Apéro-débat :"Pour gagner contre Macron et son monde"

Apéro-débat :"Pour gagner contre Macron et son monde"
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vendredi 24 mars 2023

APÉRO-DÉBAT : Comment gagner contre Macron et son monde ?

 

Communiqué de presse

Le NPA 63 organise un apéro-débat le lundi 27 mars à 18H30 salle 6 du centre J.Richepin (21 rue J.Richepin à Clermont)

La thématique de la soirée

"Retraites, salaires, lois immigration.…"

Comment gagner contre Macron et son monde? Comment obtenir des droits nouveaux et quelle société nouvelle construire ?

Pour plus d'informations : https://www.facebook.com/events/539462458329873/

ANTICAPITALISTES ET RÉVOLUTIONNAIRES

TANT QU’IL LE FAUDRA !

Dans le cadre du climat social, dominé par les luttes contre la réforme des retraites(injuste et injustifiable), mais aussi des luttes pour des augmentations de salaires, mais aussi de la jeunesse contre parcours sup et le SNU et les manifestations féministes,écologistes et de solidarité avec les peuples du monde entier .

Le NPA 63 vous invite à venir débattre de cette situation et à réfléchir sur

Comment élever le rapport de force?

Comment réussir à faire converger toutes ses luttes ?

Comment s'organiser pour faire reculer le gouvernement et le patronat?

Quelles perspectives politiques ?

APÉRO- DÉBAT

LUNDI 27 MARS à 18H30

Salle 6 Centre Jean Richepin

(21 rue J.Richepin à Clermont)

Toutes et tous ensemble,

échangeons et construisons les perspectives

des luttes de demain.


lundi 13 mars 2023

ACTION BDS CONTRE CARREFOUR

 

Le samedi 13 mars , le NPA 63 à participer au rassemblement diffusion de tract devant le carrefour de Jaude afin d’informer les client.e.s de ce magasin qu’il vende des produits issus des colonies israéliennes, mais aussi collabore avec 2 sociétés présentes dans ces colonies et par la même de faire signer la lettre pétition destiné au président directeur de carrefour pour lui demander de cesser cela.

Le saviez-vous ?

Le groupe CARREFOUR collabore de plus en plus avec la colonisation israélienne en Palestine occupée.

- 1 - en vendant des produits issus des colonies.

Des magasins Carrefour vendent des dattes Medjool faussement étiquetées « Israël ». La majorité des dattes Medjool viennent des colonies de la Vallée du Jourdain en Palestine. Des agrumes étiquetés Israël sont souvent sur les étals.

Une part importante viennent des colonies israéliennes.

La réglementation européenne impose, dans ce cas, un étiquetage qui précise « produits des colonies israéliennes ».

À votre insu, en achetant ces produits, vous soutiendriez la colonisation.

Boycottons les produits israéliens

tant qu'Israël ne respecte pas les Droits Humains

et le Droit international !

- 2 – en ayant signé le 6 mars 2022 un accord avec deux sociétés israéliennes,

ELECTRA CONSUMER PRODUCTS et YENOT BITAN, pour la conversion progressive des magasins YENOT BITAN en magasins CARREFOUR.

Un certain nombre de ces magasins sera implanté dans les colonies en territoire palestinien occupé.

- 3 - en s'engageant dans un partenariat avec ces deux sociétés directement impliquées dans la colonisation, ainsi que d'autres sociétés appartenant au même groupe, dont la société Electra qui est l'un des plus grands acteurs de la

colonisation et qui, à ce titre, fait partie des 112 entreprises dénoncées en février 2020 par l'ONU (AFPS, AL HAQ, CGT, Fédération CGT du Commerce, LDH, Plateforme ONG Palestine, Union Syndicale Solidaires ont publié un rapport détaillé sur le sujet).

C’est la politique du groupe carrefour qui est en jeu

* en vendant des produits des colonies israéliennes

* en investissant dans l’économie de la colonisation et de l’apartheid israéliens dont le gouvernement actuel martyrise toujours plus les palestiniens.

ENSEMBLE , INTERPELLONS

LE GROUPE CARREFOUR !


«la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est, Gaza et les hauteurs du Golan sont des territoires occupés par Israël depuis 1967. Les colonies sont illégales en vertus du droit international »

Il n y aura pas de paix durable entre palestiniens et israéliens sans ce soit mis fin à la colonisation, à l‘apartheid et à l’épuration ethnique en Palestine.

Tract unitaire


lundi 6 mars 2023

8 MARS : FEMMES EN PREMIÈRE LIGNE, FEMMES EN LUTTE


 

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, doit être cette année une journée de grève générale.

Oui, notre lutte doit passer

par la grève générale féministe !

PREMIÈRES CONCERNÉES

PAR LA CONTRE-RÉFORME DES RETRAITES

Pourquoi la grève féministe ?

Cette année, la grève féministe va s’inscrire, en France, dans le continuum de la lutte contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.

Un appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs circule d’ores et déjà pour le mardi 7 mars.

Les appels à reconduire la grève le lendemain, le mercredi 8 mars, se multiplient.

Cette année, le 8 mars doit donc être une journée de convergence, qui doit permettre de dénoncer plus que jamais l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites pour les femmes.

Ce sont elles qui seront le plus pénalisées par cette réforme : carrières hachées, temps partiels imposés, salaires minorés…

Les femmes ont déjà des retraites moyennes de 40 % inférieures aux retraites des hommes. Ce contexte particulier doit mettre en lumière les autres revendications féministes que nous défendons année après année.

POURQUOI FAIRE GRÈVE ?

Pourquoi la grève féministe ?

Car elle seule montre la place des femmes et des minorités de genre dans notre société. Il s’agit non seulement d’arrêter le travail « visible », salarié pour la majorité, donc de faire la grève sur les lieux de travail.

Mais il s’agit aussi d’arrêter toutes les tâches accomplies, le plus souvent gratuitement : soin aux enfants et aux personnes dépendantes, organisation de la vie des familles, tâches ménagères, etc.

Se mettre en grève dans les entreprises, mais aussi dans les foyers, les écoles…

Se mettre en grève, c’est mettre en évidence l’importance de notre place dans la société.

Pourquoi la grève féministe ?

Cette journée est internationale. Faire grève est une façon de montrer notre solidarité envers toutes les femmes et les minorités de genre à travers le monde qui ne peuvent ni faire grève ni revendiquer leurs droits, qui n’ont que peu ou pas de droits, qui sont emprisonné.e.s parce que femmes, homosexuel.l.e.s, trans.

Par solidarité envers les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les Ukrainiennes, et toutes les autres.

UN MONDE LIBÉRÉ DE TOUTE VIOLENCE PATRIARCALE ET CAPITALISTE

Pourquoi la grève féministe ?

La grève, c’est l’occasion de marteler nos revendications :

Égalité salariale, égalité à l’embauche et d’évolution de carrière, pour garantir notre indépendance économique ;

Reconnaissance, partage et valorisation du travail domestique, d’éducation et de soin. Sauvegarde et développement de services publics de qualité partout ;

Moyens et structures nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles ;

Égalité d’accès aux soins et prise en compte de la santé des femmes et personnes LGBT dans la recherche.

Nous voulons un monde libéré de toute violence patriarcale et capitaliste et, par là même, libéré du sexisme, du validisme, du racisme !

Ces revendications englobent de nombreux domaines tant publics que privés. Mais cela n’est que le reflet du peu de place faite aux femmes dans notre société patriarcale et capitaliste depuis trop longtemps, depuis toujours.

Alors, femmes en première ligne,

femmes en lutte,

toutes en grève le 8 mars !

Participons nombreuses

à l’AG non mixte

organisé par le collectif 8 mars toute l’année

à 16H à la maison du peuple

mais aussi toute et tous ensemble en manifestation

à l’appel de l’intersyndicale sur les retraites

à 10H devant le CHU

(Place H.Dunant )

à l’appel du collectif 8 mars toute l’année

à 18H Place de la liberté





dimanche 5 mars 2023

LE 7, LE 8, LE 9 ET TANT QU’IL FAUDRA : RECONDUIRE LA GRÈVE JUSQU’AU RETRAIT

 

Nous pouvons gagner

3 % des actifs sont opposés à la réforme des retraites, personne ou presque n’est dupe de la propagande gouvernementale. 67 % des français estiment le blocage de l’économie justifié.

Les mobilisations de janvier et février figurent parmi les plus importantes de ces dernières décennies.

Autant dire que la colère populaire est là et que les conditions sont réunies pour enfin infliger une défaite majeure au gouvernement.

La grève jusqu’au retrait

Le 7 mars s’annonce très massif, mais cela ne suffira pas.

Toutes et tous en grève et dans la rue

Le 7 mars

à Clermont-Ferrand à 10H place du 1er mai

à Thiers, 16H30 Place du Chastel

à Issoire 17H Halle aux grains

à Ambert 18H rond point de l’hôpital

à Aurillac à 10H devant la gare

à Montluçon à 14H30 place J.Dormoy

à Moulins à 14H30 Place de la liberté

à Vichy à 14H30 Place de la poste

au Puy en Velay , à 10H30 Place de la Cadelade

L’impact économique des journées de grèves éparses est trop faible pour faire céder le gouvernement des patrons et des riches.

Pour gagner, il faut généraliser la grève, une « vraie grève » qui dure, en continu.

Plusieurs organisations syndicales appellent à reconduire la grève le 8, le 9 et jusqu’à la victoire.

C’est ce qu ’ il faut généraliser à tous les secteurs, en nous organisant à la base, en faisant des piquets de grève et des assemblées sur les lieux de travail, comme à l’échelle interprofessionnelle, en se montrant inventifs et en multipliant les actions de blocages économiques.

C’est ainsi que nous pouvons gagner en s’y mettant toutes et tous ensemble, sans concession.

Nous appelons à participer massivement aux initiatives féministes du 8 mars et aux manifestations contre la réforme des retraites du 8 mars à 10H devant le CHU (place H.Dunant) et aussi celle du jeudi 9 mars à 10h45 départ du parvis de la fac de droit (bd François Mitterand) à l’initiative de l’assemblée générale de la jeunesse.

Prendre nos affaires en main.

Nous ne devons pas nous contenter d’attendre les directives des directions syndicales.

Il faut faire vivre la mobilisation à la base, se réunir toutes et tous ensemble sur nos lieux de travail et d’études mais aussi par secteurs d’activité, par secteurs géographiques…

Partout, à tous les échelons nous devons construire des assemblées générales capables de tracer des perspectives et de prendre des initiatives.

Plus la mobilisation reposera sur un grand nombre de personnes, plus elle sera forte.

Au-delà de cette mobilisation, ce sont des habitudes à prendre de discuter entre nous, de prendre nos propres décisions de manières collectives. Car quand on prend goût à la démocratie, à prendre les rennes de notre quotidien, on ne le perd pas.

Ces cadres décisionnels sont les préfigurations de la société que nous voulons construire, une société où personne ne décide à notre place.

Un enjeu qui va au-delà des retraites

La réforme gouvernementale est inadmissible et la rejeter est un enjeu capital en soit. Mieux, nous devons exiger le retour de la retraite à 60 ans ou au bout de 37,5 annuités.

Mais si nous gagnons ce bras de fer face au gouvernement, l’impact ira bien au-delà des retraites.

Cela permettrait aux exploité·e·s de relever la tête. Ce serait un coup d’arrêt face à la politique antisociale des capitalistes qui modifierait le rapport de force.

Pour la première fois depuis des décennies, nous bloquerions la tendance à toujours réduire plus la rémunération de notre travail pour accroître celle du capital.

Aujourd’hui la vie est de plus en plus difficiles pour les opprimé·e·s alors que les profits des patrons et les grandes fortunes explosent.

Une telle victoire serait un point d’appui pour remettre en cause cette logique et au-delà cette société de toutes les injustices capitalistes, écocides, sexistes, racistes…

samedi 4 mars 2023

ALLIER : GRÈVE À SAFRAN DOMÉRAT


 

à lire aussi : Grève à SAFRAN Domérat – Anti Capitaliste 03 (wordpress.com)

Les salarié.e.s de l’Usine SAFRAN (ex SAGEM) de Domérat (près de Montluçon) sont en grève pour leurs salaires. Elles et ils occupent l’usine depuis le 28 février empêchant ainsi toutes livraisons.

Les débrayages se sont succédé depuis janvier 2022 dans le groupe Safran Electronics et Défense (SED).

Ce groupe a distribué en 10 ans plus de 6 milliards d’euros aux actionnaires. Aujourd’hui la seule proposition qui est faite par la Direction aux organisations syndicales est une augmentation générale de 2,5%, bien loin de faire le compte, assortie de quelques miettes le tout dans le contexte inflationniste que toutes et tous nous connaissons.

Comme le dit Sandra, déléguée CGT « les profits faits par Safran prouvent qu’ils ont les moyens de nous payer correctement » ,le 28 février au matin, les salarié.e.s ont donc décidé de débrayer soutenu.e.s par les syndicats CGT et FO de l’usine de Domérat.

La Direction locale se dit dans l’incapacité de négocier et renvoie à la Direction générale.

Le mouvement a toutes les chances de s’étendre puisque les salarié.e.s de l’usine de Fougères se sont également mis en grève.

La question de la solidarité est d’ores et déjà posée.

Le NPA 03 affirme sa disponibilité à participer à toute initiative unitaire permettant d’affirmer la solidarité et le soutien du monde du travail avec les grévistes de Safran.



vendredi 3 mars 2023

MERCREDI 8 MARS, AVEC LES FEMMES DU MONDE ENTIER, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE POUR MANIFESTER ET REVENDIQUER !

 

Cette année, le Collectif 8 Mars Toute l’Année propose plusieurs temps pour nous permettre de se retrouver, d’échanger et de nous mobiliser ensemble !

Le mardi 7 mars, journée de grève interprofessionnelle, retrouvons-nous à 9h30 Place Delille pour rejoindre ensemble la manifestation.

Partager massivement l’événement facebook

https://www.facebook.com/events/199618902653603/

Mercredi 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes retrouvons-nous à :

*16h : Assemblée Générale féministe en non-mixité aura lieu à la Maison du Peuple

*18h : départ en manifestation depuis la Place de la Liberté

Et pour préparer ces deux dates, rendez-vous samedi 4 mars pour une journée d’ateliers féministes au Centre Richepin :

*10h-12h : Atelier danse avec les Rosies

*12h-14h : repas type auberge espagnole

*14h-16h : atelier chants et slogans

Toute la journée : atelier pancartes !

Nous sommes 1 femme sur 4 à subir du harcèlement sexuel au travail dans notre vie, 100% du harcèlement de rue, et des milliers chaque année à subir viols et agressions sexuelles, à risquer la mort par féminicide.

Nous sommes celles qu'on invisibilise dans les emplois du soin, de l'éducation, du nettoyage, du commerce… sous payées et peu ou pas reconnues.

Nous sommes toujours payées 25% de moins que les hommes, et nous sommes encore majoritairement celles à qui on assigne l'éducation des enfants et le travail domestique.

Nous sommes celles que la justice et la police ignorent : les condamnations pour viol ont chuté de 44% en 10 ans alors que le nombre de plaintes a augmenté de 42%, et celles-ci ne sont pas toujours acceptées.

Sans cesse, nos droits sont menacés et en premier lieu le droit de disposer de notre corps, avec notamment les restrictions d’accès à l’IVG. De la même manière, à chaque fois que les services publics sont menacés et désinvestis par les gouvernements, ce sont les femmes qui trinquent : les services gynécologiques sont fermés en premier lieu, et les conditions de travail des infirmières et aides-soignantes sont particulièrement dégradées.

La sélection à l’université mène à l’évincement de nombre de femmes à cause notamment de l’auto-censure. A l’école comme dans les services régaliens, les formations manquent cruellement, conduisant à l’incapacité de répondre aux problématiques spécifiques que nous rencontrons.

LES FEMMES, GRANDES PERDANTES

DE LA RÉFORME DES RETRAITES

Quand Macron attaque nos droits sociaux, se sont d’abord les plus précaires qui payent, à commencer par les femmes dont les pensions sont 40% inférieures à celles des hommes. Elles sont également 40% aujourd’hui à partir à la retraite avec une carrière incomplète, puisqu’elles sont davantage touchées par les temps partiels imposés et les carrières hachées !

Ajouter à cela les inégalités salariales qui influencent le montant des pensions : évidemment, les femmes sont les grandes perdantes de cette réforme !

Le projet des libéraux marche main dans la main avec celui de l’extrême droite. Pour eux, les femmes doivent s’occuper de la maison, des enfants et de leur mari, qui pourra ainsi renouveler sa force de travail et être productif. Tout autre modèle est exclu.

Le système patriarcal est responsable des oppressions subies par les femmes. Face à lui, les revendications sont nombreuses : éducation, santé, formation, égalité salariale ou lutte contre les violences sexistes et sexuelles, les changements doivent-être systémiques pour parvenir à une organisation sociale égalitaire.

Le gouvernement et les pouvoirs publics doivent agir.

Le refus de se résigner peut stopper la machine grinçante du malheur et la lancer sur d'autres rails” -Gisèle Halimi

ASSEZ DE BLA BLA BLA !

NOUS VOULONS QUE ÇA CHANGE ET ENSEMBLE, NOUS POUVONS GAGNER !





samedi 18 février 2023

NON AUX EXTRÊMES DROITES À CLERMONT-FERRAND, COMME AILLEURS !

 

Face aux extrêmes droites, leurs idées et leur violence :

ne nous laissons pas faire !

Pas de quartiers pour les fachos,

pas de fachos dans les quartiers

MANIFESTATION CONTRE LES EXTRÊMES DROITES

SAMEDI 25 FÉVRIER

à 15H PLACE DE JAUDE

Clermont-Ferrand

à partager l’événement facebook

https://www.facebook.com/events/882381456431658/

Depuis plusieurs années nous assistons à une importante montée des extrêmes droites partout en France et leurs groupuscules violents pullulent dangereusement dans les rues clermontoises.

Depuis maintenant plus d’un an, les attaques sur des militant·e·s, les intimidations, les vols, attaques sur les locaux se multiplient.

Pour ne citer qu’un exemple, dans la nuit du 27 au 28 janvier, le local de l’UNEF Auvergne, le syndicat étudiant, a été cambriolé et saccagé, à l’intérieur même de l’Université. Ces groupes violents d’extrêmes droites ne ciblent pas seulement les militant·e·s mais aussi l’ensemble de la population, notamment dans les quartiers, les personnes racisées, les femmes, et les personnes LGBTI.

D’ailleurs, ils se revendiquent eux-mêmes comme étant fascistes, et ouvertement racistes, sexistes et homophobes !

« J’ai été suivie et intimidée par cinq individus en rentrant de manifestation » une militante syndicale

« On m’a arraché mon voile et traitée d’islamiste à l’en#trée de la fac, je n’ose plus sortir avec car je me sens en insécurité » une étudiante en Cité-U

« Je me suis fait tabasser par plusieurs individus dans un coin de rue, simplement parce que je suis noir. Ils sont partis en criant ”la France aux Français !” » un habitant clermontois

Aujourd’hui, dans le débat public, les discours xénophobes sur l’insécurité et l’immigration remplacent le débat sur le partage des richesses ou le temps de travail, les idées fascistes influencent les projets de loi du gouvernement, comme la loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration », qui vise à sélectionner les migrant·es selon des critères abjects et inhumains.

Les extrêmes droites s’attaquent aussi aux institutions comme l’Université, lieu d’apprentissage du savoir critique et de l’émancipation pour toutes et tous.

Elles entretiennent les théories conspirationnistes et complotistes qui leur servent à nourrir la peur de l’autre et à justifier leur discours haineux.

Les 88 député·e·s du Rassemblement National ouvrent un nouveau boulevard aux idées d’extrême-droite, à leurs projets de haine d’autrui, de casse du service public, de nos conquis sociaux et des droits des travailleur·euse·s, comme leur inaction concrète dans la lutte contre la réforme des retraites le démontre brillamment !

Les extrêmes droites n’ont qu’un objectif : faire reculer les droits humains acquis par nos aîné·es, faire triompher l’obscurantisme et la haine, et ce par tous les moyens possibles.

Pour cela, ils ont la stigmatisation et la violence.

Nous avons la solidarité, le partage, la démocratie. Ensemble, faisons front !