mardi 30 juillet 2019

STEVE EST MORT .ASSEZ DE VIOLENCES POLICIÈRES ET DE MENSONGES D’ÉTAT ! CASTANER DEHORS !

Communiqué du NPA du 30 juillet 2019



Le corps de Steve, 24 ans, a été identifié. Le jeune homme est mort, noyé dans la Loire après une charge policière le soir de la fête de la musique à Nantes.

Nos pensées vont évidemment à sa famille, à ses proches, et à toutes celles et ceux qui, ce soir-là, ont failli perdre la vie.

Ils et elles étaient venu.e.s faire la fête. Et soudain, peu après 4h du matin, la police a chargé. Chiens, matraques, lacrymos, des centaines de personnes en panique.

Et certain.e.s se sont jetés dans la Loire pour fuir les policiers. 14 d’entre elles et eux ont été repêché.e.s par les pompiers, heureusement présents sur les lieux. Steve n’a pas eu cette chance.

Ce nouvel épisode de violence s’ajoute à l’interminable liste des méfaits commis par des policiers animés par un tel sentiment de haine et d’impunité qu’ils n’hésitent pas à mettre en danger des vies, à blesser, à mutiler, à tuer.

Steve est mort, comme sont morts avant lui des dizaines de jeunes dans les quartiers populaires, sous les coups de la police ou en essayant d’y échapper.

Steve est mort, comme avant lui Rémi Fraisse, coupable d’avoir manifesté.

Steve est mort, et nous sommes en colère.

Dans ses premières déclarations, Édouard Philippe a osé affirmer qu’il n’y aurait « pas de lien » entre la charge de police et la mort de Steve.

Après les mensonges concernant Geneviève Legay, les mensonges sur la Pitié-Salpêtrière, les mensonges sur les violences contre les Gilets jaunes, le gouvernement tente une fois de plus de couvrir les exactions policières.

Assez !

Si Steve est mort, c’est en raison d’une charge policière injustifiable, ordonnée en pleine nuit, sur un quai sans barrières, avec des risques évidents et connus de la police, comme l’a révélé Mediapart.

Les responsables doivent être identifiés. Et le principal d’entre eux, Castaner, doit démissionner.

Au-delà, il est temps d’en finir avec la gouvernance autoritaire de la Macronie : nous revendiquons le droit de manifester, mais aussi de faire la fête, et tout simplement d’aller et venir, sans risquer d’être cognés par les flics.

La rue est à nous !

jeudi 25 juillet 2019

PRÉPARONS LES BATAILLES DE LA RENTRÉE

Samedi dernier, pour tenter de faire oublier la confrontation avec les Gilets jaunes, Macron s'est invité auprès du maillot jaune du tour de France.

Par bonheur, c'était un Français ce qui permis à Macron de nous rejouer le coup de la France unie : « On est extrêmement fiers... J’espère qu’on va déjouer la malédiction et réussir à avoir un Français qui arrive avec le maillot jaune sur les Champs-Élysées... C’est tout le pays qui est derrière vous », a-t-il encore dit aux cyclistes qui « rendent notre pays fier, nos concitoyens fiers ».

Probablement un peu de jalousie de la part d'un Président sifflé qui ne peut se prévaloir que de 30 % des FrançaisEs derrière lui...

Une répression inédite, une politique brutale

Ces bains de foule, typiques de la Vème République, peuvent devenir l'occasion de rappeler à Macron ou à ses ministres que leur police a malmené Geneviève Legay à Nice, fait disparaître Steve à Nantes, blessé grièvement des dizaines de Gilets jaunes et tué Zineb Redouane à Marseille.

Des violences policières qui s'inscrivent dans une politique de répression des mouvements sociaux, avec les attaques contre le droit du travail et les interdictions de manifester. Une politique répressive qui vise à empêcher toute contestation de sa politique de régression sociale.

Après le droit du travail, la SNCF et l'assurance chômage, les retraites sont dans le collimateur du gouvernement. Sous prétexte d'allongement de l'espérance de vie et du coût, le pouvoir envisage de mettre en place un système dit « par point » qui permettrait aux gouvernements suivants de baisser les pensions en fonction du budget de l'État.

Un budget construit avant tout pour aider le patronat à sauvegarder ses profits et qui conduira a une baisse générale des pensions.

Le financement des retraites serait largement assuré en annulant des exonérations de cotisations sociales, en réduisant le chômage et en assurant l'égalité femmes-hommes.

Le prétendu maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans est de fait effacé par la mise place d'une décote pour tout départ avant cet âge.

Le « libre » choix de départ, présenté comme âge d'équilibre, sera en réalité reporté à 64 ans dès la mise en place de cette contre-réforme avec une évolution à l'allongement de la durée du travail d'ores et déjà prévu.

Un système qui ne permettrait pas mieux de compenser les aléas des parcours professionnels, notamment pour les femmes, pendant que la prise en compte de la pénibilité continuera à être combattue par le patronat.

Construire les ripostes

Affaiblie par la multiplication des bavures policières, les affaires de Benalla à Rugy, et la persistance des apparitions des Gilets jaunes, la majorité gouvernementale bénéficie de l'inexistence d'opposition politique.
D'une part, les partis de gouvernements de « gauche », au personnel et aux politiques interchangeables avec ceux de droite...

D'autre part, à gauche du PS, des alliances, recompositions, qui cherchent avant tout à mettre en avant des têtes d'affiche dans la perspective des prochaines élections présidentielles.

En même temps, les mobilisations sociales se poursuivent : des luttes prolongées à La Poste, dans les hôpitaux (notamment dans les services d'urgence), dans les entreprises de nettoyage et de maintenance dans les hôtels, avec les travailleurs/euses sans-papiers de Chronopost Alfortville, dans la lutte pour la justice pour Adama Traoré, dans les mobilisations pour la justice climatique. Avec une ténacité, une radicalité qui caractérise la mobilisation des Gilets jaunes.

Des ingrédients qu'il faudra mettre au service d'une convergence, d'un élargissement des colères, notamment pour préparer un affrontement décisif pour les retraites.

dimanche 21 juillet 2019

FESTIVAL LA BELLE ROUGE : 3 jours de théâtre, concerts, cinéma, cirque, rencontres et débats

Venez rencontrer le NPA sur son stand

le vendredi après-midi à partir de 14h-15 jusqu'à 20h
le samedi de 12h à 21h30 (avec une pause pendant le spectacle de 18h à 19h30)
le dimanche de 12h à 17h et de 19h à 21h

toutes les infos à lire sur le dossier de presse(ICI)

Où et quand ?
Du 26 au 28 juillet 2019
à Saint-Amant-Roche-Savine (63),
près d’Ambert


Historique
14eme édition de ce festival entièrement conçu et réalisé par la Compagnie Jolie Môme et ses amis, pour rassembler public d’Auvergne et spectateurs venus de toute la France et partager les coups de coeurs artistiques et les rencontres proposées par la troupe.

Accès :
Navettes depuis la gare d’Ambert
covoiturages sur
www.covoiturageauvergne.net

Hébergements :
Campings gratuits pour tentes, camping-car et caravanes
Pour les hébergements en dur :
www.vacances-livradois-forez.com

Les informations et réservations :
http://cie-joliemome.org
Téléphone : 06 83 59 80 11
Facebook Festival La Belle Rouge

Les tarifs :
Forfait week-end tous les spectacles tarif normal 65€ - soutien 90€ - réduit 45€
Tarif à l’unité de 6 à 16€ selon les spectacles


Au programme des spectacles :




o L’accusée Louise Michel
Le Théâtre de l’Épée de Bois joue les avocats du diable et fait le procès de la militante Louise Michel, afin de mieux comprendre son héritage où se mêlent la lutte et l’utopie.

o The blink of an eye
Le Ton und Kirschen Wandertheater emprunte à Beckett, Brecht, Tchekhov…De la haine à l’amour, de la vie à la mort, 12 scènes de théâtre et 25 ans d’histoire de cette compagnie de théâtre internationale, sous vos yeux pour saisir The blink of an eye : l’instant-clé où tout bascule.

o Dynamo
Nouveau spectacle de Zi Omnibus Cirk Nous sommes au cirque et ça se sent. Le public se prend au jeu, s’exprime et devient acteur… du live !

o À contre-courant
Les chansons de la Compagnie Jolie Môme De l’humour, de l’action, des luttes, la grande et de petites histoires… vous connaissez la chanson !

o Kurt Weil : Berlin-Paris-Broadway, les chemins de l’Exil
Au chant et au piano, la compagnie Soleil de Nuit nous fait découvrir les musiques et le parcours de Kurt Weil en Allemagne, puis fuyant le nazisme en France, avant de se réfugier aux États-Unis pendant la guerre. Julie et Emilie racontent et interprètent Kurt Weill, Hans Eisler, Joseph Kosma, George Gershwin et Leonard Bernstein.

o Basta Capital
Film en avant-première, projections suivies de rencontres avec ses auteurs.
Co-écrit par Antoine que vous avez vu plusieurs fois jouer dans la Compagnie Jolie Môme, ce premier film de Pierre Zellner se joue des grands patrons… entre farce et thriller.

o Le Bringuebal
Le Bringuebal est un bal amoureux, avec des chanteurs qui les uns après les autres, vous font tanguer, slower ou juste sauter comme des bienheureux.
Au Bringuebal ça valse, ça groove, ça improvise, ça hipe hope, ça farandole, ça rock’n rolle ! Au Bringuebal, on danse comme on veut parce que si la fête est pleine d’énergie, d’électricité elle sent bon les retrouvailles.

o Belvoir
Proche du hip-hop et du psyché, surprenant par ses textes poético-politiques, Belvoir joue et chante l’indignation et la déambulation en écho à la chanson française des années 60’s.

o Maggy Bolle« J’suis pas ta mère! »
Avec sa prétention de chanter tout haut ce que le monde pense tout bas, Maggy Bolle trimbale ses chansons burlesco-comiques dans un spectacle qui ravive à grands éclats de rire les belles heures du café-théâtre.

o Rouge
“Mère-Grand, sous ses cheveux blancs, nous conte son histoire d’antan, car il y a bien longtemps, elle était le petit chaperon rouge quand elle était enfant…”
Théâtre, musique et marionnettes à partir de 3 ans, sans limite supérieure.

o Un grain dans les rouages
Dans ce nouveau spectacle, la Fanfare en Plastic- qui n’a de fanfare que le nom – vous emmène à la recherche de liberté tout en interpellant notre relation au travail, deux termes aux apparences opposées mais dont quelques personnages s’évertueront à faire résonner…Rires, émotions, révoltes et toujours l’envie d’être ensemble et d’y croire

o Golden Parachute
Nous voulions nous aussi notre parachute doré… et surtout conclure le week end par un beau moment de fête avec ces jeunes Bordelais

Et encore de nombreux spectacles à découvrir…


Tout au long du week-end,
dans les rues du village de Saint-Amant-Roche Savine
Au programme des ateliers et rencontres :




ATELIER POLITIQUE






o La petite école est une chance pour les enfants et pour toute la société.



Dans les campagnes comme à la ville, maintenons, rouvrons, relocalisons, créons partout des petites écoles, des petits collèges, humains, sobres, performants… Rencontre animée par la Fédération Nationale « La petite école est une chance »

    Vendredi – 15h00 au Picolo Teatro
    Dimanche – 14h au Café Koi




o Les intellectuels : alliés ou adversaires ?

Avec Pierre Rimbert, journaliste au Monde Diplomatique

    Vendredi – 16h00,Lieu : Chapiteau Politique




o Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce – réflexions sur l’effondrement –



Avec Corine Morel Darleux, conseillère Régionale Auvergne-Rhône-Alpes, présente son livre aux éditions Libertalia.

    Samedi – 12h30 Chapiteau Politique




o Unir la gauche ? ou construire un front populaire de notre temps ?

Avec Charles Hoareau et des acteurs de luttes syndicales.



Samedi – 14h00 Salle Culturelle




o Du Chiapas à Notre Dame des landes, en passant par Bure et Commercy, commençons à réfléchir au monde que nous voudrions habiter.

Avec Aline Pailler, journaliste, ancienne députée européenne.

    Samedi – 14h30 Café Koi




o Tant qu’on a la santé, battons nous pour la garder !



Avec : Didier Menard, médecin généraliste dans le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis, a aussi été Président du Syndicat de la Médecine Générale, Christian Jouanolou, médecin urgentiste, Éric Dubourgnoux, Maire de Saint-Gervais sous Meymont (63), suppléant du député André Chassaigne, mobilisé contre la désertification médicale.

    Samedi – 15h00 Chapiteau Politique




o Algérie, le peuple en masse dans la rue depuis le 22 Février. Va-t-on vers une révolution ?



L’analyse marxiste d’Alex Rouillard, responsable du journal l’Egalité



Samedi – 15h30 Salle Culturelle




o Les autruches vont-elles sauver le climat ?



Conférence gesticulée d’Arnaud Esterel

  1. Samedi – 20h00 Chapiteau Politique




o Ces années qui ont précédé la révolution de 1789

par Valère Staraselski, écrivain, journaliste à l’Humanité, auteur d’Une histoire française.

    Dimanche – 13h30 Chapiteau Politique




o Les invisibles



Projection-débat du film sur les travailleurs du nettoyage avec Clarisse Feletin, réalisatrice du film.

    Dimanche – 14h30 Salle Culturelle




o Témoignages et réflexions sur le mouvement des Gilets Jaunes



Rencontre avec des gilets jaunes venus de toute la France, avec la caravane des Gilets Jaunes de Châtelleraul

    Dimanche – 14h30 Ogrétoilé




o Quelle réunification possible pour la Corée ?

Par une délégation du Parti Démocratique et Populaire de Corée du sud

  1. Horaire :
  2. Dimanche – 15h00
  3. Lieu : Chapiteau Politique

o Vers quel service public des chemins de fer ? Quelle souffrance au travail lorsqu’on défend un service public ?



Par Éric Bezou, cheminot syndiqué Sud Rail, menacé de licenciement par la direction de la SNCF.

    Dimanche – 19h30 Chapiteau Politique



jeudi 18 juillet 2019

RETRAITES : CONTRE L’ENFUMAGE, PRÉPARONS LA MOBILISATION

Communiqué du NPA du 18 juillet 2019




Comme d’habitude, c'est à la mi-juillet que le gouvernement fait ses mauvais coups... Il a décidé de rendre publique les propositions du haut commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye qui prépare une baisse générale des pensions pour la très grande majorité des retraité.e.s.



Les préconisations du rapport Delevoye n'ont qu'un objectif : réduire le « coût » du droit inaliénable à bénéficier de pensions assurant des conditions de vie à la hauteur des richesses produites, en progression constante alors que les pensions sont en baisse régulière.



L'allongement de l'espérance de vie et les évolutions démographiques rendraient trop coûteux notre système de retraite par répartition. 



En réalité, l'espérance de vie en bonne santé ne progresse quasiment plus en raison de l'aggravation des conditions de travail et de vie et des reculs de l'âge de la retraite déjà engagés.



Quant au financement du système de retraite, la suppression de l'ensemble des exonérations de cotisations patronales, la réduction du chômage et l'égalité salariale hommes-femmes l'assureraient sans problème.



Enfin, les régimes « spéciaux » résultent le plus souvent de la prise en compte de particularités de multiples professions, notamment en terme de pénibilité. Les présenter comme des avantages voire des privilèges n'a comme fonction que de préparer la liquidation de dispositions prenant en compte, en partie, des conditions de travail particulières. 



Le rapport Delevoye est présenté

à grand renfort d’enfumage et de mensonges.



Enfumage avec un prétendu maintien de l'âge légal de départ en la retraite, de fait effacé par la mise place d'une décote pour tout départ avant cet âge.



Le « libre » choix de départ, présenté comme âge d'équilibre, sera en réalité reporté à 64 ans dès la mise en place de la contre-réforme avec une évolution à l'allongement de la durée du travail d'ores et déjà prévu. 



Mensonge dans l'affirmation que le remplacement du système de répartition par le système à points améliorera les retraites.



Ce système ne permettrait pas mieux de compenser les aléas des parcours professionnels, notamment pour les femmes ; le niveau des pensions sera soumis à l'arbitrage, au choix, des gouvernements au fil des politiques d'austérité et des avantages maintenus pour les patrons ; la prise en compte de la pénibilité continuera à être combattue par le patronat.



La transformation du système de retraite a pour objectif de verser des pensions a minima pour l'immense majorité et d'ouvrir un large champ de développement pour les logiques assurantielles privées et accessibles seulement à celles et ceux qui en auront les moyens.



Les organisations syndicales, en particulier celles qui s'opposent à la modification globale du système des retraites, doivent refuser toute poursuite de semblant de discussion, aménagement, concertation.



Il faut engager dès maintenant la construction d'un front unitaire syndical, politique, associatif pour favoriser le développement de la mobilisation qui seule peut faire reculer le gouvernement.



Un gouvernement qui d'ores et déjà envisage de ne présenter son projet de loi qu'après les élections municipales de 2020.



Mais c'est dès la rentrée de septembre que la mobilisation doit commencer à se construire. Les Gilets jaunes ont montré que détermination, radicalité et persévérance peuvent reculer le pouvoir.



L'enjeu pour toutes et tous mérite de jeter toutes nos forces dans cette bataille. 

mardi 16 juillet 2019

DE RUGY PARTI, LEUR POLITIQUE RESTE...DEHORS CE GOUVERNEMENT !

Communiqué du NPA du 16 juillet 2019





Face à l’ampleur du scandale Rugy, le ministre aux goûts de luxe a donc été obligé de démissionner aujourd’hui. Il faut dire que les révélations concernant ses pratiques illégales (et scandaleuses) commençaient à s’accumuler.



Comme le clamait ce dimanche 14 juillet une pancarte de Gilets jaunes sur les Champs-Élysées, « Homard m’a tué » ! Bouteilles de vin à 500 euros, dégustation de homards entre gens de bonne compagnie, et l’amour de l’opulence : sèche-cheveux à 500 euros avec feuilletage en or, 63 000 euros de rénovation du prétendu « taudis » abandonné par Hulot au ministère de l’Écologie…



De Rugy savait se soigner...

sur le dos de la collectivité !



Cette affaire confirme que les mœurs du « nouveau monde » ne sont guère nouvelles. Ces derniers jours, Macron et son gouvernement nous d’ailleurs ont infligé une nouvelle démonstration de leurs choix politiques : une solidarité sans faille avec les puissants comme Rugy, même quand ils mentent et dilapident l’argent public.



Tout cela a de quoi faire péter les plombs à toutes celles et ceux d’en bas - Gilets jaunes, urgentistes, salariéEs, entre autres celles et ceux de la fonction publique - qui souffrent d’avoir toujours moins de moyens matériels et humains.



Et en réponse, ce pouvoir contesté par les mobilisations ne sait que renforcer ses méthodes autoritaires pour passer en force, comme l’ont montré les arrestations et gardes à vue survenues dimanche sur les Champs-Élysées contre des Gilets jaunes à qui on n’avait pourtant rien à reprocher, ou la violente intervention contre les sans-papiers « Gilets noirs » qui occupaient le Panthéon le 12 juillet…



La démission de Rugy témoigne de la fragilité du gouvernement, mais ne doit pas faire illusion : leur politique est toujours là, et la lutte contre Macron et son monde doit se poursuivre et s’amplifier.



Il y a urgence à construire, dans la rue et les mobilisations, un front de résistance solidaire du monde du travail, de la jeunesse, des quartiers populaires... 



Trois ans après la mort d’Adama Traoré suite à des violences policières, la marche à Beaumont-sur-Oise ce samedi 20 juillet, est dans les jours qui viennent le meilleur moyen de préparer la rentrée, pour défendre nos revendications sociales, écologiques et démocratiques.

mardi 9 juillet 2019

PRÉPAREZ L’ « ACTE II » DE LA MOBILISATION CONTRE MACRON ET SON MONDE !

Depuis son élection, Macron et son gouvernement ont frappé fort : loi travail 2, sélection à l’entrée de l’Université, démantèlement de la SNCF, réformes dans l’éducation nationale, fin de l’ISF, réforme du statut des fonctionnaires…

Face à cela, de nombreuses résistances se sont développées. L’an dernier, cheminotEs et étudiantEs se sont mis en grève. Cette année, pendant plus de 6 mois, les Gilets jaunes ont défié le pouvoir et des luttes se développent actuellement dans la santé et l’éducation. Mais cela n’a pas suffi à stopper l’offensive et un nouveau round d’affrontements avec la Macronie est devant nous !

Tirer les bonnes leçons pour gagner

Macron a mis la barre très haute. Il a montré qu’il préférait faire parler la matraque et les gaz lacrymogènes plutôt que de céder d’un pouce sur sa politique.

Sur la forme, l’autoritarisme exacerbé est le pendant de sa politique de casse sociale qui vise à nous imposer des reculs sur nos droits. On ne compte plus les milliers d’arrestations et de garde à vue, les centaines de blesséEs et de mutiléEs ces derniers mois.

Pour le faire plier, il faudra s’y mettre toutes et tous ensemble : en grève dans les boîtes et les services publics, mobiliséEs sur les ronds-points, déterminéEs dans les facs et les lycées…

La conscience que seule une mobilisation générale, par les grèves et les blocages, et la construction de liens et de cadres solides pour organiser cette riposte, permettra de l’emporter.

Les combats sont devant nous

Macron espère qu’il va pouvoir dérouler son programme jusqu’au bout. Privatisation d’Aéroport de Paris, « réforme » des retraites (une transformation fondamentale visant à baisser nos pensions et à reculer l’âge de départ), casse des services publics, assurance chômage… Tous ces dossiers sont sur la table.

Ils vont nécessiter une réponse déterminée,
unitaire et majoritaire de notre camp social.

Partout, nous devons nous poser la question de construire des collectifs de luttes, regroupant la gauche sociale et politique, les équipes militantes dans les services publics, dans les entreprises, dans les quartiers, et les centaines de milliers de personnes qui se sont retrouvées sur des bases progressistes dans le mouvement des Gilets Jaunes.

Reconstruire une gauche anticapitaliste de combat

Les derniers résultats électoraux, mettant le Rassemblement national et Macron en tête, doivent nous alerter sur l’absence de représentation politique pour toutes celles et tous ceux qui aspirent à construire une société émancipatrice, débarrassée du capitalisme.

Nous avons besoin d’un parti qui incarne une gauche anticapitaliste de combat à une échelle large.
Pour cela, le NPA est disponible pour discuter avec toutes les forces organisées, les courants politiques, les équipes militantes, les individus qui partagent ce même objectif.

Si les élections municipales s’invitent dans le débat et auront leur importance, c’est d’abord par des vérifications pratiques dans les luttes sociales que des convergences doivent se construire.

Pour les mobilisations, pour une alternative anticapitaliste et internationaliste, le NPA entend prendre toute sa part dès la rentrée. C’est urgent et nécessaire.


jeudi 4 juillet 2019

HALTE À LA RÉPRESSION ET AUX VIOLENCES POLICIÈRES

Plusieurs dizaines de jeunes, assis-e-s sur le Pont de Sully à Paris pour manifester pour le climat, ont été gazé-e-s à bout portant, en plein visage, par la police.

À Nantes, dans la nuit de la Fête de la musique, elle a attaqué avec chiens, matraques, grenades lacrymogènes. Des centaines de personnes ont fui et ce sont 14 personnes qui ont été repêchées dans la Loire, une quinzième a disparu.

Neuf militants de la CGT de PSA Poissy ont été condamnés à 9 mois de prison avec sursis, accusés d'une pseudo séquestration de 17 minutes dans le cadre de la mobilisation contre la fermeture de leur usine.

Les grévistes de la Poste dans les Hauts-de-Seine régulièrement convoqués au commissariat, voire gardés à vue, alors qu’il s’agit d’un conflit du travail.

Les migtant-e-s sont entassé-e-s dans des centres de rétention administrative dans des conditions scandaleuses.

Le New York Times dénonce « une restriction permanente des droits constitutionnels des citoyens français ».

Un élargissement de la sphère
et de l’échelle de la répression policière

Il y a dix ou quinze ans, la répression et les violences policières étaient principalement dirigées contre les jeunes des quartiers populaires, en particulier les populations victimes du racisme et, dans une moindre mesure, contre les militants du mouvement social.

Aujourd’hui, tout le monde peut être la cible des forces de l’ordre ou de la justice, même des personnes qui dansent le jour de la Fête de la musique…

De même, les pouvoirs européens réservent toujours la répression la plus dure aux migrants. En particulier, Carola Rackete et Pia Klemp, capitaines de bateaux, sont menacées de prison en Italie pour avoir sauvé la vie à des migrants en danger de noyade.

Les forces de police se croient tout permis

Même lorsque des policiers blessent voire tuent des civils, il n’y a aucune sanction. Macron avait lui-même déclaré « Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un État de droit. » Cela démontre le soutien sans faille du gouvernement à la police. Et, en retour, celle-ci intervient de plus en plus directement et régulièrement dans les luttes sociales mais aussi dans le déroulement de la vie quotidienne.

Ce n’est pas par hasard, mais lié à la difficulté à faire accepter une situation sociale de plus en plus insupportable et des réformes de plus en plus injustes.

Ce sont ces injustices qui produisent les révoltes comme celle des Gilets jaunes, les mobilisations pour le climat, contre les licenciements, mais aussi, les batailles quotidiennes que chacun mène pour contourner une organisation du travail, des conditions de travail de de plus en plus contraignantes, insupportables.

La répression, un outil contre les révoltes,
petites ou grandes

Le moindre espace de la société constitue un enjeu de rentabilité. Les institutions sont le résultat des compromis, des rapports de force sociopolitiques. Pour faire sauter tous les verrous de protection sociale, le gouvernement a besoin de décupler la répression.

La seule conclusion possible pour nous, c’est qu’on ne peut plus espérer revenir à une phase de compromis social, d’un donnant-donnant souvent illusoire : les attaques vont se multiplier, la situation du plus grand nombre va se dégrader de plus en plus en raison de la crise profonde du capitalisme.

Une seule solution :
renverser ce système,
en finir avec l’exploitation et la recherche du profit.

Et construire, dès aujourd’hui, les mobilisations contre la répression et les attaques gouvernementales et patronales contre l’éducation, les retraites, l’assurance chômage, les migrant-e-s.
À cela, il faut s’atteler tout-e-s ensemble !

mercredi 3 juillet 2019

PRIDE À CLERMONT-FERRAND : SAMEDI 6 JUILLET À 14H00 PARVIS DE LA GARE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
DU COLLECTIF OUTRECUIDANCE

1ère édition de la Marche des Fiertés
de Clermont-Ferrand

6 juillet 2019, 14h parvis de la gare, Clermont-Ferrand –





Pour la première fois à Clermont-Ferrand, une Marche des Fiertés est organisée par le Collectif Outrecuidance 63. Elle sera ponctuée de discours, de prises de paroles plus libres, d'une minute de silence et se conclura par un die-in, moment où tous-tes les participant-es seront allongé-es en mémoire des victimes des LGBTI+phobies.



Cette année est une première pour la ville de Clermont-Ferrand. Les militant-es des luttes LGBTI+ ont pris l'initiative d'organiser une Marche des Fiertés comme c'est déjà le cas dans la plupart des grandes villes telles que Lyon, Paris, Montpellier, Toulouse, etc.



Cette marche sera l'occasion de donner une plus grande visibilité au mouvement LGBTI+ Clermontois.



2019 marque également le 50ème anniversaire des émeutes de Stonewall, le 40eme anniversaire des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence.



Les émeutes de Stonewall ont débuté à New York le 28 Juin 1969 en réponse à l'assaut homophobe et transphobe des forces de police au Stonewall Inn.



La riposte créée par le mouvement de solidarité est devenue le repère historique fondateur des luttes LGBTI+, avec à sa tête Marsha P. Johnson et Sylvia Riveira, deux femmes transgenres, racisées et travailleuses du sexe.



La Marche des Fiertés du 6 juillet trouve sa légitimité dans le devoir de mémoire de cet événement.



Page facebook outrecuidance : https://www.facebook.com/Outrecuidance63/




1969-2019  :

50 ans d’émeutes, 50 ans de révoltes,

50 ans de luttes LGBTI



à lire ICI



Les marches des fiertés, qui se déroulent depuis le 17 mai, se font dans un contexte particulier, puisqu’il s’agit des 50 ans de l’anniversaire de Stonewall. Alors que les LGBTI sont, partout dans le monde, opprimé-e-s, cet anniversaire se fait en demi-teinte, à coup de grand renfort marketing : Stonewall est partout, à croire que les LGBTI seraient intégrables au capitalisme...



En France, les marches se déroulent dans un contexte où le gouvernement Macron continue d’user du rouleau compresseur. Après les universités et les cheminot-e-s l’année dernière, cette année tout y passe : éducation, services publics, assurance chômage… le tout accompagné d’une répression aggravée des militant-e-s syndicaux, Gilets jaunes, politiques.

Évidemment, les personnes LGBTI sont des travailleuses et des travailleurs, le plus souvent parmi les travailleur/ses les plus précaires, en particulier les personnes trans qui subissent une grande précarité, que ce soit dans l’accès aux soins ou dans l’accès à l’emploi.



Parmi les personnes LGBTI, il y a aussi de nombreux et nombreuses migrant-e-s, qui demandent l’asile en France, et que les lois anti-migrant-e-s fragilisent toujours plus. 



Le gouvernement Macron, en reculant encore et toujours sur la PMA, et en l’intégrant à la loi bioéthique, fait en réalité le jeu des réactionnaires et de l’extrême droite.



Pour dégager ce pouvoir, contre l’extrême droite et les réactionnaires : il faut reprendre la rue. 



Le NPA appelle à participer à la PRIDE organisée par le collectif outrecuidance



à Clermont-Ferrand

SAMEDI 6 JUILLET

à 14H parvis de la gare



Pour aller plus loin