lundi 30 novembre 2020

LES JEUNES NE SERONT PAS LES PIONS DE CE GOUVERNEMENT AUTORITAIRE . EN GRÈVE LE PREMIER DÉCEMBRE AVEC LES AED

 

Communiqué du NPA Jeune pour la grève des AED du 1er décembre 2020.

La crise sanitaire est la goutte de trop pour la précarité du statut d’AED : affectations sur différents établissements, manque de protection face à la Covid...

Véritables couteaux suisses de l’éducation et subissant les pressions managériales des directions, les AED se retrouvent à compenser le manque de personnel d’infirmières, d’assistantes sociales, sans compensations supplémentaires.

Une délimitation plus précise des tâches est donc nécessaire. Le minimum serait une augmentation des crédits d’heures pour la formation sur simple demande, sans devoir négocier ce qui devrait être un droit, et une augmentation de salaire pour nous permettre d’enfin vivre correctement d’un métier qui demande de réelles compétences.

Aussi, ces missions qui exigent d’eux et elles de dénoncer la « radicalisation », ouvrent la voie à la stigmatisation des élèves de religion musulmane et doivent être supprimées. La confiance entre les personnels et les jeunes est indispensable dans un contexte de montée de l’islamophobie et où la crise renforce les inégalités sociales et donc scolaires.

Alors que le gouvernement tente de faire passer une loi de « sécurité globale » pour garantir un peu plus l’impunité de la police, afin de se préparer à museler les contestations qui viendront avec la crise actuelle du capitalisme, alors qu’il réprime les mobilisations lycéen-ne-s, organisons-nous pour défendre nos droits et améliorer nos conditions de vie ! Prenons nos vies en main !

Le NPA Jeunes se joint aux organisations syndicales pour appeler l’ensemble des AED à se mettre en grève le mardi 1er décembre !

Sur Clermont-Ferrand , un rassemblement à l’appel de l’AG du 25 novembre

est organisé MARDI 1er décembre

à 10H devant le rectorat

avec le soutien de la CGT, SNALC, SUD et du SNES

Mais c’est aussi l’ensemble de la jeunesse des collèges et lycées ainsi que tous les personnels de l’Éducation Nationale qui sont concernés !

AED, AESH, infirmier-e-s scolaires, agent-e-s d’entretien, collégien-ne-s, lycéen-ne-s, profs, même combat face à la casse sociale et la répression !

Nous exigeons :

-La création d'un vrai statut de personnel de vie scolaire aux missions plus définies avec un encadrement légal

-Pour les AED, une réelle formation sur le temps de travail de niveau bac + 2 avec le statut de fonctionnaire stagiaire et une augmentation des traitements en conséquence (400 € et primes REP et Covid)

-La titularisation de tous les personnels précaires (AED, AESH, AP, APS), sans condition de concours ni de nationalité et le recrutement massif de ces personnels dans l'Éducation Nationale

dimanche 29 novembre 2020

JOURNÉE D’ACTION LE 27 NOVEMBRE À AUCHAN

 

Action CGT contre l'automatisation des caisses et les licenciements à Auchan.

https://lanticapitaliste.org/actualite/entreprises/journee-daction-auchan


À l'initiative des salariés CGT Auchan, une diffusion de tracts aux clients s'est faite dans la galerie des hypers Auchan. Clermont-Ferrand, Avignon, Béziers, Toulouse, Hirson... la liste est encore longue.

Sur Clermont-Ferrand, des militants CGT du commerce et de la logistique sont venus soutenir notre action.L’ hyper est implanté dans un quartier populaire, de nombreux témoignages ont été recueilli à cette occasion, appelant à une mobilisation plus forte en lien avec les habitant-e-s.

Ce tract dénonce le PSE en cours ainsi qu'une automatisation des caisses.

En plus des conséquences sur l'emploi, les clients vont subir une baisse de la qualité de service et un lien social qui va se perdre.

Les clients ont été très réceptifs à nos arguments, et dénoncent également ce manque de moyens humains et matériels, laissant à l'abandon ces femmes et ces hommes qui pourtant créées la richesse de l'entreprise.

Une action qui en appellera d'autres, courant décembre, avec la construction d'un rapport de forces, seul alternative, pour faire reculer ces actionnaires milliardaires!

vendredi 27 novembre 2020

MACRON : TOUJOURS TOUT POUR LES PROFITS, TOUJOURS RIEN POUR NOS VIES

 

Macron : toujours tout pour les profits, toujours rien pour nos vies.

Mardi 24 novembre soir, les annonces de Macron sont tombées : ce samedi 28 novembre, les commerces vont rouvrir... avec la possibilité d’un confinement allégé, voire levé à partir du 15 décembre, mais avec la mise en place dun couvre feu de 21h à 7h du matin.

Et toujours aucune mesure contre le chômage, pour les hôpitaux, pour améliorer les conditions de travail et d’études. Il s’agit une fois de plus de décisions autoritaires qui ne peuvent être quen défaveur des classes populaires.

Rien pour la santé

Avec 10 000 nouveaux cas et 430 décès par jour en moyenne, l’épidémie est toujours très forte et continue à tuer. Face à cela, le gouvernement n’a présenté aucune mesure pour les hôpitaux et globalement pour le secteur de la santé.

Pas dembauche, pas plus de testsalors que, dans cette deuxième vague, les services de réanimation sont pleins à 90 %.

En réalité, toute lintervention de Macron était destinée à répondre aux demandes des commerces à l’approche des fêtes de fin d’année.

Il donne de lair aux petits commerçants, mais s’adresse surtout aux sociétés de la grande distribution. Cela alors que ce dont auraient besoin manifestement les petits commerçants, ce sont des aides immédiates pour faire face à la crise qui les touche déjà.

Une situation toujours aussi dure

pour les salarié.e.s et les chômeur/se.s

Pour les salarié.e.s, il ny a aucune mesure.

On continue à devoir se débrouiller pour travailler dans des conditions dégradées ou en télétravail. Et la modification de la liste des « personnes vulnérables » met en danger des milliers de salarié.e.s.

Dans les écoles, les collèges et les lycées, aucune embauche n’a été annoncée malgré les revendications des personnels et des élèves pour diminuer le nombre d’élèves par classe sans diminuer la quantité d’enseignements, cela malgré les nombreuses mobilisations qui ont eu lieu ces dernières semaines. Les universités restent fermées, creusant les inégalités.

Et, pour les centaines de milliers de personnes qui restent au chômage ou viennent de perdre leur travail  par licenciement, suppression de postes, fin de mission d’intérim ou non renouvellement de CDD  pas un mot.

Pourtant il faudrait interdire les licenciements et embaucher massivement dans la fonction publique pour faire face à l’épidémie, partager le temps de travail pour travailler moins  afin de limiter ainsi le risque de propagation du virus — et pour travailler toutes et tous.

Reprenons loffensive contre ce gouvernement

Des mesures sociales pour la grande majorité de la population, ce gouvernement ne veut pas en entendre parler. Le cœur de sa politique, cest la répression.

Contrôler, verbaliser, interdire et réprimer des manifestations, chasser les migrant.e.s

Et si nous sommes bien sages, nous aurons alors le droit de passer les fêtes en famille

Il faut faire linverse de Macron : faire confiance à celles et ceux den bas pour organiser la solidarité, se protéger, protéger les autres ; embaucher massivement  ; prendre sur les profits des firmes qui sengraissent actuellement : Amazon, Auchan, Carrefour... et bientôt les entreprises pharmaceutiques qui vont tirer des bénéfices juteux de la commercialisation des vaccins.

Pour aller dans ce sens, les résistances existent, des mobilisations se construisent : actuellement contre la loi « sécurité globale » qui menace nos libertés, mais aussi les mobilisations réussies contre les violences faites aux femmes qui se sont amplifiées en situation de confinement.

Avec en perspectives samedi 5 décembre des manifestations contre le chômage et la précarité,

Sur Clermont-Ferrand aura lieu le samedi 5 décembre , une manifestation contre l’ensemble de la politique de Macron à 15H place de Jaude et le vendredi 18 décembre en solidarité avec les sans-papiers.

Ces combats, ce sont ceux que nous avons à mener pour lutter contre ce gouvernement incapable de faire face à l’épidémie et qui casse toujours plus nos droits, nos conditions de vie et de travail.

jeudi 26 novembre 2020

LOIS LIBERTICIDES , VIOLENCES D’ÉTAT, CHASSE AUX MIGRANT-E-S, CONTRE L’AUTORITARISME EN MARCHE, MOBILISONS-NOUS

 

Marche des libertés le 28 novembre à Clermont-Ferrand.

La loi dite de « sécurité globale », votée ce mardi à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une « procédure accélérée », constitue un pas supplémentaire dans le renforcement de l’arsenal sécuritaire du pouvoir.

Une accélération du cours autoritaire de la Macronie, qui ne s’arrêtera que si nous l’arrêtons.

Incapable de gérer la crise sanitaire et ses dramatiques conséquences sociales, le gouvernement entend opérer un tour de vis sécuritaire supplémentaire en s’en prenant une fois de plus violemment à nos droits et aux libertés, dont la liberté de la presse.

Le projet de loi « séparatisme » (rebaptisé « consolidant les principes républicains ») et le déchaînement de violences policières contre les migrant.e.s participent de la même tendance : le renforcement du cours autoritaire-raciste de la Macronie, qui ne se contente pas d’emprunter sa rhétorique à l’extrême droite mais met en œuvre des pans entiers de sa politique.

Police partout, images nulle part

Symbole de cette volonté de museler toute potentielle contestation sociale, l’article 24 dont l’objectif est d’empêcher la diffusion d’images de policiers en exercice, et donc de violences policières.

C’est notamment autour de cet article particulièrement scandaleux que la mobilisation a commencé à s’organiser, contraignant Gérald Darmanin à proposer des amendements, qui sont toutefois très loin de constituer un véritable recul du gouvernement.

L’article 24, même légèrement modifié, est en effet toujours là, et il est en outre la partie émergée de l’iceberg ultra-sécuritaire et liberticide que représente la loi « sécurité globale ». Cette nouvelle loi sur la sécurité, qui viendrait s’ajouter à la trentaine déjà votées et mises en œuvre depuis 20 ans, a en effet pour objectif, en instrumentalisant lamentablement le contexte des récents assassinats de Nice et de Conflans, de restreindre encore un peu plus les libertés et de donner toujours plus de pouvoir aux forces de répression.

Comme l’explique la Quadrature du Net, « l’article 21 autorisera la transmission en temps réel des vidéos enregistrées par les caméras individuelles de chaque brigade de police et de gendarmerie, ouvrant la voie à la vidéosurveillance automatisée et particulièrement à la reconnaissance faciale généralisée ».

L’article 22, quant à lui, « autorisera la surveillance de masse de nos rues par drones, ce qui n’augmentera pas la protection de la population mais servira surtout à renforcer des stratégies violentes du maintien de l’ordre, visant notamment à épuiser et dissuader les manifestants d’exercer leur liberté fondamentale d’exprimer leurs opinions politiques ».

Contre-révolution préventive

Un pouvoir qui assimile les manifestant.e.s à des terroristes, qui entend se donner les moyens « légaux » de contrôler, de dissuader voire d’empêcher toute expression d’une opposition populaire, c’est un pouvoir qui devient chaque jour de plus en plus autoritaire.

Ce cours autoritaire ne vient pas de nulle part : la Macronie n’opère pas une simple « fuite en avant », mais a fait de l’ultra-répression un mode de gouvernance, qui vise à pallier son absence de légitimité et son incapacité à arracher un quelconque consentement à ses « réformes » par un recours de plus en plus étendu à la répression.

La séquence actuelle pourrait même être qualifiée de « contre-révolution préventive » : la colère et la contestation sociale sont certes là, mais même les plus optimistes de notre camp social ne peuvent considérer que le niveau de mobilisation depuis la rentrée mettrait en péril le gouvernement.

Il s’agit en revanche pour ce dernier d’anticiper les explosions sociales qui ne manqueront pas de survenir à court ou moyen terme, produites par la combinaison entre la crise sociale qui s’accélère, la colère populaire qui n’a pas disparu depuis le soulèvement des Gilets jaunes et l’incapacité structurelle du gouvernement a souder derrière lui un bloc social suffisamment étendu.

Amplifier le rapport de forces

Dans le contexte de l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement espérait peut-être faire passer sa loi « sécurité globale » en douce, sans avoir à affronter de mobilisation.

Ce n’est pas le cas, et nous pouvons nous en réjouir !

Il s’agit désormais d’amplifier ce rapport de forces, en exigeant le retrait total de la loi « sécurité globale » et en s’opposant, en outre, à toutes les attaques portées contre celles et ceux qui refusent de baisser les yeux face au pouvoir.

Le projet de dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) fait ainsi partie de la même politique, dont l’objectif est de faire taire toute critique de leur « ordre républicain ».

Le projet de loi « séparatisme » (rebaptisé « consolidant les principes républicains »), qui arrivera sur la table du Conseil des ministres le 9 décembre, vise entre autres à généraliser la possibilité de ces dissolutions, porte ouverte à toutes les décisions administratives racistes et arbitraires.

Au-delà, c’est de l’ensemble de la politique du gouvernement qu’il va falloir se débarrasser : le cours autoritaire du pouvoir est en effet, comme on l’a vu, le miroir de sa faillite dans la gestion de la crise sanitaire, qui lui fait redouter un incendie qu’il ne pourrait éteindre.

L’heure est donc à la mobilisation générale face à un pouvoir qui est prêt à tout, y compris l’écrasement des droits démocratiques élémentaires, pour sauver un système aussi dangereux qu’à bout de souffle, accélérant le processus de fascisation des institutions bourgeoises.

Il n’y a donc pas à tergiverser :

nos libertés, nos droits, nos vies… pas leurs profits !

MOBILISONS-NOUS

À CLERMONT-FERRAND

RASSEMBLEMENT

SAMEDI 28 NOVEMBRE

à 11H devant la préfecture

https://fb.me/e/TzPJpL3B

Tract contre la Loi Sécurité Globale et les violences d’État.

 

mardi 24 novembre 2020

NOUVELLE MOBILISATION CONTRE LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE, CONTRE LES RÉGRESSIONS SOCIALES ET LIBERTICIDES

 

La loi dite de sécurité globale


Une nouvelle loi sur la sécurité va venir s’ajouter à la trentaine déjà votées et mises en œuvre depuis 20 ans. La proposition de loi «sécurité globale» a été débattue entre le 17 et 20 novembre et soumise au vote en procédure accélérée, avec une seule lecture.

Retour sur les dangers de cette proposition de loi.

Une loi réactionnaire

C’est Eric Ciotti, souvent inspirateur des politiques sécuritaires, qui avait lancé le premier une proposition de loi dont l’article le plus dangereux était «l’interdiction de filmer et diffuser des images de fonctionnaires de la police nationale, de militaires, de policiers municipaux, d’agents des douanes sous peine d’une amende de 15 000 euros et un an d’emprisonnement».

Le contexte de la fin mai 2020 n’a pas permis de donner suite à cette proposition. En effet, après l’assassinat raciste par le policier blanc américain Derek Chauvin, de Georges Floyd, dont les images d’une violence inouïe ont fait le tour du monde et suscité un mouvement de colères et de manifestations extraordinaire, il était sans doute difficile pour Macron et son gouvernement de supprimer purement et simplement le droit à l’information dans nos manifs.

Mais aujourd’hui, sous les signatures de Castaner et de plusieurs autres députés LREM, dont l’ancien patron du RAID, Jean-Michel Fauvergnes, la proposition de loi ressurgit offrant toujours plus d’immunité pour les forces de l’ordre et restreignant toujours plus nos libertés et nos droits.

Impunité totale pour les forces de l’ordre


L’idée de Ciotti a été « améliorée » !

Ce qui est proposée dans cette nouvelle loi c’est « un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour la diffusion par quelque moyen que ce soit, de l’image du visage ou de tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de police ou d’un militaire de la gendarmerie lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police ».

On sait que le camouflage des visages des policiers et gendarmes intervenant dans le cadre d’un attentat terroriste ou dans des situations de flagrance criminelle est déjà légal et utilisé.

Mais là les actions des policiers se déroulent dans le cadre d’opération de maintien de l’ordre, au cœur de nos rassemblements et manifestations.

Ce texte confirme qu’aux yeux du pouvoir toutes nos colères sont le fait des terroristes que nous sommes ! Difficile aussi pour les journalistes de faire leur travail et de documenter nos manifestations.

David Dufresne, journaliste, affirme « sur les 55 sources d’images rassemblées dans le film, Un pays qui se tient sage, 30 tomberaient sous le coup de la loi ».

Au fond, il s’agit pour le gouvernement de donner les pleins pouvoirs aux forces de l’ordre avec une impunité totale qui empêche toute responsabilité. Il faut aussi rappeler, comme le fait Claire Hédon, défenseure des droits, que les policiers sont des fonctionnaires, que ces forces de sécurité assurent une action à caractère public.

Et qu’il n’y a donc aucune raison à ce qu’ils ne soient pas identifiables quand ils agissent dans le cadre du maintien de l’ordre

Tous terroristes, tous fichés?

« Les services de l’État concourant à la sécurité intérieure et à la défense nationale peuvent procéder au moyen de caméras installées sur des aéronefs, des drones, des hélicoptères à la captation, l’enregistrement et la transmission d’images ».

Une dizaine de situations très diverses sont nommées où les caméras peuvent être utilisées. Parmi celles-ci : prévention d’actes terroristes, régulation des flux de transports, protection des bâtiments et installations publics et leurs abords, surveillance des frontières et « la sécurité des rassemblements des personnes sur la voie publique ou des lieux ouverts au public, si risques graves à l’ordre public ainsi que pour soutenir les personnels au sol »

Toutes ces images peuvent être visionnés en temps réel, ce qui permet de documenter, de ficher tous les individus qui se trouvent au même moment au même endroit.

Tous fiché.e.s.

C’est une remise en cause drastique du droit à la vie privée. Et une extension quasi illimitée des pouvoirs de police puisque tous ces visages captés iront rejoindre le fichier des 8000 visages déjà enregistrées.

Un grand pas vers la reconnaissance faciale!

Bien sûr nous ne vivons pas dans une dictature fasciste, des syndicats, des associations, des journalistes, des avocats peuvent encore s’exprimer… mais quand même ! Un gouvernement qui assimile les manifestants à de dangereux terroristes, qui refuse légalement toutes opposition populaire, qui gère le maintien de l’ordre comme une guerre, c’est un État qui devient chaque jour de plus en plus autoritaire. Qui interdit de fait toute contestation. Qui supprime nos libertés et nos droits.

Il nous faut réagir.

Après une première mobilisation réussi le samedi 21 novembre à Clermont-Ferrand où plus de 250 personnes ont participé. Une nouvelle mobilisation va avoir lieu le mercredi 25 novembre à 11H devant la préfecture(https://www.facebook.com/events/215670543421882/)

C’est aussi le bon moment pour exiger le désarmement des policiers dans le maintien de l’ordre !

CONFÉRENCE DE PRESSE-RASSEMBLEMENT POUR SOUTENIR DEUX FAMILLES SANS PAPIERS MENACÉES D’EXPULSION ET DEMANDER LEUR RÉGULARISATION

 

Un rassemblement, conférence de presse est organisé par RESF 63 , LE JEUDI 26 SEPTEMBRE à 18H00 devant la préfecture de Clermont.

Pour soutenir les familles Mitrovic et Avdulahu et demander leur régularisation. Ces familles serbes dont les enfants sont scolarisés à Mozac et à Edouard Herriot à Clermont-Ferrand sont déboutées du droit d'asile et sous le coup d'une obligation à quitter le territoire.

Une pétition a été lancée par RESF 63 , vous pouvez continuer à la signer. Elle a recueilli plus de 2000 signatures avec l'aide des enseignantes et/ou parents d'élèves des écoles concernées

http://chng.it/FqSXCjmTWY

Le NPA réclame comme RESF , un titre de séjour pour ses familles ainsi que des conditions d'hébergement qui permettent aux enfants une scolarité sereine.

La pétition papier ci-dessous :


 

CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES : RIPOSTES ANTICAPITALISTES ET FÉMINISTES

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE

CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

RASSEMBLEMENT

à l’appel du collectif 8 mars toute l’année

MERCREDI 25 NOVEMBRE

à 18H00 Place de Jaude à Clermont-Ferrand

voir l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/2220560044755676

Le NPA est signataire du tract commun ci-dessous :

 


Voici quelques visuels du collectif :







Pour aller plus loin, consulter le dossier de notre hebdo « l’anticapitaliste » de cette semaine

une journal

Les crises exacerbent les violences de genre !

Soyons encore davantage mobiliséEs(lire la suite)


SoignantEs : violence des conditions d’exercice(lire la suite)

Confinement et violences : acte 2(lire la suite)

Les femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles en lutte contre un système d’exploitation raciste et sexiste(lire la suite)

Face aux violences et aux féminicides : solidarité féministe et internationale !(lire la suite)

Pouvoir travailler en paix, est-ce trop demander ?(lire la suite)


lundi 23 novembre 2020

CE N’EST PAS À NOUS DE PAYER LA CRISE, MAIS AUX CAPITALISTES, POUR QUE CELA CHANGE PRENONS NOS AFFAIRES EN MAIN 

 

Avant, pendant et après le confinement, le NPA a toujours soutenu et continuera à soutenir les premiers de corvées dans leur lutte pour obtenir de meilleures conditions de travail, la suppression de la précarité ainsi qu’une augmentation des salaires.

Le gouvernement profite de cette crise sanitaire pour attaquer les droits des travailleurs, des chômeurs et des précaires. Il fait passer en catimini un projet de loi pour la retraite à 63 ans, un nouveau plan de financement de la sécurité sociale qui va détruire le peu qu’il en reste, avec encore une diminution des moyens octroyés aux hôpitaux publics.

NOTRE SANTÉ VAUT PLUS QUE LEURS PROFITS

De nouvelles attaques contre le code du travail sont en préparation notamment concernant le télétravail. De nouvelles lois (loi de sécurité globale) sont mis en place, pour empêcher les contestataires de la politique menée de s’exprimer, avec un arsenal de mesures de plus en plus répressives et liberticides.

NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE

DÉCONFINONS NOS COLÈRES

MOBILISONS-NOUS TOUS ENSEMBLE

POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS

Le NPA reste et restera offensif au sein de toutes les luttes sociales, féministes, antiracistes, écologistes, antifascistes…

Il participera aussi aux luttes contres les mesures liberticides, pour soutenir les personnes victimes de répressions et de discriminations, contre les violences policières , pour l’égalité des droits, pour la défense des services publics...

Les militant-e-s du NPA ont participé aux différentes luttes de soutien aux militant-e-s qui subissent la répression

*en particulier, celle du secrétaire CGT de Constellium Christian Lacoste traîné injustement dans la boue par sa direction, qui l’accuse de vols de tôles ce qui n’est pas le cas, tout cela parce qu’il ne supporte pas la présence de militants syndicaux qui luttent sans relâche pour le droit des salariés et les empêche de mener à bien leur politique de casse de l’outil de travail.

Après le CSE, qui devait discuter de son licenciement , où la direction a été mis en minorité car l’ensemble des militants syndicaux (21) ont refusé le licenciement. La direction a demandé à l’inspection de travail de se prononcer sur ce licenciement. La procédure est en cours.

Le NPA lui apporte son soutien.

Les militant-e-s du NPA lutte sans relâche contre les licenciements

* ils/elles étaient et seront encore au côté des salariés de Auchan, Top office(de la famille Mulliez) qui luttent contre les licenciements.

* Le NPA soutien les salariés de Dietal(entreprise de luminaires) qui ont subit des licenciements l’année dernière et qui viennent de recevoir un nouveau coup de massue, avec la mise en place d’un redressement judiciaire avec à la clef sûrement de nouveaux des licenciements.

Un projet de scoop est envisagé mais à savoir sous quelle forme.

Les militant-e-s du NPA participe à l’ensemble des luttes pour dire NON à l’état d’urgence permanent, aux mesures liberticides et répressives.

Pour le NPA, il est inadmissible que la police provoque sans cesse la jeunesse des quartiers, classe parmi les plus précaires qui sont les premiers à subir les conséquences de cette crise sanitaire et du confinement. Il faut que cesse immédiatement ces violences policières.

La colère n’est pas confiné, elle est bien présente, mais il est difficile de l’exprimer dans cette situation de confinement où se mobiliser est plus compliqué à mettre en place même si c’est possible.

Au lever du confinement et des mesures d’urgences sanitaires, à savoir au printemps, la cocotte risque d’exploser.

Les militant-e-s du NPA reste vigilant-e-s pendant cette période et participeront à toutes les initiatives existantes qui permettrons de préparer le terrain pour mener une bataille unitaire anticapitaliste dure, longue et efficace, sans concession et durable avec le plus grand nombre pour améliorer les conditions de vie, de travail des classes populaires et gagner sur nos revendications et pour un monde meilleur débarrassé du capitalisme.