Le gouvernement a reporté de deux semaines le passage de la présentation la « loi travail » en conseil des ministres à l’Assemblée. Il y a été contraint par la vague de protestation gigantesque qui s’est élevée contre son projet.
La
pétition(à
signez ICI) contre la loi va bientôt atteindre le million.
Les
organisations de jeunesse mobilisent sur Clermont-Ferrand, un
collectif jeunes clermontois contre la loi travail s'est constitué.
Celui-ci appelle à une assemblée générale le mardi 8 mars à
12H30 à la fac de lettre à Gergovia et appel à se rassembler le 9
mars à 12H20 à Gergovia pour partir en manif à Delille.
Tract
d'appel ICI
et ci-dessous
Une
première journée de grève et de manifestations aura lieu le 9
mars.
À
Clermont-Ferrand, à l'appel de l'intersyndical
(CGT,
FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF)
RASSEMBLEMENT
12H30 à Place Delille,
puis
départ de la manifestation à 13H00
lire
l'appel intersyndical : ICI
L’objectif
ne peut être que d’obtenir le retrait complet de ce texte qui est
une attaque sans précédent contre les droits
des
salariés.
Le
patronat et la droite osaient à peine en rêver.
Avec
cette réforme, le Code du travail ne serait plus censé
protéger
les salariéEs mais placerait sur un plan d’égalité le « bon
fonctionnement de l’entreprise » et les libertés
fondamentales des salariés.
Le
temps de travail, première cible du Code du travail
«
socialiste ».
•
la
durée journalière de travail pourrait passer de 10h à 12h et de
46h à 48h pour la semaine,
•
le
temps de repos quotidien minimum de 11h pourrait
être
fractionné, les astreintes effectuées sur le temps de repos,
•
les
apprentis pourraient travailler jusqu’à 10h par jour et 40h par
semaine (contre 8h et 35h aujourd’hui),
•
le
forfait-jour serait applicable dans les entreprises de moins de 50
salariéEs sans accord d’entreprise,
•
le
temps de travail pourrait être calculé sur 3 ans, afin de ne pas
payer d’heures supplémentaires, et leur rémunération pourraient
être diminuées de 10%,
•
le
nombre de jours pour congés spéciaux comme pour le décès d’un
proche n’est plus garanti.
Un
seul objectif : la sauvegarde les profits
•
augmenter
le temps de travail sans contrepartie deviendrait possible même en
l’absence totale de difficultés
économiques,
•
des
licenciements et baisse des rémunérations pourraient
être
conclus en cas de difficultés économiques de l’entreprise
temporaires, limitées à la France et à une seule entreprise d’un
groupe,
en
cas de refus de modification du contrat de travail, conséquence de
tels accords, les salariéEs seront licenciéEs pour motif personnel,
sans possibilité d’en contester la cause réelle ;
•
les
indemnités prud’homales seraient plafonnées à 15 mois de
salaires pour licenciement illicite (!).
Mais
le coeur de l’attaque est l’inversion de la hiérarchie des
normes :
hormis
pour quelques règles élémentaires, les accords d’entreprise
peuvent revoir à la baisse tout ce que prévoit le Code du travail.
De plus la validation de tels accords sera possible par référendum
même si les syndicats représentant 70 % des salariéEs s’y
opposent.
Autrement
dit, les accords entre patrons et employés
se
feraient là où le rapport de forces est le plus défavorable
aux
salariés, où les employeurs peuvent imposer le plus de reculs.
Construisons
une grève massive et unitaire
pour
faire retirer ce projet
Cette
nouvelle attaque du gouvernement vise à casser durablement les
droits des salariés, encore plus que le CPE, que la mobilisation a
empêché il y a dix ans.
Ce
gouvernement, qui se prétend de gauche, veut que la règle soit la
liberté totale pour les employeurs avec des salariéEs « libres
» de leurs choix avec un revolver sur la
tempe
et des syndicats mis hors-jeu.
Comme
le gouvernement Villepin avait tenté d’imposer le CPE en «
procédure d’urgence », le gouvernement s’apprête à
employer une nouvelle fois la procédure antidémocratique du 49-3
pour faire passer sa loi.
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