jeudi 26 septembre 2019

RETRAITES : APRÈS LE 24 SEPTEMBRE, S’UNIR ET CONTINUER !

Après le grand laminage du code du travail, la contre-réforme des retraites, principal volet de l'acte II du quinquennat, amplifie les attaques contre la protection sociale.

Grand blabla, pseudo dialogue social comme mode de diversion organisé, la méthode change mais l'objectif reste le même : imposer une régression sociale majeure à l'ensemble du salariat en détruisant le système par répartition.

Travailler plus pour gagner moins ?

En modifiant les paramètres de calcul des pensions et des durées de cotisation, Macron vise une refonte globale du système de retraite, dont la finalité constituera une véritable saignée des pensions qui seraient amputées de 15 à 35 %.

Sous l'apparence d'un traitement égal, juste et universel, le nouveau système serait avant tout un grand nivellement par le bas généralisé.

Actuellement seuls les meilleurs salaires sont pris en compte pour le calcul de la retraite. Calculer les pensions sur l’ensemble de la carrière, c'est calculer à partir d'un salaire de référence inévitablement plus bas, donc avoir une retraite automatiquement plus faible, plus particulièrement pour les femmes, les précaires…

Compte-tenu de l'allongement de la durée de cotisation prévue par la réforme, il faudra travailler plus pour gagner moins !
Plus largement cette contre-réforme va entériner un changement systémique car la baisse massive des pensions va progressivement ouvrir la voie à la capitalisation pour celles et ceux qui en auront les moyens.

Faire payer les capitalistes,
amplifier le système par répartition

La vérité c'est que nos retraites ne sont ni trop élevées ni trop longues. Si nous vivons plus longtemps, c'est parce que nous travaillons moins et nous ne voulons pas que cette logique s'inverse.

Les privilégié.e.s ne sont pas à chercher du côté des travailleur.e.s, mais du côté de ceux qui ont le plus à gagner dans cette contre-réforme : le patronat, les compagnies d'assurances, les banques...

Il n'y a en réalité aucun problème de financement, pour qui veut prendre l'argent là où il se trouve, en augmentant en particulier les cotisations patronales, en supprimant toutes les exonérations.

Il faut donc refuser le statu quo et exiger des mesures radicalement opposées : retraite à 60 ans dès 35 ans d’activité, 55 ans pour les emplois pénibles, incluant le travail salarié ou les périodes sans travail avec continuité du salaire, en assurant aussi le rattrapage des pensions pour les femmes et toutes les victimes de la précarité.

Pour maintenir un système par répartition, il faut augmenter les salaires et répartir le travail. Aucun revenu ne doit être inférieur à 1800 euros nets, et le temps de travail doit être ramené à 32 heures sans perte de salaire.

Unité pour construire un mouvement d’ensemble

Le succès de la grève à la RATP avait été un premier encouragement, et les manifestations pour la justice climatique, celles des Gilets jaunes, montrent aussi qu'il existe un climat combatif.

À l’appel notamment de la CGT et de Solidaires, la journée de grève et de mobilisation du mardi 24 septembre a été un tour de chauffe , un point de départ auquel il faut donner des perspectives d'actions durables pour pouvoir bloquer l'économie, pour construire le rapport de force nécessaire pour gagner.

Salarié.e.s du public ou du privé, nous sommes tout.e .s attaqué.e.s, nous ne pouvons agir en ordre dispersé. Il est urgent d'opposer une résistance unitaire ( syndicale, politique, associative ) de toutes celles et ceux qui veulent mettre en échec ce recul social sans précédent, pour en finir avec Macron et son monde.

mercredi 25 septembre 2019

JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT

Partout dans le monde le droit à l’avortement est attaqué par le système patriarcal et la société du profit. C’est un droit légitime et nécessaire pour l’égalité des femmes et des hommes.

Certains gouvernements, malgré les recommandations internationales, continuent de traiter les femmes qui avortent comme des délinquantes et les obligent à recourir aux avortements clandestins, aux conséquences graves. Ils préfèrent une mise en péril de la vie des femmes, ils préfèrent les maltraiter et les tuer.

Cette violence est intolérable !


Dans le monde :

Actuellement, une vingtaine de pays interdisent totalement l'IVG. Dans une petite cinquantaine de pays, l'IVG n'est autorise que si la vie de la femme est menacée.

Au total, 58 pays autorisent l'IVG sans condition. Mais c'est un droit qui, dans la pratique, se heurte parfois a de fortes
oppositions. Tout récemment, aux États Unis, une trentaine d’états conservateurs ont adopte des lois anti IVG, esperant ainsi amener la cour suprême à réviser sa jurisprudence, établie en 1973 !.…

En France :

Bertrand de Rochambeau, le président du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) a
assimile l'avortement a un « homicide », et a demande le 12 mars 2019 a ses adhérents de se préparer a une « grève
des IVG. ».

Cette clause de conscience, qui permet de refuser de pratiquer l'IVG, est régulièrement utilisée de façon abusive par des médecins réactionnaires pour refuser de réaliser des soins pourtant nécessaires.

Il existe une pétition sur le site internet www.change.org, pour « le retrait de la clause de conscience spécifique a l'IVG » : allons la signer !

La loi ne suffit pas. Les 12 semaines de délai sont insuffisantes et les conditions matérielles ne permettent pas d’accéder partout au droit a l’avortement.

Dans certains centres hospitaliers publics, il y a :
d'importants délais d’attente ;
l'absence du choix de la méthode ;
une confidentialité pas toujours assurée aux mineures ;
une utilisation abusive de la clause de conscience par les médecins ;
des conditions matérielles et une réorganisation des services au détriment de la santé des femmes (qui, par manque de moyens, se retrouvent soignées en service de maternité, ambulatoire ou autre, favorisant ainsi leur culpabilisation sous les regards jugeant et au détriment de leur bien-être puisque confiées a des personnels non formes ou mal avertis).

En Auvergne-Rhône Alpes :

Les subventions de la Région, pour Le Planning Familial, continuent a diminuer depuis 2017 !! Quid de 2020? Des
annonces très pessimistes a ce jour !

La casse du service public hospitalier organisée par le gouvernement a de fortes répercussions sur l’accès a l'IVG : les services spécialisés sont parfois inexistants (notamment en milieu rural et dans les déserts médicaux) a cause des choix de politiques budgétaires du gouvernement.


À Clermont-Ferrand :

Au CHU Estaing, l’unité dédiée a l'IVG vient d’être « restructurée » en 2019, a la sauce « économie budgétaire ».

Qu'en sera-t-il de cette unité qui jusqu’à présent était très respectueuse des femmes et de leur accès a ce juste droit?
Vigilance !

Chaque année 225 000 femmes décident de recourir a un avortement, parmi elles 5 000 sont forcées d’aller a l’étranger pour cause de délais dépassés.

C’est un coût important a assumer : par exemple, selon les cliniques privées et l’avancée de la grossesse, en Espagne le coût de l'IVG va de 1200 a 2500 euros, au Pays-Bas, il est d'environ 1000 euros, hors transport et hébergement.

L’âge moyen de l’IVG est actuellement autour de 27 ans, 1 femme sur 3 y a recours au cours de sa vie, et parmi ces grossesses non desirées un grand nombre sont dues a un échec de contraception…

Contraception qui repose encore essentiellement sur les femmes, à quand la pilule pour les hommes ?
Les politiques successives de restrictions budgétaires des hôpitaux publics et des Planning Familiaux ont pour conséquence de restreindre l’accès libre et gratuit a l’IVG sur l’ensemble du territoire.

Les libéraux, main dans la main avec les extrêmes-droites et leurs idées, remettent en cause ce droit fondamental pour les femmes d’enfanter ou pas, quand et avec qui.

En France, l’inscription dans la loi du droit a l’IVG est une conquête sociale issue de luttes féministes : nous nous battrons pour conserver ce droit, ici et ailleurs !

Nous rappelons que LREM a refuse d’inscrire dans la Constitution le droit a l’IVG.

#MonCorpsMonChoix

C’est aux femmes
que la décision d’interrompre
leur grossesse appartient !

Pour le droit et l’accès
à l’Interruption Volontaire de Grossesse
partout dans le monde,

NOUS RÉAFFIRMONS QUE :

L'avortement est un choix, « mon corps m'appartient ! », « je choisis ma vie, je choisis d'avorter ou pas » ;
L’accès a l'avortement est un droit ;
La clause de conscience des professionnel.l.e.s de santé doit être supprimée de la loi ;
Des moyens financiers doivent être donnés pour que les centres pratiquant l'avortement et les centres de planification soient accessibles sur tous les territoires ;
Des campagnes d’information tout public sont nécessaires pour pouvoir en parler librement sans tabou ni jugement ;
Si on exclut le forfait hospitalier certes l'IVG est remboursée mais tous les moyens de contraception doivent l’être aussi pour que les femmes puissent choisir celui qui leur convient ;
L’éducation a la vie sexuelle doit être prodiguée a toutes et a tous pour qu'elles et ils puissent avoir des choix libres
et éclairés ;
La formation aux techniques d'avortement et a l'accompagnement doit faire partie intégrante de la formation initiale des professionnel.l.e.s de santé ;
Les délais légaux pour avorter doivent être harmonisés sur ceux des pays les plus progressistes en Europe et les
États doivent tendre vers une dépénalisation totale de l'avortement.

A l’appel du Planning Familial 63, d’Osez Le Feminisme 63, de Solidaires Auvergne, de l’UNEF Auvergne, du NPA 63 et de Mauvaise herbe 63 :

RASSEMBLEMENT
POUR LA DÉFENSE DU DROIT À L’IVG
SAMEDI 28 SEPTEMBRE
15H00 Place de JAUDE
à partager massivement l’événement facebook

voir le tract d’appel ci-dessous




vendredi 20 septembre 2019

CONTRE MACRON ET L’ORDRE CAPITALISTE QU’IL SERT TRANSFORMONS TOUTES NOS COLÈRES EN MOBILISATION GÉNÉRALE

LA COLÈRE ET LES MOBILISATIONS
NE MANQUENT PAS

Que ce soit pour la justice sociale et fiscale, pour des services publics à la hauteur des besoins (école, transports, santé... ), avec les gilets jaunes, les salariés des hôpitaux, des EHPAD, des urgences, avec les enseignants, les postiers et autres.

Que ce soit contre les fermetures et suppressions d'emplois dans les entreprises privées, souvent le dos au mur.

À cela s’ajoute l'indignation contre la façon dont sont traités les migrants, la passivité du gouvernement face aux violences faites aux femmes. De même, les discours hypocrites de Macron sur la défense de l'environnement font descendre dans la rue de plus en plus de monde, en particulier des jeunes.

LA DISPERSION DES FRONTS DE LUTTE
FAIT LE JEU DU GOUVERNEMENT

Si Macron et son gouvernement usent tant de la matraque et de la répression, c'est qu'ils n'ont avec eux que les riches, les patrons des grandes entreprises et autres capitalistes, qu'ils arrosent de cadeaux à fonds perdus (CICE, baisses d'impôts et de cotisations, lois antisociales ... ).

Mais aussi parce qu'ils ne trouvent pas face à eux une mobilisation générale, rassemblant toutes les colères.

Pourtant, l'expérience des années passées prouve que toute la stratégie des directions syndicales, faite de journées dispersées et sans lendemain, ne mène à rien.

L'heure est à rassembler toutes les forces pour construire une mobilisation générale, déterminée à aller jusqu'au bout, pour stopper une politique contraire à l'intérêt du plus grand nombre.

FAIRE RAVALER A MACRON
SA REFORME DES RETRAITES :
UN OBJECTIF MAJEUR

Après la casse du Code du Travail, de la SNCF, de la Fonction Publique, de l'Assurance Chômage, de l’Éducation Nationale, ils en viennent à leur chantier principal: les retraites.

Sans rien lâcher sur le fond, le pouvoir va tenter de nous anesthésier en nous refaisant le coup du « dialogue » avec les syndicats et du « grand débat ».

Espérant ainsi gagner du temps et que les miettes lâchées à des «partenaires sociaux» conciliants pourront désamorcer toute tentative de mobilisation d’ampleur. Ne leur laissons pas ce plaisir !

Jeunes, salariés en activité, privés d'emploi ou déjà retraités, tout le monde est concerné.

Que le gouvernement adopte un âge pivot à 64 ans ou qu’il allonge la durée de cotisation pour un retraite à taux plein, le simple fait de calculer la retraite sur l’intégralité de la carrière et plus sur les 25 meilleures années, ou sur les 6 derniers mois dans la fonction publique - en instaurant un système par points - fera baisser de plusieurs centaines d’euros les pensions de retraite de tous les travailleurs, et pas seulement celles des « régimes spéciaux » !

Leur réforme va nous obliger, tous, à travailler jusqu'à l'épuisement et appauvrir les retraités jusqu'à les mettre à la charge de leurs enfants.

GAGNER LA BATAILLE DES RETRAITES
ET REMETTRE EN CAUSE LE CAPITALISME LUI-MÊME

Tirons le bilan des batailles perdues dans le passé. Au-delà du blocage des ronds points, préparons cette fois, tous ensemble, le blocage total de l'économie, par des manifestations monstres et la préparation d’une grève générale. C'est le seul langage possible pour faire bouger les choses, en se donnant cette fois les moyens de gagner.

Mardi 24 septembre, CGT et Solidaires appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites.

À Clermont-Ferrand à 10h00 devant la gare SNCF

À à Montluçon à 15H Place Dormoy
À Moulin, à 15 H Place de la liberté
À Vichy , à 15H Place de la poste

Au Puy en Velay 10H30 Place de la Cadelade

Ce sera une première occasion de nous rassembler, dans la grève et de préparer la suite.

Une victoire sur le terrain des retraites serait un encouragement énorme pour en finir avec « leur» monde, qui ne fonctionne qu'au profit d'une minorité sur le dos de la majorité.

Pendant que des millions de gens meurent de faim ou de misère, les autres s'épuisent au travail et peinent à gagner leur vie. La logique du profit détruit nos vies. Elle détruit aussi la planète. De ce monde-là, il est urgent et vital de se débarrasser.

mercredi 18 septembre 2019

MOBILISATION GÉNÉRALE POUR CHANGER LE SYSTÈME PAS LE CLIMAT


Un été de tous les dangers climatiques

Le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais enregistré avec deux épisodes de canicule. Des centaines de milliers d'hectares de forêt irremplaçables sont partis en fumée en Amazonie et des feux de forêt inédits ont ravagé le Groenland, la Sibérie et l'Alaska.

L’augmentation de la température moyenne de la Terre de 1 °C depuis 200 ans provoque déjà des catastrophes dont les pauvres sont les principales victimes. Ils et elles sont des dizaines de millions contraint·e·s de fuir, sans le droit au statut de réfugié·e·s.

Sortir au plus tôt,
complètement des combustibles fossiles

La combustion du charbon, du pétrole, du gaz émet des gaz à effet de serre. Il faut diviser par cinq leur utilisation. Il faut arrêter le nucléaire, dangereux et producteur de déchets toxiques pour des millénaires . Réaffecter les sommes extravagantes qu’il engloutit (EPR de Flamanville, Bure) aux infrastructures et à la recherche dans les renouvelables.

Cette transformation radicale doit inclure la reconversion de tous et toutes les travailleurs des secteurs concernés vers ceux où des centaines de milliers d’emplois nouveaux peuvent être créés.

Il est encore temps pour agir
Pour baisser la demande d’énergie, il faut éliminer d’urgence les productions inutiles ou nuisibles (production d’armes, engrais chimiques, publicité…), abandonner l’agriculture industrielle en faveur d’une agriculture écologique locale qui peut fixer d’énormes quantités de carbone dans les sols et procurer une nourriture saine à toutes et tous.

Il faut arrêter tous les grands projets inutiles, coûteux et dévastateurs – centres commerciaux, aéroports, LGV, autoroutes…

Il faut combattre l’obsolescence programmée des produits et les absurdes transports de marchandises à travers le monde.

Assez de baratin !

Les gouvernements refusent de nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle, des transports… responsables des émissions de gaz à effet de serre.

Macron pleure sur la forêt amazonienne mais la France importe 2 millions de tonnes de soja issu des cultures responsables de la déforestation massive pour l'agro-industrie et l'élevage industriel.

La loi votée en juillet réduit en catimini les objectifs de réduction des émissions et la baisse à 50 % de la part du nucléaire est reportée de 2025 à 2035. Dans le même temps, l'État français continue de subventionner grassement les combustibles fossiles.

À nous d'agir ensemble maintenant !
Semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre, grève mondiale des jeunes (et moins jeunes) le vendredi 20 septembre, marches dans toutes les villes du monde le samedi 21 septembre… l'heure est plus que jamais à renforcer la mobilisation générale pour sauver le climat.

À Clermont-Ferrand

GRÈVE MONDIALE DES JEUNES
MANIFESTATION 10H00 Place Delille

MARCHE POUR LE CLIMAT
ET LA JUSTICE SOCIALE
MANIFESTATION 13H30 Place Delille


On a besoin d’un vaste et puissant mouvement unissant la jeunesse, les Gilets jaunes, associations, syndicats, partis, pour imposer des mesures écologiquement efficaces et socialement justes : la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits…

Comment y arriver en laissant la main aux capitalistes qui pomperont jusqu’à la dernière goutte de pétrole ?

Il faut les exproprier et décider démocratiquement de produire ce dont on a besoin en prenant soin de la planète et de ses habitant·e·s !

Pour aller plus loin




vendredi 13 septembre 2019

POUR NOS RETRAITES, CONTRE MACRON, CONSTRUISONS UNE MOBILISATION UNIE



Les révélations sur la réforme des retraites de Macron sont éclairantes : si elle passe, on perdra, 5 à 20% sur nos pensions, selon les cas.

C’est une véritable saignée.

C’est la conséquence des trois mesures fondamentales prévues par le gouvernement :

*la fin de tous les régimes assis sur un nombre d’annuités, y compris les régimes dits « spéciaux », pour les remplacer par un système par points, individualisé, où chacun se retrouve seul face aux difficultés de son parcours professionnel ;
*la limitation à 14% du PIB des richesses consacrées aux retraites alors que la population vieillit ;

* la fin du calcul de la pension sur la base des meilleures (privé) ou des dernières années (public). Et, de fait, ce serait aussi la fin de l’âge de départ légal à 62 ans, 67 ans pour une retraite complète.

Arrêter cette réforme
par tous les moyens nécessaires

Il est fondamental pour le monde du travail d’empêcher Macron et le patronat de mener à bien cette réforme. Le mouvement des Gilets jaunes a mis en lumière le développement de la pauvreté en France, chez les salariéEs comme chez les retraitéEs.

L’objectif du gouvernement est de réduire les dépenses liées aux retraites et à l’ensemble de la protection sociale, et de nous pousser à payer, toujours plus, des complémentaires retraites privées.

C’est aussi une façon pour lui de ponctionner la plus grande partie des cotisations sociales au bénéfice de sociétés privées dans une période de crise économique. Nous ne pouvons pas laisser faire.

Une mobilisation de masse est possible

Les grandes mobilisations de 1995, 2003, 2010 pour la protection sociale, comme le mouvement des Gilets jaunes, ont montré les capacités de résistances des travailleurs/ses, malgré les reculs sociaux.

En cette rentrée, entre les privatisations, les suppressions de postes, les retraites, la casse des services publics notamment dans les hôpitaux et l’éducation, beaucoup de salariéEs ont des raisons de manifester ou faire grève.

Mais ce n’est pas par une succession de journées de lutte sans lendemain que l’on gagnera. Pour faire reculer ce gouvernement, il faut un grand mouvement de grève, unitaire, massif.

La première étape est bien sûr d’être touTEs en grève pour les grandes journées de lutte, en particulier le 24 septembre.

Ce jour-là sera un moment important pour mesurer notre capacité d’action face au gouvernement.

Finissons-en avec Macron et son monde

Les attaques contre les classes populaires menées ces dernières décennies ont considérablement dégradé la réalité de la protection sociale.

Nous revendiquons une amélioration des retraites avec un taux plein à 60 ans (55 pour les métiers pénibles), le partage du temps de travail entre touTEs pour supprimer le chômage, sans perte de salaire.

Au-delà, il faut en finir avec ce gouvernement, dont l’objectif est de remplir les coffres du grand patronat et des plus riches.

mardi 10 septembre 2019

CLERMONT-FERRAND : GILETS JAUNES ET BLOUSES BLANCHES LUTTENT ENSEMBLE POUR UN VÉRITABLE SERVICE PUBLIC DE SANTÉ



Pour soutenir le mouvement de grève du personnel des urgences qui a débuté le 3 juillet, les gilets jaunes sont allés à leur rencontre, une première fois le mardi 6 août en se rassemblant devant le service où malheureusement les syndicats et le personnel n’étaient pas présents car les contacts n’avaient pas pu être pris. 


La direction du CHU a notifiée aux organisateurs l’interdiction de se rassembler devant le service en invoquant des raisons de sécurité et de plus a formellement interdit aux personnels de venir rencontrer les gilets jaunes . 


Les manifestant-e-s se sont déplacé-e-s de quelques mètres pour continuer leur mobilisation de soutien sur le trottoir devant l’entrée du CHU .


Au cours de cette mobilisation de nombreuses rencontres informelles avec le personnel, des malades et leurs proches ont pu avoir lieu.


Ces échanges ont permis au gilets jaunes de comprendre les difficultés dans lesquelles se trouvent les agents pour exercer au mieux leurs métiers et permettre au plus grand nombre un accès à des soins de qualité. 


Il a été abordé aussi les conditions indignes dans lesquelles sont reçus les patients (longue attente avant de voir un médecin, brancards dans les couloirs…) malgré un professionnalisme sans faille des soignant-e-s qui font tout leur possible pour pallier au mieux à cet absence de moyens au mépris de leur propre santé.


Les gilets jaunes ont pu comprendre le désarroi des personnels devant cet état de fait ainsi que leurs revendications (une augmentation du nombre de personnel formé , avec des salaires décents, des moyens financiers supplémentaires pour l’ achat de matériel nécessaire et la rénovation des locaux, la fin des contrats précaires pour les agents qui doivent être titularisés, le remplacement du personnel en cas d’absence…)


Suite à ce rassemblement, les gilets jaunes ont contacté les syndicats représentatifs du CHU (CGT, FO,SUD) pour les inviter à venir les rencontrer lors d’un nouveau rassemblement le 13 août. 


Lors de cette initiative des liens se sont créés. Les syndicats et les gilets jaunes ont partagé leurs points de vue sur la situation dramatique dans les hôpitaux due à la politique menée depuis plusieurs années qui n’est faite que de réductions budgétaires qui éloignent de plus en plus la population des lieux de soins.



Conjointement l’intersyndicale des syndicats du CHU et les gilets jaunes par deux appels différents ont décidé d’appeler à un nouveau rassemblement de soutien le mardi 2 septembre où plus d’une centaine de personnes(syndicats, gilets jaunes) se sont retrouvés devant la direction du CHU. 


Après les prises de parole, il a été décidé de demander une entrevue à la direction pour exposer les revendications des salarié-e-s et des citoyen-n-e-s afin d’améliorer les conditions de travail du personnel , une meilleure prise en soins des malades.


Une entrevue entre la direction et une délégation gilets jaunes-syndicats va être programmée ultérieurement.


En attendant, de nouveaux rassemblements sont programmés tous les mardis tant que le mouvement perdurera .



Le prochain aura lieu

MARDI 10 SEPTEMBRE

à 13H30 devant la direction du CHU Gabriel Monpied


 Tous les services de l’hôpital public sont concernés par ces difficultés. Le soutien des gilets jaunes à la grève des hospitalier-e-s a permis de tisser des liens entre eux et la population, avec les syndicats.

Aujourd'hui les difficultés de l'hôpital public sont largement connues et la résistance s'organise. 


Pour gagner,

la seule solution est de lutter

tous ensemble au même moment.

samedi 7 septembre 2019

RETRAITES, SANTÉ, ÉDUCATION, PRIVATISATIONS...PARTOUT, CONSTRUIRE LA MOBILISATION CONTRE MACRON

Après une année de mobilisations inédites avec les Gilets Jaunes, on aurait pu s’attendre à un ralentissement de la politique antisociale de Macron.

Il n’en est rien.

La casse des services publics se poursuit (école, hôpitaux…), les privatisations se multiplient comme celle d’Aéroports de Paris ou de la Française des Jeux et surtout, Macron et son gouvernement préparent la liquidation du système de retraites par répartition !

Pas touche à nos retraites !

C’est LA réforme du quinquennat. Il s’agit de créer un mécanisme qui réduit automatiquement le niveau des pensions pour que la partie de la richesse produite (le PIB) consacrée aux retraites reste fixe - 14% du PIB -, alors que le nombre de retraités ne cesse d’augmenter par rapport à la population active.

Comme le veut le Medef, le gouvernement n’envisage pas un moment d’augmenter les cotisations patronales pour garantir le niveau des pensions et maintenir l’âge de la retraite. Avec cette réforme, les pensions perçues par les retraités vont diminuer !

Avec le système de retraite par points, la retraite devient une affaire individuelle ou chacun accumulera des points tout au long de sa vie.

Fini les 42 régimes spéciaux qui prenaient en compte la spécificité de certains secteurs.

Fini le calcul sur les 25 meilleures années dans le privé ou sur les 6 derniers mois dans le public. C’est le grand nivellement par le bas !

Ce fonctionnement par point est complété par la fixation de l'âge de départ à la retraite avec des système de décote et de surcote déterminé soit par un âge pivot (62 ans ou plus) soit par un décompte d'annuités cotisées.

Quelle que soit la solution retenue,
il faudra bien travailler plus
pour toucher moins par la suite.

Combattre le capitalisme sur tous les fronts

Cette réforme est cohérente avec le projet global de Macron et de son gouvernement de casse de nos acquis sociaux au profit des grands patrons.

D’ores et déjà, certains secteurs du monde du travail commencent à résister, y compris par la grève, dans la santé ou l’éducation.

De nombreuses journées de luttes sectorielles fleurissent en ce mois de septembre, dans les services publics, les entreprises ou à l’appel des Gilets Jaunes les samedis.

C’est tant mieux si elles permettent d’accumuler des forces pour converger dans un grand mouvement d’ensemble, de grèves qui se généralisent contre ce gouvernement.

La grève interprofessionnelle du 24 septembre, appelée entre autres par le CGT, doit être le premier point de rendez-vous de toutes celles et de tous ceux qui veulent aller dans ce sens.

En interactions avec les questions économiques, les luttes montent également face à l’urgence climatique. À travers de monde, une nouvelle génération a pris conscience du désastre annoncé.

La multiplication des incendies de forêts en Amazonie ou en Afrique ne font que renforcer la nécessité de ce combat. Nous ne pouvons plus tergiverser. Seule une remise en cause du mode de production capitaliste, la planification démocratique de la production à l’échelle mondiale, pourra donner un avenir à l’humanité.

Loin de s’opposer, les combats des travailleurs.euses et de la jeunesse doivent se nourrir pour en finir avec Macron et son monde !

vendredi 6 septembre 2019

NON AU TRAVAIL DU DIMANCHE, NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS

Auchan du groupe Mulliez (la cinquième plus grosse fortune de France) a décidé le 30 avril de se séparer de 21 sites jugés non rentables en France et c’est 723 salariés qui risquent de se retrouver sur le carreau. Seuls 10 sites, ont trouvé un repreneur et seulement 35 % des salariés seraient repris.

Et dans le même temps les conditions de travail des salariés se dégradent, la précarité s’accentue, les salaires stagnent.

Et dans le même temps, la mode c’est l’ouverture des magasins sans personnel le dimanche après midi et en soirée.

L’ouverture du magasin Auchan Nord le dimanche matin depuis le 4 août a engendré la colère légitime des employé.e.s ainsi que celle des habitant-e-s du quartier et client-e-s qui sont en total désaccord avec cette ouverture.

À l’appel de la CGT, les salariés sont appelés à faire grève et à se rassembler le SAMEDI 7 SEPTEMBRE de 10H00 à 12H00 (entrée coté BUT) pour distribuer un tract (ICI)pour informer les client-e-s et faire signer la pétition.


Le NPA appelle à venir soutenir nombreux-ses la mobilisation des employé-e-s d’Auchan Nord et à signer en masse cette pétition(ICI)
Le NPA est contre le travail du dimanche
Le NPA est pour une augmentation des salaires de 300 euros et aucun revenu en dessous de 1700 net.
Le NPA est contre les temps partiels imposés.

Pour lutter contre la précarité, l’ensemble des salarié-e-s doivent être embauchés en CDI à temps complet avec une réduction du temps de travail à 32 h hebdomadaires.

Pour améliorer les conditions de travail, il faut rénover les locaux et embaucher un nombre suffisant de personnel.

lundi 2 septembre 2019

POUR LA CRÉATION D’UN VÉRITABLE SERVICE PUBLIC DE TRANSPORT FERROVIAIRE ET SON DÉVELOPPEMENT

Nous avons appris par la presse locale, la venue de Pepy (président de la SNCF) à Clermont-Ferrand le VENDREDI 6 SEPTEMBRE afin de s’expliquer sur les différents incidents et dysfonctionnements de la ligne intercités Clermont-Paris cet été.

Ces incidents sont dû aux politiques menées par les gouvernements successifs qui ont organisé la casse du service public de la SNCF. Pour stopper ces politiques néfastes et se battre pour le maintien d’un service public ferroviaire partout sur le territoire et accessible à tous et toutes.

C’est pour cela qu’un rassemblement est organisé par Comité de Développement du Service Public Ferroviaire 63 , le vendredi 6 septembre à 8H30 devant la préfecture

Le NPA est membre du comité de vigilance ferroviaire du 63 regroupant des syndicats, des associations, des élus, des partis politiques)

Le NPA appelle à participer à ce rassemblement pour demander la mise en place d’un véritable service public du transport ferroviaire et son développement.

Le NPA appelle à développer les lignes de Fret et non à les supprimer comme actuellement afin de réduire le nombre de camions sur les routes .

Pour lutter contre le réchauffement climatique, il est important de développer les transports publics par le rail aussi bien pour les marchandises, que pour les personnes

Le NPA a soutenu les cheminot-e-s lors de leurs grèves récentes contre les différentes réformes ferroviaires et sera toujours à leurs cotés dans les luttes à venir nécessaire pour mettre un frein à la destruction du transport public ferroviaire.

Il faut dire STOP au fermeture de lignes remplacé par des cars, à la fermeture de guichets…

Les conséquences de ces différentes réformes a entraîné une baisse des moyens, une suppression de personnel , l’entretien des voies négligées comme l’indique un rapport de l’ESPF (organisme de sécurité ferroviaire) sur l’état catastrophique du réseau, avec le risque d’accidents, de retard à cause de matériels vieillissants.

À lire ci-dessous un tract du Comité de Développement du Service Public Ferroviaire 63 distribué cet été qui explique la situation dans le puy de dôme et ses conséquences.