jeudi 27 juin 2019

RETRAITE, CHÔMAGE, LICENCIEMENTS : ORGANISONS UNE RIPOSTE UNIE

Avec les attaques contre les retraites et l’assurance chômage, le gouvernement veut en finir avec toutes les protections sociales des salariéEs.

Une bataille cruciale s’annonce,nous devons la préparer pour gagner. Après avoir attaqué les cheminotEs, les jeunes (avec la sélection et le retour du service militaire – SNU) et les enseignantEs, Macron et son gouvernement veulent attaquer un élément clé de la solidarité entre travailleurs/ses : la protection sociale.

Attaques contre les chômeurs/ses et les retraites

En introduisant la retraite par points, ils veulent individualiser le montant des pensions, produit d’un rapport de force issu des luttes collectives et solidaires. « L’âge pivot » à 64 ans est un nouveau recul de la durée de cotisations pour bénéficier une retraite correcte, et le journal Capital annonce déjà que cette « âge pivot » pourra d’ailleurs être reculé à l’avenir, tandis que le Premier ministre reconnaît que son but est « d’inciter à travailler plus longtemps ».

La nouvelle réforme de l’assurance chômage va, elle, conduire à la radiation de centaines de milliers de personnes : pour bénéficier de l’assurance chômage, il faudra avoir travaillé 6 mois sur une période de 24 mois, au lieu de 4 mois sur une période de 28 mois...

Les indemnisations vont diminuées car celles-ci ne seront pas calculées sur les revenus des jours travaillés mais sur une moyenne sur le mois. Il sera aussi plus difficile de cumuler un emploi et des indemnités. Ainsi, ce sont 3,4 milliards d’euros qui seraient économisées sur le dos des chômeurs/ses ou de celles et ceux qui ont des emplois à temps partiels ou irréguliers.

Travailler moins pour travailler touTEs !

Le gouvernement ne fait même plus semblant de prétendre qu’il met en place ces « réformes » pour « sauver la Sécu » ou le « modèle social français »...

Il attaque les droits des salariéEs. Avec la réforme des retraites, celles et ceux qui ont un emploi vont travailler plus longtemps alors que l’on travaille de plus en plus dur, et la réforme de l’assurance chômage réduit les allocations de celles et ceux qui voudraient pourtant travailler.

Les licenciements, les suppressions de postes sont nombreux, tant dans le privé que dans le public : à Whirlpool, Ascoval, Carrefour, Auchan et General Electric, mais aussi dans les services publics où Macron veut supprimer 120 000 postes durant son quinquennat.

Il y aurait pourtant une solution simple : interdire les licenciements, réduire le temps de travail pour supprimer le chômage, sans perte de salaire, embaucher massivement dans les services publics (l’actuelle grève des urgences, qui connaîtra une nouvelle journée de mobilisation ce mardi 2 juillet, en est un exemple), au lieu de multiplier les contrats précaires et de privatiser (comme le gouvernement cherche à le faire avec Aéroports de Paris).

Construire les résistances,
coordonner la gauche qui lutte
Gouvernement et patronat ne céderont rien sans réaction de notre camp social. Nous avons besoin d’une riposte de tous les salariéEs.

La CGT de Ford Blanquefort, entreprise menacée de fermeture dans quelques mois, appelle à coordonner les équipes qui souhaitent se mobiliser contre les licenciements, notamment celles et ceux qui se sont retrouvés à Belfort pour General Electric le week-end dernier. C’est la voie à suivre.

Nous avons également besoin que toutes les organisations - partis, syndicats, associations - la gauche sociale et politique qui veut lutter, se réunissent pour coordonner les résistances, construire les grèves et les mobilisations qui pourront faire reculer les capitalistes, les patrons et ce gouvernement à leur service.



mercredi 19 juin 2019

RÉPRESSION POLICIÈRE, CRIMINALISATION SYNDICALE : RESISTONS AU ROULEAU COMPRESSEUR, TOUT-E-S ENSEMBLE !

Dimanche, aux environs de 6h du matin, notre camarade Gaël Quirante, membre de la direction du NPA et secrétaire départemental de Sud Poste 92, a été arrêté chez lui par la police et placé en garde à vue. Un exemple de la montée en puissance de la répression contre toute contestation sociale.

Pouvoir, police et patrons contre nos revendications

Si Gaël a été arrêté, ce n’est pas pour « dégradation de biens de La Poste », car c’est bien La Poste qui dégrade le service public, fermant 500 bureaux par an et ayant supprimé 100 000 emplois en dix ans !

C’est parce que depuis bientôt 15 mois, lui et ses 150 collègues du 92 ont engagé un véritable bras de fer avec la direction de La Poste pour stopper la suppression des tournées, l’augmentation de la charge de travail et les réorganisations qui feront voler en éclats le service public postal.

Les discriminations, voire la répression, contre les militant-e-s syndicaux sont quotidiennes de la part des patrons d’entreprises et des dirigeants-managers dans les services publics.

De façon plus globale, il suffit de regarder comment le mouvement des Gilets jaunes a été traité depuis la mi-novembre pour comprendre que ce pouvoir, qui n’entend rien céder sur le fond, réprime très durement…

Pourtant forcément partiels, les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur rendus publics il y a quelques semaines, parlent d’eux-mêmes : 8700 gardé-e-s à vue, 13 460 tirs de LBD 40, 1428 tirs de grenades lacrymogènes instantanées explosives, et 3830 blessé-e-s (dont des dizaines de mutilé-e-s à vie) !

L’autoritarisme et la répression en marche

La cheffe de l'IGPN, la police des polices, « réfute totalement le terme de violences policières »… Pourtant, depuis plusieurs mois, le Défenseur des droits, le Parlement européen, le Conseil de l’Europe et l’ONU s’inquiètent des violences policières et des restrictions des libertés publiques.

Des condamnations unanimes, également venues d’ONG et d’associations des défense des droits humains, de syndicats de magistrats, et même de syndicats de policiers...

Le pouvoir a choisi de nier l’existence des violences policières… faisant même porter la responsabilité des blessures et mutilations aux Gilets jaunes eux-mêmes !

Ces discours se sont traduits par en actes avec une répression tous azimuts, mais aussi par l’adoption de la loi dite « anticasseurs » en mars dernier (en réalité une loi anti-manifestations), la multiplication des commandes de nouvelles armes de guerre pour la police et la gendarmerie, les interdictions hebdomadaires de manifester, des arrestations de journalistes, etc.

Stopper la fuite en avant

Comme contre toutes les attaques programmées (suppression d’emplois publics, licenciements, retraites, droits des chômeur-se-s), la résistance doit s’organiser contre l’autoritarisme, les violences policières, et la justice aux ordres.

Se battre contre les législations réactionnaires (telle la loi « anti-casseurs »), soutenir tous les réprimé-e-s, toutes les victimes des violences, interdire les armes de guerre (LBD et grenades), défendre les libertés publiques, nécessitent de construire les convergences nécessaires.

Pour aider les résistances, il faut unir nos forces, les coordonner dans la durée, à commencer par celles des organisations (syndicales, politiques ou associatives), des courants et équipes militantes, de toute la gauche qui veut lutter contre Macron et le patronat.

Se regrouper pour agir ensemble et débattre des perspectives pour reprendre la main, il n’y a pas d’autres voies pour stopper l’offensive antisociale et sécuritaire.

jeudi 13 juin 2019

MOBILISATION CONTRE LES PRIVATISATIONS D’EHPAD PUBLIC , POUR UN ACCUEIL DIGNE DES PERSONNES ÂGÉES DÉPENDANTES

Depuis des années, peu de travaux ont été effectué à l’EHPAD public de RIOM avec comme conséquence une structure peu adaptée pour accueillir les résidents de façon satisfaisante et de plus a rendu difficile les conditions de travail des agents.

Après plusieurs avis défavorables de la commission de sécurité, il a été acté la nécessité de reconstruire rapidement cet EHPAD. L’état affirme ne pas avoir les moyens financiers pour permettre cette construction et se désengage totalement en laissant le champs libre à la mutualité française.

La privatisation de cet EHPAD aura des répercussions pour les résidents et les familles qui verront le prix de journée considérablement augmenté et de plus les résidents les plus dépendants(GIR 1 et 2) ne serait plus accueillis. Sans parler de inquiétude du personnel quand à leur avenir.

Pour tout cela , une mobilisation a eu lieu le 28 mai à l’appel des organisations syndicales représentatifs de l’hôpital de Riom(CFDT, CGT, FO), des familles de résidents , soutenu par les élus d’opposition à la mairie, des syndicats et des partis politiques.

Après de courtes prises de parole pour expliquer la situation,


Prise de parole introductive


Prise de parole de la CGT de l'hôpital de Riom


Prise de parole de la CFDT de l'hôpital de Riom


Prise de parole de l'UD FO 63


Prise de parole Sud santé sociaux 63/ Solidaires Auvergne


Prise de parole de la CGT de l'hôpital de Billom


Prise de parole du représentant des familles



Prise de parole des élus d'opposition




plus de 200 personnes ont manifesté derrière une banderole de l’intersyndical  « Hôpital en deuil, mort de l’EHPAD programmé » en scandant des slogans « Un EHPAD public pour Riom, un EHPAD public sans concession » jusqu’à la sous préfecture où une délégation a été reçu.

Manifestation


La politique de santé déjà en place favorise la fermeture de lits de gériatrie du secteur public qui partiront dans le secteur privé un peu partout en France, sur le Puy de dôme, en plus de celle de Riom, c’est l’EHPAD de Tauves qui fermera au 1er juillet et celle de Royat qui est en cours de privatisation.

C’est tous ensemble (agents, familles, résident-e-s) qu’il faut lutter pour des EHPAD public accessible à tous sur l'ensemble du territoire, tout en dénonçant les politiques de santé menées, qui mènent dans l’impasse.





mercredi 12 juin 2019

CONSTRUIRE ET FÉDÉRER LES MOBILISATIONS, IL Y A URGENCE !

Partie de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) il y a trois mois, la grève des urgences implique aujourd’hui presqu’une centaine d’établissements ou de services aux quatre coins du pays. Une manifestation certaine de l’état de délabrement des services publics, dans un contexte où le pouvoir macroniste entend poursuivre ces prochains mois son offensive.

Un mouvement emblématique
pour des embauches et les salaires

Jeudi 6 et mardi 11 juin, les personnels urgentistes étaient dans les rues de Paris pour défendre leurs revendications. Mobilisés pour des moyens afin de répondre aux conditions de travail et d’accueil catastrophiques dans les services d’urgence, ils demandent notamment la création de 10 000 postes, la réouverture de lits « pour atteindre l’objectif de zéro brancard dans les couloirs cet été », ainsi qu’une hausse de salaire de 300 euros nets.

Depuis mars, les services d’urgences sont rentrés dans la grève les uns après les autres. La semaine dernière, la décision des soignant-e-s de l’hôpital Lariboisière à Paris de se mettre collectivement en arrêt maladie afin d’éviter les réquisitions, a marqué une étape.

Le gouvernement répond par le mépris et la répression

À Lons-le-Saunier, ce sont les gendarmes qui sont venus en pleine nuit sonner chez des personnels de l’hôpital pour leur remettre des ordres de réquisition…

Comme toujours, ce gouvernement n’a pour seule réponse que mépris et autoritarisme. La stigmatisation des urgentistes de Lariboisière par la ministre de la Santé Agnès Buzyn - « ils se sont mis en arrêt maladie, c’est dévoyer ce qu’est un arrêt maladie » - en est une marque, ainsi que le recours à la police et à l’armée, la réponse privilégiée de ce gouvernement.

Car ce pouvoir n’a qu’une hâte : reprendre et accélérer ses contre-réformes, dans la santé comme ailleurs. Buzyn veut à tout prix faire adopter avant l’été la loi santé, qui va lui permettre de fermer encore plus de services d’urgences, aggravant la saturation de ceux qui existent, tandis que les déserts médicaux continuent de s’étendre.

S’unir pour ne plus subir

Les revendications des urgentistes, bien des salarié-e-s du public comme du privé et des usager-e-s des services publics pourraient les faire leurs.

Ainsi, dans l’éducation, depuis plusieurs mois, enseignant-e-s et parents se mobilisent contre la loi Blanquer qui articule remises en cause fondamentales du droit à l’éducation, développement des inégalités de traitement et caporalisation des personnels.

Et la bataille n’est pas finie, avec l’appel à la grève dans les écoles le jeudi 13 juin, ainsi que l’appel à la « grève des examens » dans le second degré.

Outre cette offensive généralisée contre les services publics, les retraites sont menacées, avec la perspective de retraite par points, avec un nouveau recul de l’âge de départ et une baisse du montant des pensions… Il en est de même concernant les droits des chômeurs/euses pour lesquels les conditions d'accès aux allocations vont être durcies, pénalisant toujours plus les jeunes et les femmes.

Pour aider les mobilisations à franchir un cap, à obtenir des victoires, il faut unir nos forces, les coordonner. Les organisations (syndicales, politiques ou associatives), les courants et équipes militantes, cette gauche qui veut résister à Macron et au patronat, tou-t-e-s doivent se rencontrer et se regrouper pour mener ensemble toutes les actions possibles.

Faire reculer le rouleau compresseur macroniste, reconstruire une gauche radicale, anticapitaliste et internationaliste, c’est urgent !

jeudi 6 juin 2019

PATIENT-E-S EN DANGER, PERSONNELS ÉPUISÉS : AVEC LES HOSPITALIER-E-S EN GRÈVE , CONTRE LES PROVOCATIONS D’AGNÈS BUZIN !

Communiqué du NPA du 6 juin 2019



Comme une maîtresse d'école faisant la morale à des enfants, la ministre de la Santé Agnés Buzyn s'en est prise aux personnels des urgences de l'hôpital Lariboisière, qui, en arrêt maladie, ne sont pas venus assurer leur service. « Ce n'est pas bien », a-t-elle déclaré, les accusant de « dévoyer ce qu'est un arrêt maladie » et tentant de les culpabiliser.



Le vrai scandale n'est pourtant pas que les personnels des urgences soient aujourd’hui en arrêt de travail. C'est au contraire qu'ils et elles ne l'aient pas été plus tôt, continuant à travailler par conscience professionnelle, afin d'assurer les soins et le service public, au mépris de leur santé physique et psychique, jusqu'à l'épuisement et dans des cas extrêmes jusqu'au suicide. 



Le vrai scandale est de n'apporter aucune réponse au mouvement de grève engagé depuis le mois de mars dans les services d’urgences, et qui touche aujourd'hui 80 d'entre eux.

 « En général les soignants en grève viennent soigner avec un brassard pour assurer la continuité des soins » a déclaré la ministre.



Le problème est qu'elle et son gouvernement se fichent totalement des grèves qui se multiplient, depuis des mois, dans les services hospitaliers quand les personnels continuent d'assurer les soins « avec un brassard ».



C'est seulement quand les hospitaliers prennent tous les risques que le pouvoir commence à écouter. L'année dernière, au Rouvray, certains ont dû entamer une grève de la faim, tandis qu'au Havre d'autres se sont « perchés » sur le toit des urgences, pour que la ministre prête enfin attention à leurs revendications. Il faut qu'aujourd'hui que les personnels de Lariboisière, épuisés, ne viennent plus assurer leur service, pour qu'elle commence à réagir.



Mais, franchissant un pas de plus dans la répression, elle n'a pas hésité à faire réquisitionner, à leur domicile, par la gendarmerie, les grévistes à Lons-le-Saunier, mesure habituellement réservée aux temps de guerre.



Il est vrai que le recours à la police et à l'armée, semble être désormais la réponse privilégiée de ce gouvernement qui n'a qu'une hâte : reprendre et accélérer ses contre-réformes, dans la santé comme ailleurs.



A. Buzyn veut à tout prix faire adopter avant l'été la loi santé, qui va lui permettre de fermer encore plus de services d'urgences, aggravant la saturation de ceux qui existent, tandis que les déserts médicaux continuent de s’étendre.



Les personnels des urgences ont raison de poursuivre et de faire monter le niveau de leur mobilisation, par tous les moyens dont ils et elles disposent, pour en finir avec la situation intenable de leurs services.



Le NPA leur apporte son entier soutien à l'occasion de leur mobilisation du 6 juin, dans la perspective d'un mouvement de grève de l'ensemble des hospitalier-e-s, avec le soutien et la participation des usager-e-s, pour enrayer la mécanique destructrice de Macron et de son gouvernement.


CONTRE L’ACTE II DU MACRONISME, CONSTRUIRE LES RESISTANCES, REGROUPER LA GAUCHE QUI LUTTE

La séquence électorale à peine refroidie, Macron a réaffirmé sans surprise qu'il maintiendrait le cap avec la mise en œuvre de « l'acte II » de son quinquennat, qui n'est autre que la poursuite et l’intensification des attaques contre le monde du travail.

Il y a urgence à mettre un frein a cette logique mortifère.

Il y a urgence à fédérer les résistances pour faire reculer ce gouvernement des riches et construire une perspective anticapitaliste et internationaliste.

Faire payer la majorité pour garantir les profits

Alors qu'en février, le mouvement des gilets jaunes avait contraint le gouvernement à geler la hausse du prix du tarif réglementé d'EDF, celui-ci vient de l'augmenter de 6 %, portant à 50 % la hausse des prix de l'électricité depuis 2007. Cette hausse est justifiée au nom du sacro-saint principe de concurrence dont les capitalistes aiment à nous répéter qu'elle est nécessaire pour faire baisser les prix.

Mais en réalité, pour éviter la faillite des fournisseurs alternatifs et pour garantir des profits suffisants à ces groupes capitalistes qui ne produisent pas d’électricité et se fournissent à EDF, on va faire payer davantage les consommateurs/trices. Cette mesure est d'autant plus indigne qu'elle concerne un bien de première nécessité et qu'elle va encore dégrader les conditions de vie des plus pauvres.

C'est aussi la marque d'un mépris formidable envers des centaines de milliers de personnes qui, depuis plus de six mois, sont descendus dans la rue, ont occupé des ronds-points pour mettre un frein à la dégradation de leur conditions de vie. Contre ce mécano capitaliste, il faut d'urgence imposer un grand service public de l'énergie !

Des licenciements et suppressions d’emplois
en cascade

Dans la logique capitaliste de la concurrence et du profit, les attaques contre les salarié-e-s se multiplient. Dans le privé, ce sont des licenciements de masse, à Ascoval, Whirlpool ou General Electric…

Des milliers de salarié-e-s vont ainsi être jetés à la rue par des entreprises qui se gavent d'argent public en bénéficiant d'exonérations, de cadeaux fiscaux… au nom du prétendu maintien de l’emploi !

Le secteur public n'est pas non plus épargné, car à terme, Macron et le patronat rêvent d'une gestion privée des services publics. La réforme de la fonction publique adoptée il y a quelques jours s’inscrit dans cette logique de précarisation de l'emploi, avec un recours généralisé à la contractualisation et des suppressions de postes à la clé dans les écoles, les hôpitaux, à la SNCF...

Tout cela sans oublier les menaces qui pèsent sur les retraites ou l'assurance chômage !

S’unir pour agir

Gilets jaunes, enseignant-e-s, jeunes... Tout-e-s se sont mobilisés ces derniers mois autour de revendications sociales, démocratiques ou écologiques. Pour nos grèves et mobilisations, contre les projets de réformes gouvernementales, contre la répression, contre la menace de l'extrême droite, pour l’accueil des migrant-e-s, pour l’égalité des droits, pour la justice climatique, ces luttes doivent franchir un palier.

Pour les aider, pour ouvrir de nouvelles perspectives, il faut unir nos forces, les coordonner.

L’ensemble de la gauche sociale et politique - organisations, courants, équipes militantes -, toutes celles et ceux qui n’ont pas renoncé à changer cette société, doivent se regrouper et mener ensemble toutes les actions possibles pour faire reculer Macron et ses amis les patrons.

Pour construire une gauche radicale, indépendante des institutions, anticapitaliste et internationaliste, nous avons besoin de débattre, d’échanger, de confronter les propositions à la lumière des mobilisations. Il y a urgence !




mercredi 5 juin 2019

BOYCOTTONS PUMA QUI SPONSORISE L’ASSOCIATION ISRAÉLIENNE DE FOOTBALL(IFA) !

BOYCOTT PUMA !
Appel de 215 clubs sportifs palestiniens.

RENDEZ-VOUS
à CLERMONT-FERRAND
SAMEDI 8 JUIN
à15h DEVANT DÉCATHLON-PARDIEU

PUMA sponsorise le football israélien qui participe à la colonisation illégale en Palestine.

Venez demander à Décathlon et Sport 2000, et à leurs clients, de ne plus acheter PUMA tant qu'il soutiendra le système colonial.

26 organisations du 63 soutiennent cette action

ADECR 63, AFPS 63, Amis du Diplo 63, Amis Huma 63, Amis Tps Cerises, Ass Amitiés Franco-Tunisienne, Ass Educ Intercultur (AEDI), Ass Socio-Cultur Emigrés, BDSF 63, Ass Afr du Nord, ATTAC 63, Cimade 63, CGT 63, Dar Salam, Espaces Marx, France Insoumise 63, FSU 63, L’Atelier de gauche, LDH 63, MRAP63, NPA 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Solidaires Auvergne, UNEF Auvergne.

À cette occasion le tract ci-dessous sera distribué aux clients