mardi 29 juin 2021

LES BIBS DANS LA RUE POUR LUTTER CONTRE LES LICENCIEMENTS


À Clermont-Ferrand , le mercredi 23 juin a eu lieu une mobilisation à l’appel de la CGT Michelin et de la Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT.

Une centaine de salariéEs de présentEs d’un peu partout sur le territoire, en particulier de Cholet et de Blavozy, mais aussi des salariés d’autres usines (trelllborg , Dunlop) et d'autres secteurs comme la santé.

Le but de cette journée de grève était de lutter contre les licenciements en cours à Michelin mais aussi de dénoncer la politique de Michelin où il y a toujours plus de frics pour les actionnaires et rien pour les salariéEs qui font tourner l’usine et créent la richesse.

Cette date n’avait pas été choisie au hasard, il devait y avoir l’inauguration du siège social tout récemment rénové, avec la présence de la direction de Michelin, du préfet, du maire de Clermont qui est aussi le président de la métropole.

La direction de Michelin, en lien avec les autorités, ont eu peur des manifestantEs et ont préféré annuler leur cérémonie mais cela ne les a pas empêché de mettre sur place deux cars de CRS devant le siège social pour accueillir les manifestatntEs.

Le NPA était présent pour soutenir la lutte des salariéEs Michelin pour la défense de leurs emplois et nous serons toujours à coté de celles et ceux qui luttent pour leur emploi. Nous avons été partie prenante des mobilisations à l’initiative de la CGT TUI les 23 janvier et 19 juin regroupant plusieurs milliers de salariéEs en lutte pour imposer l'interdiction des licenciements.

Il nous semble important de favoriser des liens entre toutes les personnes qui luttent pour empêcher les licenciements. C’est seulement par le tous ensemble, dans la rue, que nous arriverons à interdire les licenciements dans les entreprises et les suppressions de postes dans les services publics.

Ces mobilisations unitaires et la création de liens entre les boites et les secteurs en lutte est d'autant plus importante dans la période.

Après le ralentissement économique induit par la crise sanitaire et sa gestion désastreuse, les capitalistes vont tout faire pour rétablir leurs profits et les plans de suppressions de postes se multiplient.

Nous devons nous unir pour empêcher les patrons de faire payer le COVID aux travailleurs et travailleuses.

Au-delà, nous remettons en cause le principe même du pouvoir patronal d'embaucher et licencier en fonction de ses besoins, des employéEs considéréEs comme de simples variables d'ajustement qu'on peut essorer et jeter à loisir. C'est pourquoi nous revendiquons l'interdiction des licenciements.

Ce fondement de la société capitaliste est inacceptable, ce sont les travailleuses et travailleurs qui produisent les richesses, ce sont elles et eux qui doivent contrôler et organiser la production.






vendredi 18 juin 2021

CONTRE LA VIOLENCE DE L’EPIDEMIE CAPITALISTE SUR L’EMPLOI ...MOBILISONS-NOUS !

 

Les thématiques sécuritaires, qui dominent la séquence politique, sont au cœur de la campagne des régionales en vue de la présidentielle.

La surenchère autoritaire, parfaitement orchestrée par Macron et son gouvernement, est abondamment relayée médiatiquement.

Ce dévoiement des colères n'a d'autre but que de continuer de mener sans entraves une politique de destruction sociale afin d'imposer de nouvelles contre-réformes, alors que des dizaines de milliers de travailleur/ses ont déjà sombré dans la précarité depuis le début de la pandémie.

Pas de confinement de l'offensive des patrons

Pas de trêve pour les capitalistes qui ont profité de la crise sanitaire pour mener une guerre de classe de haute intensité.

Réorganisation de l'économie, de la production, licenciements en masse…

La crise du Covid-19 a approfondi les inégalités... et a considérablement enrichi les patrons du CAC 40. Ce dernier a retrouvé son niveau de 2007, alors que l'épidémie des licenciements continue, elle, de faire des ravages.

Du 1er mars 2020 au 21 mars 2021, 928 plans de licenciements cumulés ont été recensés, auxquels viennent s'ajouter d'autres milliers touchant les structures de moins de 10 salarié.e.s

C'est dans ce contexte dégradé et avec un cynisme qui n'a d'égal que la soif du profit que la réforme des retraites refait surface.

Toujours dans l'esprit du « travailler plus pour gagner moins », elle prévoirait l’allongement du temps de cotisation et le recul de l'âge de départ de deux ans.

Quand à l’odieuse réforme de l'assurance chômage dont la deuxième phase débute début juillet, elle devrait affecter les pensions d'environ 1,15 million de chômeur/ses (selon l'Unedic).

C'est aux capitalistes de payer leur crise

Hollande et son ministre de l’époque Macron avaient déjà porté les aides de l’État aux entreprises à 150 milliards, alors qu'elles n'étaient « que » de 65 milliards avant la crise de 2008.

Le « quoi qu'il en coûte » de Macron s'est traduit par des aides de 155 milliards d'euros sur la seule année 2020. Cette politique perpétue un système inégalitaire dans lequel les dominants utilisent tous les moyens pour renforcer leurs avantages.

Les capitalistes doivent payer leur crise.

Il est urgent de mettre un terme à la captation des fruits de notre travail, et de faire tourner l'économie pour notre propre compte.

Des mesures d'urgences pour protéger le monde du travail sont indispensables. Cela passe par l’interdiction des licenciements, l’embauche des précaires, la réduction massive du temps de travail et son partage entre toutes et tous sans perte de salaire, l’augmentation des salaires et des minima sociaux, ainsi que le recrutement massif dans les services publics.

Des batailles à préparer pour rompre avec ce système

Samedi dernier, des dizaines de milliers de personnes battaient le pavé à Paris et dans tout le pays pour dire non à l’extrême droite, à ses idées nauséabondes qui se répandent jusqu’au pouvoir, pour défendre les libertés.

Les colères contre la violence sociale du patronat se déconfinent aussi, et des grèves pour l'emploi, les salaires, offrent de nouvelles perspectives.

Les salariés de la Fonderie de Bretagne à Caudan, qui se battent depuis plusieurs semaines pour le maintien de leur unité de production et contre 350 licenciements, montrent la voie.

Samedi 19 juin à l'initiative des salarié.es du voyagiste TUI, nous serons à nouveau dans la rue pour l'interdiction des licenciements, contre les suppressions de postes et la réforme de l'assurance chômage, dans le cadre d'un appel à la convergence.

Ces résistances sont des points d'appui pour faire reculer la politique du patronat et du gouvernement. C'est maintenant que se prépare une rentrée sociale qui doit être à la hauteur des enjeux : reprendre nos affaires en mains et frapper toutes et tous ensemble sans attendre les échéances électorales, pour en finir avec la mainmise des capitalistes sur nos vies.


jeudi 17 juin 2021

POUR LA PMA POUR TOU-TE-S ET CONTRE LES POSITIONS RÉACTIONNAIRES DE MACRON ET DE L’EXTRÊME DROITE TOUTES ET TOUS DANS LA RUE,

Pour participer à la marche des fiertés,

organisée par le collectif Outrecuidance 63,

à Clermont-Ferrand,

le samedi 19 juin ,

à 14H Place de Jaude

C’est la deuxième année à Clermont-Ferrand que sont organisées les Marches des Fiertés, l’année dernière, elles n’ont pas pu avoir lieu à cause de la crise sanitaire.

Cette crise sanitaire a touché particulièrement les communautés LGBTi aussi bien d’un point de vue sanitaire que social, avec la fermeture des lieux de vie mais aussi des lieux communautaires.

D’un point de vue sanitaire, alors que la lutte contre le VIH commémore ses 40 ans, les taux de dépistages ont fortement baissé, ce qui inquiète nos communautés.

Les périodes de confinement ont été désastreuses pour un nombre important de LGBTi, qui avec le renfermement sur la cellule familiale où leur situation n’est pas connue, voire méprisée et non acceptée ; cela à accrus les problèmes de santé mentale avec un risque de suicide plus important.

D’un point de vue économique, la communauté LGBTi a subi de plein fouet cette crise, qui pour les plus précaires d’entre eux/elles s’est traduite par des conséquences matérielles (pertes de logements, de salaires, l’incapacité de pouvoir se nourrir correctement)

LA PMA, C’EST POUR QUAND ?

Le gouvernement Macron, à grands renforts de pinkwashing, veut nous faire croire qu’il serait du côté des LGBTi.

Nous ne sommes pas dupes. Quand on entend la Ministre déléguée, Elisabeth Moreno, indiquer ne pas vouloir interdire les thérapies de conversion, qui sont dénoncées depuis des années par les LGBTI, cela montre, une fois de plus, la réalité de ce gouvernement qui n’a même pas encore réussi à faire voter la PMA, qui pour rappel a été rejetée au Sénat en deuxième lecture.

Même si Olivier Véran ministre de la Santé promet de passer cette loi avant l’été, il aura fallu attendre 10 ans pour une loi au rabais et inégalitaire.

Cette loi est inégalitaire à plusieurs niveaux.

Elle exclut les personnes trans montrant une nouvelle fois le visage de la transphobie d’État.

Au niveau de la filiation, il y aura une amélioration puisqu’il n y aura plus besoin de passer par l’adoption, mais il sera demandé aux LGBTi de faire une déclaration conjointe devant le notaire, contrairement aux couples hétéros qui n’ont besoin que d’aller en mairie…

Non seulement cette procédure est discriminante

mais elle sera en plus coûteuse !

Enfin, ce qui est proposé, c’est tout simplement le non-remboursement de la PMA pour les LGBTi.

Le projet de loi est repassé à l’Assemblée Nationale ce 7 juin, puis passera à nouveau au Sénat le 24 juin.

Le NPA exige que la PMA soit ouverte à toutes les femmes, aux personnes trans, accessible et gratuite !

HOMOPHOBIE, TRANSPHOBIE, LESBOPHOBIE, DÉGAGEONS-LES !

Nous constatons une montée de l’extrême droite avec une multiplication des manifs pour tous partout sur le territoire, mais aussi celle des agressions dont sont victimes les LGBTi mais aussi une offensive réactionnaire d’ampleur qui se cristallise autour de l’islamophobie.

Les oppressions que subissent les LGBTi sont intrinsèques au système capitaliste mais sont aussi structurées dans les politiques de l’État.

C’est pour cela qu’il est important que les luttes LBGTi pour leur droit soient organisées par eux même et soit soutenues par l’ensemble des organisations progressistes.

C’est par un mouvement du tous ensemble , organisé par les principales concernées à la base que nous arriverons à stopper les politiques réactionnaires et anti-sociales et obtenir des droits nouveaux.

Prenons nos affaires en main, pour ne plus laisser les questions LGBTi aux seules associations dont la stratégie est du lobbying parlementaire.

Cette stratégie est perdante et nous n’en voulons plus.

C’est pour cela que le NPA appelle l’ensemble du mouvement ouvrier, organisé ou non, à se saisir des manifestations qui auront lieu dans toute la France, dont

la Pride de Clermont-Ferrand organisée par le collectif outrecuidance 63, le 19 juin à 14H place de Jaude





Communiqué Commun


TRACT DU NPA



MANIFESTONS PAR MILLIERS POUR L’INTERDICTION DES LICENCIEMENTS, CONTRE LES SUPPRESSIONS D’EMPLOIS ET LA RÉFORME DE L’ASSURANCE CHÔMAGE !

 




Lallement tente d’empêcher

les manifestant.e.s de s’approcher de Matignon !

Paris, le 17 juin 2018


Suite à la déclaration en préfecture la manifestation pour l’interdiction des licenciements, contre le projet de l’assurance chômage et les suppressions d’emplois partira bien ce samedi 19 juin du Medef à 14h.

Le cadre unitaire regroupe à cette heure près de 60 organisations syndicales, associatives et politiques ainsi que divers collectifs (liste en annexe).

Cette convergence regroupe à la fois des organisations du secteur privé, du public et de la lutte contre le chômage et la précarité.

C’est un cadre inédit de convergences, au pluriel.

À la veille des élections régionales et départementales, le gouvernement n’aime pas que ceux et celles d’en bas, touchés par le chômage, les licenciements et la précarité ne se comportent pas comme des victimes, mais au contraire viennent exprimer leur colère et leurs revendications au plus près des fenêtres de ceux et celles qui nous gouvernent pour le compte des « Arnault », « Bettencourt » et autres

« Drahi ».

Ils nous préfèrent invisibles,

loin de leurs lieux de pouvoir.

C’est sûrement pour cette raison que le préfet Lallement, qui n’est clairement pas dans notre camp, veut - sur ordre du gouvernement ? – nous garder éloignés des fenêtres de Matignon.

Un arrêté a été notifié en ce sens aux déclarants.

Ils veulent qu’on manifeste, mais pas trop près de leurs oreilles !

Les raisons invoquées par la préfecture sont surprenantes et illégales et cela d’autant plus que le 23 janvier dernier ce même cadre avait manifesté de l’Assemblée Nationale au Medef sans le moindre problème.

Le cadre unitaire va donc déposer un référé liberté au tribunal pour que le gouvernement entende clairement au plus près de Matignon ce que veulent et pensent les chômeurs, précaires et travailleurs qui sont sous le coup de plans de licenciements, de suppressions d’emplois et de leur projet de contre-réforme de l’assurance chômage.

Mais notre meilleure réponse sera de manifester nombreux et nombreuses du Medef au plus près de Matignon ce samedi 19 juin.

Les organisateurs tiendront une conférence de presse ce vendredi 18 juin à 11h à la Bourse du Travail de République




mercredi 16 juin 2021

MANIFESTATION NATIONALE CONTRE LES LICENCIEMENTS, LE SAMEDI 19 JUIN À L’APPEL DES TUI

 

Communiqué du NPA-JEUNES

Ils ne nous offrent que précarité et chômage...

Refusons d'être la génération sacrifiée !

Manifestation nationale

pour l'interdiction des licenciements

Samedi 19 juin - 14h - départ depuis le siège du MEDEF

Dès le début de la crise sanitaire, nous ne faisions aucune illusion sur ce gouvernement et sa gestion orientée dans la sauvegarde des profits des grands patrons plus que de nos vies.

Nous l’avons vu, le gouvernement s’est empressé d’attaquer nos droits : remise en cause des congés, limitation du temps de temps de travail, aucun investissement dans les hôpitaux…

À côté de ça, plus de 500 milliards d’euros offerts à un patronat qui s’est dépêché de faire des économies en licenciant massivement : 700 000 emplois nets en 2020 et 91 000 emplois supprimés au premier trimestre 2021 élevant le taux de chômage à 8,5% en France selon l’INSEE.

La jeunesse est loin d’être épargnée puisque rien qu’en décembre 2020, l'embauche des moins de 26 ans a diminué de 27 % par rapport à décembre 2019.

Et alors qu’ils nous privent d’emplois et nous offrent un avenir de chômage, ils tentent de nous précariser toujours plus en s’attaquant à nos droits avec la très contestée réforme de l’assurance chômage.

Cela ne peut plus durer !

La jeunesse scolarisée a vu ses conditions de vie et d’études fortement se dégrader : protocole sanitaire insuffisant voire inexistant dans les lycées, absence de moyens pour maintenir les cours en présentiels dans la fac dans de bonnes conditions, précarisation accrue, dégradation de la santé mentale…

Face à cela, la réponse du gouvernement n’a été que mépris et répression avec la mise en place de lois répressives : LSG, Loi Séparatisme.

Mais notre camp n’a pas confiné sa colère, une multitude de secteurs s’est mobilisée: la jeunesse scolarisée, les enseignant-es, les soignant-es, les travailleurs-ses de la culture, les travailleurs-ses subissant des plans de licenciements…

Et depuis plusieurs mois un appel à regrouper les salariés des entreprises qui licencient et toutes celles et tous ceux qui entendent lutter contre les suppressions d'emplois à été lancé par les salariés de TUI, une entreprise qui a annoncé leur licenciement en visioconférence à 600 de ses 900 salariés.

Après une manifestation réussie le 23 janvier, ces salarié-es ainsi que divers syndicalistes combatifs se sont réunis le 10 avril dernier pour poursuivre et amplifier la mobilisation et ont décidé d'une nouvelle manifestation contre les licenciements mais pas seulement !

Il est aujourd’hui nécessaire de regrouper notre colère et d’amplifier nos mobilisations afin de stopper ce gouvernement et refuser cette société de misère et de barbarie.

La menace est la même pour tout notre camp social, celle d'une société où les jeunes sont dans la galère et les vieux dans la misère.

Nous refusons d'être la génération sacrifiée et de payer cette crise.

Rejoignons la manifestation du 19 juin pour l'interdiction des licenciements et pour un avenir sans chômage et précarité !


mardi 15 juin 2021

CONTRE LA RÉPRESSION SYNDICALE, TOUS DANS LA RUE

 

Rassemblement unitaire

Devant le Rectorat de Clermont-Ferrand

Mercredi 16 juin 15H

https://www.facebook.com/events/311011757285797/

Premiers signataires : CGT 63, FSU 63, UNEF 63, SOLIDAIRES Auvergne, ATTAC 63, AFPS 63, Amis du Temps des Cerises, Ligue des Droits de l’Homme 63, RESF 63, LFI 63, NPA 63, PCF 63, POI 63

APPEL COMMUN

Contre la répression antisyndicale

Les organisations syndicales interprofessionnelles et les organisations du mouvement social se mobilisent contre la condamnation de six responsables syndicaux étudiants et de l’Education nationale du Puy de Dôme.

Suite à l’action collective du samedi 18 janvier 2020 au lycée Blaise Pascal à Clermont-Ferrand, menée par plus de 200 personnes contre la réforme du lycée et du baccalauréat, six responsables syndicales et syndicaux sont aujourd’hui condamné.e.s., sans comparution ni débat contradictoire, à payer une amende avec inscription sur la partie B2 du casier judiciaire.

Ces condamnations sont inacceptables

Elles s’inscrivent dans le cadre de la politique sécuritaire du gouvernement réaffirmée dans le cadre de la loi dite de « sécurité globale ».

Dans tous les secteurs professionnels, dans toutes les mobilisations associatives, sur toutes les luttes, sur tout le territoire, des syndicalistes, des militantes et des militants sont condamné.e.s pour leur engagement.

La condamnation de ces six syndicalistes est un nouveau pas franchi par le ministre Blanquer dans sa volonté d’intimider et de faire taire toute critique contre sa politique.

Partout où la répression frappe, les organisations démocratiques se mobilisent et appellent au soutien.

A Clermont-Ferrand comme ailleurs, ne laissons pas la répression s’installer contre les mobilisations sociales et les luttes syndicales.

Nous ne nous laisserons pas intimider !

Rassemblement unitaire

Devant le Rectorat de Clermont-Ferrand

Mercredi 16 juin 15H

Premiers signataires : CGT 63, FSU 63, UNEF 63, SOLIDAIRES Auvergne, ATTAC 63, AFPS 63, Amis du Temps des Cerises, Ligue des Droits de l’Homme 63, RESF 63, LFI 63, NPA 63, PCF 63, POI 63


lundi 7 juin 2021

SAMEDI 12 JUIN, TOUS DANS LA RUE CONTRE LES EXTRÊMES DROITES ET SES IDÉES

 

Manifestation unitaire

Contre les extrêmes droites et leurs idées

à Clermont-Ferrand le samedi 12 juin 2021

Départ à 10h place Delille

https://www.facebook.com/events/539066510433298/

APPEL du Collectif LCED 63

(Collectif de Lutte Contre les Extrêmes Droites 63 )

La situation politique et sociale en France devient alarmante. Les sondages montrent une progression inquiétante du vote pour les extrêmes droites.

Leurs idées nauséabondes se banalisent, se répandent largement dans la population et dans un nombre croissant de partis politiques, favorisées par une situation sociale et sanitaire anxiogène et par une politique gouvernementale autoritaire qui n’hésite pas à développer des lois liberticides et à jeter l’anathème sur certaines catégories de la population et à cibler des militants.

Dans ce contexte, les propos racistes (antisémites, antimusulmans, …), sexistes, xénophobes et homophobes, une vision conspirationniste du monde, le refus de la diversité et de l’égalité se développent, les actes de violence se multiplient, et on sait qu’ils peuvent être meurtriers, comme ils l’ont été, le 5 juin 2013, pour Clément Méric.

Dans le Puy-de-Dôme, il est significatif et alarmant que le Rassemblement National soit un des rares mouvements politiques à réussir à présenter des candidat·e·s dans les 31 cantons du département aux élections départementales en juin.

Et dans le même temps, deux ans après l’interdiction du bien mal nommé Bastion social et la fermeture de son local clermontois sous la pression des mobilisations citoyennes, le développement des groupes d’extrême droite à Clermont-Ferrand a repris, se traduisant notamment par une série d’intimidations et d’agressions violentes ces dernières semaines.

Pour s’élever contre cette menace, le Collectif de Lutte Contre les Extrêmes Droites LCED 63, qui regroupe une vingtaine d’organisations syndicales, politiques et associatives du département, avec le soutien d’organisations signataires de l’appel national à lutter contre le racisme et les idées d’extrême droite et d’organisations locales, appelle tous ceux et toutes celles qui entendent s’élever contre la haine raciste, pour les libertés et l’égalité, à une

Manifestation unitaire

Contre les extrêmes droites et leurs idées

à Clermont-Ferrand le samedi 12 juin 2021

Départ à 10h place Delille

LCED 63, Collectif de Lutte Contre les Extrêmes Droites du Puy-de-Dôme, est constitué d’organisations

syndicales (CGT, FSU, Solidaires, UNEF, CGT Educ’action, Confédération Paysanne), politiques (France

insoumise, Clermont en commun, NPA, UCL Clermont, UCL Livradois), associatives (LDH, Cimade, OLF, Queer Auvergne, Amis du temps des cerises, UPC 63, Saje 63) et coopératives (Mediacoop).

Premier soutiens : Attac 63, AFPS 63, Alternatiba 63, UEC Clermont-Ferrand, JC 63, Parti de Gauche 63, Generations·s 63


vendredi 4 juin 2021

FACE À L’EXTRÊME DROITE ET SES IDÉES, ORGANISONS LA RÉSISTANCE ANTIFASCISTE

 

Les partis institutionnels dénoncent le discours raciste du RN alors qu’ils manient depuis 20 ans la démagogie anti-immigrés et la répression policière tout en multipliant les attaques contre le monde du travail.

Ce sont eux qui ont banalisé les discours racistes et ont permis la montée fulgurante des idées de l’extrême droite dans une large partie de la population.

Ces idées là doivent être combattues

NE NOUS TROMPONS PAS D’ENNEMIS

Nos adversaires sont :

*les capitalistes, les patrons et le gouvernement à leur service qui détruisent la planète et nos conditions de vie et de travail

* les racistes qui utilisent les immigré-e-s comme bouc émissaire afin de diviser notre classe.

Ce sont eux qui nous exploitent pour augmenter encore plus leurs profits, au mépris de notre santé.

Nos gouvernants utilisent la violence d’État pour arriver à leurs fins, avec une gestion catastrophique et autoritaire de la crise sanitaire et sociale qui ne fera qu’accentuer le nombre de personnes se trouvant dans la misère, sans emploi, sans toit et sans aide et sabordant l’ensemble des conquis sociaux.

Ces méthodes n’ont rien à envier à l’extrême droite.

UN CLIMAT NAUSÉABOND ET DANGEREUX

Loi sécurité globale, loi « séparatisme », réforme de l’assurance chômage…

Dans cette dérive autoritaire, antisociale et démagogique, une nouvelle loi « antiterrorisme et renseignement » se prépare, venant renforcer un arsenal sécuritaire déjà bien fourni.

Des mesures dites exceptionnelles qui s’intègrent progressivement dans le droit commun, dans la logique de l’état d’urgence permanent.

Mais aussi le refus d’accorder la PMA pour toutes qui est une véritable offensive contre les personnes LGBTI et l’égalité des droits.

C’est ce climat raciste, homophobe, patriarcal, sécuritaire et autoritaire qui permet à l’extrême droite de se lâcher et d’occuper le terrain. Les « tribunes des militaires » publiées par Valeurs actuelles ne sont pas anecdotiques.

Dans un contexte où la bourgeoisie a plus que jamais besoin de mater les résistances pour faire tourner la machine à profits, l’armée rappelle qu’elle peut être un recours.

Il faut se rappeler que face au Front populaire, les grands patrons français et une partie de la droite proclamaient « plutôt Hitler que le Front populaire ! »

Il ne faut pas chercher plus loin l'explication fondamentale de la défaite de juin 40 et le régime qui s'en suivit, le régime de Vichy avec Pétain qui collabora avec les nazis et participa au génocide des juifs d'Europe !

L’extrême droite se sent revigorée et certains groupuscules fascistes s’attaquent directement et violemment à des militant.e.s et locaux des organisations dites progressistes, Clermont n’est pas épargné.

Le NPA apporte toute sa solidarité aux organisations et personnes victimes de ces faits.

L’ÉTAT POLICIER SE RENFORCE

Ils le savent, leur politique rencontre des résistances (nombreuses mobilisations contre les violences policières, contre les attaques proférées contre les musulman.e.s, mais aussi en solidarité du peuple palestinien en lutte).

La répression, le contrôle, sont des éléments centraux pour faire tenir leur modèle de société.

Dès aujourd’hui, nous devons nous opposer aux surenchères sécuritaires.

La violence des répressions ne fait que croître, la police impose son agenda politique pour gagner toujours plus d'autonomie, d'impunité et de moyens pour exercer

son contrôle : drones, fichage politique, matraque et prison, mesures répressives contre les migrant.e.s…

Inévitablement, la politique du patronat et du gouvernement génère toujours plus d’injustice, de régression sociale, provoque des tensions face auxquelles ils ne connaissent qu’une réponse : la violence policière,(Macron annonce + de 10 000 flics supplémentaires.)

La police bénéficie d’une impunité permanente.

Elle est couverte par le pouvoir.

Les policiers responsables de bavures sont mis hors de cause dans les heures qui suivent les événements, sans qu’aucune enquête préalable n’ait été engagée.

Le pouvoir se sert de la police et de la justice pour réprimer les opposant.e.s et intimider la population pour tenter d’empêcher toute envie de révolte et pouvoir appliquer leurs politiques d’attaques sociales sans encombre.

FACE AU DANGER DE L’EXTRÊME-DROITE,

L’URGENCE EST DE CONSTRUIRE

UNE RIPOSTE DE RUE

LA PLUS UNITAIRE POSSIBLE QUI NE PASSERA QUE PAR LA CONSTRUCTION D’ UNE ALTERNATIVE ANTICAPITALISTE ET INTERNATIONALISTE

Il est temps de réagir et de montrer qu’une alternative politique existe à condition d’oser remettre en cause radicalement le capitalisme, ce système responsable de tous nos maux, d’affronter ceux qui le servent.

La lutte contre l’extrême droite est l’affaire de toutes et tous, des forces démocratiques, du mouvement social, des classes populaires et de la jeunesse, Elle passe par une lutte quotidienne, sur les lieux de travail, dans les quartiers, et par des manifestations de masse qui redonnent confiance au monde du travail et lui permettent de barrer la route à l’extrême droite en réoccupant le terrain politique et social.

Cela passe par la défense des droits sociaux, le refus des politiques d’austérité et des attaques contre le monde du travail.

Ce n’est nullement sur le terrain des élections et des unités de façade que les idées de l’extrême droite reculeront, car les institutions et politiques actuelles ne font que les accroître.

Le NPA sera de toutes les initiatives pour défendre les libertés publiques contre le tournant autoritaire de l’État et lutter contre les politiques réactionnaires du gouvernement

(racistes, anti-sociales, patriarcales, répressives)qui nourrissent et légitiment les idées nauséabondes de l’extrême-droite.

Le NPA participera à la manifestation organisée par le collectif LCED63, SAMEDI 12 JUIN à 10H Place Delille à Clermont-Ferrand

Partout où cela est nécessaire, le NPA participera à organiser de manière la plus large possible la riposte contre les violences et les idées fascistes et continuera à oeuvrer à la construction d’un mouvement antifasciste national