Dans
le cadre du climat social, dominé par les luttes contre la réforme
des retraites(injuste et injustifiable), mais aussi des luttes pour
des augmentations de salaires, mais aussi de la jeunesse contre
parcours sup et le SNU et les manifestations féministes,écologistes
et de solidarité avec les peuples du monde entier .
Le
NPA 63 vous invite à venir débattre de cette situation et à
réfléchir sur
Comment
élever le rapport de force?
Comment
réussir à faire converger toutes ses luttes ?
Comment
s'organiser pour faire reculer le gouvernement et le patronat?
Le
samedi 13 mars , le NPA 63 à participer au rassemblement
diffusion de tract devant le carrefour de Jaude afin d’informer les
client.e.s de ce magasin qu’il vende des produits issus des
colonies israéliennes, mais aussi collabore avec 2 sociétés
présentes dans ces colonies et par la même de faire signer la
lettre pétition destiné au président directeur de carrefour pour
lui demander de cesser cela.
Le
saviez-vous ?
Le
groupe CARREFOUR collabore de plus en plus avec la colonisation
israélienne en Palestine occupée.
-
1 - en vendant des produits issus des colonies.
Des
magasins Carrefour vendent des dattes Medjool faussement
étiquetées « Israël ». La majorité des dattes Medjool
viennent des colonies de la Vallée du Jourdain en Palestine. Des
agrumes étiquetés Israël sont souvent sur les étals.
Une
part importante viennent des colonies israéliennes.
La
réglementation européenne impose, dans ce cas, un étiquetage qui
précise « produits des colonies israéliennes ».
À
votre insu, en achetant ces produits, vous soutiendriez la
colonisation.
Boycottons
les produits israéliens
tant
qu'Israël ne respecte pas les Droits Humains
et
le Droit international !
-
2 – en ayant signé le 6 mars 2022 un accord avec deux sociétés
israéliennes,
ELECTRA
CONSUMER PRODUCTS et YENOT BITAN, pour la conversion progressive des
magasins YENOT BITAN en magasins CARREFOUR.
Un
certain nombre de ces magasins sera implanté dans les colonies en
territoire palestinien
occupé.
-
3 - en s'engageant dans un partenariat avec ces deux sociétés
directement impliquées dans la colonisation, ainsi que d'autres
sociétés appartenant au même groupe, dont la société Electra qui
est l'un des plus grands acteurs de la
colonisation
et qui, à ce titre, fait partie des 112 entreprises dénoncées en
février 2020 par l'ONU (AFPS, AL HAQ, CGT, Fédération CGT du
Commerce, LDH, Plateforme ONG Palestine, Union Syndicale Solidaires
ont publié un rapport détaillé sur le sujet).
C’est
la politique du groupe carrefour qui est en jeu
*
en vendant des produits des colonies israéliennes
*
en investissant dans l’économie de la colonisation et de
l’apartheid israéliens dont le gouvernement actuel martyrise
toujours plus les palestiniens.
ENSEMBLE
, INTERPELLONS
LE
GROUPE CARREFOUR !
«la
Cisjordanie y compris Jérusalem-Est, Gaza et les hauteurs du Golan
sont des territoires occupés par Israël depuis 1967. Les colonies
sont illégales en vertus du droit international »
Il
n y aura pas de paix durable entre palestiniens et israéliens sans
ce soit mis fin à la colonisation, à l‘apartheid et à
l’épuration ethnique en Palestine.
Le
8 mars,
journée
internationale de lutte pour les droits des femmes,
doit être cette année une
journée de grève générale.
Oui,
notre lutte doit passer
par
la grève générale féministe !
PREMIÈRES
CONCERNÉES
PAR
LA CONTRE-RÉFORME DES RETRAITES
Pourquoi
la grève féministe ?
Cette
année, la grève féministe va s’inscrire, en France, dans le
continuum de la lutte contre le projet de réforme des retraites du
gouvernement.
Un
appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la
France à l’arrêt dans tous les secteurs circule d’ores et déjà
pour le mardi 7 mars.
Les
appels à reconduire la grève le lendemain, le mercredi 8 mars, se
multiplient.
Cette
année, le
8 mars doit donc être une journée de convergence,
qui doit permettre de dénoncer plus que jamais l’injustice sociale
majeure de cette réforme des retraites pour les femmes.
Ce
sont elles qui seront le plus pénalisées par cette réforme :
carrières hachées, temps partiels imposés, salaires minorés…
Les
femmes ont déjà des retraites moyennes de 40 % inférieures aux
retraites des hommes. Ce contexte particulier doit mettre en lumière
les autres revendications féministes que nous défendons année
après année.
POURQUOI
FAIRE GRÈVE ?
Pourquoi
la grève féministe ?
Car
elle seule montre la place des femmes et des minorités de genre dans
notre société. Il s’agit non seulement d’arrêter le travail «
visible »,
salarié pour la majorité, donc de faire la grève sur les lieux de
travail.
Mais
il s’agit aussi d’arrêter toutes les tâches accomplies, le plus
souvent gratuitement : soin aux enfants et aux personnes dépendantes,
organisation de la vie des familles, tâches ménagères, etc.
Se
mettre en grève
dans les entreprises, mais aussi dans les foyers, les écoles…
Se
mettre en grève,
c’est mettre en évidence l’importance de notre place dans la
société.
Pourquoi
la grève féministe ?
Cette
journée est internationale. Faire grève est une façon de montrer
notre solidarité envers toutes les femmes et les minorités de genre
à travers le monde qui ne peuvent ni faire grève ni revendiquer
leurs droits, qui n’ont que peu ou pas de droits, qui sont
emprisonné.e.s parce que femmes, homosexuel.l.e.s, trans.
Par
solidarité envers les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les
Ukrainiennes, et toutes les autres.
UN
MONDE LIBÉRÉ DE TOUTE VIOLENCE PATRIARCALE ET CAPITALISTE
Pourquoi
la grève féministe ?
La
grève, c’est l’occasion de marteler nos revendications :
• Égalité
salariale, égalité à l’embauche et d’évolution de carrière,
pour garantir notre indépendance économique ;
• Reconnaissance,
partage et valorisation du travail domestique, d’éducation et de
soin. Sauvegarde et développement de services publics de qualité
partout ;
• Moyens
et structures nécessaires pour lutter contre les violences sexistes
et sexuelles ;
• Égalité
d’accès aux soins et prise en compte de la santé des femmes et
personnes LGBT dans la recherche.
Nous
voulons un monde libéré de toute violence patriarcale et
capitaliste et, par là même, libéré du sexisme, du validisme, du
racisme !
Ces
revendications englobent de nombreux domaines tant publics que
privés. Mais cela n’est que le reflet du peu de place faite aux
femmes dans notre société patriarcale et capitaliste depuis trop
longtemps, depuis toujours.
Alors,
femmes en première ligne,
femmes
en lutte,
toutes
en grève le 8 mars !
Participons
nombreuses
à
l’AG non mixte
organisé
par le collectif 8 mars toute l’année
à
16H à la maison du peuple
mais
aussi toute et tous ensemble en manifestation
3 %
des actifs sont opposés à la réforme des retraites, personne ou
presque n’est dupe de la propagande gouvernementale. 67 % des
français estiment le blocage de l’économie justifié.
Les
mobilisations de janvier et février figurent parmi les plus
importantes de ces dernières décennies.
Autant
dire que la colère populaire est là et que les conditions sont
réunies pour enfin infliger une défaite majeure au gouvernement.
La
grève jusqu’au retrait
Le
7 mars s’annonce très massif, mais cela ne suffira pas.
Toutes
et tous en grève et dans la rue
Le
7 mars
à
Clermont-Ferrand à 10H place du 1er mai
à
Thiers, 16H30 Place du Chastel
à
Issoire 17H Halle aux grains
à
Ambert 18H rond point de l’hôpital
à
Aurillac à 10H devant la gare
à
Montluçon à 14H30 place J.Dormoy
à
Moulins à 14H30 Place de la liberté
à
Vichy à 14H30 Place de la poste
au
Puy en Velay , à 10H30 Place de la Cadelade
L’impact
économique des journées de grèves éparses est trop faible pour
faire céder le gouvernement des patrons et des riches.
Pour
gagner, il faut généraliser la grève, une « vraie grève »
qui dure, en continu.
Plusieurs
organisations syndicales appellent à reconduire la grève le 8, le 9
et jusqu’à la victoire.
C’est
ce qu ’ il faut généraliser à tous les secteurs, en nous
organisant à la base, en faisant des piquets de grève et des
assemblées sur les lieux de travail, comme à l’échelle
interprofessionnelle, en se montrant inventifs et en multipliant les
actions de blocages économiques.
C’est
ainsi que nous pouvons gagner en s’y mettant toutes et tous
ensemble, sans concession.
Nous
appelons à participer massivement aux
initiatives féministes du 8 mars et aux manifestations contre
la réforme des retraites du 8 mars à 10H devant le CHU (place
H.Dunant) et aussi celle du jeudi 9 mars à 10h45
départ du parvis de la fac de droit (bd
François Mitterand) à l’initiative de l’assemblée générale
de la jeunesse.
Prendre
nos affaires en main.
Nous
ne devons pas nous contenter d’attendre les directives des
directions syndicales.
Il
faut faire vivre la mobilisation à la base, se réunir toutes et
tous ensemble sur nos lieux de travail et d’études mais aussi par
secteurs d’activité, par secteurs géographiques…
Partout,
à tous les échelons nous devons construire des assemblées
générales capables de tracer des perspectives et de prendre des
initiatives.
Plus
la mobilisation reposera sur un grand nombre de personnes, plus elle
sera forte.
Au-delà
de cette mobilisation, ce sont des habitudes à prendre de discuter
entre nous, de prendre nos propres décisions de manières
collectives. Car quand on prend goût à la démocratie, à prendre
les rennes de notre quotidien, on ne le perd pas.
Ces
cadres décisionnels sont les préfigurations de la société que
nous voulons construire, une société où personne ne décide à
notre place.
Un
enjeu qui va au-delà des retraites
La
réforme gouvernementale est inadmissible et la rejeter est un enjeu
capital en soit. Mieux, nous devons exiger le retour de la
retraite à 60 ans ou au bout de 37,5 annuités.
Mais
si nous gagnons ce bras de fer face au gouvernement, l’impact ira
bien au-delà des retraites.
Cela
permettrait aux exploité·e·s de relever la tête. Ce serait un
coup d’arrêt face à la politique antisociale des capitalistes qui
modifierait le rapport de force.
Pour
la première fois depuis des décennies, nous bloquerions la tendance
à toujours réduire plus la rémunération de notre travail pour
accroître celle du capital.
Aujourd’hui
la vie est de plus en plus difficiles pour les opprimé·e·s alors
que les profits des patrons et les grandes fortunes explosent.
Une
telle victoire serait un point d’appui pour remettre en cause cette
logique et au-delà cette société de toutes les injustices
capitalistes, écocides, sexistes, racistes…
Les
salarié.e.s de l’Usine SAFRAN (ex SAGEM) de Domérat (près de
Montluçon) sont en grève pour leurs salaires. Elles et ils occupent
l’usine depuis le 28 février empêchant ainsi toutes livraisons.
Les
débrayages se sont succédé depuis janvier 2022 dans le groupe
Safran Electronics et Défense (SED).
Ce
groupe a distribué en 10 ans plus de 6 milliards d’euros aux
actionnaires. Aujourd’hui la seule proposition qui est faite par la
Direction aux organisations syndicales est une augmentation générale
de 2,5%, bien loin de faire le compte, assortie de quelques miettes
le tout dans le contexte inflationniste que toutes et tous nous
connaissons.
Comme
le dit Sandra, déléguée CGT « les profits faits par Safran
prouvent qu’ils ont les moyens de nous payer correctement » ,le
28 février au matin, les salarié.e.s ont donc décidé de débrayer
soutenu.e.s par les syndicats CGT et FO de l’usine de Domérat.
La
Direction locale se dit dans l’incapacité de négocier et renvoie
à la Direction générale.
Le
mouvement a toutes les chances de s’étendre puisque les
salarié.e.s de l’usine de Fougères se sont également mis en
grève.
La
question de la solidarité est d’ores et déjà posée.
Le
NPA 03 affirme sa disponibilité à participer à toute
initiative unitaire permettant d’affirmer la solidarité et le
soutien du monde du travail avec les grévistes de Safran.
Mercredi
8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes
retrouvons-nous à :
*16h
: Assemblée Générale féministe en non-mixité aura lieu à la
Maison du Peuple
*18h
: départ en manifestation depuis la Place de la Liberté
Et
pour préparer ces deux dates, rendez-vous samedi 4 mars pour une
journée d’ateliers féministes au Centre Richepin :
*10h-12h
: Atelier danse avec les Rosies
*12h-14h
: repas type auberge espagnole
*14h-16h
: atelier chants et slogans
Toute
la journée : atelier pancartes !
Nous
sommes 1 femme sur 4 à subir du harcèlement sexuel au travail dans
notre vie, 100% du harcèlement de rue, et des milliers chaque année
à subir viols et agressions sexuelles, à risquer la mort par
féminicide.
Nous
sommes celles qu'on invisibilise dans les emplois du soin, de
l'éducation, du nettoyage, du commerce… sous payées et peu ou pas
reconnues.
Nous
sommes toujours payées 25% de moins que les hommes, et nous sommes
encore majoritairement celles à qui on assigne l'éducation des
enfants et le travail domestique.
Nous
sommes celles que la justice et la police ignorent : les
condamnations pour viol ont chuté de 44% en 10 ans alors que le
nombre de plaintes a augmenté de 42%, et celles-ci ne sont pas
toujours acceptées.
Sans
cesse, nos droits sont menacés et en premier lieu le droit de
disposer de notre corps, avec notamment les restrictions d’accès
à l’IVG. De la même manière, à chaque fois que les services
publics sont menacés et désinvestis par les gouvernements, ce sont
les femmes qui trinquent : les services gynécologiques sont fermés
en premier lieu, et les conditions de travail des infirmières et
aides-soignantes sont particulièrement dégradées.
La
sélection à l’université mène à l’évincement de nombre de
femmes à cause notamment de l’auto-censure. A l’école comme
dans les services régaliens, les formations manquent cruellement,
conduisant à l’incapacité de répondre aux problématiques
spécifiques que nous rencontrons.
LES
FEMMES, GRANDES PERDANTES
DE
LA RÉFORME DES RETRAITES
Quand
Macron attaque nos droits sociaux, se sont d’abord les plus
précaires qui payent, à commencer par les femmes dont les pensions
sont 40% inférieures à celles des hommes. Elles sont également 40%
aujourd’hui à partir à la retraite avec une carrière incomplète,
puisqu’elles sont davantage touchées par les temps partiels
imposés et les carrières hachées !
Ajouter
à cela les inégalités salariales qui influencent le montant des
pensions : évidemment, les femmes sont les grandes perdantes de
cette réforme !
Le
projet des libéraux marche main dans la main avec celui de l’extrême
droite. Pour eux, les femmes doivent s’occuper de la maison, des
enfants et de leur mari, qui pourra ainsi renouveler sa force de
travail et être productif. Tout autre modèle est exclu.
Le
système patriarcal est responsable des oppressions subies par les
femmes. Face à lui, les revendications sont nombreuses : éducation,
santé, formation, égalité salariale ou lutte contre les violences
sexistes et sexuelles, les changements doivent-être systémiques
pour parvenir à une organisation sociale égalitaire.
Le
gouvernement et les pouvoirs publics doivent agir.
“Le
refus de se résigner peut stopper la machine grinçante du malheur
et la lancer sur d'autres rails” -Gisèle Halimi
ASSEZ
DE BLA BLA BLA !
NOUS
VOULONS QUE ÇA CHANGE ET ENSEMBLE, NOUS POUVONS GAGNER !
Depuis
plusieurs années nous assistons à une importante montée des
extrêmes droites partout en France et leurs groupuscules violents
pullulent dangereusement dans les rues clermontoises.
Depuis
maintenant plus d’un an, les attaques sur des militant·e·s, les
intimidations, les vols, attaques sur les locaux se multiplient.
Pour
ne citer qu’un exemple, dans la nuit du 27 au 28 janvier, le
local de l’UNEF Auvergne, le syndicat étudiant, a été cambriolé
et saccagé, à l’intérieur même de l’Université. Ces
groupes violents d’extrêmes droites ne ciblent pas seulement les
militant·e·s mais aussi l’ensemble de la population, notamment
dans les quartiers, les personnes racisées, les femmes, et les
personnes LGBTI.
D’ailleurs,
ils se revendiquent eux-mêmes comme étant fascistes, et ouvertement
racistes, sexistes et homophobes !
«
J’ai été suivie et intimidée par cinq individus en rentrant de
manifestation » une militante syndicale
«
On m’a arraché mon voile et traitée d’islamiste à l’en#trée
de la fac, je n’ose plus sortir avec car je me sens en insécurité
» une étudiante en Cité-U
«
Je me suis fait tabasser par plusieurs individus dans un coin de rue,
simplement parce que je suis noir. Ils sont partis en criant ”la
France aux Français !” » un habitant clermontois
Aujourd’hui,
dans le débat public, les discours xénophobes sur l’insécurité
et l’immigration remplacent le débat sur le partage des richesses
ou le temps de travail, les idées fascistes influencent les projets
de loi du gouvernement, comme la loi « pour contrôler
l’immigration, améliorer l’intégration », qui vise à
sélectionner les migrant·es selon des critères abjects et
inhumains.
Les
extrêmes droites s’attaquent aussi aux institutions comme
l’Université, lieu d’apprentissage du savoir critique et de
l’émancipation pour toutes et tous.
Elles
entretiennent les théories conspirationnistes et complotistes qui
leur servent à nourrir la peur de l’autre et à justifier leur
discours haineux.
Les
88 député·e·s du Rassemblement National ouvrent un nouveau
boulevard aux idées d’extrême-droite, à leurs projets de haine
d’autrui, de casse du service public, de nos conquis sociaux et des
droits des travailleur·euse·s, comme leur inaction concrète dans
la lutte contre la réforme des retraites le démontre brillamment !
Les
extrêmes droites n’ont qu’un objectif : faire reculer les droits
humains acquis par nos aîné·es, faire triompher l’obscurantisme
et la haine, et ce par tous les moyens possibles.
Pour
cela, ils ont la stigmatisation et la violence.
Nous
avons la solidarité, le partage, la démocratie. Ensemble, faisons
front !