lundi 22 novembre 2021

LA GUADELOUPE ET LA MARTINIQUE EN GRÈVE GÉNÉRALE : SOLIDARITÉ !

 

Déclaration Philippe Poutou du 22 novembre 2021


Depuis le 15 novembre, la Guadeloupe est en grève générale, à l’appel d’un collectif de syndicats, structures professionnelles et associations, avec à la pointe, les personnels du CHU de Pointe-à-Pitre et les pompiers du SDIS.

Aujourd’hui 22 novembre, un appel similaire à la grève générale est lancé par 17 syndicats de Martinique.

En France, les médias ne font écho que des « violences des manifestants » avec des images d’immeubles incendiés et de magasins pillés.

Le premier flic de France, Darmanin, vient d’envoyer 50 agents du GIGN et du Raid, portant à 2250 le nombre de policiers et gendarmes présents sur l’île.

Parallèlement, le couvre-feu a été établi sur toute l’île.

C’est un dispositif et un état d’esprit strictement coloniaux dont fait preuve aujourd’hui le gouvernement, traitant avec un mépris souverain les exigences de la population de la Guadeloupe et de la Martinique.

Ces exigences se sont centrées depuis l’été sur la question de l’obligation vaccinale pour les agents hospitaliers et les pompiers, calquant les décisions prise en métropole, alors que, à ce jour, le taux de vaccinés de plus de 18 ans (au moins une dose) est de 46,43% en Guadeloupe, contre 91% en France (chiffres ARS).

Les syndicats avaient commencé à négocier un protocole adapté cet été mais, fin septembre, Paris a imposé la rupture de toute négociation et l’application à la Guadeloupe des mesures prises en France.

Depuis, se sont multipliées les arrestations, les violences policières. Déjà 566 agent.e.s hospitaliers ont été suspendus.

Le mécontentement parti de la méfiance envers l’État et la vaccination trouve sa source dans les profondes inégalités que vit la population antillaise, et la colère créée depuis 50 ans par le scandale du chlordécone, produit de traitement des bananeraies, insecticide toxique et cancérogène utilisé par les grands producteurs bananiers avec l’aval des autorités et des ministères de Chirac et Cresson en France de 1972 à 1993 (malgré son interdiction dans de nombreux pays depuis 1976) provoquant une pollution généralisée et l’explosion des cas de cancers de la prostate.

Comme le dit un syndicaliste pompier : « Ils ont bien décidé une dérogation pour le chlordécone, c’est donc possible pour l’obligation vaccinale ».

Si la vaccination demeure le meilleur moyen de lutter contre la pandémie de covid et de sauver des vies (ce dont les soignant.e.s de Guadeloupe, vacciné.e.s à près de 90% d’après l’Agence régionale de santé, ont bien conscience), les mesures de contrainte et de sanctions sont non seulement autoritaires mais inefficaces : rien ne saurait remplacer la prévention et la conviction.

Les collectifs de Guadeloupe et de Martinique ont mis en avant un cahier de revendications qui fait ressortir toutes les exigences face aux inégalités et à la misère vécue par la population.

En Guadeloupe, 33% de la population vit sous le seuil de pauvreté (contre 14% en France métropolitaine) le taux de chômage est de 21% et la pandémie n’a fait qu’aggraver la situation, notamment pour les travailleurs/ses du secteur informel.

Parallèlement, les prix alimentaires sont de 33% plus élevés qu’en métropole, sans parler des prix d’internet et de nombreux biens directement importés par les grands groupes de distribution.

Les problèmes posés par la grande lutte de 2009 ne sont pas réglés, et le Medef local ne s’est jamais senti obligé d’appliquer la prime de vie chère de 200 euros à tous les salariés.

Refusons le traitement policier

de la crise sociale aux Antilles,

solidarité avec les populations

de Guadeloupe et de Martinique,

soutien à la grève générale !


dimanche 21 novembre 2021

POUR EN FINIR AVEC LES VIOLENCES SEXUELLES ET SEXISTES, ORGANISONS-NOUS POUR CHANGER DE SOCIÉTÉ !

 

Comme chaque année, nous serons dans la rue , à l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Malgré la visibilité gagnée grâce aux mobilisations internationales, les femmes continuent de subir au quotidien des violences physiques, psychologiques, sociales, économiques, symboliques… et elles n’en peuvent plus ! Notre détermination à en finir avec ces violences est à la mesure de ce qui est subi.

La violence ne nous fera pas taire !

Moins de 1 % des viols ou tentatives de viols donnent lieu à une condamnation. En 2020, sur 102 femmes victimes des féminicides recensés par le ministère de l'Intérieur, 24 avaient signalé aux forces de police des violences antérieures... et seule une faisait l’objet d’une ordonnance de protection.

Et quand les femmes se défendent, c’est à elles que la justice s’en prend : la cour d’appel a récemment confirmé la peine de 10 ans de prison infligée à Alexandra Richard, qui a tué son conjoint dont la violence avait pourtant été reconnue.

Ces faits montrent comment la police et la justice font partie du système d’oppression et de maintien des violences.

Les victimes sont isolées et n’ont pour les aider que les associations avec leurs trop faibles moyens. Mais le mouvement de dénonciation #metoo et ses suites (collages sauvages, prises de parole de personnalités, dénonciation de l’inceste, des violences pédocriminelles dans l’église…) ont mis au grand jour les violences et leur ampleur.

Nous avons enfin réussi à faire émerger la parole des victimes, il faut maintenant que cette émergence donne lieu à des modes d’organisations collectives pour que cela s’arrête.

Mettre fin à toutes les violences

Les violences subies par les femmes et les personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes) sont aussi économiques et sociales.

Les femmes sont cantonnées dans des métiers dévalorisés, sous-payés, et subissent massivement le chômage, la précarité, les temps partiels imposés... Cela les place dans une situation de domination économique et de dépendance vis-à-vis de leur conjoint, qui les rend plus vulnérables aux violences physiques.

Cette surexploitation et cette domination, au cœur du système d’exploitation capitaliste et patriarcal, lui permettent d’économiser massivement sur la rémunération du travail des femmes, qu’il soit salarié ou domestique.

Les violences de tout type sont aggravées pour celles et ceux qui subissent de multiples oppressions : les femmes racisées, les migrantes, les trans, les lesbiennes, toutes celles et tous ceux qui ne se conforment pas à l’ordre patriarcal…

Les périodes de confinement ont fait la démonstration de la violence qui pouvait s’exercer, en particulier au sein des familles contre les jeunes LGBTI.

La montée des idées racistes, en particulier islamophobes, dans un contexte de crise globale, nécessite en outre la construction d’une riposte collective.

C’est toutes et tous ensemble

que nous pourrons gagner !

Le samedi 20 novembre est la journée du souvenir Trans, qui commémore les personnes trans assassinées, une occasion de dénoncer toutes les violences dont elles sont victimes.

C’est aussi la Journée mondiale de l’enfance, qui prend un sens particulier avec la révélation des actes pédocriminels commis au sein de l’église.

À Clermont-Ferrand,

une manifestation

contre les violences faites aux femmes ,

à l’appel du collectif « 8 mars toute l’année »

aura lieu le JEUDI 25 NOVEMBRE

à 18H Place de Jaude

À partir de toutes ces luttes, il s’agit de construire un mouvement massif qui rende visible toutes les formes d’oppression et de domination, en unifiant nos forces pour en finir avec toutes les violences sexistes et patriarcales. Cela ne pourra se faire sans un mouvement social fort qui remette en cause les fondements de la société.

Capitalisme et patriarcat sont imbriqués :

nos luttes doivent les balayer tous les deux !

TRACT du collectif « 8 mars toute l’année »




4 pages du NPA Jeunes







dimanche 14 novembre 2021

CONTRE TOUS LES FACHOS, UNE CANDIDATURE ANTICAPITALISTE ET INTERNATIONALISTE !

 

Dans un climat politique nauséabond où l’extrême droite hyper-médiatisée impose ses thématiques, y compris à gauche, il est urgent d’imposer un discours anticapitaliste.

Un tapis rouge aux idées d’extrême droite

Racisme, sexisme, homophobie, antisémitisme… difficile d’échapper au matraquage médiatique qui continue de propulser le presque candidat Zemmour.

Mais si l’extrême droite se sent pousser des ailes, c’est que le climat politique lui est favorable. Une partie de ses idées est reprise par le pouvoir. Macron lui a déroulé le tapis rouge car il a intérêt sur le plan électoral à ce que l’extrême droite incarne l’opposition à sa politique pour l’agiter comme un épouvantail au second tour et pouvoir l’emporter.

Macron a ancré les thématiques les plus réactionnaires dans le paysage politique, à coups de détournement de la laïcité, de loi « séparatisme », de loi « sécurité globale »... Pour mater les résistances sociales, comme le mouvement des Gilets jaunes, il a renforcé l’appareil répressif et réduit les libertés dans une logique dangereuse propice à une dérive autoritaire et au fascisme.

Les tribunes de militaires, les manifestations de policiers (avec le soutien d’une partie de la gauche) sont autant de signes annonciateurs de cette dérive mortelle.

Zemmour-Le Pen, des candidats

au service du capitalisme

Marine Le Pen avait déjà usurpé le slogan, c’est maintenant Zemmour qui se prétend le candidat « antisystème ».

Or son programme est totalement compatible avec le capitalisme et prépare des nouvelles attaques contre les travailleurs/ses.

Car au-delà de ses discours racistes,

c’est aussi le meilleur ami du patronat.

Pour lui les salarié.e.s ne travaillent pas assez, il veut revenir sur les 35 heures, baisser les cotisations patronales, repousser l’âge de la retraite, s’opposer à l’augmentation des salaires et des minimas sociaux...

Quant au RN, il n’est pas le défenseur des classes populaires qu’il cherche à diviser à coup de démagogie nationaliste.

Pour lui, le seul coupable c’est l’immigré.e, l’étranger.e, jamais les patrons qui fabriquent le chômage et la précarité pour se gaver de profits.

Tous les deux participent d’une même offensive contre les classes populaires et constituent les deux versants d’un même projet. Marine Le Pen fait mine de s’offusquer des propositions de Zemmour... mais son modèle politique, c’est le gouvernement raciste, sexiste, homophobe et autoritaire de Victor Orbán en Hongrie !

Pour un antiracisme et un antifascisme décomplexés

Focaliser sur l’immigration, l’Islam, la sécurité, la protection des frontières, c’est stigmatiser, discriminer, et c’est aussi dévoyer les colères populaires pour qu’elles ne se retournent pas contre les vrais responsables.

Pourtant, face à la crise sociale, démocratique et écologique, l’anticapitalisme n’a jamais été autant d’actualité.

Il y a donc urgence à porter, lors de l’élection présidentielle, une candidature qui déplace le débat sur les préoccupations de notre camp social et mette un terme à cette insupportable offensive politico-médiatique des extrêmes droites qui nous conduit à la barbarie.

Pour combattre Zemmour et Le Pen, il faut développer un discours antiraciste et antifasciste décomplexé, mais aussi s’attaquer à l’ensemble du système, car les réactionnaires se repaissent des désespoirs, des inégalités croissantes creusées chaque jour par les capitalistes.

Pour répondre aux aspirations de millions de jeunes et de travailleurs/ses, il faut défendre des mesures qui répondent aux urgences sur le terrain social, de l’emploi et des revenus, de l’écologie radicale, des libertés démocratiques ou de l’égalité des droits, et porter la nécessité de construire une société libérée de l’exploitation et des oppressions.

C’est ce que porte la candidature de Philippe Poutou à la présidentielle. Rejoignez-nous pour la soutenir !

mercredi 10 novembre 2021

DISCOURS DE MACRON : DERRIÈRE L’AUTOSATISFACTION DU PRÉSIDENT, LE DANGEREUX PROGRAMME DU CANDIDAT


COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU NPA

DU 9 NOVEMBRE 2021


Macron est bien obligé de le reconnaître d’emblée : la cinquième vague est bien là. C’est déjà en soi l’aveu d’un échec.

En effet, en France et partout en Europe, la circulation du virus repart à la hausse. Au point que l'OMS en fait aujourd'hui l'épicentre de l'épidémie et s'inquiète du risque de 500 000 morts supplémentaires en Europe cet hiver.

En refusant la levée des brevets et la réquisition des installations pour produire des vaccins en masse pour toute la planète, le gouvernement et les groupes pharmaceutiques portent la lourde responsabilité de cette remontée prévisible.

Et l’aumône de quelques doses pour les pays pauvres n’y changera rien.

Il a beau y avoir 51 millions de vacciné.e.s dans le pays comme s’en vante Macron, la couverture vaccinale n’est que de 87 % pour les plus de 80 ans, une catégorie à risque où l'incidence du virus augmente le plus.

Mais Macron a la solution miracle : le coup de pression. « Grâce au passe sanitaire, nous sommes parvenus à maîtriser l’épidémie. »

Et d’expliquer qu’à partir du 15 décembre, ce passe sanitaire sera conditionné à une troisième dose pour les plus de 65 ans et personnes vulnérables, annonçant aussi un renforcement des contrôles !

Les soignant.e.s devront quant à eux se contenter de l’hommage et des beaux discours sur tout ce qui aurait déjà été fait par le gouvernement depuis le début de la pandémie.

Tout le monde peut pourtant mesurer la réalité de cette politique dans la situation actuelle des hôpitaux, avec par exemple les 20 % de lits fermés faute de personnels ou les 1300 démissions d’étudiant-infirmier.e.s dégoûté.e.s par leurs conditions de travail.

Par contre, le président candidat se montre bien plus concret quand il égrène le catalogue des offensives diverses et variées contre le monde du travail et l’ensemble de la population.

À commencer par l’assurance chômage dont la première phase d’une contre-réforme inique a commencé au 1er octobre.

Et ce n’est pas fini : l’annonce de la suspension des allocations chômage pour les demandeur/ses d'emploi qui ne seraient pas en recherche active correspond bien à une vieille rengaine de droite, que Macron entend bien mettre en œuvre.

Sur la question des retraites, il ne fait que reculer pour mieux sauter à l’après-présidentielle. Pas de mise en œuvre d’ici là, mais la voie est bien tracée pour la suite, insistant sans surprise sur la nécessité de « travailler plus longtemps, en repoussant l'âge légal de départ ».

Enfin, alors que la question climatique est une urgence absolue après notamment le dernier rapport alarmant du GIEC, Macron relance benoîtement la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, certainement afin « d’être à la hauteur de nos engagements au moment de la COP26 », tout en prétendant que le nucléaire ferait baisser les coûts de l’énergie pour les consommateurs. On croit rêver…

Par contre, durant cette bien longue demi-heure, on ne trouvera pas trace de la question la plus urgente, celle du niveau des salaires, des pensions et des allocations largement distancés par l’augmentation des prix.

Derrière l’auto-satisfaction d’un président fier de son bilan et toujours aussi arrogant, le traitement de choc qui tient lieu de programme électoral pour le futur candidat annonce des lendemains bien sombres.

À moins que nous ne lui mettions un grand stop, à lui et à ses amis capitalistes qu’il défend si servilement : c’est ce que nous comptons bien faire, en soutenant et en développant les mobilisations chez les salarié.e.s du public comme du privé et dans la jeunesse, et en portant avec la candidature de Philippe Poutou la perspective d’une rupture radicale avec les logiques capitalistes et les politiciens au service des plus riches.

mercredi 3 novembre 2021

URGENCE ÉCOLOGISTE ET ANTICAPITALISTE, CHANGER LE SYSTÈME, PAS LE CLIMAT

 

Dans la foulée du G20 à Rome, la COP 26 s’est ouverte lundi 1er novembre à Glasgow. Synchronisation significative puisque les pays du G20 sont responsables de 50 % des émissions de gaz à effet de serre…

Va-t-on encore assister à une COP pour rien ?

Danger imminent !

Les engagements unanimes de la COP 21 de Paris 2015, très minimalistes et non contraignants, n’ont pas été tenus, loin s’en faut : pour contenir le réchauffement moyen à 1,5°C, il fallait engager un processus de baisse des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 4 à 5 % annuellement.

Or, sur les six dernières années écoulées, ces émissions n’ont cessé d’augmenter ! Le GIEC, Groupe intergouvernemental pour l’étude du climat, documente très clairement ces réalités et alerte très fort : nous sommes sur une trajectoire de réchauffement de 2,7°C !

Macron minimise et se vante : « Nous ne sommes responsables que de 1 % des émissions de GES ».

« Les énergies renouvelables, c’est dans l’UE qu’elles sont le plus mises en œuvre », proclame quant à elle Mme Von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Pourtant, les pays occidentaux ont une avance historique en matière d’émission de GES, sans parler de la délocalisation massive des pollutions générée par l’accentuation de la mondialisation capitaliste de ces dernières décennie.

Le « capitalisme vert » à la poubelle !

À l’heure de tous ces dangers, c’est la fuite en avant vers les « solutions technologiques » les plus hasardeuses (captation/séquestration de CO2 entre autres) et les plus dangereuses, comme le nucléaire.

Tout cela se pare d’une rhétorique écolo : « Pour le climat, toutes les énergies ne se valent pas. L’électricité d’EDF est à 97 % sans émissions de CO2 », affirme une publicité. L’imposture est totale : Tchernobyl, Fukushima et la poubelle nucléaire de Bure sont là pour nous le rappeler.

Si elles ne négocient pas à proprement parler, les entreprises, ou pour être plus juste, leurs propriétaires, leurs actionnaires, n’en sont pas moins présents à la COP 26 de Glasgow, réunis en forums et colloques, partageant leurs « réflexions »...

Attribuer un prix au CO2 pour qu’il soit un support de plus aux échanges commerciaux est une de leurs dernières solutions calamiteuses.

Ces capitalistes sont le problème, la solution sera trouvée contre eux, car à l’heure du réchauffement climatique, plus que jamais, ce système basé sur le profit a démontré sa dangerosité et a perdu toute légitimité.

Rompre avec ce système avant qu’il ne soit trop tard

Pour répondre à l’urgence climatique et plus globalement faire face aux grands problèmes qui sont devant nous (effondrement de la biodiversité, artificialisation des terres, pollution de l’air et de l’eau…), les luttes actuelles contre les projets destructeurs sont essentielles mais ne suffiront pas. Avec notre candidat Philippe Poutou, nous défendons une alternative politique écosocialiste qui s’attaque au problème par la racine.

Cela passe d’abord par l’expropriation des pollueurs et la planification de la production. Il faut empêcher les grandes multinationales de l’énergie de puiser le pétrole et le gaz dont elles possèdent les gisements.

De plus, il n’est plus possible de laisser toute liberté au secteur financier pour investir dans les projets les plus polluants (parce que les plus rentables) au lieu de financer la « transition écologique ». Les banques et les entreprises responsables de la destruction de notre environnement doivent donc être expropriées et socialisées.

Ces nouveaux secteurs publics devront permettre de sortir des énergies fossiles et du nucléaire, de diminuer la consommation globale d’énergie, de développer les énergies les moins émettrices de CO2…

Parce que ce système, capitaliste et productiviste, n’est pas plus capable de prendre soin de la planète que de celles et ceux qui la peuplent, il faut en sortir d’urgence.

lundi 1 novembre 2021

POUTOU 2022 : L’URGENCE ANTICAPITALISTE !

 

Le capitalisme conduit l’humanité à sa perte.

Catastrophes écologiques, crises sanitaires, violences économiques, contrôle et autoritarisme contre les populations, montée du racisme, les symptômes morbides de ce système sont nombreux.

Avec Philippe Poutou, nous porterons lors de la prochaine élection présidentielle, la candidature de l’urgence à rompre avec ces logiques infernales.

Loin du simple témoignage, cette campagne veut répondre aux aspirations de millions de jeunes et de travailleurs qui n’en peuvent plus de se faire avoir par les gestionnaires du système, Macron et sa clique au pouvoir, les Républicains ou socialistes qui aspirent à le remplacer, ainsi que Le Pen ou Zemmour qui veulent écraser les libertés et dégrader encore plus les conditions de vie et de travail.

« La police tue », le capitalisme aussi !


Philippe Poutou a mis en avant une vérité crue : « la police tue ».

Oui elle tue, elle violente, elle mutile, notamment pour maintenir l’ordre dominant que ce soit dans les quartiers populaires ou dans les manifestations.

Il y a urgence à désarmer la police qui est au contact de la population pour en finir avec les bavures dans les quartiers et pour retrouver le droit démocratique de manifester sans craindre les violences policières.

Au-delà de la police,

c’est bien un système,

le capitalisme, qui tue.

L’approfondissement du chômage, la précarité et la pauvreté, les conditions de travail, la dégradation du système de santé, la pollution et le réchauffement climatique, les frontières tuent.

Le bilan de ce système meurtrier est sans appel. Il faut de toute urgence mettre les capitalistes hors d’état de nuire !

Augmenter les salaires, baisser le temps de travail !



Pour nous, la majorité de la population, tout augmente... sauf les salaires !

L’énergie, avec notamment des prix à la pompe qui reviennent à des niveaux similaires aux débuts du mouvement des Gilets Jaunes, mais aussi les loyers, et une inflation actuellement d’environ 2 %.

Les 100 balles de Castex n’y changeront pas grand-chose. La solution ?

Il faut augmenter les salaires et les pensions de 400 euros pour toutes et tous, fixer le salaire minimum à 1800 euros nets d’impôts.

Et si les prix continuent d’augmenter ?

Il faut que les salaires augmentent dans la même proportion en les indexant sur le coût de la vie.

Et parce que nous en avons marre de perdre notre vie à la gagner, parce qu’il faut en finir avec le chômage, parce qu’il faut modifier notre façon de produire et de consommer, il y a urgence à diminuer le temps de travail. C’est possible à hauteur de 28h hebdomadaire, sans augmentation des cadences ni perte de salaire bien entendu.

Reprendre le contrôle sur nos vies 

Comment financer ces mesures ?

Les 50 milliards de bénéfices des sociétés françaises du CAC 40 donnent une idée de ce qui pourrait être récupéré. Le montant de la fraude fiscale rien qu’en France, avec une estimation de 80 à 100 milliards d’euros cachés dans les paradis fiscaux, nous rappelle que les capitalistes n’ont que faire de l’intérêt général. Cela nous rappelle également que les richesses que nous produisons finissent en bonne partie dans leurs poches…

Il est temps de leur reprendre ce qu’ils nous ont volé.

Il est temps de reprendre le contrôle sur la marche de l’économie et de la société.

Avec Philippe Poutou, rejoignez-nous pour imposer l’anticapitalisme lors de l’élection présidentielle !