samedi 16 juillet 2022

DANS LA RUE, CENSURONS MACRON, LES CAPITALISTES ET LES PATRONS !

 

Une enquête de plusieurs médias, dont le Monde, vient de révéler comment, entre 2014 et 2016, la société Uber a entretenu des liens privilégiés avec Macron.

Alors ministre de l’Économie, ce dernier aurait œuvré en coulisses pour la société de VTC afin de faciliter son implantation.

Une révélation concernant des faits qui s'inscrivent dans une logique plus globale de déréglementation accrue du travail.

Et une raison supplémentaire d’affirmer qu’il est temps de mettre un coup d'arrêt à Macron, ce lobbyiste du capitalisme, et à sa start-up nation !

Le président de la casse sociale

« Notre choix est douvrir notre économie et de créer davantage de mobilité sociale. »

Voilà comment Macron défendait en 2016 l'ubérisation,

en prétextant vouloir aider les exclu.e.s de l'emploi... C'est sans surprise qu'on apprend que Kalanick, alors PDG d’Uber, et Macron, ont engagé ensemble une campagne de communication pour contribuer au développement d'Uber, qui s'est notamment traduite en un lobbying parlementaire visant à modifier des lois ou à empêcher leur application quand elles étaient trop restrictives.

Ainsi, Macron a favorisé l'implantation mais aussi l'extension d'Uber à d'autres secteurs comme la restauration, les locations de vélos... Un système qui conjugue l'ultra-précarité à un management ultra-violent.

Macron et le patronat veulent imposer la casse du droit du travail par la dérégulation, la flexibilité et la concurrence exacerbée.

La loi travail, les ordonnances Macron, toutes ces offensives visent à casser les droits collectifs des salarié.e.s, réduire la part des CDI au profit de statuts précaires, notamment dauto-entrepreneur.e, réduire les possibilités de contrôle sur les pratiques patronales, que ce soit par la DGCCRF ou l’inspection du travail.

Des bagarres ont permis aux Uber d'être reconnus comme salarié.e.s, mais pour stopper ce processus, il faudra aller beaucoup plus loin dans la bataille contre les capitalistes et leur personnel politique.

Censurons ce gouvernement illégitime

Sans surprise, le lundi 11 juillet, la motion de censure défendue par la NUPES n'a pas été majoritaire, mais elle a au moins permis que sexprime à l’Assemblée nationale une opposition sans ambiguïté à la politique ultra-libérale du gouvernement et à ses projets de régression sociale.

Elle a aussi permis de dévoiler les impostures de l’extrême droite, alliée du gouvernement et de la bourgeoisie. C'est pour le RN un renvoi d’ascenseur, puisque la macronie lui a permis de conquérir un groupe parlementaire conséquent en contribuant à le dédiaboliser toujours plus dans le cadre de la campagne des élections législatives.

Une fois la menace de la censure écartée, Élisabeth Borne a aussitôt indiqué que le cap resterait le même.

Les attaques contre le pouvoir dachat, les salaires, les retraites, les services publics... vont donc se poursuivre.

Alors oui, il y a urgence à censurer ce gouvernement illégitime, mais la seule motion de censure quil nous reste et qui a toujours montré son efficacité, c'est celle de la rue !

Préparer les mobilisations de la rentrée

Pour mettre un frein à l'offensive du patronat et du gouvernement, il faudra plus qu'une bataille institutionnelle.

Macron cherche des alliés sur sa droite et, pour cela, il va accentuer sa politique de violence sociale. Cette guerre de classe de haute intensité nécessite des réponses radicales.

À l'appel de la CGT et Solidaires, une journée de grève pour les salaires le jeudi 29 septembre, ainsi quune « Marche contre la vie chère » lancée par la La France insoumise, seront des étapes importantes.

Il faut construire ces initiatives et les réussir, mais on sait déquelles ne vont pas suffire pour faire reculer durablement le pouvoir.

Pour mettre fin au pillage du travail, il faut construire un mouvement unitaire, un mouvement d'en bas issue des mobilisations sur nos lieux de vie et de travail, un mouvement qui s'attaque à l’ensemble du système car c'est bien le capitalisme tout entier qu'il faut censurer !


mardi 12 juillet 2022

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU COLLECTIF INTERSECTIONNEL POUR L’ÉMANCIPATION LGBTI+(CIEL)


 

Le NPA 63 est parti prenante de ce collectif

Communiqué de presse

Malgré l’orage et la pluie battante, la pride nocturne du 3 juin 2022 organisée par le Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+ a été une réussite.

Plus de 500 personnes se sont mobilisées pour défendre leurs droits lors de cette marche des fiertés nocturne.

Le collectif tient à remercier toutes ces personnes d’avoir été présentes et solidaires pour l’amélioration concrète des conditions de vie, de travail et d’études de la communauté LGBTI+.

Le Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+ est constitué de différentes organisations syndicales, associatives et partisanes et a pour objectif d’être unitaire et ouvert à toutes les organisations qui partagent nos revendications, afin de construire des mobilisations les plus importantes possibles de manière à imposer le changement.

Après le succès de la manifestation du vendredi 3 juin, ainsi que de celle du samedi 4 organisée par Outrecuidance, nous avons pu constater avec regret la diffusion, notamment par le biais des réseaux sociaux, d’informations erronées.

En effet, une importante communication a eu lieu sur le fait que la marche du 3 juin n’aurait pas été déclarée à la préfecture et aurait donc été dangereuse.

Nous tenons à rappeler que, comme l’ensemble des manifestations inter-organisationnelles de Clermont-Ferrand, celle-ci a bien été déclarée en Préfecture et qu’une équipe de militant·e·s a été chargée du service d’ordre de la manifestation, ce qui a permis de repousser les tentatives d’intrusions fascistes.

Mais ces attaques sont difficiles à gérer et nous avons appris que les participants.es de la marche du 4 en ont été victimes.

Nous condamnons fermement ces attaques et nous apportons notre soutien aux victimes et aux témoins subissant ces attaques.

Par ailleurs, des procès d’intention ont été menés à l’encontre de différentes organisations, présumant par exemple une volonté de la part du CIEL de nuire à la marche du samedi, ou encore prêtant des positionnements politiques, notamment sur la question des travailleur·euse·s du sexe.

Si le collectif CIEL s’est créé suite à des différends avec d’autres structures, principalement sur des questions de méthodes, nous pensons que nous nous retrouvons en grande partie sur le fond des combats à mener.

Nous tenons donc à rappeler, que le collectif n’a exprimé aucune position qui irait à l’encontre des travailleur·euse·s du sexe, de leurs droits ou de leur santé.

Après le succès de ce qui est devenu, de fait, un week-end des fiertés et qui a vu se succéder deux marches, une After Pride et un «Queer-métrage», nous pouvons l’affirmer : les personnes LGBTI+, à Clermont-Ferrand comme ailleurs, veulent se battre pour l’émancipation individuelle et collective.

Ces événements ont été à l’image des personnes qui les ont fait vivre : divers, festifs, radicaux, culturels, revendicatifs.

Puisque les violences et discriminations dont sont victimes les personnes LGBTI+ ont lieu toute l’année, un week-end ne sera jamais de trop pour réclamer à nos gouvernements et à la société, une égalité réelle.

Face aux attaques réactionnaires,

imposons nos droits !

CIEL : Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+

lundi 4 juillet 2022

SOIREE NPA 63 : CHILL & REVOLUTION

 


 

Le NPA 63 invite ses sympathisants et toutes celles et ceux qui partagent nos valeurs et combats à venir discuter de la situation sociale et politique, des luttes à mener, de la société que nous souhaitons construire et des moyens pour y parvenir...

Tout cela dans un cadre informel et détendu, en partageant quelques grignotages et autour d'un verre.

Rendez-vous

jeudi 7 juillet,

à partir de 18h,

salle Poly à Montferrand.