mercredi 24 février 2021

« ISLAMO-GAUCHISME » : LE POUVOIR CHASSE À L’EXTRÊME DROITE

 

Difficile ces dernières semaines d’échapper, dans les médias, à la « polémique » suscitée par les propos de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, plus occupée à insulter la communauté universitaire et les musulman.e.s qu’à se préoccuper de la situation dramatique que vivent les étudiant.e.s et les personnels du supérieur.

nonçant des universités qui seraient gangrenées par le spectre de « l’islamo-gauchisme », elle a ainsi annoncé l’ouverture d’une « enquête » confiée au Conseil national de la recherche scientifique (CNRS)...

« Aucune réalité scientifique »

C’est pourtant ce même CNRS qui a tenu à lui répondre que le terme d’« islamogauchisme » « ne correspond à aucune réalité scientifique », rappelant que ce terme creux et flou prend ses origines dans le vocabulaire de l’extrême droite.

Il renvoie aussi au sinistre spectre du « judéo-bolchévisme », synthèse de l’antisémitisme et de l’anticommunisme qui s’était diffusée partout en Europe au début du siècle dernier, particulièrement du côté de l’Allemagne nazie...

Même si Blanquer parle d’un « fait social indubitable » et Vidal dun « ressenti », ils ont toutes les peines du monde à définir et assumer précisément ce qu’ils entendent par là.

Et le CNRS de viser juste : il a tenu à « condamner avec fermeté celles et ceux qui tentent d’en profiter pour remettre en cause la liberté académique indispensable à la démarche scientifique et à l’avancée des connaissances, ou stigmatiser certaines communautés scientifiques ».

Le pouvoir tient bien à mettre en garde les universitaires sur ce qu’ils et elles auraient le droit de penser, de dire ou d’écrire…

De la loi islamophobe au « débat » Darmanin-Le Pen

Cette nouvelle offensive raciste intervient dans un contexte global islamophobe très agressif, entretenu par le gouvernement. Ainsi, la présentation et le vote de la loi contre le « séparatisme » à l’Assemblée Nationale ont été le prétexte à toutes les lubies et déclarations racistes d’une majorité au coude-à-coude avec la droite, l’extrême droite et, malheureusement, une large partie de la gauche.

Et en dernier lieu, c’est bien le Rassemblement national qui tire profit de ces surenchères.

Ce n’est pas la première fois que ce gouvernement entend faire « barrage » à lextrême droite en lui empruntant ses thèses et sa politique, à l’image du lamentable « débat » télévisé entre Darmanin et Le Pen il y a deux semaines, au cours duquel le ministre de l’Intérieur s’est même vanté d’être plus dur que l’extrême droite...

Faire reculer le racisme et l’autoritarisme

Heureusement, la réaction du monde universitaire ne s’est pas faite attendre : tribunes, déclarations officielles révoltées émanant d’institutions de recherche ou de directions d’universitésLa démission de Vidal est au centre des exigences, et les personnels de l’enseignement supérieur ont bien raison.

Cette politique, c’est celle de tout le gouvernement, et la construction d’un rapport de forces, d’une capacité à se mobiliser, est une étape fondamentale pour le faire reculer. Cela veut également dire lutter contre l’extrême droite et la progression de ses idées, y compris dans une large partie des médias, qui portent eux aussi une part de responsabilité dans la légitimation des thèses les plus réactionnaires et racistes.

Cette riposte commune doit se construire avec touteet tous: personnels de l’éducation, organisations syndicales et politiques, associations antiracistes, collectifs musulmans…

Il s’agit de combattre l’islamophobie d’où qu’elle vienne, des sommets de l’État ou de l’extrême droite la plus rance.

vendredi 19 février 2021

NON AUX FERMETURES DE CLASSES ET À LA DÉGRADATION DE L’ACCUEIL DES ÉLÈVES DES MOYENS POUR LE SERVICE PUBLIC DE L’ÉDUCATION NATIONALE

 

Le NPA appellent à participer à la manifestation à Issoire du Samedi 20 février à 10H devant la Halle mais aussi au rassemblement à Clermont-Ferrand du jeudi 25 février à 9h30 devant l’inspection d’académie Cité administrative (Pélissier) pour refuser ces fermetures de classes mais aussi surtout pour défendre un grand service public de l’éducation de la maternelle à l’université.

Le NPA s’est toujours battu contre les fermetures de classes en milieu rural comme en milieu urbain.

Nous nous battons sans relâche contre le pouvoir qui décide du saccage de l’école publique.

Cette crise sanitaire exige des enseignant-e-s et personnels des efforts plus importants sans moyens supplémentaires, voire en baisse.

Pour lutter contre la pandémie du COVID-19, il faudrait diviser par deux les effectifs dans les classes en ouvrant de nouveaux locaux ou en agrandissant ceux existants pour permettre le respect des gestes barrières.

Mais ce n’est pas du tout ce qui se profile à l’horizon avec ces fermetures de classes qui vont gonfler le nombre d’élèves avec des conséquences sur la santé de toutes et tous .

Le NPA revendique des moyens financiers et humains à la hauteur des besoins pour un même droit à l’éducation pour tous.

Nous défendons l'embauche et la titularisation massive, de personnel enseignant mais aussi périscolaire, ainsi que la revalorisation de leurs rémunérations.

Le NPA exige des classes moins chargées avec plus d’enseignant-e-s

Depuis des années, les gouvernements successifs diminuent les moyens donnés aux services publics de l’éducation , des transports, de la santé pour les empêcher de fonctionner correctement et favoriser la privatisation de ces services à plus ou moins long terme.

Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ,

c’est pareil pour les services publics.

Le NPA défend l’ensemble des services publics et pas seulement en période électorale.

Il est plus qu’urgent d’organiser des rencontres tous ensemble (parents d’élèves, habitant-e-s, enseignant-e-s, personnels, élèves, usager.e.s des services publics… pour décider collectivement de la meilleure stratégie de lutte à mettre en place pour obtenir des avancées sur nos revendications et permettre une amélioration des services publics existants et leurs développements.

Depuis près d'un an, la crise sanitaire que nous traversons nous montre l'importance de nos services publics. Ce ne semble pourtant pas être la priorité des gouvernements capitalistes qui se succèdent et préfèrent abaisser les cotisations d'entreprises qui battent des records en matière de distribution de dividendes.

Il est plus que temps de défendre collectivement nos services publics, d'exiger leur revalorisation et d'écouter les revendications des professionnel.le.s.

mercredi 17 février 2021

BREVETS SUR LES VACCINS, STOP ! NOTRE SANTÉ N’EST PAS UN MARCHÉ !

 

En mai dernier, Macron déclarait vouloir « sortir le vaccin des lois du marché ». Aujourd'hui il en appelle à une « coordination mondiale sur la vaccination ».

Une pure posture médiatique quand, à l'OMC, les représentant.e.s de la France, de l'Union européenne, soumis aux intérêts des trust pharmaceutiques, refusent d'accorder aux États pauvres une dérogation temporaire aux accords sur les droits de propriété intellectuelle, afin de produire ce dont ils auraient besoin.

Des vaccins privatisés par les riches

Dans le monde capitaliste, on ne partage pas, on s'approprie au nom du profit. Alors que la vaccination est un enjeu central de la lutte contre la pandémie, la concurrence des laboratoires de Big Pharma conjuguée à celle des États constituent un frein majeur à l'extension des traitements, provoquant une pénurie de vaccins à l'échelle mondiale.

Une pénurie mortelle pour les populations concernées mais qui arrange les firmes, car elle leur permet en réalité de faire monter les prix. Les pays pauvres doivent attendre pour être servis : un seul pays d'Afrique, les touristiques Seychelles, a commencé la vaccination.

Dans ce contexte, ce n'est ni Macron ni les autres dirigeants des pays riches, malgré leurs belles déclarations, qui peuvent inverser la tendance, tant ils sont au diapason des grands groupes pharmaceutiques.

Ils préfèrent agiter la peur du gendarme et réprimer les libertés plutôt que de s'en prendre aux profits colossaux de ces grands groupes pour pallier la vacuité de leur politique sanitaire.

Les vaccins anti-Covid, bien commun de l'humanité

Il faut mettre un coup d’arrêt à la marchandisation de la santé par les grands trusts pharmaceutiques, déjà à l’origine de nombreux scandales sanitaires : Mediator, Dépakine… et qui constitue la première cause de défiance à l'égard des vaccins.

Les vaccins autorisés, tout comme les médicaments, doivent devenir des biens communs.

Pour cela, il faut mettre fin aux brevets sur les vaccins et réquisitionner les usines des grands trusts pharmaceutiques, car tant que ces vaccins et leur production ne seront pas une propriété collective, la contradiction fondamentale entre le capitalisme, la recherche du profit, et nos besoins vitaux va continuer de s'aiguiser au détriment de notre santé.

Il faut notamment imposer une licence obligatoire gratuite pour que, partout dans le monde, il puisse être fourni des vaccins gratuits à toutes les personnes qui en ont besoin, et pas seulement à celles et ceux qui en auraient les moyens !

Imposons un contrôle de la population sur les accords, les brevets, les essais cliniques, la pharmacovigilance, pour des vaccins et traitements sûrs et bien testés.

Et dans un souci de transparence totale, les résultats des recherches doivent être rendus intégralement publics.

Mobilisation générale pour nos vies !

Il y a urgence à ce que ces vaccins puissent être produits massivement et soient rendus accessibles à tous les peuples du monde, le plus rapidement possible, car pour beaucoup, c'est bien une question de vie ou de mort.

Pour imposer cela, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, en nous appuyant sur les travailleurs/ses de la santé, de l'industrie pharmaceutique...

Des initiatives commencent à se populariser. Ainsi, 46 organisations et plus d’une centaine de personnalités ont lancé un appel-pétition pour la réquisition des brevets sur les vaccins anti-Covid.

Un appel qui vient renforcer l'initiative citoyenne européenne « Pas de profit sur la pandémie ».

Ces appels constituent un premier pas dans la construction d'un large mouvement social contre les brevets des trusts pharmaceutiques, mais également pour opposer une réponse unitaire à l'ensemble de la politique sanitaire du gouvernement.

Parce que nos vies valent toujours plus que leurs profits !



jeudi 4 février 2021

L’ÉTAT CONDAMNÉ POUR « INACTION CLIMATIQUE », C’EST BIEN MÉRITÉ !

 

Communiqué du NPA du 3 février 2021 


L’État condamné - même symboliquement - c’est une première victoire pour les 2,3 millions de personnes qui ont soutenu les quatre associations requérantes (Oxfam, Greenpeace, Fondation Hulot, Notre affaire à tous) dans le procès pour « inaction climatique » intenté à l’État.

Avec cette condamnation bien méritée, les déclarations fumeuses de Macron en matière d'écologie auront encore plus de mal à masquer l'inaction totale pour contenir le réchauffement du climat sous les 1,5 %C d'augmentation.

Le « champion de la Terre », titre reçu sans complexe ni vergogne en 2018, en marge du sommet des Nations unies, n’aura pas épargné à Macron et à son gouvernement l'accusation du tribunal administratif, pour « carence fautive » en matière de lutte pour le climat.

En effet, L’État a deux mois pour prendre « toutes les mesures permettant d'atteindre les objectifs que la France s'est fixés en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre », et ce « afin de faire cesser pour l'avenir l'aggravation du préjudice écologique constaté ».

L'urgence climatique résonne avec les urgences écologique et sociale, et impose des actes forts que le gouvernement Macron, à l'écoute des impératifs économiques du profit, est bien incapable de prendre. Continuons de nous faire entendre partout, contre les projets climaticides (fermes-usines, autoroutes, déforestation, permis d'extraction et subventions aux énergies fossiles...).

Cette première victoire doit en appeler d'autres.

 

mercredi 3 février 2021

LUTTE DES SALARI .É.E.S DE L’ADAPEI 63

 


Au niveau national , la direction de l’ADAPEI a décidé unilatéralement de dénoncer les accords de l’ADAPEI datant de 1999 qui régit les accord du temps travail, horaire, congés pour le personnel.

La conséquence de cette dénonciation entraînera des répercussions importantes sur les conditions de travail du personnel avec des changements d’horaires, la diminution des repos, de plus en plus de flexibilité ce qui entraînera une fatigue plus importante des salariés avec automatiquement une dégradation du service rendu aux personnes accueillies et leur entourage.

C’est pour cela que les salarié.e.s de l’ADAPEI du Mans ont été les premier à se mobiliser dés le 7 janvier et sont encore en lutte. Ce sont mis aussi plus récemment en lutte le personnel de l’Orne.

Dans le Puy de Dôme, les salariés des différents établissements ce sont mis en grève dés le 11 janvier

L’ADAPEI dans le Puy de Dôme c’est environ 1000 salariés répartis sur différents établissements.

Ce mouvement de grève toujours en cours est soutenu par l’intersyndical CGT,CFDT,FO.

De nombreuses familles participent à cette mobilisation et la soutiennent malgré les pressions qui leur sont faite par la direction.

Des pressions sont faites par les cadres qui fliquent les salariés qui auraient le malheur de parler aux délégués syndicaux.

Comme beaucoup de directions en cas de mouvement de grève dure et longue, celle de l’Adapei a demandé au préfet de mettre en place des réquisitions et les ont mis de manière abusive pour empêcher le droit de grève.

Pour informer largement de leur lutte et de leurs revendications, le personnel a élaboré une pétition à destination des familles des bénéficiaires et de l’ensemble de la population.

Le NPA soutien leur lutte et exige que leurs revendications soit satisfaites et vous invite à faire connaître très largement et à signez massivement cette pétition

https://a5.change.org/p/adapei-63-soutenir-les-professionnels-du-secteur-handicap-pour-garder-leurs-conditions-de-travail?redirect=false

Le NPA appelle à soutenir financièrement cette lutte en participant activement à la caisse de grève

https://www.leetchi.com/c/soutien-aux-salaries-grevistes-de-ladapei-63

Des contacts ont été pris avec les autres salarié.e.s des structures qui se mobilisent ou veulent se mobiliser que ce soit ceux du Mans ou de Lyon pour voir ce qu’il est possible de faire ensemble.

La lutte se poursuit car pour l’instant rien a été obtenu à part une mise en place de réunions de médiation (via l’inspection du travail) entre les organisations syndicales et la direction afin de renouer le dialogue mais il n y a eu aucune avancée sur leurs revendications.

De nouvelles ouvertures de négociations devraient avoir lieu vers le 5 février avec de nouveaux temps fort de mobilisations pour élargir leur lutte. 

Rassemblement du 18 janvier 2021



 

Rassemblement du 22 janvier 2021



Rassemblement du 25 janvier 2021




 

 

 

 

mardi 2 février 2021

NE SOYONS PAS LA GÉNÉRATION SACRIFIÉE ! TOUS ET TOUTES DANS LA RUE LE 4 FÉVRIER !

Parce que le gouvernement nous méprise, nous avons été des milliers d’étudiants à manifester les 20 et 26 janvier. Plutôt que de mettre des moyens pour maintenir les universités ouvertes dans de bonnes conditions sanitaires, le gouvernement a préféré les fermer, quitte à renvoyer toute une génération d’étudiants dans la solitude, à une vie rythmée par les cours virtuels, sans pouvoir vivre de vie sociale, affective ou amoureuse.

Plutôt que de soutenir financièrement les étudiants précaires qui par milliers ont perdu leurs emplois et doivent demander de l’aide alimentaire d’urgence, il nous demande de « tenir », et nous laisse crever la bouche ouverte.

Car non, les repas à 1€ distribués dans des universités qui sont fermées depuis octobre ne vont pas résoudre le problème de la misère et de la faim.

Plutôt que de répondre à ces questions d’urgence vitale pour les étudiants, le gouvernement préfère arroser de dizaines de milliards d’euros les entreprises qui licencient et font grimper le chômage, commander des rafales pour un montant de 2,5 milliards d’euros, ou encore investir dans la police et lui donner une impunité toujours plus totale, pour la préparer à réprimer nos révoltes.

Si nous n’agissons pas,

nous serons bel et bien

une génération sacrifiée.

Pour l’empêcher nous devons nous battre.

Nous ne sommes pas les seuls à faire les frais de la crise. Partout dans le pays, des milliers de salariés font face à des plans de licenciements, voient leurs vies broyées du jour au lendemain pour satisfaire des actionnaires qui continuent de s’enrichir sur le dos de la pandémie.

Selon le ministère du travail, il y a eu dans la période allant de mars 2020 à janvier 2021 d’ores et déjà 763 plans de suppressions d’emplois.

Et les jeunes, parce que plus précaires, sont particulièrement concernés par ces suppressions d’emplois. Au troisième trimestre 2020, le pays a compté 628.000 demandeurs d’emplois supplémentaires.

En plus de perdre nous-même nos emplois, beaucoup d’entre nous voyons nos parents et nos proches plus âgés aujourd’hui confrontés au chômage après des années dans une entreprise.

Nos intérêts se trouvent aux côtés des salariés qui sont aujourd’hui en train de se battre contre les suppressions d’emplois et les licenciements, comme c’est le cas à la raffinerie de Grandpuits et comme l’ont démontré des milliers de salariés qui ont manifesté le 23 janvier. Ce sont nos parents, nos proches, des membres de nos familles. Mais surtout, en se battant, ils sont en train de lutter contre le chômage de demain, et contre la promesse d’avenir de misère que font aux jeunes le gouvernement et les grandes entreprises du pays.

Parce que nous ne sommes pas condamnés à payer la crise, parce que nous devons nous battre, pour des moyens pour rouvrir les universités dans de bonnes conditions sanitaires, pour un revenu étudiant pour enrayer la misère, contre les suppressions d’emplois et les licenciements :

Nous vous donnons rendez-vous aux différentes initiatives,comme partout en France prises en Auvergne pour le 4 février , aux côtés des travailleurs en lutte, pour que ça soit aux capitalistes de payer la crise.

à Clermont-Ferrand à 10H30 place Delille à l'appel de la CGT, pour rejoindre le rassemblement intersyndical à 11H30 devant la préfecture

Allier : Rassemblement devant les CCI

de 10H30 à 14H30

à Montluçon 31 quai Blanc

à Vichy, 5 rue Montaret

à Moulins 17 cours Jean Jaurès

à Aurillac à 10H30 préfecture

au Puy en Velay manifestation

10H30 Place de la Cadelade



lundi 1 février 2021

CRISE SANITAIRE : CONTRE CE POUVOIR INCAPABLE, À NOUS D’IMPOSER NOS RÉPONSES, MANIFESTONS LE 4 FÉVRIER !

 

Face au rebond de l’épidémie, le confinement est de nouveau sur la table. Leur monde d’après, c’est bien « travaille, consomme et tais-toi ! ».

Il est plus que temps d’amplifier les mobilisations pour en finir avec l’incurie de ce gouvernement qui s’est planté à chaque étape de cette crise sanitaire, avec la gestion capitaliste de la pandémie (qui ne conduit à aucune autre issue qu’une privation de nos libertés pour maintenir les profits), pour obtenir des moyens afin d’assurer notre sécurité sur les lieux de vie et de travail.

Face au virus, contre ce gouvernement, reprenons la main

Les capitalistes, Macron et son gouvernement, ont continué à casser le service public de santé et, ayant perdu la main sur le traitement sanitaire de la pandémie, n’ont comme unique réponse que la gestion autoritaire de cette situation : confinements, couvre-feu, fermeture de tous les lieux de loisirs et de culture…

À l’opposé, comme le montrent les multiples indicateurs tous au rouge (virulence des nouveaux variants, début d’engorgement des hôpitaux, développement de clusters y compris dans les établissements de santé…), il y a urgence à apporter des réponses sur le terrain sanitaire.

Quoi qu’il en soit, nous devons continuer à nous mobiliser : on ne peut pas accepter que nos vies privées, sociales et politiques soient confinées, avec les conséquences dramatiques que l’on connaît notamment pour les jeunes et les personnes âgées, et continuer à travailler comme si de rien n’était !

Pour ralentir la propagation du virus, il faut diviser par deux le temps de travail sans perte de salaire, arrêter les productions non essentielles, recruter massivement pour que les établissements scolaires puissent fonctionner en demi-groupes tout en assurant la présence des élèves à plein temps, permettre la vaccination massive, notamment de l’ensemble des personnels soignants et des salarié.e.s qui travaillent en présentiel.

Mettre l’économie au service de la population

Un an après l’arrivée de la CoViD-19 en Europe, les solutions envisagées par les gouvernements capitalistes n’ont pas changé. Incapables de fournir des masques au début, ils ont échoué tout autant dans la mise en place des dépistages comme de la vaccination.

Cette succession d’échecs n’est pas due à leur incompétence.

Elle est le résultat de l’incapacité des capitalistes à mettre la production, les grandes entreprises, l’économie, au service du plus grand nombre.

Elle est également due à leur choix de sacrifier les services publics depuis plusieurs décennies.

Une toute autre politique est possible :

- En réquisitionnant toutes les entreprises qui ont un rôle face au virus : industrie pharmaceutique, production de tests, de virus, de masques ;

- En refusant les brevets sur les vaccins, en assurant la transparence dans la recherche et l’évaluation ;

- En ré-ouvrant 100 000 lits d’hôpital, en formant du personnel soignant et en réquisitionnant les cliniques privées et leurs personnels ;

- En finançant massivement la recherche publique pour développer de nouveaux traitements et de nouveaux vaccins en toute indépendance de l’industrie pharmaceutique ;

- En diminuant drastiquement le temps de travail et en associant la population à la prévention et à la réorganisation de la société face à l’épidémie.

Ils ne confineront pas nos colères !

Le 20, 21 janvier , des milliers d’étudiant.e.s partout en France mais aussi à Clermont-Ferrand ont commencé à se réunir, à manifester pour la réouverture de leurs universités dans des conditions sanitaires assurant la sécurité de toutes et tous.

Dans la santé, l’éducation, l’énergie, les personnels se sont mobiliser pour défendre le service public.

Ce samedi 30 janvier, de nombreuses mobilisations ont eu lieu contre les lois liberticides et racistes en cours d’adoption avec 1000 personnes à Clermont-Ferrand.

Et ce jeudi 4 février, l’ensemble du monde du travail est appelé à la grève pour défendre l’emploi et les salaires.

À Clermont-Ferrand

JEUDI 4 FÉVRIER

MANIFESTATION

à 10H30 place Delille

à l’appel de la CGT

pour rejoindre le rassemblement intersyndical

à 11H30 devant la préfecture

Face à une épidémie qui n’est pas prête de s’arrêter, il est temps de regrouper nos colères pour rompre avec cette gestion capitaliste de la crise et nous organiser pour donner vie à une autre société, solidaire.

Parce que nos vies valent plus que leurs profits,

c’est toutes et tous ensemble

que nous devons commencer à relever la tête !