mercredi 27 septembre 2023

MANIFESTONS LE 28 SEPTEMBRE PARTOUT EN FRANCE ET DANS LE MONDE ! POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT LIBRE, GRATUIT ET SÉCURISÉ !

 


Le NPA 63 (membre du collectif 8 mars toute l’année) appelle à participer nombreuses/nombreux au rassemblement du jeudi 28 septembre à 18H Place de Jaude pour revendiquer le droit à l’avortement libre, gratuit et sécurisé .

Dans de nombreux pays, bien que l’interruption volontaire de grossesse soit interdite, les femmes et les personnes qui en ont besoin avortent, et une femme meurt toutes les neuf minutes d’un avortement clandestin. En Pologne, en Équateur, au Salvador, à Malte…, le contrôle du corps des femmes prime sur leur vie et leur libre choix d’avoir un enfant ou non.

Solidarité avec les femmes du monde entier

En France aussi des menaces pèsent sur l’avortement. Alors que 76% des IVG sont réalisées par voie médicamenteuse, une pénurie de pilule abortive a eu lieu cette année. Les attaques répétées envers l’hôpital public allongent les délais de prises en charge et 8% des centres ont fermé en 10 ans.

Le droit à l’avortement reste entravé pour les hommes trans, notamment avec l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution dont ils ont été exclus. Sans parler de la clause de conscience spécifique à l’IVG, autorisant les professionnels de santé à refuser de le pratiquer.

À Mayotte, le directeur de l’ARS a proposé la stérilisation aux jeunes mères, rappelant les avortements et les stérilisations forcées à La Réunion dans les années 60-70. C’est une violence sexiste, raciste et coloniale, de contrôle sur le corps des femmes mahoraises et comoriennes.

Un droit menacé par les réactionnaires,

partout et tout le temps

Le droit à l’avortement doit être défendu partout et tout le temps, car ce qui a été gagné par le mouvement féministe peut toujours être attaqué par tous les réactionnaires, comme nous l’avons vu aux États-Unis : depuis l’abrogation de l’arrêt Roe Vs Wade, 14 États l’ont interdit.

Il y a quelques jours, le pape François, toujours très agressif sur la question, a tenu à adresser une pensée aux « enfants pas nés, refusés au nom d’un faux droit au progrès qui est en fait une régression » !

La montée des idées réactionnaires et de l’extrême droite doit nous inquiéter et nous mobiliser, car elle menace la vie des femmes et des minorités de genre ainsi que le droit à disposer de nos corps.

Mobilisons-nous pour défendre ce droit fondamental

L’avortement est un combat de chaque instant contre l’oppression patriarcale et contre les injonctions qui pèsent sur les femmes et les minorités de genre : nous ramener au foyer, nous déposséder de notre autonomie, de nos corps et de nos choix.

Au Mexique, la lutte a payé : l’avortement a été dépénalisé. Comme partout, ce droit a été arraché par le mouvement féministe lui-même.

Nous revendiquons un avortement

libre, gratuit et sécurisé.

Mobilisons-nous massivement pour mettre à mal ce système de domination capitaliste et patriarcale et l’oppression des femmes !

Pour garantir à toutes l’accès à l’IVG, il faut :

Allonger significativement les délais légaux de recours à l’IVG ;

Supprimer la clause de conscience des professionnels de santé concernant l’IVG ;

Une politique publique de production des médicaments essentiels, pour éviter toute pénurie de pilules abortives ;

Des moyens humains et matériels pour garantir l’accès à l’IVG ;

Rouvrir les centres et les lits d’hôpitaux IVG fermés, rouvrir des centres de planification familiale ;

La gratuité et la disponibilité des méthodes de contraception pour toutes, même après 25 ans ;

Informer, dès le collège, les jeunes de leurs droits concernant la contraception et l’IVG ;

Soutenir dans le monde toutes les femmes qui se battent pour obtenir le droit à l’IVG ;

Pénaliser les activistes anti-IVG et dissoudre leurs associations.

vendredi 22 septembre 2023

UNI-ES CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES, LE RACISME SYSTÉMIQUE ET POUR LES LIBERTÉS PUBLIQUES

 

MARCHE UNITAIRE

LE SAMEDI 23 SEPTEMBRE 2023

À CLERMONT-FERRAND

À 10H DEVANT LA PRÉFECTURE


mais aussi à Montluçon place Piquand à 10H30, à Moulin, Place de l’Allier à 10H30, à Vichy, 10H30 Place de la poste, au Puy en Velay à 10H30 devant la préfecture et à Aurillac à 10H30 devant le palais de justice


Le meurtre de Nahel, tué par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a mis de nouveau la lumière sur ce qui doit cesser : le racisme systémique, les violences policières, et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l’extrême- droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique.

En première ligne des victimes de ces choix politiques, les habitant·es, et notamment les jeunes des quartiers populaires et des territoires ultramarins, qui subissent de plein fouet l’aggravation de toutes les inégalités sociales dans un contexte économique d’inflation, de hausse des loyers, des prix de l’énergie et de politiques d'urbanisme brutales. Les réformes de la Macronie accentuent la pauvreté en durcissant notamment l’accès aux prestations sociales. La scandaleuse réforme de l’assurance chômage en est un exemple significatif alors que la précarité au travail augmente.

Les révoltes dans les quartiers populaires ne peuvent s’analyser que dans ce contexte global. Les habitant·es de ces quartiers, et notamment les mères isolées, pallient bien souvent seul·es les carences de services publics dont la destruction s’accélère de jour en jour.

À côté de cela, de nombreuses violences sont perpétrées contre les populations : délocalisation et destruction de l’emploi, évasion et fraude fiscale, mode de vie des ultras riches écocidaire, supers profits des multinationales, modes de production hypers polluants responsables de la crise climatique.

Et pour cela, l’État laisse faire ! De plus, les populations racisées et/ ou issues des classes sociales défavorisées, des quartiers populaires, des zones rurales et périurbaines appauvries, des territoires ultramarins sont victimes de violences et systémiques, notamment policières.

La politique répressive de l’État est encore renforcée par le dernier remaniement ministériel, qui a élargi les compétences du ministère de l’Intérieur à la ville, l'Outre-mer et la citoyenneté. La répression s’étend avec toujours plus d’intensité et de violences policières, d’interdictions de manifester, contre le mouvement social et écologiste, comme lors de la lutte contre la réforme des retraites rejetée par l'immense majorité des travailleur-ses et leurs syndicats et à Sainte-Soline. La liberté associative, directement et indirectement, est de plus en plus mise en cause.

Cette situation est d’autant plus inquiétante que l’institution policière paraît hors de contrôle du pouvoir politique. Des déclarations factieuses de certains syndicats de policiers suite au meurtre de Nahel aux déclarations du Directeur général de la police nationale et à celle du Préfet de police de Paris ainsi que le ministre de l’intérieur, c’est l’institution

policière qui aujourd’hui remet en cause l’État de droit, plutôt que de mettre fin à l’impunité des auteurs de violences policières.

Nos organisations syndicales, associations, collectifs, comités de quartiers populaires, de victimes de violences policières et partis politiques se mobilisent ensemble dans la durée pour la convergence des justices antiraciste, sociale et écologique, féministes et pour que cessent les

politiques sécuritaires et anti sociales.

La crise démocratique, sociale, politique que nous traversons est très grave.

Nous ne pouvons accepter qu’il y ait encore d’autres morts comme Nahel, ou d'autres blessé.es, victimes des violences policières.

Nous appelons à reprendre la rue samedi 23 septembre, à organiser des manifestations ou d’autres initiatives sur tout le territoire, pour faire front ensemble contre la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques.

Nous exigeons des réponses immédiates et dans l’urgence

*abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre

*une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement

*le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique

*la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police

*un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux.

Marchons toutes et tous ensemble le 23 septembre

Tract unitaire





samedi 16 septembre 2023

EXPULSION ESTIVALE DU SQUAT  « LE 5 ÉTOILES » ACCUEILLANT DES MINEURS ISOLÉS ÉTRANGERS

 

« Le 5 Étoiles » a été expulsé le 2 août dernier. Le squat « le 5 étoiles » (son petit nom) a ouvert en 2017 pour accueillir uniquement les mineurs isolés à la sortie de leur évaluation, pendant la période de recours sur la reconnaissance de minorité.

En 6 ans, il en a vu passer du monde. Au plus fort, 70 personnes y étaient hébergées, dans 2 maisons dimensionnées chacune plutôt pour accueillir une famille avec 2 enfants.
Les maisons appartiennent à la famille Mulliez. Elles bordent le parking de Kiabi, propriété de Mulliez également. Un procès est intenté et gagné par les propriétaires rapidement, pourtant la préfecture attendra 5 ans avant d’envoyer les policiers les expulser.

Pourquoi pas avant ?

Probablement parce que l’hébergement d’urgence était surchargé. Un camp de migrant avait vu le jour place du premier mai, en septembre 2018 et de rajouter une cinquantaine de mineurs à la rue semblait non judicieux à la préfète.

Il faut dire que des militantEs de RESF 63 étaient assez dynamiques et organisaient souvent des rassemblements à l’ASE ou des manifestations avec les jeunes du 5 étoiles. Ces militantEs venaient chaque dimanche au squat pour faire des réunions pour traiter les problèmes du lieu, la scolarité et les mobilisations.
Le 5 étoiles était un lieu intense. Des gens perdus débarquaient avec leur histoire traumatisante, les maisons n’étaient pas des hôtels 5 étoiles (soucis de chauffages l’hiver, etc). Certains jours il y avait des disputes, et toujours trop de stress à cause de l’attente et des incertitudes. Mais C’était aussi un lieu de rencontres et de solidarité. Pleins d’associations venaient faire des dons au squat. Des professeurs bénévoles venaient donner des cours. Lise proposait de réaliser une émission de radio et organisait des soirées d’écoute de cette émission ou bien des soirées cinéma.
Petit à petit, les militantEs du début de l’aventure se sont épuisés ou sont tombés malades ou ont eu des histoires d’amour toxique, c’est la vie.

Et c’est le collectif citoyen qui a pris les rênes du lieu. Le collectif citoyen ne sont pas des militantEs mais des bénévoles humanitaires. Ils/elles sont efficaces pour trouver des places dans les lycées.

Par contre, hors de question pour eux de chercher un rapport de force. Ainsi, ils se sont mis en tête de négocier un lieu pérenne avec les autorités notamment la préfecture. À partir de là, RESF 63 ne pouvait plus écrire de critique de la préfecture dans ses tracts sans provoquer un conflit diplomatique avec le collectif citoyen.


Au final, la préfecture n’a dialogué de l’expulsion qu’avec le Collectif Citoyen. Il était devenu l’unique interlocuteur.

Or pour le collectif citoyen, l’important était que l’expulsion se passe bien, pas de heurts, « on » prépare bien les valises la veille. Ils ont bien rassuré les jeunes : ils seront relogés.

En effet, ils ont été relogés dans différents appartements mais pour un mois seulement. Dés le 5 septembre leur hébergement n’était plus pris en charge par la préfecture. Les jeunes ne sont pas encore partis de leur logement, mais probablement que de nouvelles expulsions se préparent.

Le terme « mineurs isolés » est un terme qui devient malheureusement courant dans la presse, on a l’impression que c’est une masse de gens alors que ça reste des individus qui sont chacun isolé dans le sens où il n’ont pas de soutien, de réseau ou de famille qui les soutiennent.

Il a été demandé à Kader avant l’expulsion si il avait un plan B individuellement mais non rien du tout. Il espérait que son recours serait favorable et qu’il aurait une place à l’école. Et c’est tout. Son pari a lui a été gagné puisque mi-août, sa reconnaissance de minorité a été validée.

Au moins d’août , d’autres jeunes ont terminé leur évaluation de minorité et ont été mis dehors.

Le conseil départemental a délégué ce service d’évaluation à la DDAEOMI (Dispositif Départemental d’Accueil, d’Evaluation et d’Orientation des Mineurs Isolés) qui a été choisi car il se vantait de ne trouver que 10% de mineurs quelques soient les jeunes en face d’ eux .

En effet, à Clermont, 90% des jeunes sont évalués majeurs par le DDAEOMI.

Les militantEs n’ont pas su que faire des jeunes mis dehors par le DDAEOMI au mois d’août. Toutes les chambres et canapés étant déjà occupés. Des billets de trains leur ont été payés pour qu’ils puissent tenter leur chance ailleurs.

La solidarité a alors un goût bien amer.

Pour que cette situation change et que ses jeunes mineurs isolés soient pris en charge dés leur arrivée, RESF , le collectif citoyen, la cimade et la LDH ont écrit un courrier au préfet, au président du conseil départemental et au maire de Clermont


dimanche 3 septembre 2023

PATRONS VOYOUS, CESSEZ LA RÉPRESSION  CONTRE LE DROIT DE GRÈVE , SOUTIEN TOTAL AVEC LA CGT ATTAQUÉE !!!

 

Suite au mouvement de grève des salarié.e.s de l’entreprise de transport de Dachser à Combronde , de plus de 8 semaines avec action de blocage, à l’automne 2021 pour leurs conditions de travail et leurs salaires.

La direction du site a été méprisante tout au long du conflit est de plus est restée sourde à leurs revendications.

Leur seule action a été de récriminer le mouvement de grève en s’attaquant aux personnels grévistes, ainsi qu’à la CGT qui appuyait le mouvement.

La direction traduit l’UL CGT de Riom ainsi que l’UD CGT 63 devant la justice en prétextant des dégradations imaginaires et veut museler le droit de grève.

C’est pour cela que le NPA 63 appelle à participer au rassemblement du lundi 4 septembre à 8h30 devant le palais de justice(place de de l’Étoile) à Clermont-Ferrand

Le NPA 63 apporte son soutien à la CGT dans cet épreuve