vendredi 30 avril 2021

Communiqué de presse commun suite aux saccages des locaux de FO 63



 

AFPS 63, ATTAC 63,  CGT-UD 63, France Insoumise 63, FSU63, Libre Pensée 63, Ligue des Droits de l’Homme 63, NPA 63 , PCF 63, Parti Ouvrier Indépendant, Solidaires Auvergne, Les Temps des Cerises, UNEF Auvergne.

Les organisations associatives, Syndicales et politiques signataires apportent leur soutien aux militant.e.s syndicalistes de Force Ouvrière et condamnent avec la plus grande fermeté le saccage des locaux de l’organisation Syndicale l’UD Force Ouvrière du Puy de Dôme dans la nuit du 26 au 27 avril 2021.

Nous rappelons que ces locaux de l’organisation syndicale constituent bien des lieux qui appartiennent à des travailleurs exerçant leur liberté démocratique à défendre leur condition sociale.

Ainsi la dégradation des locaux et du matériel syndical constituent une entrave extrêmement grave au droit des travailleurs à exercer leurs libertés syndicales.

Nous rappelons que la liberté syndicale est au cœur des droits fondamentaux des salariés et permet à la démocratie de s’exercer dans les relations de travail. Il s’agit d’une liberté constitutionnellement protégée.

jeudi 29 avril 2021

PLUS DE 100 000 MORTS DU COVID-19 ,LE GOUVERNEMENT MACRON-CASTEX EST RESPONSABLE ET COUPABLE. TOUS DANS LA RUE LE PREMIER MAI

 

Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, la Macronie a fait preuve de son incapacité à juguler la crise sanitaire, et porte la responsabilité de dizaines de milliers de morts qui auraient pu être évitées.

Les hôpitaux sont saturés et la campagne vaccinale n’est pas à la hauteur de l’épidémie.

Mais cela ne les empêche pas de continuer leur même politique visant à préserver les profits des capitalistes au détriment de la santé des classes laborieuses et de poursuivre avec de nouveaux projets antisociaux et leur politique raciste, autoritaire et liberticide.

Notre santé, nos vies, sont des choses trop sérieuses pour les laisser entre les mains des capitalistes et de ceux qui les servent : tôt ou tard, ils devront rendre des comptes, et le plus tôt sera le mieux.

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire est formel : la dette publique, qui s’est considérablement accrue avec les « plans de soutien » du gouvernement, ne sera « certainement pas » remboursée par l’impôt.

Au programme : compression des dépenses publiques et « réformes structurelles », avec notamment le retour programmé du plan de destruction du système de retraites, mais aussi la volonté maintenue de faire passer en force la contre-réforme de l’assurance chômage.

DESTRUCTION SOCIALE PROGRAMMÉE

Alors que les destructions d’emplois se comptent en centaines de milliers et que le nombre de chômeur/ses est reparti durablement à la hausse, le pouvoir entend imposer une réforme de l’assurance chômage qui va avoir pour conséquence une baisse des allocations et une réduction du nombre de leurs bénéficiaires.

Dès la première année, 1,15 million de personnes verraient leurs allocations réduites en raison du nouveau mode de calcul du SJR (salaire journalier de référence), avec une baisse moyenne de 17 % pouvant aller jusqu’à 40 % dans certains cas.

Et ce sont celles et ceux que l’on surnomme « intermittent.e.s de l’emploi », alternant activité réduite et périodes chômées, qui paieront le prix le plus élevé.

Les personnels de la culture, mobilisés depuis plus d’un mois, ne s’y sont pas trompés, en faisant du retrait de la contre-réforme de l’assurance chômage leur principale revendication.

REPRENONS EN MAIN NOS LUTTES

MOBILISONS-NOUS TOUS ENSEMBLE

POUR NOTRE SANTÉ, NOS DROITS, NOS VIES

Malgré le contexte sanitaire pesant , Il est plus qu’urgent de reprendre le chemin des mobilisations pour construire une opposition de rue contre la politique catastrophique et mortifère du gouvernement.

Pour cela, il faut s’appuyer sur les mobilisations existantes comme celle du milieu de la culture, mais aussi contre celle de la réforme de l’assurance chômage.

De nombreuses mobilisations contre les politiques racistes, autoritaires et liberticides de ce gouvernement, mais aussi contre le monde capitaliste qui détruit la planète ont eu lieu.

Il faut s’organiser tous ensemble pour voir comment réussir à faire converger l’ensemble de ces luttes.

C’est seulement par nos luttes que nous arriverons à imposer des mesures d’urgence pour réduire les impacts de la crise sanitaire, sociale et écologique sur nos vies à savoir : la levée des brevets, la transparence et gratuité des vaccins, l’expropriation sans rachat et indemnité des grands groupes pharmaceutiques la réquisition des logements vides, le blocage des loyers, pour ne pas dépasser les 20 % du revenu, la gratuité des transports en commun, la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité...

Pour en finir avec le chômage et la précarité (partage du temps de travail, emploi en CDI pour le privé et titularisation pour le public, 1 million d’embauches dans les services publics de la santé, de l’éducation, des transports) l’interdiction des licenciements).

Nos luttes doivent s'inscrire dans la perspective globale d'une autre société dont le véritable moteur serait le principe de l'égalité de toutes et tous dans les faits !


Toutes et tous dans la rue ,

le premier mai,

à Clermont-Ferrand à 10H devant la Comédie

à Issoire à 10H30 sur le parvis de la halle à grains

à Riom 10H30 devant la poste.

à Aurillac, 10H15 place des droits de l'homme

Au Puy en Velay , 10H30 Place de la Cadelade

à Saint-Pourçain-sur-Sioule à 9H30 sur les cours proximité du kiosque, place Georges Clémenceau

à Vichy à 11H30 place de la poste.

À Montluçon à 11H30 Place Piquand

à Moulins à 11H30 Place de la liberté


PALESTINE VIVRA, PALESTINE VAINCRA, STOP AUX POGROMS ANTI-ARABE À JÉRUSALEM

 

Jérusalem

Il est l’heure camarades !

L’heure de nous insurger sur le pogrom qui se passe à Jérusalem.

Voici des jours, des nuits, que les ratonnades affluent !

Nous devons être de ceux qui lèvent le bras en hurlant !

Nous en avons assez des oppressions des minorités !

Le lobby médiatique souhaite nous museler !

Mais nous sommes plus forts et plus importants !

Alors à la place, parlons-en, crions ensemble !

Que notre peine est grande que d’entendre telles nouvelles

Mais la tête droite nous devons combattre

Combattre par les mots, par l’information de masse

La prise de conscience ne peut se faire sans les médias

Alors si les machines à écrire sèchent,

rallumons les foyers !

C’est en brûlant la merde

de la base de cette pyramide archaïque,

Que le poivre va venir au nez de nos dirigeants !

Prenons ensemble conscience

qu’à quelques milliers de kilomètres

Nos camarades souffrent !

De nouveaux martyres d’une tyrannie des plus nombreux, des plus riches !

C’est un jour de fête,

Nous allons faire la fête de cette démocratie de l’hypocrisie !

Camarades, maintenant

brisons le silence de plomb des terrorismes

Pour entrer dans le nouvel âge, méconnu,

Celui de la liberté !

Celui de la paix !


mercredi 28 avril 2021

ETUDIANT-E-S ETRANGER.ÈRE : UNE SITUATION SOCIALE HONTEUSE

 

RASSEMBLEMENT

Mêmes amphis, mêmes droits !

JEUDI 29 AVRIL

à 16H devant la préfecture

de Clermont-Ferrand

https://www.facebook.com/events/959899964751643/

Communiqué de presse commun

Mise en exergue par la crise sanitaire, la situation précaire de la jeunesse a pris une place de plus en plus importante dans le débat public.

Cependant, la situation des jeunes étranger·ère·s est quant à elle très peu abordée, ainsi que la question de la dégradation manifeste de leurs conditions de vie dans la période.

Tout d’abord, des milliers d’étudiant·e·s étranger·ère·s rencontrent des difficultés pour obtenir un titre de séjour ou pour le renouveler. Sans ce document, ils et elles sont contraint·e·s de demeurer dans une situation d’irrégularité, obtenir un emploi, faire des études et vivre dignement devient donc impossible.

Cela les pousse dans une situation d’extrême précarité d’autant plus qu’ils et elles n’ont pas accès au système de bourses sur critères sociaux et que la péremption du titre de séjour entraîne une suspension immédiate de leurs droits aux APL.

Être en situation irrégulière crée également des difficultés à se loger : sans revenus et sans papiers, nombreux·ses sont contraint·e·s à vivre dans des logements insalubres, trop petits, dans des conditions indignes et souvent à plusieurs. De plus, 50% des étudiant·e·s étranger·ère·s de Clermont-Ferrand mettent plus d’un mois à trouver un logement. Comment bien commencer son année universitaire quand un mois après la rentrée on n’a toujours pas de logement pérenne et digne ?

La situation sanitaire que nous connaissons depuis plus d’un an n’a fait qu’exacerber ces problématiques. Beaucoup d’étudiant·e·s étranger·ère·s ont perdu leur emploi et se retrouvent sans revenus, ils et elles sont sur-représenté·e·s chez les demandeur·euse·s de l’Aide Spécifique d’Allocation Ponctuelle ainsi que dans les files d’attente devant les distributions alimentaires.

Ils et elles font également face à un isolement accru : retourner vivre avec sa famille comme l’ont fait beaucoup d’étudiant·e·s français·es est bien plus compliqué lorsque celle-ci vit à plusieurs milliers de kilomètres et qu’on n’a ni les papiers permettant de voyager ni les moyens financiers.

En arrivant en France, un·e étudiant·e doit dans un premier temps valider son visa puis demander un titre de séjour étudiant qui lui permettrait de suivre ses études en toute légalité mais également d’avoir accès à ses droits, certes limités, en tant qu’étudiant·e.

Cette procédure paraît simple et anodine mais en réalité ce n’est qu’un long parcours du combattant, entre les lenteurs administratives, les conditions d’obtention des titres de séjours qui se compliquent, la dématérialisation des demandes, le manque d’informations et de réponses des préfectures, les pertes de dossiers ainsi que le refus de régularisation...

Étudier en France devient désormais

source de stress et de misère.

La préfecture dispose légalement de quatre mois pour répondre à une demande de titre de séjour. Là encore, ce délai est souvent dépassé.

Le récépissé, document censé être remis directement après le dépôt de la demande, ne l’est souvent pas ou très tardivement .

Les rares fois où il est remis, il n’est valide que pour quelques mois seulement, laissant arrivant à son terme, la personne dans une situation d’irrégularité.

On se retrouve à Clermont-Ferrand avec plus de 300 étudiant·e·s sous OQTF ou sans documents prouvant la légalité de leur présence sur le territoire.

Comment étudier sereinement, valider ses années et s’intégrer dans la communauté universitaire quand on a à peine de quoi subvenir à ses besoins et que l’idée de sortir, ne serait-ce que pour faire ses courses ou aller étudier, est source d’angoisses liées à une absence de papiers ?

Comme témoin de toutes ses situation indignes, une étudiante que nous avions reçue récemment, nous l’appellerons Sarah.

Elle a commencé une licence de sociologie en arrivant en France, en septembre 2018, et a validé son année. Pour sa deuxième année de licence, sa demande de titre de séjour reste lettre morte.

Se retrouvant en situation irrégulière, avec des problèmes de santé importants et confinée une partie de l’année, il lui a été impossible de réussir son année et elle a malheureusement dû redoubler cette deuxième année de sociologie. Après avoir renouvelé une demande de titre de séjour pour cette année universitaire, elle a reçu une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) pour caractère non assidu dans le suivi de ses études.

Gabriel, lui, est étudiant en troisième année à l’école de droit et a validé toutes ses années avec brio. Pourtant, cette année, sa demande de titre de séjour a débouché sur une OQTF car l’emploi étudiant qui lui sert de complément de revenu ne serait pas en lien direct avec ses études.

Ces situations ne sont pas isolées, et concernent l’ensemble des étranger·ère·s en France.

Nos représentant·e·s n’ont eu de cesse ces dernières années de dégrader les conditions d’accueil, les Préfectures devenant de véritables fabriques de la précarité.

Chaque parcours, chaque trajectoire se heurte à nombre d’obstacles à la fois généraux et spécifiques.

Les jeunes majeur·e·s arrivé·e·s mineur·e·s en France rencontrent, elles et eux aussi, leur lot d’embûches tantôt similaires, tantôt particulières vis-à-vis des étudiant·e·s étranger·ère·s.

Ces jeunes réunis en Union des Jeunes Majeurs (UJM) sont ces mineur·e·s isolées (appelé·e·s aussi mineur·e·s non accompagné·e·s) arrivé·e·s en France après un parcours semé d’obstacles.

Ils et elles ont été reconnus mineur·e·s et comme tel·le·s ont été pris·es en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance.

À la veille de leurs 18 ans, ils et elles doivent régulariser leur situation en demandant un titre de séjour à la Préfecture.

Un tableau initié par l’UJM répertorie la situation de ces jeunes étranger·ère·s, et l’on s’aperçoit que la Préfecture ne répond pas toujours favorablement à leurs demandes, elle tarde à leur accorder ce précieux titre, elle réclame des pièces à ajouter dans leur dossier, biaise en leur délivrant un récépissé qui atteste de leur demande, mais ne leur donne pas accès à leurs droits (APL, CAF...) et ne leur donne pas la possibilité de passer le permis de conduire réclamé très souvent par leurs employeurs.

Une chose particulièrement scandaleuse est de s’entendre dire par le Préfet qu’un·e apprenti·e n’est pas un·e travailleur·euse et donc n’a pas droit au titre de séjour !

À ce jour, il y a certainement entre 180 et 200 jeunes majeur·e·s étranger·ère·s qui attendent un titre de séjour dans le département.

Nous, syndicats, associations et partis politiques refusons les pratiques scandaleuses des préfectures, devenues des fabriques de la précarité et de la misère. Cette situation doit cesser immédiatement, c’est pour cela que nous demandons :

La délivrance immédiate et sans conditions de récépissés aux étudiant·e·s ayant déposé leur demande ;

Le renouvellement immédiat des récépissés périmés des étudiant·e·s ;

La suspension immédiate des OQTF des 17 étudiant·e·s recensé·e·s ;

Le respect des lois en vigueur par les préfectures notamment en matière d’acceptation des dossier papier;

L’embauche de personnel au service de l’immigration et de l’intégration ;

Le maintien des APL et des ALS pour les étudiant·e·s en situation irrégulière ;

L’ouverture du système de bourses aux étudiant·e·s étranger·ère·s ;

La régularisation des jeunes majeur·e·s apprenti·e·s et de toutes celles et ceux qui se voient refuser l’accès à une situation régulière.



jeudi 22 avril 2021

MOBILISÉ-E-S CONTRE LA REFORME DE L’ASSURANCE CHÔMAGE ET POUR NOS DROITS SOCIAUX !

 

Le mouvement d'occupation des théâtres et lieux de culture ne faiblit pas.

Toujours en tête des revendications :

l'abrogation de la réforme de l'assurance chômage.

C’est contre elle que nous sommes toutes et tous mobilisées ce vendredi 23 avril dans la rue !

À Clermont-Ferrand,

Rassemblement

à 14H Place de Jaude

Des convergences à amplifier

Des années que la France n'a pas vu de mouvement massif de chômeurs, chômeuses et précaires. Pourtant, on observe une double dynamique : le nombre de contrats précaires se multiplie et tend à devenir la norme des conditions d'emploi ; dans le même temps, les droits sociaux qui accompagnaient et compensaient cette précarité sont peu à peu détruits.

Historiquement, les intermittent.e.s du spectacle ont toujours fait exception en parvenant, mobilisation après mobilisation, à empêcher au fil des années la casse de leurs droits.

Mais les dernières années ont vu aussi les assistant.e.s maternel.le.s entrer dans ce combat, ainsi que des saisonnier.e.s.

Dans le mouvement actuel, notamment à Paris, de nombreux travailleur/ses de l'événementiel sont présents, ainsi que des guides-conférencier.e.s.

Mais ces convergences, pour foisonnantes et riches qu'elles soient, n'en demeurent pas moins trop marginales au niveau national, et pas à la hauteur du rapport de force qu'il nous faut construire.

Le risque, en l’absence de convergences « durables » avec d’autres secteurs, en l’absence de mobilisation large et interprofessionnelle, est l’étouffement progressif du mouvement. Nos efforts doivent donc aller en ce sens dans les semaines qui viennent.

Une réforme d’une violence inouïe

Ce 23 avril, tous les lieux occupés, ainsi que la CGT Spectacle et SUD Culture Solidaires, appellent à une journée de mobilisation et de grève contre la réforme de l'assurance chômage.

La CGT Spectacle et SUD ont déposé des préavis de grève.

Cette réforme, rappelons-le, est d'une violence inouïe et est dénoncée par tous les syndicats. Si elle passe, elle aura pour conséquence une baisse en moyenne de 40 % des revenus des plus précaires : en effet, le taux d'indemnisation ne sera plus calculé sur la base du temps de travail effectué mais sur la base de toute la période travaillée : selon que l'on aura travaillé 6 mois d'affilé ou 3 fois 2 mois sur une année, le calcul de l'indemnité ne sera plus du tout le même.

Dans le second cas, cela reviendra plutôt à accorder un petit à côté pour compléter les « petits jobs » (peut-être non déclarés…) que ces travailleur/ses précaires ne seront plus en mesure de refuser pour pouvoir tout simplement survivre.

Ce n’est qu’un début...

Une telle réforme touche évidemment directement les précaires, mais fragilise par là-même toutes et tous les travailleur/ses.

Plus « l'armée de réserve du capital » que représentent les sans emploi est proche de la misère, plus la pression est à la baisse sur les salaires, à l'augmentation des cadences, et aux heures supplémentaires non rémunérées.

Cette réforme de l'assurance chômage est bien un moyen de nous mettre toujours plus à la merci des patrons.

Alors, partout où nous sommes, depuis nos lieux de travail, via nos UD, nos collectifs interluttes, nos AG interpros :

ce vendredi 23 avril doit être un début.

Jetons les bases d’un mouvement interprofessionnel pour combattre la réforme de l'assurance chômage et imposer nos conditions et nos revendications à ce gouvernement criminel !

mercredi 21 avril 2021

SE MOBILISER DÈS LE 23 AVRIL CONTRE LA REFORME DE L’ASSURANCE CHÔMAGE

 


Alors que la barre des 100 000 morts du Covid a été franchie, que les hôpitaux sont saturés et que la campagne vaccinale est loin d’être à la hauteur de l’épidémie, la Macronie dévoile peu à peu ses nouveaux projets antisociaux.

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire est formel : la dette publique, qui s’est considérablement accrue avec les « plans de soutien » du gouvernement, ne sera « certainement pas » remboursée par l’impôt. Au programme : compression des dépenses publiques et « réformes structurelles », avec notamment le retour programmé du plan de destruction du système de retraites, mais aussi la volonté maintenue de faire passer en force la contre-réforme de l’assurance chômage.

Destruction sociale programmée

Alors que les destructions d’emplois se comptent en centaines de milliers et que le nombre de chômeur/ses est reparti durablement à la hausse, le pouvoir entend imposer une réforme de l’assurance chômage qui va avoir pour conséquence une baisse des allocations et une réduction du nombre de leurs bénéficiaires.

Dès la première année, 1,15 million de personnes verraient leurs allocations réduites en raison du nouveau mode de calcul du SJR (salaire journalier de référence), avec une baisse moyenne de 17 % pouvant aller jusqu’à 40 % dans certains cas. Et ce sont celles et ceux que l’on surnomme « intermittent.e.s de l’emploi », alternant activité réduite et périodes chômées, qui paieront le prix le plus élevé.

Les personnels de la culture, mobilisés depuis plus d’un mois, ne s’y sont pas trompé, en faisant du retrait de la contre-réforme de l’assurance chômage leur principale revendication.

Retrouver le chemin des mobilisations

Il y a quelques jours, le journal les Échos révélait le contenu du « programme de stabilité » élaboré par le ministère de l’Économie.

Alors que le déficit budgétaire s’est élevé à 9,2 % du PIB en 2020 et devrait être du même ordre en 2021, le gouvernement prévoit un retour aux 3 % en 2027.

Un « tour de vis » majeur, qui va impliquer une hyper-austérité dans la mesure où le gouvernement refuse d’envisager toute augmentation des recettes, alors que pourtant l’argent existe, comme le montre l’augmentation du nombre de milliardaires en France (de 39 à 42 entre 2020 et 2021) et les bénéfices du CAC 40 (36 milliards d’euros en 2020 malgré la crise).

Le retour de la contre-réforme des retraites est à prévoir, de même que l’approfondissement des réductions des dépenses publiques (suppressions de postes, blocage des salaires, réduction des budgets des services publics, etc.).

La perspective du pouvoir est donc la poursuite et l’amplification de la guerre sociale, menée par un gouvernement dont la catastrophique gestion de la crise sanitaire donne une idée du peu d’importance qu’il accorde à nos vies lorsqu’il s’agit de faire tourner la machine capitaliste.

Face à un tel projet, nous n’avons pas d’autre solution que de reprendre le chemin des mobilisations, dans un contexte sanitaire certes pesant mais qui ne saurait être un obstacle insurmontable à la construction d’une opposition de rue au gouvernement et à ses plans.

Les personnes de la culture, les salarié.e.s de l’Éducation nationale, les salarié.e.s des entreprises en lutte contre les licenciements, nous montrent qu’il est possible de dépasser la résignation et de porter le fer contre le pouvoir et le patronat.

Et ce n’est pas parce que certains se lancent déjà dans la compétition présidentielle que nous devons attendre l’année prochaine pour nous faire entendre : dès aujourd’hui, construisons le « toutes et tous ensemble » nécessaire pour stopper Macron.

Participons nombreux/ses au vendredi de la colère contre la nouvelle réforme de l’assurance chômage et à la prochaine date nationale initiée

Le vendredi 23 avril,

à Clermont-Ferrand,

le rendez-vous est donné

à 14H place de Jaude





vendredi 16 avril 2021

SAMEDI 17 AVRIL, TOUS DANS LA RUE POUR DÉFENDRE NOS DROITS, NOS LIBERTÉS ET SOUTENIR LES SALARIÉ-E-S DE LA CULTURE EN LUTTE

 

Le NPA appelle à participer nombreux et nombreuses à cette marche colorée, ce samedi 17 avril à 14H devant la comédie à Clermont-Ferrand

https://www.facebook.com/events/115880147162493


Le communiqué de Presse

Les organisations associatives, syndicales et politiques du Puy de Dôme signataires de ce communiqué de presse appellent à participer à la manifestation commune qui aura lieu samedi 17 avril à 14h à Clermont- Ferrand, en soutien à tous les salariés de la culture et du spectacle et contre la loi Sécurité globale, l'Etat d'Urgence et toutes les mesures liberticides qui en découlent (confinement, décrets sur le fichage, loi séparatisme...).

« Marche Colorée pour Défendre nos Libertés ».

Elles rappellent que les professionnels de la culture et du spectacle, qui subissent une précarité insupportable, ont décidé d’occuper la Comédie de Clermont-Ferrand depuis le 15 mars dernier et n’ont de cesse de manifester leurs inquiétudes qui témoignent de la souffrance engendrée par la fermeture des lieux de culture et de spectacle.

Ces mesures, permises par l’état d'urgence permanent vont de paire avec toutes les mesures liberticides que nos organisations combattent depuis des mois.

Les organisations signataires rappellent également leur exigence de retrait de la loi de Sécurité Globale, qui dans son article 1A bis pénalise lourdement et met sous scellé tout logement, locaux, lieux occupés sans droit ni titre, c'est une attaque sans précédent contre les squats militant-es, d'habitant-es,

Elles exigent la fin de l'état d'urgence et de toutes les mesures de privation des libertés démocratiques, individuelles et collectives.

Elles condamnent également avec la plus grande fermeté les menaces de dissolution faites à l'encontre de l'UNEF !

Elles appuient les revendications formulées par la culture en danger:

- la réouverture des lieux de culture dans le respect des consignes sanitaires ;

- une abrogation des arrêtés préfectoraux interdisant les manifestations artistiques dans l’espace public ;

- la prolongation de l’année blanche d’une année à partir de la reprise totale du secteur pour les intermittents du

spectacle ;

- une baisse du seuil d’heures minimum d’accès à l’indemnisation chômage pour les primo-entrants ou intermittent·e·s du spectacle en rupture de droits ;

- le rattrapage et l'extension de l’année blanche aux artistes auteurs ainsi qu’à tous les intermittents du travail ;

- une révision immédiate de la prime d’activité injuste envers les travailleurs à revenus irréguliers ;

- un retrait pur et simple de la réforme de l’assurance chômage;

- l’extension du RSA au jeunes dès 18 ans ;

- des moyens pour garantir les droits sociaux dont les caisses sont menacées par l’arrêt des cotisations ;

- pour les congés maternités et maladie, des garanties d’accès à tous les travailleurs à l’emploi discontinu et artistes auteurs ;

- un plan massif de soutien à l’emploi culturel en concertation avec les organisations représentatives des salarié.e.s de la culture ;

- des dispositifs d’aide à la diffusion physique de spectacles vivants sur tout le territoire avec des moyens financiers et logistiques conséquents.

- Non à la dématérialisation de la culture ;

- un maintien et une sanctuarisation des budgets de la culture ;

- des mesures d’urgence face à la précarité psychologique et financière des jeunes mineurs isolés et des étudiants.

Organisations signataires : AFPS 63, ATTAC 63, Les Amis de l’Huma, Droit au Logement 63, France Insoumise 63, Libre Pensée 63, Ligue des Droits de l’Homme 63, Nouveau Parti Anticapitaliste 63, Parti de Gauche 63, Parti Ouvrier Indépendant 63, SOLIDAIRES Auvergne, SUD Éducation, UNEF Auvergne.


vendredi 2 avril 2021

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES ORGANISATIONS ASSOCIATIVES, SYNDICALES ET POLITIQUES : SOUTIEN UNEF

 

à lire le communiqué du NPA

Soutien à l’UNEF

face aux racistes et aux réactionnaires de tous bords !

https://nouveaupartianticapitaliste.org/communique/soutien-lunef-face-aux-racistes-et-aux-reactionnaires-de-tous-bords


Le NPA 63 est signataire de ce communiqué, tout comme ATTAC 63, AFPS 63, Les Amis de l’Huma, La CIMADE Clermont-Fd, CGT UD 63, Club de la Presse- Auvergne, Europe Ecologie Les Verts 63, Force Ouvrière 63, FSU 63, France Insoumise 63, Libre Pensée 63, Ligue des Droits de l’Homme 63, LDH – Billom, Mediacoop, Osez Le Féminisme, Parti Communiste Français 63, Parti de Gauche 63, Planning familial 63, Parti Ouvrier Indépendant, Réseau Education Sans Frontières 63, Syndicat des Avocats de France, Solidaires-Auvergne, Les Temps des Cerises, Union Communiste Libertaire Clermont-Fd


Communiqué de Presse

Nos Organisations Associatives,

Syndicales et politiques

du Puy de Dôme signataires

apportent leur soutien à l’UNEF

Clermont-Ferrand le 29 mars 2021

Face aux multiples attaques et menaces qui s’abattent sur l’UNEF, nos organisations s’insurgent contre l’acharnement et la démesure des attaques d'une rare violence, qui visent une organisation syndicale mobilisée pour la jeunesse et les étudiant.e.s en grande difficulté et plus particulièrement dans cette période de crise sanitaire.

Nous condamnons les attaques initiées par l’ancien ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, et l'escalade à laquelle se livrent la droite et l’extrême droite faisant peser sur les militant.e.s de l’UNEF des risques inconsidérés.

Nous dénonçons la montée de la criminalisation de l'action syndicale et les mesures et projets de lois liberticides imposées par ce gouvernement.

Cette politique qui vise à stigmatiser et à réprimer les organisations représente des atteintes graves aux libertés publiques.

Nos organisations ne se laisseront pas intimider et continueront sans relâche à s'organiser pour défendre toutes celles et tous ceux qui subissent les inégalités et les injustices.

Les représentant.e.s des organisations Associatives,

Syndicales et Politiques du Puy de Dôme

jeudi 1 avril 2021

UN ÉCHEC POUR MACRON, UNE CATASTROPHE SANITAIRE POUR LA POPULATION !

 

Communiqué du NPA du 31 mars 2021

Moins d’une semaine après avoir affirmé qu’il ne faisait « aucun mea culpa, (…) aucun constat d’échec », Macron concède ce soir qu’il aurait « pu faire mieux »

C’est le moins qu’il puisse dire !

Alors que le pic de la deuxième vague a été largement dépassé, que les fermetures de classes, voire d’établissements, se sont multipliées ces derniers jours, et que la campagne de vaccination ne décolle pas à la hauteur des besoins, Macron a dû prendre la parole ce soir dans un contexte où tout illustre l’échec de sa politique.

L’extension à tout le territoire des mesures de confinement et de « freinage » de la pandémie déjà appliquée dans les 19 départements, et la fermeture ces prochaines semaines des établissements scolaires, constituent les principales annonces du soir.

Macron et le gouvernement sont donc obligés de faire aujourd’hui ce qu’ils s’étaient jurés de ne pas faire ces dernières semaines.

Un terrible aveu de leur faillite.

Ces mesures prises tardivement, au pied du mur, ne pourront malheureusement pas empêcher ces prochaines semaines de nouvelles disparitions, de nouvelles tragédies familiales et une grande détresse sociale.

Pourtant il n’y avait aucune fatalité à en arriver là, tout résulte des choix politiques fait depuis un an : de l’affaire des masques manquants jusqu’à cette campagne de vaccination bien trop lente, ce sont bien ce gouvernement et l'industrie pharmaceutique qui portent l’entière responsabilité de cette catastrophe sanitaire. « Là où nos voisins ont décidé de confiner (en décembre), nous avons gagné des jours précieux de liberté, garder des jours d'apprentissage pour nos enfants »...

Macron peut chercher à garder la face, à la vérité ce sont des jours, des semaines, des mois, précieux dans la lutte contre la pandémie, que ses choix ont fait perdre, et nous en payons toutes et tous le prix aujourd’hui.

Notre santé, nos vies,

sont des choses trop sérieuses

pour les laisser entre les mains des capitalistes

et de ceux qui les servent.

À nous d'imposer de véritables mesures de santé publique : l’ouverture de lits en réanimation (au-delà des belles promesses une fois de plus renouvelées), l’embauche et la formation massive de personnels de santé ; l’amplification de la campagne de vaccination, ce qui ne peut passer que par la réquisition de l'appareil de production et la levée immédiate des brevets sur les vaccins ; la protection du monde du travail et de l’ensemble de la population (dans les entreprises et les services publics), y compris par la fermeture des lieux si nécessaire. Il y a urgence !