jeudi 28 avril 2022

MACRON RÉÉLU, LE COMBAT CONTINUE, LE PREMIER MAI TOUTES ET TOUS DANS LA RUE

 

Dimanche soir, en conclusion d’une non-campagne et comme symptôme d'une crise démocratique sans précédent, Macron a été réélu.

Le « tout-sauf-Macron » ne l'a pas emporté sur le « tout-sauf-Le-Pen », et c’est tant mieux pour notre camp social, tant cette dernière représentait un danger mortel.

Mais les combats restent devant nous…

Un président mal élu

Le pire a été évité : en politique plus qu'ailleurs, deux maux, mêmes très graves, doivent toujours être hiérarchisés.

D'un côté une droite dure, ultra-libérale, technocratique, policière, liée aux vieux partis de gouvernement, à l’État et ses appareils, aux firmes du CAC 40, mais sans base sociale de masse et détestée par une grande partie du pays.

De l'autre une extrême droite raciste en quête de respectabilité, avec malheureusement une certaine base populaire...

L'abstention s’élève à 28 % : il s'agit du second score le plus important de l'histoire de la Ve République... derrière l'élection de 1969 qui avait opposé deux candidats de droite. Près d'un tiers des électeur/trices ne veulent même plus jouer cette comédie.

Le nombre de votes blancs et nuls s’élève à plus de 3 millions (6,2 %), un chiffre là encore particulièrement élevé. Au total, Macron n’a donc été élu que par 38,52 % des inscrit.e.s.

Rouleau compresseur

La crise politique, démocratique, qui met en cause la légitimité de ce président à nouveau mal élu, s'accentue.

Le boulevard pour l'extrême droite devrait donc encore s’élargir avec une Marine Le Pen qui, de son côté, a gagné

2,7 millions de voix par rapport au second tour de 2017.

Autant le dire : durant cinq ans, Macron, avec ses politiques racistes, autoritaires et antisociales, n’a nullement été un « rempart » contre l’extrême droite.

Et au vu de ses intentions pour ce nouveau quinquennat, la tendance ne risque pas de s’inverser.

Le président a été mal élu et le sait, mais lui et son entourage ont été très clairs au soir et au lendemain du premier tour : ils comptent mettre en oeuvre leur programme, tout leur programme, rien que leur programme.

Et de toute évidence, ils n’ont pas l’intention d’attendre septembre, ni même juin, pour passer à l’offensive.

C’est donc dès maintenant que la riposte doit s’organiser pour faire face à ce rouleau compresseur, sans attendre les élections législatives.

Faire face et relever la tête

Des luttes sociales unitaires et radicales sont à construire pour résister à l’offensive de Macron 2, condition indispensable pour changer la donne.

Les combats à mener ne manquent pas : commençons par faire front contre la retraite à 65 ans, contre les licenciements et les suppression d'emplois, pour l'augmentation de 400 euros de tous les revenus, pour l'abandon de Parcoursup , pour la régularisation de tous les sans papiers, le démantèlement de la BRAV, de la BAC,le désarmement de la police et l'interdiction des LBD.

Organisons-nous, discutons tous ensemble jeunes, moins jeunes retraité.e.s, sans emplois , étudiant.e.s, lycéen.nes,travailleurs/ses, précaires sur nos lieux de vies, d’études et de travail pour voir comment s’organiser et sous

quelles formes riposter.

Le troisième tour social,

c’est dans la rue que ça se passe.

Dès le 1er mai, journée internationale

de lutte des travailleurs/ses

MANIFESTONS

Rejoignez le cortège anticapitalistes, antifascistes,

tant qu’il faudra !

10H30 Place Delille devant la fontaine

à Clermont-Ferrand

Les autres manifestations en Auvergne

à Issoire à 10H30 Parvis de la Halle au grains

à Thiers à 10H Place de la Mairie

à Riom 10H30 devant la Poste

au Puy en Velay à 10h30 place de la Cadelade

à Aurillac, 10H30 Place des droits de l’Homme et du citoyen

à St Pourçain sur Sioule à 9H , au Kiosque

à Montluçon, 11H Place Piquant

à Moulins 11H Place de la Liberté

à Vichy 11h Place de la Poste

un peu d’histoire avec Olivier Besancenot

https://la-bas.org/la-bas-magazine/chroniques/Histoire-du-1er-Mai-comment-un-1er-Mai-est-a-l-origine-des-grandes-greves-de-1936-1/2


4 PAGES DU NPA




mardi 26 avril 2022

PARIS : HOMMAGE À ALAIN KRIVINE

 

Alain Krivine :

« Ce n’est qu’un début, continuons le combat ! »

Hommage samedi 30 avril (veille du 1er Mai)

à partir de 16h

A la « Mutu », 24 rue Saint-Victor, Paris 5e

(métro Maubert-Mutualité)

Retransmission sur YouTube, Facebook et Twitter

Evénement Facebook

Le 12 mars dernier, notre camarade Alain Krivine s’est éclipsé. Le 21 mars, nous étions nombreuses et nombreux à marcher de Nation au cimetière du Père-Lachaise le jour de ses obsèques.

Mais beaucoup qui l’auraient souhaité n’ont pu y participer. Le NPA propose aux camarades et ami.e.s, mais aussi à tou.te.s celles et ceux pour lesquel.le.s Alain Krivine a représenté un marqueur de la vie politique, intangible pendant plus de 60 ans, de se retrouver pour un temps d’hommage.

Un hommage à l’internationaliste, au cœur de tous les combats contre les injustices, avec en point de mire la transformation révolutionnaire de ce vieux monde.

À l’issue d’une séquence présidentielle dominée par les thématiques de la droite extrême et de l’extrême-droite, alors que les vents mauvais soufflent partout dans le monde, le sens de la vie d’Alain - regrouper, s’organiser, pour résister et agir - donne plus que jamais force à ce mot d’ordre que nous faisons pleinement nôtre :

« Ce n’est qu’un début, continuons le combat ! ».

Ce mot d’ordre, nous le ferons résonner une fois de plus à la Mutualité, cette salle symbolique, pour Alain, sa génération et celles qui ont suivi.

Des prises de paroles de celles et ceux – militant.e.s anticapitalistes et révolutionnaires, d’autres courants politiques, du mouvement social – qui ont partagé bien des combats avec lui.

Des interventions de camarades venus de différents pays, militant.e.s de la IVème Internationale dont il a été un des dirigeants.

Des projections pour le voir et l’entendre, encore et toujours. Et des chansons à partager.

Enfin, la maison de la Mutualité est devenue le symbole du vol des groupes capitalistes qui en ont pris le contrôle et la louent à des prix exorbitants.

Aussi, pour celles et ceux qui veulent nous aider financièrement à réussir cette initiative, il est possible de le faire, en vous remerciant par avance : https://souscription.npa2009.org

« Ciao ciao » et rendez-vous le samedi 30 avril



vendredi 22 avril 2022

PAS UNE VOIX POUR LE PEN ! CONSTRUISONS LA RIPOSTE SOCIALE !

 

Les résultats du premier tour ont exprimé à la fois un rapport de forces dégradé pour les classes populaires et une polarisation, certes déformée par un mode de scrutin particulièrement antidémocratique.

Le champ politique se divise en trois parties :

*un bloc fasciste dirigé par Le Pen,

*un bloc de gauche dirigé par Mélenchon, et

*un « centre » libéral-autoritaire autour de Macron.

Celui-ci a su consolider une base sociale derrière lui, « la France qui va bien », et arrive en tête malgré le fort rejet qu’il suscite dans la population.

Le danger de l’extrême droite

Face au danger que représente la prise des institutions de la Vième République par un parti d’extrême droite, nombreux sont celles et ceux qui ont voté Mélenchon dans les derniers jours de la campagne. Mais cela n’a pas suffi pour éliminer Marine Le Pen.

Bien que minoritaire dans la bourgeoisie, l’option Le Pen pourrait bénéficier du rejet massif de Macron. Une victoire électorale de l’extrême droite n’est pas à exclure dimanche prochain.

Il reste quelques jours pour construire une mobilisation massive contre l’extrême droite, regroupant toutes celles et tous ceux qui, dans les classes populaires, ont bien conscience du danger qu’elle représente.

Mais il existe aussi une frange qui, par haine de Macron, verrait d’un bon œil une victoire de Le Pen, voire pense voter pour elle.

Il est ainsi essentiel de s’adresser à elle et de rappeler, sans concession, le danger spécifique que représente l’extrême droite. Une victoire de Le Pen serait bien pire encore qu’un nouveau quinquennat de Macron, avec des sauts qualitatifs sur le terrain du racisme et de l’autoritarisme.

Cela libérerait par ailleurs les ultra-réactionnaires, en particulier au sein de la police, ainsi que les groupes fascistes qui pourrait multiplier les agressions et les violences.

Empêcher Le Pen d’accéder au pouvoir

C’est pourquoi, dans les classes populaires, pas une voix ne doit se porter sur Le Pen, afin que celle-ci soit battue dimanche 24 avril.

Dans ce cadre, nous savons que certain.e.s utiliseront le bulletin « Macron » pour la dégager, pendant que d’autres choisiront de boycotter ce deuxième tour biaisé.

L’essentiel n’est pas de se déchirer entre nous sur ce vote, mais de mettre l’ensemble de notre camp social en mouvement pour empêcher l’accession de l’extrême droite à l’Élysée, et préparer les nécessaires combats à venir quel que soit le résultat de l’élection.

Des réactions ont déjà lieu, dans la jeunesse scolarisée, sur les lieux de travail et dans les quartiers populaires, contre l’extrême droite et les politiques libérales.

Des manifestations ont eu lieu le week-end dernier, certes pas assez massives, mais qui montrent que le rejet de l’extrême droite est bien là et que nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui veulent l’exprimer dans la rue.

Des initiatives unitaires de toute la gauche demeurent nécessaires pour construire la suite : contre l’extrême droite, pour les luttes sociales, pour reconstruire un projet d’émancipation et une force politique pour le porter.

Et d’ici là, un seul mot d’ordre :

la mobilisation la plus massive possible.

Faisons taire l’extrême droite

et préparons-nous à riposter !


STOP À LA GUERRE, SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE UKRAINIEN, CONDAMNATION DE L’AGRESSION MILITAIRE CONTRE L’UKRAINE

 

Résolution adoptée par le Conseil politique national

du Nouveau Parti anticapitaliste

réuni les 16 et 17 avril 2022.

Depuis le 24 février et le début de l’invasion de l’Ukraine par l’armée de Poutine, le NPA a exprimé dans tout son matériel, sur ses sites, dans les interventions de Philippe Poutou et Olivier Besancenot dans les médias, le refus de cette guerre impérialiste portée par une idéologie grand-russe, autocratique, d’extrême droite, qui s’est affirmée de plus en plus au fil des années.

Au côté du peuple ukrainien

Nous n’exonérons pas les impérialismes occidentaux de leurs responsabilités avec leurs logiques ultralibérales et de relance du militarisme.

Mais c’est Poutine qui est l’organisateur de la guerre actuelle, qui bombarde, massacre et affame les civils, et nous affirmons que nous sommes au côté du peuple ukrainien dans sa résistance armée et non armée contre cette invasion meurtrière, contre l’oppression féroce et les destructions massives de la société ukrainienne qu’elle porte, pour le retrait des troupes russes de toute l’Ukraine, pour le maintien de l’autodétermination du peuple ukrainien dans toutes ses composantes qui ne peut s’exercer qu’hors de la pression militaire.

Nous sommes également aux côtés du mouvement antiguerre et anti-impérialiste russe. Nous devons continuer à développer cette orientation, en la concrétisant le plus possible en termes de solidarité internationale indépendante de tout gouvernement.

Alors que l’intensité de cette guerre se renouvelle, cela signifie nous associer aux appels unitaires internationalistes, même modestes qui rejoignent notre orientation, comme ceux du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine, ou comme le Manifeste international contre la guerre signé par des organisations anticapitalistes de pays de l’Otan, d’Ukraine et de Russie. En revanche, nous ne pouvons pas nous retrouver dans des appels qui mettent en premier la lutte contre l’intervention militaire impérialiste de l’Otan et de ses puissances, appels qui refusent aussi que la résistance ukrainienne obtienne les armes lui permettant de se défendre. Alors que les puissances occidentales réfutent une intervention militaire directe, ces appels ne peuvent être compris que comme le fait d’appeler à la défaite militaire d’un peuple ukrainien pourtant mobilisé dans toute sa diversité dans la résistance à l’invasion de l’État de Poutine.

Ce que nous défendons

Plus concrètement, nous soutenons l’envoi de convois du mouvement ouvrier et démocratique pour apporter de l’aide humanitaire, médicale et de protection des populations civiles, l’envoi de délégations de nos organisations pour établir des liens directs avec les structures comparables en Ukraine et parmi les millions de réfugié.e.s de cette guerre dans les pays limitrophes.

Nous défendons l’accueil sans discrimination de toutes et tous les réfugié.e.s – d’Ukraine, quelles que soient leurs origines, et d’ailleurs.

Nous devons soutenir les organisations anticapitalistes ukrainiennes qui se battent contre l’invasion impérialiste russe sans cesser de lutter contre les mesures réactionnaires et capitalistes du gouvernement ukrainien. Nous soutenons le mouvement antiguerre et démocratique en Russie et défendons la garantie du statut de réfugié.e politique aux opposant.es russes à Poutine et aux soldats russes qui désertent.

Nous exigeons l’annulation de la dette extérieure de l’Ukraine qui est issue des programmes néo-libéraux imposés.

Nous exigeons la saisie conséquente des biens des membres du gouvernement, des hauts fonctionnaires et des oligarques russes en Europe et dans le monde ; et parce que nous n’avons aucune confiance dans notre gouvernement, nous réclamons le plus large débat public pour obtenir l’efficacité de sanctions financières et économiques les plus larges en vue d’affaiblir le gouvernement russe et de renforcer l’opposition à celui-ci en Russie – ce qui signifie limiter les effets de telles sanctions sur les travailleurs, travailleuses et populations défavorisées en Russie et dans le monde.

Nous défendons plus que jamais un désarmement nucléaire global, la dissolution des blocs militaires Otan et OSTC, ainsi que le refus de la militarisation des esprits.

Dans l’immédiat, nous tentons d’assurer le succès des manifestations et rassemblements du 23 avril en solidarité avec le peuple ukrainien, et nous nous efforçons d’associer le NPA à l’organisation de réunions publiques unitaires du mouvement ouvrier et démocratique sur cet axe.

À Clermont-Ferrand,

dans le cadre du collectif pour la paix en Ukraine 63

un RASSEMBLEMENT- CONFÉRENCE DE PRESSE

aura lieu SAMEDI 23 AVRIL

à 11H devant la préfecture

UNE MANIFESTATION

LE LUNDI 9 MAI

à 18H00 place de Jaude

jeudi 14 avril 2022

CONTRE LE PEN ET LES POLITIQUES LIBÉRALES, RIPOSTE SOCIALE ET ANTIFASCISTE !

 


Comme en 2017, Macron et Le Pen sont qualifiés pour le second tour. L’extrême droite, dont Zemmour, représente un tiers des voix, et Le Pen pourrait gagner l’élection.

Une menace sans précédent contre les libertés démocratiques, contre les populations d’origine immigrée, pour surexploiter les travailleurs.

Son discours pseudo social est un mensonge : elle est contre l’augmentation des salaires, et les amis de l’extrême droite sont les grands patrons comme Bolloré.

Comme en 2002, la meilleure réponse face à l’extrême droite, c’est la mobilisation de masse des classes populaires, des exploité·e·s et de tou·te·s les opprimé·e·s.

Aucune confiance dans Macron

Nous ne pouvons faire aucune confiance à Macron pour combattre l’extrême droite. La montée de l’extrême droite, de Le Pen et Zemmour, c’est son bilan !

Quand il s’attaque aux conditions de vie des salariéEs et des chômeurs, quand il chasse, avec Darmanin, les migrantEs et les sans-papiers, quand il stigmatise les musulmanEs, quand il réprime violemment les manifestations, comme celles des Gilets jaunes… il donne confiance aux réactionnaires, tandis que les classes populaires sont démoralisées, divisées, passives.

En 2002, les manifestant·e·s de l’entre deux tours criaient «20 ans de politiques antisociales, c’est 20% pour le Front national ». Vingt ans plus tard, la situation a empiré. Les partis gestionnaires du système, PS et LR, sont en déroute. Personne ne les regrette, mais il faut construire une alternative.

Prenons nos affaires en main

Toutes tendances confondues, la gauche est comme en 2017 à un niveau bas (moins d’un tiers des voix tout cumulé), mais le vote massif pour Jean-Luc Mélenchon incarne un vote populaire, que le monde du travail est capable de relever la tête. La division, le refus de Mélenchon de discuter avec d’autres courants (le PCF notamment avec qui il s’est présenté lors des élections précédentes) l’ont privé de second tour.

Avec la candidature de Philippe Poutou, nous avons voulu affirmer que c’est en changeant le rapport de forces, dans les luttes, qu’on peut changer le monde, pas par la voie des institutions taillées sur mesure pour les puissants. Nous remercions les électeurs et électrices qui ont choisi de voter pour notre candidat, un ouvrier licencié, quelqu’un qui leur ressemble. Nous savons aussi que bien d’autres se sont reconnu·e·s dans cette candidature mais ont préféré voter pour Mélenchon, espérant « voter utile ».

Mobilisation générale !

Les prochaines semaines doivent être marquées par des manifestations les plus massives possible contre l’extrême droite et les politiques libérales et autoritaires qui le nourrissent. Dans l’unité, construisons la mobilisation dans les quartiers populaires, sur les lieux de travail, dans la jeunesse, partout où c’est possible.

Les prochains mois vont être difficiles, et plus que jamais, nous avons besoin d’unir notre camp social et ses organisations pour y faire face. L’ensemble de la gauche sociale et politique – syndicats, associations, collectifs écologistes, antiracistes, féministes, LGBTI, et forces politiques – doivent se rencontrer pour discuter des initiatives possibles pour changer la donne, contre l’extrême droite, contre la future réforme des retraites, pour les salaires.

Nous avons aussi besoin d’une gauche de combat, de construire un parti pour les mobilisations et pour rompre avec le capitalisme. C’est nécessaire et c’est urgent.


Tract LCED 63



DES PAPIERS POUR ALI, NON À SON EXPULSION

 

Ali, élève au lycée Pierre-Joël Bonté de Riom en 2ème année de CAP Charpente, est aujourd’hui menacé d’expulsion du territoire français.

Une pétition a été lancée sur internet : https://chng.it/fRFzzrHnsM

Un rassemblement aura lieu vendredi 15 avril à 10h devant le lycée.

Il s’est fait arrêter par la police lors d’un contrôle d’identité et se trouve maintenant sous le coup d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) et d’une IRTF (Interdiction de revenir sur le territoire français). Il était en attente d’une réponse de la préfecture concernant sa demande de titre de séjour.

Ali est scolarisé depuis presque 3 ans. Il a signé un contrat jeune majeur avec l’ASE ainsi qu’un contrat d’apprentissage.

Ses bons résultats scolaires sont le fruit d’un travail des plus sérieux et d’une grande motivation. Son attitude, à la fois discrète et efficace en cours, montre son respect pour le savoir et l’institution scolaire. Très apprécié de ses camarades et de toute l’équipe éducative, il est représentatif d’une intégration réussie.

De la même manière, son chef d’entreprise et ses collègues de travail sont très satisfaits de lui. Son assiduité et son volontarisme lui ont permis d’acquérir les compétences professionnelles nécessaires à son futur métier. Il est devenu un membre de l’équipe à part entière. Le chef d’entreprise s’est d’ailleurs engagé à l’embaucher après l’obtention de son diplôme.

En parallèle de l’école et de son travail, Ali suit les cours donnés par la Ligue des droits de l’Homme de manière intensive pour améliorer encore son niveau de français.

Tout au long de ces années, Ali a montré sa volonté et sa capacité à s’intégrer et à respecter les valeurs de la République. Il mérite tout notre soutien.

Nous en appelons donc à votre mobilisation ainsi qu'à vos signatures afin de permettre à Ali de rester en France.


Le NPA 63 appelle à participer au rassemblement de soutien vendredi 15 avril à 10H devant le lycée P.J Bonté à Riom


vendredi 8 avril 2022

URGENCE ANTICAPITALISTE, VOTONS PHILIPPE POUTOU

 

Campagne #POUTOU 2022

L’histoire s’accélère. Pandémie, crise climatique, inégalités, guerres, montée de l’extrême droite…

Ces catastrophes sont les conséquences d’un système, le capitalisme.

Ainsi, la situation en Ukraine, avec l’agression militaire de Poutine contre ce pays, nous rappelle que la concurrence entre puissances capitalistes pour l’accaparement des ressources et le contrôle de nouveaux marchés, c’est aussi la guerre.

Durant son quinquennat, Macron, le président des riches, n’a cessé de nous attaquer : suppression de l’ISF, répression des Gilets jaunes, gestion calamiteuse de la pandémie, offensive contre les services publics et nos droits sociaux…

Aujourd’hui, il veut braquer cette élection présidentielle en refusant tout débat, ce qui serait le minimum démocratique, et annonce de nouvelles mesures antisociales : retraite à 65 ans, stigmatisation des chômeur·e·s, RSA sous condition d’activité…

Le tout sur fond de discours et de politiques autoritaires et racistes. Et pendant ce temps-là, la droite extrême de Pécresse court après l’extrême droite raciste, sexiste et nationaliste, de Le Pen et Zemmour.

Comme tous les cinq ans, les promesses électorales de changer la vie pleuvent. Comment y croire alors que tous refusent de s’en prendre au pouvoir d’une minorité à contrôler l’économie et l’administration de la société ?

Avec Philippe Poutou, renversons la table !

Incompatible avec ce système, notre programme répond à une logique : donner le pouvoir à celles et ceux qui travaillent, à la jeunesse, à la majorité de la population, afin que les richesses créées servent à construire une société nouvelle, alternative au capitalisme.

Il s’agit de donner les moyens à chacun·e de satisfaire ses besoins mais aussi de s’émanciper dans une société plus démocratique, où la solidarité prendra le pas sur les égoïsmes.

METTONS LES CAPITALISTES HORS D’ÉTAT DE NUIRE

Nous voulons rompre avec la loi du marché, organiser l’économie pour satisfaire les besoins de la population :

*Expropriation des grandes entreprises, à commencer par l‘industrie pharmaceutique et l’énergie

*Levée des brevets sur les vaccins et les traitements

*Monopole public bancaire pour contrôler le crédit et les investissements

*Création d’un million d’emplois publics, dont 100 000 pour l’hôpital et 200 000 pour le 4e âge

Nous voulons planifier démocratiquement l’économie pour préserver la planète et la biodiversité face à la crise climatique :

*Plan de sobriété énergétique. Développement des énergies renouvelables. Arrêt du nucléaire et des énergies fossiles en 10 ans.

*Arrêt des productions inutiles

*Fin de l’élevage industriel, maltraitant pour les animaux et les salarié·e·s. Objectif 100% bio, développement des circuits courts.

Nous voulons vivre mieux et travailler moins pour travailler toutes et tous :

*SMIC à 1800 euros net. Indexation des revenus sur les prix.

*Revenu d’autonomie pour les jeunes de 18 à 25 ans (75% du SMIC)

*Semaine de 32h sur quatre jours, vers les 28h

*Retraite à 60 ans, 55 ans pour les travaux pénibles

*Développement et gratuité des transports en commun

*Application de la loi de réquisition des logements vacants

Nous voulons en finir avec l’autoritarisme de la 5e République, pour une République sociale du monde du travail :

*Proportionnelle intégrale à toutes les élections. Droit de vote à 16 ans.

*Assemblées au travail et sur les lieux de vie

*Désarmement de la police au contact de la population. Abrogation des lois sécuritaires.

*Légalisation du cannabis

*Généralisation des alternatives à la prison

Nous voulons une société solidaire et sans frontière, qui accueille tou·te·s les migrant·e·s :

*Liberté de circulation et d’installation

*Abrogation des lois racistes et islamophobes

*Droit de vote pour les étranger·e·s résidant en France

Nous voulons l’égalité des droits et des moyens pour imposer celle-ci :

*Égalité des salaires entre femmes et hommes

*Centres IVG et maternités partout sur le territoire. Allongement du délai légal de l’IVG.

*Remboursement à 100 % par la Sécu des parcours de transition. Changement d’état civil sur simple demande.

Des moyens pour un service public du handicap et le recrutement de personnels formé

*Déconjugalisation et revalorisation de l’AAH à hauteur du SMIC

REPRENONS CE QU’ILS NOUS ONT VOLÉ,

PRENONS NOS AFFAIRES EN MAIN

Malgré la pandémie, les profits du CAC 40 se sont élevés à 160 milliards d’euros en 2021, et les cinq premières fortunes de France ont doublé en deux ans. Les richesses sont nombreuses. Elles sont le fruit de notre travail, nous devons les récupérer.

Les choix économiques sont dictés par la recherche des profits. Nous voulons une autre organisation économique et sociale qui parte des besoins sociaux et écologiques pour décider démocratiquement de ce que l’on produit et comment.

Une victoire électorale ne suffira pas, car les capitalistes, qui détiennent le pouvoir économique et les rênes de l’État, ne se laisseront pas faire. Il nous faudra imposer le changement par une mobilisation d’ensemble sur les lieux de vie et de travail pour constituer une force capable de révolutionner la société.

Cela commence aujourd’hui, en nous organisant, en nous regroupant. Nous avons besoin de reconstruire une gauche de combat, antiraciste, féministe, écologiste et internationaliste. Une force anticapitaliste large capable de rassembler toutes celles et tous ceux qui veulent changer radicalement ce système.

Vous pensez que « voter utile »,

c’est voter pour vos idées ?

Faites-vous entendre en votant pour un ouvrier licencié, un candidat anticapitaliste

Pour porter la voix des luttes collectives

Pour l’espoir d’un monde meilleur,

débarrassé de l’exploitation et des oppressions

Le 10 avril, votons pour l’un d’entre nous, votons Philippe Poutou !

CLIPS DE CAMPAGNE










DOSSIER ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU SEMEUR HEBDO DU 8 AVRIL 2022


 

SANTÉ

le semeur hebdo :Le système de santé français est en souffrance... quelles sont les solutions proposées par votre candidat(e), notamment dans la lutte contre la désertification médicale dont les Puydômois observent déjà les effets ?

NPA 63 : Contre la désertification médicale et les inégalités d'accès au soin, nous proposons la création de centres de santé sur tout le territoire, publics et gratuits, polyvalents, financés par la Sécu.

Nous revendiquons également des moyens pour l'hôpital public avec l'arrêt des fermetures de lits et la réouverture et extension des hôpitaux de proximité, avec au moins un service d’urgence, une maternité, un bloc opératoire. Ceci passe par la formation de 100 000 hospitalier·e·s, la revalorisation immédiate de leurs salaires de 400€, l'expropriation des cliniques privées et leur intégration à l’hôpital public.

Nous défendons également des soins gratuits à 100% car la santé ne doit plus être une marchandise mais un droit fondamental. Cela passe par le remboursement à 100% de tous les soins et médicaments prescrits et la généralisation du tiers payant, l'interdiction des dépassements d’honoraires, la suppression des franchises et des forfaits hospitaliers.

L'industrie pharmaceutique doit être dédiée à la santé de tou·te·s à travers le monde et non comme aujourd'hui à la création de profits faramineux, aussi nous prônons l'expropriation des grands groupes pharmaceutiques et la levée des brevets sur les médicaments, vaccins …

AUTONOMIE-RETRAITES

le semeur hebdo :L’actualité récente nous l’a rappelé, le « bien-vieillir » est un enjeu sociétal majeur et concerne pleinement un département comme le nôtre. Quelles sont les propositions de votre candidat(e) pour assurer les meilleures conditions de vie à nos aînés ? Quid également de la question des retraites et de la pérennisation du modèle à la française ?

NPA 63 : Les conditions de vie en EHPAD,soumise à la loi du profit, sont catastrophiques. Macron a renoncé à toute réforme du financement de la « dépendance », laissée à la charge des personnes âgées et de leurs familles.

Il est urgent de mettre en place un service public du 4e âge, en structure ou à domicile, de petite taille, avec du personnel formé et en nombre suffisant. Il faut l’accompagner d’un plan emploi-formation de 200000 postes.

Les actionnaires qui se remplissent les poches de «l’or gris»(Orpea, Korian...) doivent être expropriés.

La société doit prendre en charge les dernières années de nos aîné·e·s, avec financement par la Sécu.

Alors que l'espérance de vie en bonne santé est de 65 ans, 59 ans pour les ouvriers, l'âge moyen de départ à la retraite en 2020 est de 62,8 ans et l'ensemble des candidats de la bourgeoisie veulent continuer à le reculer.

Nous perdons littéralement notre vie à la gagner. A contrario, nous revendiquons un départ à la retraite à 60 ans et à 55 ans pour les travaux pénibles. Le minimum vieillesse doit être porté à hauteur du salaire minimum, soit 1800€ nets.

Ce projet (environ 60 milliards d'€/an) doit être financé par l'extension du salaire socialisé, ce que le patronat et ses sbires appellent charges sociales.

POUVOIR D’ACHAT

le semeur hebdo :Dans le contexte actuel de relance économique post covid et de crise internationale, qui font flamber les prix et marquent le retour de l’inflation dans notre pays, quelles sont les propositions de votre candidat(e) pour garantir et améliorer le pouvoir d’achat des français ?

NPA 63 :En 40 ans la part des profits empochés par les actionnaires est passée de 30 à 40 % de la richesse produite, pendant que celle des salaires (y compris sécu, chômage et pensions) passait de 70 à 60 %. Il faut d’urgence inverser ce vol de richesses.
Les profits des sociétés non financières (sans compter les indépendants, les artisans...) s’élèvent à environ 140 milliards d’euros par an.

Augmenter les salaires de 400 euros nets mensuels et assurer un salaire minimum de 1800 euros pour tou·te·s ne « coûterait » que 123 milliards annuels.

Face à l'inflation, il faut mettre en place l'échelle mobile des salaires, soit indexer les salaires sur l'inflation. Il faut imposer la continuité du salaire.

Nous défendons l'interdiction des licenciements, la réquisition des entreprises qui licencient juste pour maintenir ou augmenter leurs profits.

Les allocations chômage, adulte handicapé·e·s (qui doit être déconjugalisée) et le minimum vieillesse doivent être portés à hauteur de ce salaire minimum.

Pour les 18-25 ans, nous défendons la mise en place d'un pré-salaire d'autonomie à hauteur de 75% du SMIC revalorisé à 1800€ net. Ce revenu viendrait en remplacement des bourses et allocations actuelles et serait financé par la création d'une nouvelle branche de la sécurité sociale, donc en augmentant la part socialisée du salaire.

AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

le semeur hebdo : Dans un département comme le Puy-de-Dôme, la question des transports est centrale entre métropole et espaces ruraux.Que propose donc votre candidat(e) en la matière ? Autre problématique majeure, la présence des services publics au coeur des territoires ruraux : quelles réponses compte donc apporter votre candidat(e) à ces questions d’aménagement du territoire ?

NPA 63 : La question des transports publics est un enjeu social et écologique primordial. Il faut développer des transports 100% publics et gratuits, augmenter le versement transport pour les entreprises de plus de 9 salarié·e·s.afin d'augmenter l'offre de transport en agglomération comme en zone rurale. Il faut créer des régies publiques sous contrôle des salarié·e·s et usager·e·s afin d'organiser l'offre de transport en fonction des besoins de la population et non d'objectif de rentabilité.

L'aménagement du territoire doit être totalement revu, en développant notamment les services publics dans tous les domaines et sur tout le territoire, dans une logique de proximité et d'égalité d'accès. Alors que les gouvernements de gauche comme de droite ont privatisé et réduits les moyens humains et financiers pour la fonction publique, nous proposons d'inverser la vapeur, ce qui passe par le recrutement d'un million de fonctionnaires.

Une autre priorité dans le domaine, est la création d'un service public du logement. La France compte 4 millions de mal logé·e·s dont 300 000 sans-logis. Beaucoup n'ont pas les moyens de vivre a proximité de leur travail, ce qui est un facteur de fatigue, de pollution et une mise en danger. Il faut arrêter les expulsions et réquisitionner les logements vides, construire 200 000 logements sociaux par an, renationaliser les sociétés HLM, bloquer les loyers sur tout le territoire, interdire les plateformes du type AirBnB au-delà du logement personnel pour contrer la spéculation immobilière.

AGRICULTURE

le semeur hebdo : Alors que l’on parle plus que jamais d’indépendance alimentaire, la ferme française se réduit chaque année un peu plus. Quelles sont donc les solutions proposées par votre candidat(e) pour que nos paysans puissent vivre décemment de leur travail et stopper cette érosion ?

NPA 63 : Nous défendons une agriculture paysanne et planifiée, libérée du productivisme et du marché qui doit à la fois nous nourrir sainement et de manière diversifiée, lutter contre le réchauffement climatique et permettre aux paysan.ne.s de vivre de leur travail.

Les politiques agricoles successives ont poussé les paysan·ne·s à produire plus à coups de chimie et de mécanisation, à s’endetter, à se concurrencer, l’agro-industrie surexploite les ouvrier·e·s agricoles, en particulier les saisonnier·e·s, main-d’œuvre souvent étrangère.

Un·e paysan·ne ne doit pas gagner moins qu’un·e salarié·e·s, donc aucun revenu inférieur au SMIC (1 800 euros net).

L’argent de la PAC doit être réparti autrement avec des aides spécifiques prenant en compte l’emploi et rétribuant les fonctions sociales, sociétales et environnementales de l’agriculture paysanne.

Les travailleurs de la terre sont les premières victimes des traitements chimiques.

La préservation de leur santé impose de cesser d’utiliser la chimie et de favoriser la biodiversité, bien meilleur rempart contre les maladies et les ravageurs.

Concrètement, nous défendons l'interdiction des intrants chimiques le développement des circuits courts par le fléchage d'aides aux filières autogérées et aux coopératives, la reconversion vers le tout biologique sur 10 ans, d'en finir avec l’élevage industriel, maltraitant pour les animaux et les salarié·e·s, un moratoire sur les dettes des agriculteurs·trices, la création d'un fonds public d’acquisition de foncier pour l’installation en coopérative de jeunes agriculteurs·trices et d’un fonds professionnel permettant de faire face aux situations de crise.

CONCLUSION

le semeur hebdo : Pourquoi les Puydômois devraient-ils voter pour votre candidat(e) ?

NPA 63 : Nous voudrions indiquer en préambule que nous trouvons dommage qu’une seule personne soit mis en avant , alors que les réponses sont le fruit d’une réflexion collective et que nous voulons une campagne pluraliste où la parole de ceux d’en bas est porté par l’ensemble des camarades menant la campagne

Voter pour Philippe Poutou, c'est tout l'inverse de s'en remettre à un homme providentiel.

C'est manifester collectivement la nécessité de reprendre nos affaires en main, d'arracher le pouvoir politique comme économique des mains de la minorité qui les accapare.

Il s'agit d'affirmer notre détermination à en finir avec le système capitaliste et construire une société débarrassée de l'exploitation et des oppressions qu'elles soient racistes, sexistes, LGBTIphobes, validistes...

Une société par et pour toutes et tous, organisée en fonction des besoins sociaux et des nécessités écologiques, pour l'égalité réelle et l'émancipation de toutes et tous.

Plus le nombre de voix qui se porteront sur la candidature de Philippe Poutou sera important, plus le sentiment d’isolement qui peut exister, chez celles et ceux qui tentent de résister, se réduira, et plus notre camp pourra reprendre confiance en lui, en sa force et en ses capacités d’agir collectivement pour transformer les choses.
Les lendemains de l'élection, quels que soient les résultats de cette dernière, devront nécessairement être placés sous le signe de la résistance et du combat pour nos droits.
Voter pour Philippe Poutou, c’est affirmer que nous nous préparons à cette perspective, sans illusion sur de prétendues solutions institutionnelles aux crises que nous vivons.

C’est dire que nous refusons de nous résigner au prétendu « vote utile», qui a montré,
élection après élection, à quel point il était inutile, et c’est aussi faire entendre
haut et fort que nous sommes nombreuses et nombreux à assumer notre radicalité et à être prêts à en découdre avec Macron, les capitalistes et leur monde.

POUR L’ÉMANCIPATION DE LA JEUNESSE, UN AUTRE FUTUR EST POSSIBLE !

 

L’UNEF Auvergne a envoyé un courrier d’interpellation à Philippe Poutou

lire le courrier : ICI

Notre réponse ci-dessous :



POUR L’ÉMANCIPATION DE LA JEUNESSE,

UN AUTRE FUTUR EST POSSIBLE !

Climat, montée de l’extrême droite, précarité... L’avenir promis à la jeunesse a de quoi inquiéter. Le sentiment que l’on va moins bien vivre que ses parents se généralise.

La jeunesse a été frappée de plein fouet par la pandémie. Plus de 50 % des bénéficiaires des Restos du coeur ont moins de 25 ans. Les files d’attentes interminables d’étudiant·e·s devant les banques alimentaires ont marqué les esprits.

À cela s’est ajouté l’isolement social, jusqu’à la dépression, les cours à la maison et les inégalités dans l’accès à l’éducation.

Qu’a fait Macron, lui qui prétend

être le président des jeunes ?

Baisse des APL, réforme du Bac et sélection à l’entrée de l’Université (ParcourSup).

Macron applique à la jeunesse sa vision du monde : la concurrence de tou·te·s contre tou·te·s.

Pire, Macron propose la sélection par l’argent en augmentant les frais déclaré devant les présidents d’université.

Pour la plupart des autres candidat·e·s, le projet pour la jeunesse semble être la mise au pas nationale-républicaine.

À l’opposé, nous sommes la candidature d’une jeunesse qui refuse de marcher au pas, au son de l’ordre moral.

Une jeunesse qui marche pour le climat, contre les discriminations — racistes, sexistes ou homophobes — et pour ses conditions d’études.

UN PRÉSALAIRE D’AUTONOMIE POUR

TOU.TE.S LES JEUNES DE 18 À 25 ANS

Pour ne pas étendre le RSA aux moins de 25 ans, le gouvernement a créé le contrat d’engagement jeune (CEJ) : 500 euros par mois à condition d’accepter n’importe quel emploi.

L’autonomie selon Macron, elle se pratique sous conditions et en-dessous du seuil de pauvreté !

Pour se loger, s’émanciper de ses parents, choisir et apprendre un véritable métier, ne pas être obligé d’accepter n’importe quel job,

ce présalaire doit correspondre à 75 % du SMIC revalorisé à 1800 euros.

COMMENT LE FINANCER ?

Sur le principe du chômage ou des retraites, en créant une nouvelle branche de la sécurité sociale, donc en augmentant la part socialisée du salaire. Cela coûterait 110 milliards d’euros par an.

Ce nouveau revenu viendra en remplacement des bourses et allocations actuelles, des APL, ALS, du « RSA jeunes », etc.

EN FINIR AVEC LA

PRÉCARITÉ DES JEUNES

& Interdiction des contrats précaires, des stages non rémunérés

& En finir avec l’ubérisation : pour chaque emploi, un vrai contrat, un vrai salaire

& Pas de salaire d’apprenti en dessous du SMIC

& Service public de santé dans les Universités

& Accès gratuit à la contraception et à l’IVG.

CONTRE LA RÉPRESSION

ET L’EMBRIGADEMENT DE LA JEUNESSE

& Rejet de tout projet de service militaire et suppression du service national universel (SNU)

& Libre habillement pour les lycéen·ne·s

& Fin de la vidéosurveillance et des vigiles à l’Université

& Droit de vote à 16 ans

POUR UNE ÉDUCATION PUBLIQUE ET GRATUITE

POUR TOU·TE·S

& Pas plus de 20 élèves par classe dans les lycées

& Retour aux diplômes nationaux, à commencer par le baccalauréat, qui doivent être inscrits dans les conventions collectives.

& Fin de ParcourSup, suppression de la sélection à l’entrée de l’université

& Fin de la présence des patrons dans les conseils d’administration des Universités