jeudi 13 juillet 2023

ON NE TOURNE PAS LA PAGE CONTRE MACRON ET SON MONDE, TOUJOURS MOBILISÉ.E.S DANS LA RUE CONTRE LA LOI RETRAITE QUI VEUT NOUS FAIRE TRAVAILLER JUSQU’À LA FIN AU PÉRIL DE NOTRE VIE .

 

APPEL UNITAIRE À SE MOBILISER LE 14 JUILLET

à partager massivement l’événement facebook

https://www.facebook.com/events/3356491044616280/

Solidaires, CGT Éduc’Action, UL CGT de Cournon d'Auvergne, CSD CGT, Confédération Paysanne, Union Étudiante, Ligue des Droits de l’Homme, Attac, Réseau Éducation Sans Frontières, Greenpeace, Alternatiba ANV, Chom’Actif, Amis du Temps des Cerises, Amis de l’Huma, Université Populaire et Citoyenne, Association France Palestine Solidarité, France Insoumise, Nouveau Parti Anticapitaliste

Nous ne sommes pas apaisé-e-s

64 ans, c’est toujours non

Nous ne tournons pas la page !

Nous ne voulons pas travailler plus longtemps, quand des millions de gens sont au chômage.

Nous dénonçons ce gouvernement qui a organisé la violence et répondu par la répression aux justes revendications du mouvement social et de la solidarité internationale.

Nous dénonçons ce gouvernement qui veut tourner la page en stigmatisant une fois de plus les étranger-e-s comme source de nos problèmes.

Nous dénonçons ce gouvernement qui casse les services publics, les statuts et précarise le travail.

Nous dénonçons ce gouvernement qui reste ignorant aux questions climatiques et considère les militant-e-s écologistes comme des dangers pour la république.

Pour ces raisons nous appelons à une mobilisation revendicative et festive le 14 juillet 2023 à Clermont-Ferrand, incluant une manifestation en centre-ville, des ateliers d’échange et d’éducation populaire partagée et des moments festifs et musicaux.

Soyons nombreuses et nombreux dans cette initiative déterminée et joyeuse, jusqu’au retrait.

Rendez-vous à 11h

place Olympes de Gouges (Tram Hôtel de Ville).

Venez avec votre carton pour l’atelier pancarte, votre repas tiré du sac en fin de manif.



vendredi 7 juillet 2023

LUTTONS CONTRE LES VIOLENCES POLICIERES, NAHEL ASSASSINÉ PAR LA POLICE, ON OUBLIE PAS, ON PARDONNE PAS !

TRIBUNE UNITAIRE

Notre pays est en deuil et en colère.

Notre pays est en deuil et en colère. Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées.

L’escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes. Les tensions entre population et police viennent de loin et s’inscrivent dans une histoire marquée d’injustices, de

préjugés, de violences, de discriminations, de sexisme... et d’un racisme systémique qui traverse l’ensemble de la société et qui n’est toujours pas éradiqué.

Les habitant·es des quartiers concernés et notamment les femmes pallient bien souvent seul·es les carences en termes de services publics. C’est bien la régression de ceux-ci, l’école, les lieux de partage et de culture, sportifs, la poste, les administrations etc. et le recul du soutien de l’État au tissu associatif qui ont largement contribué à marginaliser ces quartiers et des territoires entiers bien au delà, particulièrement dans les Outre-mer.

L’abandon de ces populations de quartier est aggravé par le contexte économique d’appauvrissement, d’inflation, de hausse des loyers, des prix l’énergie et la réforme de l’assurance chômage. Les inégalités sociales touchent particulièrement les enfants et les mères isolées. C’est ce que montrent les révoltes qui ont secoué les quartiers populaires depuis quelques jours en réaction à la tragédie de Nanterre.

En plus de décennies de dérives d’une politique du maintien de l’ordre, de lois sécuritaires (loi sécurité globale, loi séparatisme...) et de mesures d’exception, nous assistons depuis quelques jours à des pressions du gouvernement pour mettre en place une justice expéditive. Le prononcé de

mises en détention préventives systématiques avec des peines de plus en plus lourdes n’est pas acceptable !

L’urgence n’est pas celle de la répression qui ne fera que renforcer l’extrême-droite et fera reculer une fois de plus les droits et libertés. L’apaisement durable n’est possible que si le gouvernement

prend les mesures nécessaires pour répondre à l’urgence de la situation et aux exigences des populations concernées.

L’ONU a critiqué à plusieurs reprises les politiques sécuritaires et les problèmes institutionnels de racisme en France, en particulier dans les forces de l’ordre. Ce sont les discriminations qui sont un poison toxique qui décrédibilise l’idée même d’égalité et sème le désespoir.

L’extrême droite en fait son lit pour diviser toujours davantage la société. Nous dénonçons l’appel à la guerre civile contre les quartiers populaires et la qualification des personnes qui en sont issues de « nuisibles » par des syndicats de policiers.

Nous condamnons la constitution d’une cagnotte de soutien au policier qui a tué Nahel à l’initiative d’un membre de l’extrême droite et l’absence de toute action du gouvernement, mettant ainsi de l’huile sur le feu.

Tout est à repenser et construire. Il faut partir de bases nouvelles, créer des espaces de discussions larges et tirer les leçons des erreurs des politiques publiques depuis des décennies, en respectant les histoires, parcours, cultures et singularités dont se nourrit notre aspiration collective à l’égalité. Il est plus que temps d’écouter et de prendre en compte les demandes des habitant·es des quartiers populaires et en particulier sa jeunesse !

La situation nécessite que le gouvernement prenne ses responsabilités et apporte des réponses immédiates pour sortir de l’affrontement :

abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;

une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;

le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;

la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police.

Rien ne peut cependant se faire sans un autre partage des richesses, sans lutter contre les inégalités sociales. Rien ne peut se faire sans la lutte contre la pauvreté et la précarité, aggravées par le dérèglement climatique, la hausse des loyers et des charges, et sans le renforcement des services publics et de l’éducation populaire. C’est à ces chantiers que le gouvernement devrait s’attaquer au lieu de mener des politiques publiques régressives qui font le lit de l’extrême droite.

Nos organisations syndicales, associations, collectifs, comités et partis politiques sont mobilisés pour le maintien des libertés publiques et individuelles. Dans l’immédiat, nous appelons à rejoindre tous les rassemblements et marches autour de ces revendications, partout dans le pays à partir du mercredi 5 juillet, à l’exemple de la marche organisée par le Comité Vérité et Justice pour Adama le 8 juillet, à Beaumont-sur-Oise, et de celle de la Coordination Nationale contre les violences policières du 15 juillet.

Nous appelons à des marches citoyennes le samedi 8 juillet dans toute la France et les territoires ultramarins. Nous construirons ensemble les suites de ces mobilisations.

Syndicats : CGT, CNT-Solidarité Ouvrière, Fédération Syndicale Étudiante (FSE), FSU, Solidaires Étudiant-e-s, Syndicat des Avocats de France, UNEF le syndicat étudiant Union, Syndicale Solidaires, Union Étudiante,

Associations : 350.org, Adelphi’Cité, Amnesty International France, Alternatiba, Alternatiba Paris, Les Amis de la Terre France, ANV-COP21, ATTAC France, Bagagérue, Conscience, Coudes à Coudes, DAL Droit au Logement, La Fabrique Décoloniale,FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigrés-e-s), Fédération Nationale de la Libre Pensée, Fédération nationale des maisons des potes, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·es), Greenpeace France, Jeune Garde Antifasciste, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Memorial 98, Observatoire nationale de l’extrême-droite, Organisation de Solidarité Trans (OST), Planning familial, Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les racismes RAAR, REVES Jeunes, SOS Racisme,

Collectifs : Alliances et Convergences, Assemblée des Gilets Jaunes de Lyon & Environs, Colère Légitime, Collectif civg TENON, Collectif des Écoles de Marseille (le CeM), Collectif national pour les Droits des Femmes, Collectif Nouvelle Vague, Collectif Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan, Collective des mères isolées, Comité des Soulèvements de la Terre Sud-Essonne, Comité Local de Soutien aux Soulèvements de la Terre Aude, Comité Soulèvement Bas-Vivarais, Comité les Soulèvements de la Terre Lyon et environs, Comité local de soutien aux Soulèvements de la Terre Villefranche, Comité local de soutien aux Soulèvements de la Terre Romans-sur-Isère, Comité nîmois de soutien aux Soulèvements de la Terre, Comité de soutien à Moussé Blé, Comité justice et vérité pour Mahamadou, Comité Les Lichens Ardéchois, Comité Vérité et Justice pour Adama, Coordination des comités pour la défense des quartiers populaires, Démocra’psy, Dernière Rénovation, En Gare, Justice pour Othmane, La Révolution est en marche, La Terre se soulève en Corrèze, Le Peuple Uni, Les Soulèvements de la Terre - comité Île de- France, Les Soulèvements de l'Entre2Mers (33), Lyon en lutte, Lyon Insurrection, Nîmes Révoltée, Réseau GBM, Rejoignons-nous, Collectif du 5 novembre - Noailles en colère (Marseille), Syndicat des quartiers populaires de Marseille, Collectif Justice pour Claude Jean-Pierre, Youth for Climate IDF,

Organisations politiques : ENSEMBLE! – Mouvement pour une Alternative de Gauche, Écologiste et Solidaire, Europe Ecologie Les Verts (EELV), La France insoumise (LFI), Front Uni des Immigrations et des quartiers populaires (FUIQP), Gauche Ecosocialiste (GES), Génération.s (G.s), Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG), Pour une Écologie Populaire et Sociale (PEPS), Parti Ouvrier Indépendant (POI) Réseau Bastille, Révolution Écologique pour le Vivant (REV), Union communiste libertaire

à Clermont-Ferrand, un rassemblement aura lieu le

samedi 8 juillet à 19H Place de Jaude


CAMPAGNE BDS : TOUR DE FRANCE 2023 : ISRAËL ÉQUIPE TECH, UNE ÉQUIPE EN TROP !

 


ISRAËL CRIMINEL !

PREMIER TECH COMPLICE !

IL FAUT EN FINIR

AVEC L’IMPUNITÉ D’ISRAËL !

BOYCOTTONS LES PRODUITS D'ISRAËL !

PORTONS HAUT LE DRAPEAU PALESTINIEN !

AGISSONS SUR LE TOUR DE FRANCE !

 L’AFPS 63 et 20 associations, syndicats et partis (*) dénoncent la présence de l’équipe de propagande ISRAEL PREMIER TECH dans le prochain Tour de France, et protestent contre les exactions de l’armée israélienne et des colons contre les Palestiniens

Nous vous invitons à rejoindre les actions suivantes, qui auront lieu les samedi 8, lundi 10 et mercredi 12 juillet :

Samedi 8 à 14h, Vélorution sur la piste cyclable entre le jardin Lecoq (RDV en face de la fac de lettres), la librairie des Volcans et la place de Jaude. Un défilé à vélo ou en trottinette, aux couleurs de la Palestine : drapeaux fixés sur sac à dos, habits noir/blanc/rouge/vert, dont t-shirts BDS. Et tractage pour les militant.e.s qui préfèrent marcher !

Lundi 10 à 17h, Déambulation avec grands drapeaux palestiniens en centre ville, habits noir/blanc/rouge/vert, dont t-shirts BDS, depuis la librairie des Volcans jusqu’à place Gaillard, via Jaude et 11 novembre. Et tractage.

Mercredi 12, de 11h à 13h30, Présence Palestine avec grands drapeaux et slogans sur le passage du Tour, en s’alignant nombreux/ses sur le carrefour entre le jardin Lecoq et la fac de lettres.

(*)(Amis Diplo 63, Amis Huma 63, Amis Temps Cerises, Asso Emigrés, Attac 63, Cimade 63, Collectif Nous Aussi 63, CGT-Educ’action 63, CGT-UL Cournon, Dar Salem, Génération insoumise 63, LDH 63, LFI 63, Libre Pensée 63, MRAP 63, NPA 63, PCF 63, RESF 63, Solidaires Auvergne, Union Etudiante Auvergne)


Cette année encore une équipe dénommée ISRAEL PREMIER TECH va prendre le départ. Cette équipe a été créée en 2015 par un homme d’affaires israélo-canadien qui s’autoproclame ambassadeur de l’État d’Israël, aidé par la multinationale canadienne Premier Tech.

Voilà donc une équipe cycliste représentante officieuse d’un État dans le Tour de France. Les médias israéliens ont présenté ses quelques victoires comme une « première pour l’État juif ». Elle veut donner une image nouvelle et passionnante d’un État doué pour le succès. Effectivement cet État a su construire un régime d’apartheid qui commet quotidiennement des atteintes gravissimes aux droits des populations palestiniennes présentes dans leur territoire historique.

Pour cette année 2023 déjà plus de 160 palestiniens ont été abattus dont de nombreuses femmes et enfants qui avaient le malheur de se trouver à proximité des tireurs ; ainsi que des milliers de blessés

Abattre des Palestiniens est donc aussi un sport national et une discipline encouragée par le nouveau gouvernement colonial ouvertement d’extrême droite

La participation de cette équipe cycliste est d’autant plus intolérable que ses performances sportives ont entraîné sa rétrogradation dans une catégorie inférieure qui ne donne pas automatiquement accès aux grandes courses internationales. Mais l’Union cycliste internationale et l’organisateur du Tour (ASO) ont cédé au milliardaire en lui accordant une dérogation d’un an permettant la participation au Tour 2023.

Nous condamnons fermement cette décision de l’UCI et d’ASO et nous répétons qu’il n’y a pas de place dans le Tour de France pour les représentants appointés d’une équipe qui ne s’est constituée que pour mettre en valeur un État champion des crimes de guerres et des crimes contre l’humanité.

Tract unitaire


lundi 3 juillet 2023

PAS UNE CHAISE VIDE À LA RENTRÉE DANS LES ÉCOLES,DROIT À UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS, RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS ET FERMETURE DES CENTRES DE RÉTENTION


Pour tenter de séduire la droite et l’extrême droite à l’assemblée nationale, le ministre de l’intérieur a décidé qu’il fallait augmenter le nombre d’expulsions de demandeurs d’asile déboutés.

Cette injonction mise en application par les préfets conduit à des situations absurdes et inhumaines. Des pères sont arrachés à leur famille et sont enfermés en Centre de Rétention Administrative, pour faire du chiffre, d’autres se cachent pour échapper à l’expulsion vers un pays qu’ils ont fui. Une mère risque l’expulsion vers un pays qu’elle aussi a voulu fuir pour survivre et élever ses enfants.

Des enfants arrivent en France, sans famille. Ceux qui sont soupçonnés d’être majeurs ne sont pas pris en charge par l’aide sociale à l’enfance. Sans avoir pu faire valoir leur droit au recours, ils se retrouvent à la rue… Actuellement c’est le cas pour plusieurs dizaines d’entre eux. D’autres vivent dans un squat en attendant de faire reconnaître leur minorité (le plus souvent reconnue par la justice). Aujourd’hui, à Clermont-Ferrand, la préfecture prétend évacuer ce squat sans mise à l’abri pérenne pour les trente jeunes accueillis. Un grand nombre d’entre eux est scolarisé en lycée professionnel, très souvent avec réussite. Les enfants ne sont pas les seules victimes de ces inconséquences des pouvoirs publics en matière d’hébergement.

L’État et donc les préfectures organisent le turn-over entre l’hébergement d’urgence et la rue et même parfois pour des familles avec de jeunes enfants.

Cette politique est absurde, elle brise des vies, elle casse des enfants. Depuis le mois de mai, des écoles, des parents d’élèves, des personnels de l’éducation nationale, des étudiants et même des élèves se mobilisent pour manifester leur solidarité avec ces enfants, avec leur famille.

Cette politique d’une France cadenassée dans une Europe forteresse a transformé la Méditerranée en cimetière marin (plus de 27 000 morts en 10 ans) et le gouvernement, par la voix du ministre Darmanin, veut une nouvelle loi « asile immigration », la vingtième depuis le début du siècle.

Il nous faut au contraire réaffirmer la richesse d’une nation qui s’est forgée au cours des siècles grâce à l’accueil de populations venues de toutes les régions du « village monde », et la grandeur de l’Europe quand elle se mobilise comme elle l’a fait récemment pour le peuple ukrainien. La France n’est pas assiégée. Il n’y a pas de vague migratoire, il y a une crise de l’accueil.

MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE

CONTRE LES EXPULSIONS,

CONTRE DARMANIN ET SON PROJET DE LOI

MERCREDI 5 JUILLET

départ 17H30 devant le rectorat

à l’appel de RESF 63 avec le soutien

LDH , Cimade , Collectif Citoyen, Hébergement Solidarité Sans Frontières , Droit au Logement, Sud éducation, FSU, CGT éduc ’ a c ti on, Union syndicale SOLIDAIRES, Union étudiante d’Auvergne , Voix Lycéenne , NPA 63, France Insoumise