lundi 30 janvier 2023

LES EXTRÊMES DROITES À CLERMONT-FERRAND : UNE MENACE TOUJOURS GRANDISSANTE

 


Une fois de plus, l'extrême-droite clermontoise tombe le masque et montre son visage violent. Depuis l’année dernière, les militant·e·s syndicaux et syndicales de l’UNEF Auvergne, ainsi que l’Université plus généralement ont subi des attaques répétées de différents groupuscules fascistes.

Les agressions des extrêmes droites visent également le reste du mouvement social ainsi que de nombreuses personnes étrangères ou racisées.

Dernièrement, ces attaques ont pris une envergure nouvelle par leur rythme et leur nature.

D’abord, lors de notre Assemblée Générale de jeunesse organisée ce 25 janvier à la fac de Lettres, nous avons dû faire face à une quinzaine de militants d’extrême-droite, dont certains cagoulés qui souhaitaient s’en prendre au bon déroulement de l’événement.

Hier encore, un militant a subi du harcèlement ciblé, accompagné d’une séquestration dans les toilettes de l’Université qui a duré plusieurs minutes. Parallèlement, d’autres ont été victimes de provocations verbales. Alors que nous étions en route pour le rassemblement du Droit au Logement à la Place de Jaude, ils nous ont suivi.

Toujours cagoulés, les militants fascistes se montraient menaçants puis ont agrippé un de nos camarades par le col en le prenant à partie personnellement. Après le rassemblement, ils ont de nouveau suivi puis couru après deux militantes qui ont dû se réfugier dans les locaux du CROUS.

Enfin, samedi 28 au matin, nous avons appris l’intrusion dans notre local, situé au sein même de l'université, ainsi que son cambriolage et son saccage.

Nous ne pouvons pas tolérer ces menaces, attaques, agressions et harcèlement morales et physiques qui mettent en danger les militant·e·s, mais aussi nos luttes et nos Universités, lieux de création du savoir critique et d’émancipation.

Nous ne pouvons non plus tolérer les attaques répétées envers les étudiant·e·s étranger·ère·s qui sont souvent les plus isolé·e·s lors de ces agressions.

Dans le contexte de la mobilisation déjà historique contre la réforme des retraites, l’extrême droite prouve encore qu’elle est la meilleure alliée de l’idéologie libérale, la portant elle même.

Nous en appelons au président de l’UCA. Une réaction forte et des sanctions doivent être mises en place dans les plus brefs délais.

Nous en appelons également au Préfet du Puy-de-Dôme et au ministre de l'Intérieur. Cette insécurité doit cesser.

Enfin, nous appelons toutes les organisations et personnalités syndicales, politiques et associatives à se mobiliser à nos côtés contre l’extrême droite.

Nous réaffirmerons que Clermont-Ferrand est et restera antifasciste.

L’extrême droite et sa violence veulent briser nos mobilisations : elles ne nous feront pas taire !

Communiqué de l’UNEF Auvergne avec le soutien du Le Collectif Contre Les Extrêmes-droites 63, la CGT 63, FSU 63, Solidaires 63, Amis du temps des cerises 63, Attac63, AFPS63, Cimade 63, LDH 63, Libre Pensée 63, Osez Le Féminisme 63, Planning Familial 63, RESF 63, Génération.s 63, Génération Insoumise 63, La France Insoumise 63, Jeunes Communistes 63, Parti Communiste 63, NPA 63, Union des Etudiants Communistes 63, UCL 63, Fatima Chennouf-Terrasse, conseillère municipale de Clermont-Fd et conseillère metropolitaine, Gerald Courtadon Conseiller Départemental, Alparslan Coskun, conseiller municipal de Clermont-Fd Magali Gallais Conseillère Municipale,Diego Landivar, conseiller municipal de Clermont-Fd et conseiller métropolitain, Steve Maquaire-Beausoleil Conseiller Municipal, Marianne Maximi Députée LFI/NUPES, Grégoire Verrière conseiller Régional

jeudi 26 janvier 2023

LOI KASBARIAN : NON À LA CRIMINALISATION DES PAUVRES, MOBILISONS-NOUS LE 27 JANVIER


Cette loi portée par le député Guillaume Kasbarian issu de la majorité présidentielle Renaissance et soutenue par les députés RN et LR, a été adoptée à l’Assemblée nationale le 2 décembre 2022 et va être débattu au sénat à partir du 31 janvier.

Encore une loi anti-sociale de plus qui affiche clairement la volonté de criminaliser les plus pauvres pour le plus grand bénéfices des riches.

Cette loi va entraîner un durcissement des sanctions à l’encontre des personnes en mal logement.

Toute occupation de logement ou de bâtiment inoccupé sera passible de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende, soit un triplement des peines encourues aujourd’hui.

Les « squatteurs » délogés devront tout remettre en état à leurs frais, l’obligation d’entretien par les propriétaires est suspendue pendant la durée de l’occupation mais c’est lui qui définira ce qu’il attend de la remise en état de son bien. On imagine la porte ouverte à tous les exigences abusives des propriétaires !

Cette règle s’appliquera aussi aux victimes des marchands de sommeil comme à celles qui paient régulièrement un loyer mais dont les propriétaires refusent de leur établir un bail et/ou des quittances.

Il y’aura une accélération des procédures d’expulsions.

Les locataires endetté.e.s n’auront plus qu’un mois, au lieu de deux aujourd’hui, pour commencer à résorber leur dette avant le passage devant le juge des expulsions.

Si le paiement du loyer n’a pas été repris ou si le locataire n’a pas demandé auparavant un échéancier de remboursement de la dette, l’expulsion sera automatiquement prononcée.

Le préfet pourra désormais expulser en 48 heures. Enfin le juge ne pourra plus accorder de délai au-delà d’un an, au lieu de trois ans actuellement, aux locataires en attente d’un relogement, alors que l’on sait que les navettes entre les instances de la prévention des expulsions sont extrêmement longues et que l’offre de logements adaptés se fait rare.

Les sanctions automatiques nuisent à une justice qui devrait entendre et juger selon chaque situation. Cette automaticité et cette nouvelle possibilité donnée à l’exécutif renforce encore une fois la suprématie des préfets sur les juges.

La seule réponse apporté par le gouvernement ,

c’est encore plus de criminalisations .

La part des loyers dans le parc privé s’élève à 30 % du budget des familles en moyenne et à 45 % pour ceux qui ont les revenus les plus bas.

Mais pour Kasbarian et ses collègues ce ne sont pas les coûts excessifs des loyers et des charges ni plus globalement l’ensemble des politiques anti­sociales mises en œuvre qui provoqueraient l’endettement mais l’irresponsabilité des locataires… qu’il s’agit de culpabiliser et de sanctionner durement !

Quant au délit de solidarité, il n’est toujours pas mort : une amende de 3 750 euros pourra s’appliquer s’il y a « incitation à la commission des délits prévus ». Lesquels ? Par exemple, les occupations d’écoles ou de logements vides ? Les piquets et les manifestations contre les expulsions ?

C’est une intensification de la guerre

contre les pauvres.

Ce gouvernement de droite à la solde de l’extrême droite mène sur tous les terrains une guerre de plus en plus violente contre les classes populaires.

Si cette loi est adoptée, elle permettra de lever tous les freins à la rente tirée de la surexploitation d’un besoin vital : se loger.

Une rente juteuse pour les 24 % des plus riches propriétaires qui détiennent chacun plus de 5 logements ; le total de ce rapt de logements représente plus de 72 % du parc locatif. La rente immobilière rapporte beaucoup, notamment avec la hausse des prix du foncier et de l’immobilier et donc de l’augmentation du prix des loyers. Tous ces logements privés ne sont pas loués, la vacance permet la spéculation, la vente au meilleur prix au meilleur moment. Il y a ainsi aujourd’hui en France 3,1 millions de logements vides alors que 4,5 millions de personnes sont mal logées.

Cette proposition de loi exprime la volonté politique de l’État de se désengager de la question du logement en laissant faire la spéculation et l’augmentation continue des prix des loyers et des charges.

Alors que la crise du logement n’a jamais été aussi forte, il n’a investi sur le logement que 38,2 milliards d’euros en 2021 c’est 3,7 milliards de moins qu’en 2017 !

Les aides à la production de logements sociaux diminuent ainsi que les APL.

Il organise doublement la pénurie de logements, en n’investissant pas assez dans la construction et en n’utilisant pas un moyen législatif à sa disposition : la réquisition des logements vides.

Si la loi Kasbarian est adoptée, les derniers freins à l’enrichissement arrogant des multipropriétaires sauteront car ils auront l’assurance de pouvoir continuer à s’enrichir grassement sur ce besoin vital pour tout humain d’avoir un toit. Ils continueront en toute légalité de faire des affaires sur le dos des locataires et squatteurs qui seront eux a priori toujours coupables.

Et réprimés très durement, jusqu’à la possibilité de peine de prisons, pour s’être mis à l’abri dans des l­ogements inoccupés.

Le NPA 63 continuera de se battre au côté des associations pour le droit au logement digne, pérenne et accessible.

C’est pour cela que le NPA 63 appelle à participer au rassemblement contre la loi Kasbarian à l’initiative du DAL 63 avec La CIMADE, la FSU, la CNT Spartacus, Solidaires, l'UNEF, la LDH, l'Hôtel des Viles, la CNL, le Collectif Citoyen, RESF63, la CGT63, la FA, le Raymond Bar, le SAF, le MRAP, la Fondation Abbé Pierre

Toutes et tous dans la rue

Contre la loi Kasberian

le vendredi 27 janvier

à 17H Place de Jaude

à Clermont-Ferrand

à partager massivement l’événement facebook

https://www.facebook.com/events/698085105056342/

mercredi 25 janvier 2023

TRIBUNE : POUR UNE RETRAITE RADIEUSE DES LGBTI


À l’initiative du collectif « Les inverti·e·s », un large panel d'organisations et personnalités LGBTI dont CIEL dont fait parti le NPA 63  se mobilisent pour lutter contre la nouvelle réforme des retraites.

Voici la tribune publiée
https://tetu.com/2023/01/17/tribune-associations-personnalites-lgbt-contre-reforme-retraites-gouvernement/
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/170123/pour-une-retraite-radieuse-des-lgbti
https://www.instagram.com/p/CngtIx3r8sY/?igshid=YmMyMTA2M2Y=

POUR UNE RETRAITE RADIEUSE DES LGBTI

Nous, personnalités et organisations LGBTI, nous opposons à la réforme des retraites que vient de présenter le gouvernement pour reporter l’âge de départ à 64 ans et accélérer le passage à 43 annuités afin de bénéficier d’une retraite à taux plein.

Si cette réforme est appliquée, elle sera nuisible pour tou·te·s les futur·e·s retraité·e·s. Elle sera particulièrement néfaste pour les LGBTI, car nous sommes encore plus vulnérables que le reste de la population face à la vieillesse.

En effet, le grand âge est souvent synonyme d’isolement et nous sommes beaucoup à ne pas avoir de soutien à cette étape de nos vies, à cause du potentiel rejet des familles où nous sommes né·e·s mais aussi de la privation du droit de créer nos propres familles.

Or, la famille est une structure d’appui primordiale au moment de la retraite, en particulier en cas de perte d’autonomie.

Ses membres, quand ils ont le temps et l'argent, peuvent assister les plus âgé·e·s en les aidant à leurs domiciles, en les accueillant dans leurs foyers ou en finançant l’hébergement en EHPAD.

Mais la construction de nos familles a été prohibée pendant des générations avec l’inégalité de nos droits au mariage, à l’adoption et à la procréation et la stérilisation forcée des personnes trans pendant de nombreuses années.

De nos jours, ces droits sont encore instables à cause des discriminations dans les procédures d’adoption ou des difficultés d’accès à la PMA, toujours interdite pour les personnes trans.

Avec la nouvelle réforme des retraites, nous allons devoir travailler plus longtemps, ce qui dégradera nos conditions de santé, ou partir avant d’avoir toutes nos annuités, ce qui réduira nos pensions. Face à ces régressions, nous n’avons pas les mêmes possibilités de s’appuyer sur la solidarité familiale, ce qui nous fragilise davantage quand nous arrivons à la retraite.

Le monde du travail a été et est toujours trop souvent un environnement hostile pour les LGBTI : les discriminations persistent et peuvent influer tout au long de la vie sur notre situation professionnelle.

Des études démontrent que les inégalités salariales subsistent pour celles et ceux qui font leur coming-out en milieu professionnel et cela se répercute sur les montants de nos retraites.

De l'orientation professionnelle en milieu scolaire aux évolutions de carrière, en passant par les difficultés d'accès à l'embauche, le parcours de vie des LGBTI est jalonné par les violences subies, allant jusqu'à l'exclusion de l'emploi avec des périodes de chômage qui impactent nos durées de cotisation.

Les personnes vivant avec le VIH, les personnes trans ou les personnes racisées sont encore plus exposées à ces refus d'embauche, ruptures de carrières et difficultés d'évolution professionnelle.

Une retraite à taux plein devient alors presque impossible et nous condamne souvent à nous contenter d'une pension à taux réduit.

Les femmes sont fortement touchées, surtout si elles sont lesbiennes ou bisexuelles : en plus d’être moins bien payées, elles sont davantage concernées par les temps partiels et les pauses dans leurs carrières. Leur retraite, déjà largement inférieure à celle des hommes, s’en verrait encore réduite si la réforme venait à passer. En outre, quand elles en ont eu la possibilité, elles ont quelquefois arrêté de travailler pour s’occuper de leurs enfants.

Tous ses paramètres fragilisent nombre de parcours professionnels mais aussi l'espérance de vie « en bonne santé », entraînant de fortes inégalités sociales au moment d'accéder à la retraite. La nouvelle réforme, si elle venait à être appliquée, renforcerait les effets délétères de ces mécanismes et viendrait accentuer notre précarité.

La retraite est pourtant un stade indispensable de nos vies : temps de repos bien mérité après avoir tant travaillé, elle n’est pas nécessairement une période d’inactivité. Beaucoup d’entre nous n’ont malheureusement pas pu y arriver du fait de de la pandémie de VIH/Sida, ou à cause du taux de suicide qui reste très élevé chez les LGBTI.

Il reste donc tant à inventer sur les formes que peuvent prendre la retraite dans nos communautés. Beaucoup de retraité·e·s décident d'avoir un engagement bénévole et nous pouvons par exemple penser cette étape en s’investissant dans une association d’auto-support ou de lutte contre les discriminations.

Par ailleurs, les représentations de personnes LGBTI âgées sont quasiment absentes dans notre société. En vieillissant, nous sommes petit à petit invisibilisé·e·s et nous devons également nous questionner sur nos propres mécanismes internes qui amènent à cette situation.


Il nous faut recréer du dialogue et de la solidarité entre les générations pour participer à la transmission de notre histoire commune, de nos récits de vies et de nos pratiques militantes.

Tant d’actions sont à imaginer : pour les réaliser, nous avons besoin d’une retraite en bonne santé, avec suffisamment d’argent pour la vivre dignement et en profiter.

C’est pourquoi nous nous mobiliserons parmi tou·te·s les salarié·e·s, étudiant·e·s, retraité·e·s et sans emploi dans toutes les initiatives pour lutter contre cette nouvelle réforme des retraites en commençant par les manifestations des 19 et 21 janvier.

En combattant tou·te·s ensemble, nous avons la capacité de faire reculer le gouvernement. Nous pourrions même aller plus loin en regagnant la retraite à 60 ans, avec 37,5 annuités afin d’obtenir enfin une victoire et nous redonner espoir dans un avenir désirable.

Signataires :

Organisations :

Act Up-Paris, arcENSiel (Lyon),Assemblée Féministe Montreuil, Association Fransgenre,Barbi(e)turix, bonjour madame, Bar féministe et queer, Centre LGBTQI+ de Paris-IdF, CIEL (Clermont-Ferrand), Collectif archives LGBTQI+,

Collectif Super Saphique, Commission LGBTI du Nouveau Parti Anticapitaliste,Commune Vision (Rennes),

Coordination Féministe, Couvent de Paname des Sœurs de la Perpétuelle, Indulgence, Exaequo (Reims), FC Paris Arc-en-ciel, Fédération sportive LGBT+, Féministes Révolutionnaires, FièrEs, Fransgenre, Friction Magazine, Gouinema, Ciné-club entre personnes queers sur Paris, Groupe thématique LGBTI de la France Insoumise, HES LGBTI+, Inter-LGBT, Iskis - Centre LGBTI+ de Rennes, La Fabrique Flamboyante, La Flèche d'Or, Lieu politique, culturel et solidaire, La Mutinerie, Bar queerféministe, Label Gouine, Les Dégommeuses, Les Inverti·e·s, Organisation de Solidarité Trans (Tours), Ouest Trans, Paris Queer Antifa, PD La Revue, Pride des Banlieues, Q.U.E.E.R Auvergne, Queer Education, Queers Parlons Travail, Smash+ Volleyball, Sous Les Shorts, STRASS, Support-T (Montpellier),Transat (Marseille), Union Communiste Libertaire,

Personnalités :

Alexis Langlois, Réalisateur, Ali Aguado, Militant pour les droits des trans et directeur d’établissement médico-social, Amand Songe, Drag king, Anaëlle Pourteau, Militante Nous toutes Paris 9/10/18, Andy Kerbrat, Député La France Insoumise – NUPES, Anthony Poulin, Adjoint à la maire de Besançon (EELV), Apollon d'Angelo, Drag king, Arthur Rainbow, Drag king, Aurore Koechlin, Autrice et militante féministe, Babouchka Babouche, Drag queen, femme politique et mannequin, Barbara Butch, DJ, Calypso Overkill, Drag queen Cecil Lhuillier, Activiste féministe, droits des LGBTQI et des TDS, Charleeps, DJ et productrice, Charlotte Flores Rosales, Journaliste freelance et militante anarcha-féministe, Claire Pinsart, Éducatrice spécialisée à Orizon LGBT+ (Réunion), Claude-Emmanuelle Gajan-Maull, Mannequin et militante transféministe, Clémence Trü, Drag queen, Dominique Ganaye, Militant LGBTQI+, ActUp Paris, représentant des Usagers COREVIH Bourgogne Franche Comté, Élisa Koubi, Co-présidente de l'Inter-LGBT, Élodie Petit aka Gorge Bataille, Poète, Elsa Aloisio, Scénariste et réalisatrice, Emily Tante, Drag queen et militante, Éric Arassus, Président de la Fédération Sportive LGBT+, Étienne Jeannot – Jeanne, Artiste gay non binaire, modèle, drag, seul·e en scène, impro, Eva Vocz, Chargée de plaidoyer d'Act Up-Paris et travailleuse du sexe, Fanny Baklouti, Bureau de la commission LGBTQIA+ d’EELV, Fatima Daas, Autrice, Flavien Mourlam, Agent commercial SNCF, délégué syndical SUD-Rail, Fred Bladou, Activiste sida et drogues,

Gabrielle Richard, Sociologue du genre, Gérald Kurdian, Musicien·ne, Gianfranco Rebucini, Chargé de recherche au CNRS et militant queer, Guillaume Durand, Secrétaire régional adjoint d’EELV Île-de-France et adjoint à la Maire du 14ème arrondissement de Paris, Habibitch, Artiste et activiste, Hanane Ameqrane, Maman lesbienne de l'immigration et des banlieues, membre du réseau Marche Féministe Antiraciste, Sud éducation 93, Irene García Galán, Autrice et militante féministe, Ixpé, DJ & organisateur de soirée, Jakob The King, Drag king, Jean-Baptiste Lachenal, Bureau de la commission LGBTQIA+ d’EELV,

Jean-Luc Romero-Michel, Adjoint à la maire de Paris en charge des Droits Humains, de l’Intégration et de la lutte contre les discriminations, Jean-Marie Hupel, Militant EELV,

Jules Falquet, Professeure de philosophie à Paris 8, Juliet Drouar, Thérapeute, auteur, Lascar Wild, Drag king, Lewis Raclette, Drag king, Lexie Agresti, Militante et autrice, Lisa Granado, Artiste militante féministe, Louise Morel, Autrice,

M Alex Mahoudeau, Docteure en science politique, Mahaut, Humoriste, Marc-Antoine Bartoli, Militant et coordinateur prévention d'Act Up-Paris, Marguerin Le Louvier, Auteur, Martin Dust, Icône, Mathieu Magnaudeix, Journaliste, Co-Speakerine de Mediapart, Mathilde Forget, Autrice, Matthias Parveau, Conseiller fédéral EELV, Maxime Crosnier, Militant EELV, Minima Gesté, Drag queen, Mirion Malle, Autrice et dessinatrice, Nathan Boumendil, Activiste contre le Sida, Néo Gaudy, Syndicaliste et activiste transféministe, Nicolas Framont, Rédacteur en chef de Frustration Magazine, Océan, Réalisateur, Olga Volfson, Journaliste et militant·e LGBTQI+, Pablo Legasa, Premier danseur à l'Opéra National de Paris, Pablo Pillaud-Vivien, Rédacteur en chef de Regards, Paul B. Preciado, Philosophe, Philippe Mangeot, Enseignant et ancien président d’Act Up-Paris, PowerBeauTom, Drag king, Ray Goodspeed, Soutien international (Grande-Bretagne), membre de Lesbiennes & Gays Support the Miners 1984-85, Ruru Pepito, Pd militant,

Sam Bourcier, sociologue, activiste queer et transféministe,

Samuel Vétier, Syndicaliste CGT Paris 5/6, Sarah Persil, Vice-Présidente de Région Bourgogne Franche Comté et co-responsable de la commission LGBTQIA+ d’EELV, Sarah Roubach, Militante Génération.s LGBTI, Sébastien Tüller, Militant LGBTI+, Sergueï, Drag king, Shammy des Vices Junior, Drag king, Snake Ninja, Artiste danseur et influenceur queer, Soa de Muse, Artiste multidisciplinaire, Stéphane Gérard, Cinéaste, Tal Madesta, Journaliste et auteur, Tanguy Martinière "Lapop Lexomil", Comédien, drag queen, militant à Act Up Paris, Thomas Salgado, militant syndical CGT, Transterror, DJ, Veronica Noseda, Militante féministe lesbienne, Wendy Delorme, Autrice, Yohann Diard, Délégué CGT, membre de la direction du Syndicat CGT des cheminots de Versailles.









mardi 24 janvier 2023

RÉFORME DES RETRAITES, NON À LA PRÉCARITÉ À VIE !


 

POURQUOI LA JEUNESSE DIT NON

À LA RÉFORME DES RETRAITES ?

On ne veut pas rester précaire à vie !

Le premier emploi stable est en moyenne à l’âge de 27 ans ! Cela signifie que beaucoup de personnes ayant fait de longues études vont être contraintes de travailler jusqu’à leur 67 ans.

On pense aussi à nos mamies et à nos vieux jours !

Aucun·e d'entre nous ne souhaite voir sa grand-mère faire le service dans un restaurant, l'accueil dans un supermarché ou enseigner. Or avec cette réforme, nous et nos aînées risquons de travailler jusqu'à 67 ans à la fois en

raison des inégalités salariales mais également pour combler les temps partiels attribués aux femmes en fin de carrière.

On pense également aux jeunes chômeur·euse·s !

Qui nous rendra nos années de chômage forcé qui chez les 15-24 ans atteint des taux de 18,9%, un chiffre qui risque d’augmenter avec cette nouvelle réforme puisque nos ainé·e·s vont travailler plus longtemps. Alors que le simple partage du temps de travail permettrait aux jeunes de travailler dès la fin de leurs études, nous pourrions cotiser pour nos retraites dès notre entrée dans le monde du travail.

On s’inquiète pour notre avenir !

Le gouvernement veut nous faire travailler plus pour produire plus, et ne prend pas en compte les enjeux écologiques.

On ne veut pas d’une cotisation inégalitaire !

Stagiaires, apprenti·e·s ou alternant·e·s, ils nous disent 43 annuité mais ça peut être bien plus : au moins 4 trimestres avant 20 ans ! On doit travailler 44 annuités après ces premiers trimestres (soit 45 annuités et un trimestre).

On ne veut pas des réformes Macron !

La réforme des retraites nous touche directement en tant que jeunes mais elle symbolise aussi toutes les réformes qui vont précariser les étudiant·e·s c’est à dire la réforme des bourses et la réforme Parcoursup Master.

NOTRE IDÉAL DE SOCIÉTÉ ?

& La prise en compte des années d’études dans le calcul des retraites

& L’égalité salariale femme/homme

& Le partage et la réduction du temps de travail

& La garantie d’accès à une cotisation pour les stagiaires, apprenti·e·s et alternant·e·s

& L'annulation des réformes anti-sociale qui détruisent nos conditions de vie et nos conquis sociaux

& Une Université ouverte à tous et toutes, gratuite et émancipatrice

& Un réinvestissement massif dans nos services publics

& Une allocation d’autonomie universelle à hauteur du seuil de pauvreté et sans conditions

Tract unitaire inter-orga jeunes du Puy de Dôme




« Macron t’es foutu, la jeunesse est dans la rue ! »

* Pour préparer les suites de la mobilisation de la jeunesse, viens en discuter à l’assemblée générale mercredi 25 janvier à 12h15 à la fac de Lettres(Amphi 3) !

* Participe à la marche au flambeau, jeudi 26 janvier à 18H carrefour Europe à Chamalières

* Rejoint le cortège jeunes et universitaire , le mardi 31 janvier à 10H à la fac de lettre.

dimanche 22 janvier 2023

GRÈVE DU 19 JANVIER POUR NOS RETRAITES : UN ESSAI RÉUSSI QUE NOUS DEVONS ABSOLUMENT TRANSFORMER !


 

Une mobilisation historique

25 à 30 000 à Clermont-Ferrand, 400 à Issoire, 3 000 à Montluçon, 4 000 à Vichy, 3 800 à Moulins, 10 000 au Puy-en-Velay, 5 000 à Aurillac…

Comme partout en France les manifestations de ce 19 janvier 2023 pour le retrait de la contre-réforme des retraites étaient massives en Auvergne, doublées de taux de grève très importants.

Salarié·e·s du privé et du public, jeunes scolarisé·e·s et retraité·e·s solidaires, syndicalistes chevronné·e·s et collègues dont c’était la première grève, les cortèges rassemblaient une foule hétérogène, notre classe dans toute sa diversité.

Un point commun, le refus du recul de l’âge de départ en retraite : pas un jour de plus, pas un euro de moins.

Au-delà de cette détermination centrale à faire échec à la contre-réforme visant à nous faire travailler plus en nous payant moins, l’accumulation des colères contre les politiques anti-sociales se faisait aussi sentir chez beaucoup ; salaires en berne, autoritarisme, casse des services-publics, politique anti-écologique… ça ne peut plus durer.

S’organiser pour gagner

Dans toutes les bouches des plus ancien·ne·s, une comparaison revenait sans cesse, celle avec les mobilisations de 1995 contre la réforme des retraites menée par Juppé. La dernière mobilisation aussi massive que ce 19 janvier dans bien des villes, mais aussi un des exemples marquant de grève interprofessionnelle partiellement victorieuse.

Pour autant, si le gouvernement de l’époque et Alain Juppé « droit dans ses bottes » dont l’arrogance et le mépris équivalaient à ceux de Macron et ses ministres, avaient fini par céder en partie, ce n’était pas du fait d’une ou même plusieurs grosses journées de mobilisations.

De nombreux secteurs avaient alors entamer un véritable bras de fer entrant en grève reconductible. En 1995 comme aujourd’hui, c’est le blocage de l’économie par celles et ceux qui produisent les richesses et font tourner la société qui peut rabattre le caquet de nos dirigeant·e·s.

En ce sens, l’appel de l’intersyndicale nationale à une nouvelle journée de mobilisation isolée, 12 jours après le raz-de-marée de ce 19 janvier n’est clairement pas à la hauteur de la situation. Mais pour gagner, les travailleuses et travailleurs doivent prendre leur mobilisation en main. D’ici le 31 janvier, il faut multiplier les initiatives, se réunir dans les services, dans les boites, par secteurs professionnels ou géographiques, débattre, s’organiser entre collègues pour mettre en place un plan d’action afin de construire une véritable grève générale reconductible, la clé d’une victoire que nous sommes si nombreuses et nombreux à attendre depuis trop longtemps et qui ouvriraient de nouvelles perspectives pour les tou·te·s les exploité·e·s.

Nous avons les moyens de gagner,

il va falloir se les donner !

lundi 16 janvier 2023

1001 RAISONS DE RENVERSER LE SYSTEME CAPITALISTE !

 

QUI EST RESPONSABLE DES CRISES SOCIALE, ÉCOLOGIQUE ET SANITAIRE ?

C’est le système capitaliste qui repose sur l’exploitation la plus forte possible des travailleurs/ses au mépris de leur santé et de leurs conditions de vie.

Le gouvernement Macron en est l’exemple parfait avec ses réformes sur l’allocation chômage et les retraites dont le but est de nous faire travailler jusqu’à l’usure, de nous faire accepter n’importe quels boulots mal payés pour le profit de quelques uns.

La crise écologique est de plus en plus visible. Qui sont les pollueurs ? Sûrement pas les pauvres contraints à la sobriété pour survivre vu leurs faibles revenus, mais plutôt les riches qui n’ont pas changé leurs habitudes de vie (consommation à outrance, voyage en jet…) sans ce soucier des conséquences pour la planète. Les capitalistes continuent d’exploiter sans vergogne des usines hypers-polluantes, de produire des marchandises inutiles et sans intérêt pour engranger encore plus de profits, sur le dos des salarié.e.s et de la planète. C’est aux travailleur/ses de décider ce qu’ils/elles produisent et comment.

Ce système détruit la planète et nos vies.

C’est pour cela que nous devons sortir de cette société productiviste et consumériste.

En outre, le gouvernement s’appuie sur tout un arsenal de lois autoritaire,sécuritaire et répressive pour faire passer ses lois de casse sociale.

Pour réprimer et faire taire ses opposant.e.s, il utilise une police à ses ordres qui mutile et tue en toute impunité. Le NPA revendique le désarmement de la police.

Les idées d’extrêmes droites, racistes, patriarcales, LGBTIphobe, validiste sont de plus en plus prégnantes et légitimées par le pouvoir. Il est important de condamner ces idées partout où on se trouve.

La politique de Darmanin à l’encontre des migrant.e.s est résolument raciste, entraînant la mort de nombreuses personnes aux frontières et dans la méditerranée.

La meilleure façon de combattre cette politique est de dire oui à une société internationaliste, où les frontières sont ouvertes, où la liberté de circulation et d’installation existent, où l’auto-détermination des peuples est reconnue.

Nous sommes pour un système débarrassé de toutes ces discriminations et oppressions.

Le NPA propose un renversement total de ces logiques, au profit d’une société où il fait bon vivre, où les habitant.e.s, les travailleurs/ses, la jeunesse discutent des besoins réels et réfléchissent à comment les mettre en place, dans l’intérêt général du plus grand nombre et non de quelques uns.

Seule le rapport de force de notre classe, la plus unitaire possible dans les luttes permettra d’y arriver.

Réfléchissons ensemble

Sur comment renverser le système ? / Quelle stratégie dans les luttes pour y arriver ? / De quelle société nous voulons ?

Les idées anticapitalistes et révolutionnaire t’intéressent, n’hésite pas à venir discuter et nous rencontrer lors de notre réunion débat publique « sur les 1001 raisons de renverser le système ! » le vendredi 20 janvier à 14H salle 4 du centre Jean Richepin à Clermont-Ferrand »

à partager massivement l’événement facebook

REUNION PUBLIQUE NPA 63 "1001 RAISONS DE RENVERSER LE SYSTEME !" | Facebook

TRACT D’APPEL



VIDEO


dimanche 15 janvier 2023

POUR DÉFENDRE NOS RETRAITES, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE LE 19 JANVIER !

 

Élisabeth Borne, le 10 janvier a détaillé la réforme des retraites à venir. Le décalage de l’âge légal de la retraite à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans sont une insulte à l’ensemble des travailleur·euse·s !

Alors même que certains auront commencé à travailler à 16 ans, qu’un grand nombre arrive à 62 ans avec des problèmes physiques ou des dommages psychologiques dus à leurs conditions de travail, voir décèdent avant cet âge (25 % des 5 % les plus pauvres sont décédés à 62 ans).

En réalité, cette loi est un cadeau fait directement au MEDEF et au patronat : ceux-là nous disent que cette réforme est indispensable pour sauver notre système (lui qui ne se porte pas si mal), mais en effet le patronat préférerait nous voir nous user jusqu’au bout au travail plutôt que de financer les retraites par une augmentation de salaire et donc des cotisations !

Ces augmentations sont une suggestion que nous faisons, qui permettrait aussi de bien mieux financer nos retraites et également d’améliorer nos conditions de vies.

Sans surprise, la majorité de la population est contre le fait de travailler plus longtemps pour des retraites de misères.

De l’argent il y en a dans dans les caisses du patronat, ne nous laissons pas voler notre salaire socialisé. Les cotisations patronales font partie de notre salaire et c’est à nous de décider ce qu’on en fait.

LE NPA revendique une augmentation de tous les revenus de 400 euros et leur indexation sur les prix.

Le NPA exige une retraite à taux pleins à 60 ans et 55 ans pour les travaux pénibles, après 37.5 annuités en prenant en compte les années d’études et de formation dès 18 ans, les périodes sans travail à cause du chômage, de la maladie ou d’un accident, de l’invalidité, de la maternité… Nous revendiquons également la gestion des caisses de retraites par les travailleur·euse·s.

Le NPA exige l’égalité salariale Femmes-Hommes.

Pour construire le grève générale reconductible, il est important que les salarié.es participent aux différentes AG qui auront lieu dans leur secteur et d'en impulser partout pour décider collectivement des suites à mener pour gagner.

Pour le NPA 63 seul un mouvement massif d’ensemble(intersyndicale, interprofessionnel, inter-générationnel) par la grève et des manifestations importantes dans la rue, dans la durée permettra de contrer le gouvernement dans la mise en place de cette réforme et d’obtenir des droits nouveaux.

Le seul moyen de faire plier le patronat et le gouvernement sera de bloquer l'économie, c'est à dire d'étendre la grève à tous les secteurs et de l'inscrire dans la durée.

Il faut rompre avec les stratégies perdantes que sont les grèves saute-mouton et les grèves par procuration en soutenant des soi-disant secteurs clés plutôt que de s'y lancer et la généraliser.

Le NPA 63 appelle l’ensemble de la population en colère contre ce projet à se mobiliser (c’est notre force collective qui fera plier le gouvernement) dès le jeudi 19 janvier par la grève et la manifestation, mais aussi à soutenir et participer aux différentes actions décidées collectivement.

Toutes et tous en grève et dans la rue le 19 janvier

à Clermont 10h Place du 1er mai

à Aurillac , 10H à la gare, 10H30 place des Carmes

au Puy en velay , 10H30 Place de la Cadelade

à Montluçon , 14H30 Place Jean Dormoy

à Moulins , 14H30 place de la liberté

à Vichy, 14h30, place de la poste

Le NPA 63 appelle aussi à participer à la manifestation nationale le samedi 21 janvier à Paris à l’appel des organisations de jeunesse.

Communiqué des orgas de jeunesse du Puy de Dôme



lundi 2 janvier 2023

Le NPA 63 apporte toute sa solidarité avec la communauté Kurde endeuillée, en France et ailleurs.

 

Après l'attentat raciste qui a touché vendredi trois camarades Kurde à Paris, nous, militant·e·s internationalistes, anticapitalistes et révolutionnaires du Puy-de-Dôme affirmons notre soutien total à la communauté endeuillée.

Pour rappel, un homme âgé de 69 ans a assassiné trois militants dans le centre culturel kurde, à Paris.

L'auto-détermination des peuples est un principe qui doit être fondamental, et encore une fois, l'extrême droite raciste s'y oppose, cette fois en tuant lâchement.
La communauté kurde a raison de se soulever après cet attentat, et de réclamer justice.

Le parquet anti-terroriste hésite à qualifier l'affaire d'attentat, les médias se focalisent sur le profil du tueur et minimisent l'affaire, celui-ci qui a même été relâché puis ramené en garde à vue !

Il y a 10 ans, un triple homicide avait déjà visé cette communauté, et bien que la complicité du gouvernement turc ait été mis en cause, rien n'a été fait par les dirigeants français !

La lutte antifasciste doit être internationaliste !

Solidarité avec la communauté kurde !

Réclamons le droit à l'auto-détermination des peuples !