dimanche 6 mars 2016

CONTRE LA CASSE DU DROIT DE TRAVAIL, RETRAIT DU PROJET EL KHOMERI !





Le gouvernement a reporté de deux semaines le passage de la présentation la « loi travail » en conseil des ministres à l’Assemblée. Il y a été contraint par la vague de protestation gigantesque qui s’est élevée contre son projet.

La pétition(à signez ICI) contre la loi va bientôt atteindre le million.

Les organisations de jeunesse mobilisent sur Clermont-Ferrand, un collectif jeunes clermontois contre la loi travail s'est constitué. Celui-ci appelle à une assemblée générale le mardi 8 mars à 12H30 à la fac de lettre à Gergovia et appel à se rassembler le 9 mars à 12H20 à Gergovia pour partir en manif à Delille.

Tract d'appel ICI et ci-dessous


 
Une première journée de grève et de manifestations aura lieu le 9 mars.

À Clermont-Ferrand, à l'appel de l'intersyndical
(CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF)
RASSEMBLEMENT 12H30 à Place Delille,
puis départ de la manifestation à 13H00
lire l'appel intersyndical : ICI


L’objectif ne peut être que d’obtenir le retrait complet de ce texte qui est une attaque sans précédent contre les droits
des salariés.

Le patronat et la droite osaient à peine en rêver.

Avec cette réforme, le Code du travail ne serait plus censé
protéger les salariéEs mais placerait sur un plan d’égalité le « bon fonctionnement de l’entreprise » et les libertés fondamentales des salariés.

Le temps de travail, première cible du Code du travail
« socialiste ».

la durée journalière de travail pourrait passer de 10h à 12h et de 46h à 48h pour la semaine,
le temps de repos quotidien minimum de 11h pourrait
être fractionné, les astreintes effectuées sur le temps de repos,
les apprentis pourraient travailler jusqu’à 10h par jour et 40h par semaine (contre 8h et 35h aujourd’hui),
le forfait-jour serait applicable dans les entreprises de moins de 50 salariéEs sans accord d’entreprise,
le temps de travail pourrait être calculé sur 3 ans, afin de ne pas payer d’heures supplémentaires, et leur rémunération pourraient être diminuées de 10%,
le nombre de jours pour congés spéciaux comme pour le décès d’un proche n’est plus garanti.

Un seul objectif : la sauvegarde les profits

augmenter le temps de travail sans contrepartie deviendrait possible même en l’absence totale de difficultés
économiques,
des licenciements et baisse des rémunérations pourraient
être conclus en cas de difficultés économiques de l’entreprise temporaires, limitées à la France et à une seule entreprise d’un groupe,
en cas de refus de modification du contrat de travail, conséquence de tels accords, les salariéEs seront licenciéEs pour motif personnel, sans possibilité d’en contester la cause réelle ;
les indemnités prud’homales seraient plafonnées à 15 mois de salaires pour licenciement illicite (!).

Mais le coeur de l’attaque est l’inversion de la hiérarchie des normes :

hormis pour quelques règles élémentaires, les accords d’entreprise peuvent revoir à la baisse tout ce que prévoit le Code du travail. De plus la validation de tels accords sera possible par référendum même si les syndicats représentant 70 % des salariéEs s’y opposent.

Autrement dit, les accords entre patrons et employés
se feraient là où le rapport de forces est le plus défavorable
aux salariés, où les employeurs peuvent imposer le plus de reculs.

Construisons une grève massive et unitaire
pour faire retirer ce projet

Cette nouvelle attaque du gouvernement vise à casser durablement les droits des salariés, encore plus que le CPE, que la mobilisation a empêché il y a dix ans.

Ce gouvernement, qui se prétend de gauche, veut que la règle soit la liberté totale pour les employeurs avec des salariéEs « libres » de leurs choix avec un revolver sur la
tempe et des syndicats mis hors-jeu.

Comme le gouvernement Villepin avait tenté d’imposer le CPE en « procédure d’urgence », le gouvernement s’apprête à employer une nouvelle fois la procédure antidémocratique du 49-3 pour faire passer sa loi.

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