qui sacrifie les emplois locaux aux profits des multinationales.

L'ensemble des habitant·e·s est aujourd'hui expulsable et la petite musique sur « la restauration de l’État de droit », dont la partition fut initiée en son temps par Valls, risque de dominer la séquence qui s'ouvre. Cette petite musique pourrait se transformer en gros son des grenades lacrymogènes sur la Zad.

Cela veut dire que le combat pour défendre la Zad, contre les expulsions, pour le retour des exproprié·e·s, mais également pour la défense des projets d'alternatives sociales et écologiques à l’œuvre est plus que jamais d'actualité. 

SOLIDARITÉ AVEC LES RÉFUGIÉS, RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS


Le NPA après avoir participé à la manifestation de MENTON ce samedi pour exiger l’ouverture des frontières, la régularisation des sans papiers et la liberté de circulation et d’installation, appelle à participer au

RASSEMBLEMENT
à l’appel de la LDH, de la CIMADE et de RESF
LUNDI 18 DÉCEMBRE 2017
dans le cadre de la journée internationale des migrants
18H00 devant la préfecture à Clermont-Ferrand
à partager l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/1152940818170056/


lire l’appel à mobilisation ci-dessous


lundi 11 décembre 2017

RÉUNION – DÉBAT sur le FASCISME et l’ANTIFASCISME

LEURS AVANCÉES SONT FAITES DE NOS RECULS
FACE À L’EXTRÊME-DROITE

RÉSISTANCE ANTIFASCISTE


RÉUNION-DÉBAT
SUR LE FASCISME ET L’ANTIFASCISME
JEUDI 14 DÉCEMBRE
À 20H00
CENTRE ASSOCIATIF JEAN RICHEPIN (Salle 6 )
21 rue Jean Richepin, à Clermont-Ferrand

ÉVÉNEMENT FACEBOOK




L'antifascisme fait partie de l'ADN du Nouveau Parti Anticapitaliste : « L’écologie, le
féminisme, les luttes LGBTI, l’antiracisme, l'antifascisme, l’internationalisme (...) ne sont pas des postures de seconde importance, mais sont au coeur de notre projet » le NPA est défini, entre autre, comme « Un parti qui hérite des luttes démocratiques et antifascistes ».

Pourtant, alors que le Front National a récemment recueilli plus de 10 millions de voix, que
ses thèses racistes et autoritaires sont au centre de la quasi totalité du champ politique, que des groupuscules d'extrême droite radicale ont le vent en poupe, notamment portés par l'élan pris lors des « manifs pour tous », l'antifascisme ne semble plus être une évidence pour les milieux militants progressistes.

Au-delà, nous constatons qu'il ne l'est plus également pour de larges pans des classes populaires et de la jeunesse où il paraissait presque naturel jusqu'au milieux des années 90.

À la question « quel type d'activité antifasciste mettre en place ? », se substitue de plus en plus la question de la pertinence même d'une activité antifasciste autonome. Ce doute repose lui-même sur un certain nombre d'interrogations comme « y a-t-il un danger fasciste aujourd'hui en France ? », « le FN est-il un parti fasciste ? Fascisant ? »

En introduction, nous interrogerons le concept de fascisme en proposant quelques critères de définition.

Le congrès du Front National se tiendra les 10 et 11 mars 2018 à Lille, nous vous présenterons pour conclure les initiatives progressistes prises à cette occasion.

Le NPA 63 vous invite à en débattre le jeudi 14 décembre.
Le débat pourra ensuite se poursuivre plus informellement autour d'un pot convivial.

mardi 5 décembre 2017

SOLIDARITÉ MIGRANT-E-S : TOUT-E-S À MENTON LE 16 DÉCEMBRE !

Le collectif Solidarité migrants 06, le collectif La Roya citoyenne, la Coordination sans-papiers 75 et la Coalition internationale des sans-papiers et migrant-e-s appellent à une manifestation de solidarité avec les migrant-e-s le samedi 16 décembre à Menton*, dans les Alpes-Maritimes,  à la frontière franco-italienne.



Nous reproduisons ci-dessous leur appel.

Liberté pour tout-e-s et solidarité
avec les migrant-e-s : ouvrez les frontières !


En prélude à la journée internationale des migrants, retrouvons-nous le samedi 16 décembre à Menton :
– pour célébrer la journée internationale des migrant-e-s et donner de la visibilité à toutes les initiatives qui seront prises dans ce cadre
– parce que cette frontière est devenue un des symboles de l’inhumanité des politiques migratoires de l’État français et de l’Union européenne et du développement de l’État policier
– parce qu’aux mort-e-s des frontières s’ajoutent la multiplication des mesures d’enfermement et d’expulsion, les milliers de migrant-e-s à la rue, y compris des enfants et des jeunes isolé-e-s, le harcèlement policier et la chasse aux sans-papiers
– parce que le gouvernement français, au travers de l’inscription des mesures d’urgence dans le droit commun contredit encore plus le droit d’asile et que ce même gouvernement prépare une nouvelle loi durcissant encore sa politique migratoire dans un sens liberticide
– parce que cette région est devenue le symbole des solidarités qui existent sur tout le territoire avec les migrant-e-s. Mais elle est aussi devenue, après Calais, le symbole de la répression contre ce mouvement et les personnes solidaires
– pour dire « ça suffit ! », pour mettre fin à l’acharnement contre les migrant-e-s et aux discours et politiques racistes et sécuritaires qui gangrènent toute notre société. 
Nous manifesterons pour :

– l’accueil des migrant-e-s
– la liberté de circulation et de résidence (art. 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen
– la régularisation des sans-papiers
– l’abrogation des accords de Dublin
– la solidarité et l’égalité des droits pour tout-e-s
– l’abrogation de tout «délit de solidarité» et l’abandon de toutes les poursuites contre les personnes solidaires





mercredi 29 novembre 2017

CHO, CHO, CHO, CHÔMAGE, RAS-LE-BOL

Macron a pris moins de risques qu’Hollande, il n’a pas engagé son quinquennat et son éventuelle candidature à un second mandat sur une réduction du nombre de chômeurs/euses. Même les chiffres mensuels ne sont plus commentés…

Un chômage de masse

La réalité reste dramatique : 6 623 100 privéEs d’emploi et travailleurs/euses saisonnierEs. Il faut y ajouter 4 800 000 « invisibles » qui n’entrent pas ou plus dans les statistiques. Avec près de 300 000 radiations (50 % dues aux erreurs, découragements et « punitions »), pour 100 000 sorties correspondant vraiment à des reprises d’emplois. Sur un an, le chômage de très longue durée augmente de 4,1 % et celui des plus de 50 ans de 6 %.

Un-e chômeur/euse inscrit-e à Pôle emploi sur deux ne perçoit aucune indemnité.
Nous sommes à plus de 11 millions de chômeurs/euses et autant de personnes largement sous les seuils de pauvreté. Les femmes ont un taux de chômage légèrement inférieur mais elles sont davantage frappées par la précarité : 10 % de plus que d’hommes touchent le RSA ou l’allocation vieillesse.

Des recettes qui développent la précarité

Les recettes du gouvernement Macron ne sont pas nouvelles : baisser les cotisations des entreprises, distribuer les aides et toutes formes de cadeaux censés améliorer les « performance », la compétitivité.

Le résultat, on le connaît : pas de création d’emplois, des boîtes qui ferment après avoir empoché les aides, le tout facilité par les ordonnances. Celles-ci facilitent les licenciements et réduisent les droits des salarié-e-s et des organisations syndicales.

Gouvernants, patrons et médias répètent à longueur de journée qu’avec ces recettes, d’autres pays ont ainsi réussi à faire baisser le chômage.

En fait, partout, cette baisse s’accompagne d’une montée de la précarité, des contrats à durée déterminée, des petits boulots, des contrats à 1euro/heure en Allemagne ou sans temps de travail minimum en Grande Bretagne.

Pendant que d’autres travaillent toujours plus dur

Pendant ce temps, partout, des chaînes aux bureaux, dans les grandes surfaces ou dans le nettoyage, les salarié-e-s croulent, crèvent sous les charges de travail. Plus d’un-e salarié-e-s sur deux présente des « niveaux élevés d'anxiété » et près d’un tiers sont à « niveaux dépressifs élevés » et 6 % en dépression.

Le gouvernement s’apprête à aggraver la situation des chômeurs/euses : augmentation des contrôles, sanctions en cas de refus de deux offres d’emplois « raisonnables ».

Pour faire passer la pilule, il promet une couverture en cas de démission et pour les travailleurs indépendants et l'instauration d’un bonus-malus pour pénaliser les entreprises qui abuseraient des CDD.

Mais le financement de ces promesses n’est même pas assuré. Le passage du financement vers la (CSG) à la place des cotisations sociales et la volonté du gouvernement de prendre en main la gestion de l’assurance-chômage représentent un nouveau danger : l’indemnisation des chômeurs/euses serait de plus en plus soumise à la politique antisociale d’un pouvoir agent du MEDEF.

Face à ces attaques, face au chômage, le NPA revendique le partage du temps de travail entre toutes et tous et l’indemnisation des privé-e-s d’emploi au niveau du SMIC (1700 euros net). Face à ce gouvernement, nous devons construire une mobilisation massive, unitaire, de tout-e-s les travailleurs/ses, avec ou sans emplois.

Manifestation contre le chômage et les précarités,

pour des droits nouveaux

Samedi 2 décembre 14h place de Stalingrad
à Paris
A l'appel de AC ! - APEIS - MNCP – CGT-Chômeurs et avec le soutien de nombreuses organisations syndicales, associatives et politiques


lundi 27 novembre 2017

28 novembre 2017 :Le Conseil Départemental en session plénière… les mineurs isolés étrangers toujours à la rue !

Communiqué de presse de RESF 63


Les lois de décentralisation ont donné aux départements la compétence concernant la protection et l’aide sociale à l’enfance (ASE) C’est donc sous l’autorité du Conseil départemental que les services de l’ASE exercent cette mission.

Dans le département du Puy-de-Dôme, les décisions de l'ASE conduisent à de très graves manquements dans l’accueil, la mise à l’abri et l’accompagnement des Mineurs Isolés étrangers.

Ils arrivent à Clermont fatigués, affamés, souffrant de multiples blessures. Nous ne pouvons plus ignorer par quel enfer ils sont passés. Pourtant ils vont encore souvent dormir plusieurs nuits dehors avant de trouver un abri.

Et quand ils sont enfin accueillis à l’ASE…au terme d’ une « évaluation » sommaire (parfois bouclée en une demie journée !) les services de l’ASE conclut à leur majorité ; leurs documents d’identité quand ils en ont, sont jugés douteux…
Ou mieux encore : « l’éducateur » après avoir eu l’entretien « d’ évaluation » avec un jeune peut conclure qu’il est « probable » que celui-ci ait menti sur son âge compte tenu de son récit et de son apparence !

C’est d’une violence inouïe et d’autant plus scandaleux et moralement inadmissible que la plupart des enfants ayant subi ce sort ont été par la suite rétabli dans leur minorité par les juges des enfants et a obtenu un passeport prouvant enfin sa bonne foi .

Dans sa politique de rejet, l’ASE va parfois jusqu’à faire appel des décisions du juge des enfants. Bien que cet appel ne soit pas suspensif, elle refuse de respecter les ordonnances et les enfants restent exclus du dispositif de protection. Mais on peu noter que jusqu à aujourd’hui ses recours ont toujours été rejetés au tribunal !

Ainsi plus de 80 jeunes étrangers ne sont pas pris en charge par l’ASE dans le Puy-de Dôme. Une quarantaine d’entre eux occupent depuis le mois de septembre un squat à Clermont-Ferrand, une vingtaine sont hébergés chez des militant.es et citoyen.nes et les autres sont à la rue.

C’est humainement scandaleux, moralement déplorable et totalement illégal !

Faut-il le rappeler : c'est bien d'enfants dont nous parlons, jetés à la rue sans aucun moyen de subsistance. Le moindre soupçon d'humanité, la moindre parcelle de conscience morale, le moindre sentiment de justice devrait suffire à considérer cette situation avec horreur... d'autant plus quand on ose prétendre s'appeler
« Aide Sociale à l'Enfance » !
Nous ne pouvons pas accepter d’entendre parler de « saturation du dispositif » et « d'augmentation des coûts»

N'attendez pas qu'un malheur arrive. N'attendez pas qu'un de ces enfants, qui perdent déjà leur santé physique, psychique et morale, y laissent finalement sa vie.

Français ou étranger, un enfant est un enfant .

La responsabilité du Conseil départemental général est engagée. Il doit mettre fin à cette politique inhumaine d’exclusion des plus démunis qui bafoue les principes élémentaires des droits de l’homme et de la Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par la France.
Nous demandons une véritable protection pour les jeunes mineurs étrangers qui arrivent seuls dans notre département.

Nous demandons que tous ces jeunes puissent bénéficier de  contrats « jeunes majeurs » jusqu'à la fin de leur scolarité.

Ils sont venus en France, au péril de leur vie pour étudier, travailler Ils sont courageux et pleins d’espoir. Ils représentent une vraie richesse pour notre pays.


Nous devons, vous devez les protéger.


jeudi 23 novembre 2017

VIOLENCES SEXISTES : APRÈS LA LIBÉRATION DE LA PAROLE, CONSTRUIRE UNE MOBILISATION FÉMINISTE !

Quelques chiffres permettent de mesurer l’ampleur des violences et la faiblesse des condamnations liées : 84 000 femmes subissent chaque année des violences sexuelles en France. 90% connaissent l’agresseur et seulement 10% portent plainte. Pire, en 2014, seuls 5139 hommes ont été condamnés.

La parole des femmes dénonçant les violences subies a enfin brisé le silence imposé depuis des siècles. L’accumulation des témoignages dans le sillage de l’affaire Weinstein a débordé les cadres habituels notamment grâce aux réseaux sociaux.

Dans la foulée, des rassemblements ont eu lieu dans de nombreuses villes de France à l’initiative de femmes, souvent jeunes, devançant l’appel traditionnel au 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. A Paris, la mobilisation autour de MeToo, se prolonge notamment autour d’assemblées générales, ce qui est un premier pas pour construire une mobilisation féministe.

Construire un mouvement féministe massif

Les droits obtenus par les femmes ont été le fruit d’une mobilisation de masse qui a imposé un rapport de force, notamment dans les années 70.

Le droit à l’IVG est une de ses victoires, bien qu’il ne cesse d’être remis en cause. En Argentine, puis en Italie, des mouvements d’ampleurs sont nés ces dernières années contre les acquittements des violeurs et féminicides et les violences sexistes en général.

En France, aussi il est possible de construire un mouvement large contre les violences et autour de revendications :
  • Pour un budget à hauteur des besoins pour les associations féministes, création d’un service public d’hébergement pour les femmes qui subissent des violences,
  • Refus de la suppression des CHSCT et de la médecine du travail dans les entreprises (ordonnances Macron),
  • Égalité salariale entre femmes et hommes,

C’est à toutes les femmes de s’emparer de ces revendications, de s’organiser pour les défendre et agir !

Combattre la politique de Macron et du patriarcat

Le gouvernement Macron aggrave la situation des femmes, avec la casse du droit du travail, avec l’austérité dans les services publics et dans la santé. La violence que subissent les femmes, c’est aussi la violence économique.

Nous refusons l’instrumentalisation de la cause des femmes par Macron et les gouvernements précédents, qui en ont profité pour défendre des mesures répressives ou raciste.

On ne répondra pas au harcèlement de rue par la police, alors que cette dernière est un des freins pour les femmes qui veulent porter plaintes. On refuse que les musulman-e-s soient stigmatisé-e-s, en particulier les femmes voilées, victime à la fois de l’oppression des femmes et de l’islamophobie.

Les violences faites aux femmes sont un élément fondamental du système de domination, mais celui-ci a de nombreux autres aspects. Les inégalités salariales sont une illustration claire de la complémentarité de ces deux systèmes d’oppression et d’exploitation que sont patriarcat et capitalisme.

Pour nous le combat féministe va de paire avec le combat contre le capitalisme.

Dans le cadre de la journée internationale contre les violence faites aux femmes,

à Clermont-Ferrand
à l’appel du collectif 8 mars toute l’année
MANIFESTATION SAMEDI 25 NOVEMBRE
14H30 Place de Jaude (vers le pont)

Tract d’appel ci-dessous




mercredi 22 novembre 2017

Mobilisation contre la sélection : après le 16 novembre, rassemblons-nous le 23 novembre pour dire notre opposition à la nouvelle réforme des universités

Le 22 novembre, le gouvernement a présenté la loi Vidal devant le Conseil des ministres. Cette loi, aussi connue comme "Plan étudiant" souhaite mettre en place les mesures qui permettront la sélection à l'entrée de l'université. Cela signifie une véritable catastrophe pour les lycéens et les étudiants :
- moins de 10 vœux APB et la fin de la hiérarchisation des voeux,
- avis du conseil de classe sur le passage dans l'enseignement supérieur,
- sélection dans les filières où les demandes sont plus nombreuses que les capacités d'accueil ,
- suppression de l'article L-612.3 ce qui ouvre la porte à la sélection en L1 dans toutes les filières,
- possibilité pour les universités d'imposer une année de remise à niveau obligatoire aux étudiant-e-s n'ayant pas les "attendus",
- mise en concurrence des diplômes des différentes universités et donc des étudiant-e-s.

Ce projet ne s'arrête pas là. Il s'agit aussi de la suppression du RESS, de l'augmentation des frais d'inscription de 30%, de la "professionnalisation" de la licence. Macron applique le projet du Medef dans les universités, celui de chercher à faire des économies en diminuant le nombre d'étudiant et d'adapter les formations aux intérêts du patronat.

Au NPA, nous nous battons pour un investissement massif de l’État dans nos universités et nous exigeons l'inscription à la fac et à la filière de leur choix pour tous les titulaires d'un Bac ou d'un titre équivalent. Nous défendons une université de qualité ouverte aux enfants d'ouvriers et c'est pour cela que nous exigeons le retrait totale de la loi Vidal.

Et comme si cela ne suffisait pas de pourrir nos conditions d'études, le gouvernement veut mettre en place, dans le cadre des ordonnances, un CDI-projet, c'est-à-dire l'intérim à vie !

Pour le NPA , il est nécessaire de construire dans les centres d'études et de travail un mouvement d'ensemble contre ces projets qui mène vers le blocage totale de l'économie, une grève générale pour imposer le retrait de ces projets.

Le NPA s’associe pleinement aux communiqué de presse unitaire (ICI) et appelle à se mobiliser et à se rassembler à l’occasion de la venue à Clermont-Ferrand de Mme Vidal, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, ce jeudi 23 novembre à 16h45, devant la faculté de droit.

Pour plus d’information lire le 4 pages du NPA sur la réforme des universités.


jeudi 16 novembre 2017

PARADIS FISCAUX POUR LES CAPITALISTES ,ENFER SOCIAL POUR LES CLASSES POPULAIRES DÉGAGEONS MACRON ET SON MONDE

En 2009, au lendemain de la crise des subprimes, Sarkozy martelait sur tous les tons que « les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est terminé ».

Puis le candidat Hollande avait promis que, lui président, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale seraient une priorité. Résultat ? Les paradis fiscaux se portent toujours à merveille.

Un consortium international de journalistes et de médias a révélé les secrets des circuits de « l’optimisation fiscale » des multinationales et des grandes fortunes. Ce sont ainsi près de 350 milliards qui seraient soustraits chaque année à la fiscalité des États.

En France, cela prive le budget d’au moins 20 milliards : quatre fois le « déficit » de la Sécurité sociale ou encore l’équivalent de 100 000 emplois payés au SMIC. Une insulte aux personnes en emplois aidés dont le poste a été supprimé. Et autant d’argent qui manque à l’éducation, à la santé, à la culture…


UNE GUERRE SOCIALE
CONTRE LES JEUNES ET LES CLASSES POPULAIRES

Trois milliards d’impôts en moins pour les riches. Mais pour les jeunes, les salariés et les retraités, la situation va se dégrader avec l’augmentation de la CSG, la baisse des APL qui pourrait passer à 50 euros en 2018, le report du « tiers payant » pour les consultations médicales et la hausse du forfait hospitalier.

Les patrons vont pouvoir licencier plus facilement. La précarité sera aggravée et les personnes au chômage bientôt obligées d’accepter des boulots précaires et mal payés, sous peine d’être privées d’indemnités. Sans oublier la nouvelle attaque contre les retraites qui est en préparation.

Dans ce cadre, quel avenir
pour les jeunes des milieux populaires ?

Entre incitation forte à l’apprentissage et le retour de la sélection à l’entrée à l’université, c’est directement leur droit aux études qui est menacé.

Quant aux migrants qui fuient les dictatures, la misère ou les guerres, ils continuent d’être traités de manière plus qu’indigne.


CONTRE MACRON ET LA BARBARIE QU’IL INCARNE !

Macron et son gouvernement ont décidé de mener, au pas de charge, une guerre sociale impitoyable à la jeunesse et aux classes populaires. Qu’on le veuille ou non, il est clair qu’on ne peut plus se contenter de lutter secteur par secteur, réforme par réforme.

Pour gagner, il est temps de faire une force de toutes nos colères rassemblées. Une force avec un vrai plan de bataille pour faire reculer le patronat et le gouvernement à son service, et au delà, s’attaquer à la racine du mal : un monde capitaliste dont la seule boussole est le profit maximum.

C’est dans cet esprit que nous construisons les grèves comme celle du 16 novembre appelées par la CGT, Solidaires, FO, la FSU et des organisations de jeunesse, et que nous appelons à participer à la marche du Front social le 18 novembre.

A quelques jours de la « ratification » par le Parlement des ordonnances qui s’attaquent gravement aux protections apportées par le Code du travail, il est important de montrer notre détermination à faire échec à cette régression sociale sans précédent. Mais tout le monde sait que cette journée ne suffira pas.

Pour gagner face à Macron et aux patrons, il faudra une grève prolongée qui bloque l’activité du pays, en occupant les lieux de travail.

Pour cela, il est temps que toutes les organisations, partis, syndicats et collectifs se mettent d’accord sur un plan d’action.


Il faut enfin que se construise une opposition militante, dans les entreprises, dans la rue, pour mettre un coup d’arrêt à la politique de ce gouvernement qui, si nous ne l’arrêtons pas, a pour projet de casser tous nos droits et de donner le pouvoir total au grand patronat.