mardi 30 octobre 2018

ÉLECTIONS AU BRÉSIL : ATTENTION DANGER !

Communiqué du NPA du 30 octobre 2018

 
Jair Bolsonaro a été élu dimanche avec une confortable avance de 55,2 % des voix. Ce crypto-facho, nostalgique de la période de la dictature, adepte des déclarations les plus réactionnaires et des méthodes les plus autoritaires, a pu profiter d’un alignement néfaste des planètes…

Sur fond d’affaires de corruption, après la destitution de la présidente Dilma Roussef et la mise à l’écart de son prédécesseur Lula (mis ensuite en prison).

Dans un contexte de crise profonde du régime et de coup d’État institutionnel, le politicien haineux a su canaliser une très grande partie du sentiment anti-PT (le parti de gauche au pouvoir pendant 13 ans) et du rejet de la corruption et de la violence sociale très fortes au Brésil.

Capitaine de l’armée pendant la dictature, Bolsonaro n’a jamais caché ni sa nostalgie de la dictature militaire qui a dirigé le pays de 1964 à 1985, ni ses liens avec l’armée.

Ses déclarations agressives contre les militants de gauche, ainsi que ses paroles haineuses racistes, sexistes et homophobes, ont encouragé ses partisans à passer à l’acte durant toute la campagne, avec une vague d’agressions perpétrés par ses électeurs, en particulier dans l’entre-deux-tours.

Sur le fond, c’est un ultralibéral autoritaire, en phase avec la Maison Blanche. Grands patrons, police, armée, évangélistes et croyants fanatisés… ont poussé à son élection.

Ses annonces (réforme des retraites par capitalisation, recul de l’âge de départ à la retraite, privatisation d’au moins la moitié des entreprises publiques...) ont été saluées comme il se doit par les bourses dès son élection.

Plusieurs généraux de réserve devrait intégrer le prochain gouvernement. En matière de politique extérieure, les USA de Trump peuvent crier victoire, car par bien des aspects, de la critique de la Chine aux remises en cause des questions écologistes, le programme de Bolsonaro ressemble à un copier-coller de celui du président US…

Mais le pire n’a pas encore gagné, le peuple brésilien n’a pas été abattu dimanche. Les contradictions du nouveau pouvoir sont explosives et cela crée autant de brèches dans lesquelles la colère sociale pourrait bien s’engouffrer.

Alors que Macron a félicité le nouveau président, affirmant sa volonté de poursuivre sa coopération avec ce pays « dans le respect [des] « principes démocratiques », nous voulons pour notre part assurer le peuple brésilien de toute notre solidarité internationaliste.

C’est aussi en luttant ici, contre « nos » Bolsonaro et ceux qui leur ouvrent les portes du pouvoir, que nous les aiderons à résister là-bas.


mercredi 24 octobre 2018

DU BRÉSIL À L’UNION EUROPÉENNE : URGENCE ANTICAPITALISTE ET INTERNATIONALISTE FACE À L’EXTRÊME DROITE




La victoire promise à Jair Bolsonaro au second tour de l’élection présidentielle au Brésil est un événement de portée internationale. Elle exprime une tendance à l’œuvre dans l’ensemble des pays capitalistes « développés » : une montée en puissance des courants autoritaires, de droite extrême et d’extrême droite. 

Le 21 octobre, Bolsonaro déclarait, à propos de la gauche brésilienne : « Si cette bande veut rester ici, ils vont devoir se soumettre à la loi comme tout le monde. Ou ils s'en vont ou ils vont en prison. Ces marginaux rouges seront interdits [de séjour] dans notre patrie. » 

Une violence verbale coutumière chez celui qui a toutes les chances de devenir le prochain président brésilien, un nostalgique assumé de la dictature dont les outrances autoritaires, militaristes, sexistes, homophobes, racistes et anti-pauvres seraient trop longues à lister. 

Digues rompues

Des outrances que nombre de titres de la presse françaises ont présentées comme des « propos polémiques », comme si l’apologie de la torture, du viol ou des assassinats politiques méritait d’être qualifiée de la sorte.

Un euphémisme qui en dit long sur la banalisation d’idées et de courants politiques qui auraient été, il y a une vingtaine d’années encore, considérés comme des résurgences aberrantes d’un passé révolu. 
Italie, Hongrie, Autriche, Pologne… La liste est longue des pays européens dans lesquels l’extrême droite est désormais au pouvoir. Et la liste serait encore plus longue des États dans lesquels elle peut jouer, dans les années à venir, un rôle de premier plan.

Face à ce phénomène, les digues ont été rompues du côté des partis qui ont administré en alternance, pendant plusieurs décennies, les affaires des bourgeoisies européennes. Ainsi, c’est au déficit budgétaire de l’Italie que les institutions européennes s’intéressent le plus, à l’heure où Salvini se vante de renvoyer les migrantEs à la mer et où il prône un couvre-feu pour les « commerces ethniques ».

Les monstruosités proférées et mises en œuvre en Hongrie par Orban lui ont valu des remontrances du Parlement européen, mais son parti est toujours membre à part entière du Parti populaire européen (PPE), avec le soutien de la CDU de Merkel et des LR de Wauquiez…

Redonner confiance et espoir

Même si les formations d’extrême droite présentent des caractéristiques singulières, entre autres une vision ultra-autoritaires des rapports sociaux articulée à des projets de « régénération nationale » qui en font les ennemis mortels des jeunes, des salariéEs, des femmes, des LGBTI et des immigréEs, il ne faut pas être dupes de la mise en scène du prétendu affrontement à venir, lors des européennes, entre « progressistes » et « libéraux ».

Car les seconds se nourrissent des politiques menées par les premiers et de leur incapacité à juguler les effets économiques et sociaux d’une crise du capitalisme qui dure depuis 10 ans et qui accroît chaque jour un peu plus les inégalités, la misère et le désespoir.

Il est de la responsabilité des courants anticapitalistes et, au-delà, de toutes les forces progressistes, de ne pas céder un pouce, sur le terrain des idées et sur le terrain tout court, à l’extrême droite.

L’internationalisme et la solidarité internationale font partie des urgences de l’heure, et les récentes mobilisations de masse, du Brésil à l’Allemagne, doivent nous inspirer.

Il est enfin plus que jamais nécessaire de faire vivre la perspective d’un autre monde, débarrassé des oppressions et de l’exploitation, et de la rendre crédible, afin de redonner confiance et espoir, seuls antidotes face au pire qui, s’il n’est jamais certain, a désormais largement dépassé le statut de simple hypothèse. 

mardi 16 octobre 2018

REMANIER LE GOUVERNEMENT ? NON, IL FAUT L’AFFRONTER !


Deux semaines après la démission de Collomb du Ministère de l’Intérieur, le remaniement, présenté comme la relance du projet macroniste, fait pschitt. Apparemment, les candidats ne se sont pas bousculé au portillon, et à part un petit jeu de chaise musicale, pas grand-chose n’a changé.

En tout cas, pendant deux semaines, avec ou sans ministre de l’Intérieur, on n’a pas bien vu la différence... Manifestement, l’absence d’un ministre a beaucoup moins d’impact que par exemple une grève des femmes de chambres du palace parisien Park Hyatt, dont le piquet de grève est régulièrement repoussé par les forces de police...

Contre leur pouvoir illégitime, nos colères !

Ce remaniement est une nouvelle illustration des difficultés de recrutement de Macron pour distribuer ses portefeuilles ministériels, ce qui montre que peu de dirigeant·e·s politiques sont prêt·e·s à endosser la responsabilité du pouvoir à ses côtés…

Tout cela renforce l’illégitimité du pouvoir et montre qu’il n’y a pas d’issue à la crise politique et économique actuelle dans le cadre de ces institutions.

En Italie, au Brésil, on voit également que si ce ne sont pas les classes populaires qui se mobilisent pour déstabiliser le pouvoir capitaliste, c’est le pire, c’est-à-dire l’extrême droite, qui risque d’être au rendez-vous...

Un des enjeux dans les mois qui viennent est donc de renforcer nos colères légitimes et notre détermination à imposer le retrait de tous les projets qui sont sur les bureaux ministériels, en commençant par refuser l’application de toutes les lois rétrogrades.

Stopper le prochain recul sur les retraites

Macron veut faire passer à tout prix la contre-réforme des retraites. Si les détails du projet restent à préciser, les grandes lignes sont limpides.

On nous joue le jeu de la division et de la lutte contre les soi-disant privilèges, notamment contre les retraité·e·s des secteurs publics.

En réalité, si l’on prend par exemple la fonction publique territoriale, 78 % des agent·e·s touchent moins que la pension moyenne.

Le gouvernement masque la réalité : la pension par points signifiera une baisse de retraite pour tou·te·s les salarié·e·s du public et du privé.

En effet, au lieu du calcul en trimestre et sur les 25 meilleures années ou sur les 6 derniers mois, ce sont tous les revenus qui seront pris en compte.

Donc les moins bonnes années plomberont inévitablement les meilleures, comme tous les accidents de la vie (par exemple les arrêts maladies) ou les changements professionnels qui peuvent entraîner une baisse de salaire.

Après le 9 octobre, préparer la riposte

Il est donc temps d’organiser la résistance, par les grèves, dans la rue. La journée du mardi 9 octobre a montré qu’il y a dans la jeunesse et chez les salarié·e·s un fort mécontentement.

Salarié·e·s d’entreprises menacé·e·s de licenciements (comme à Ford Blanquefort, Carrefour ou dans des dizaines d’entreprises moins connues), personnels de l’Éducation Nationale, des hôpitaux, de Pôle Emploi ou des Finances publiques percutés par les dizaines de milliers de suppressions, retraité·e·s dont les pensions baissent déjà, jeunes précarisé·e·s, nous étions des centaines de milliers dans les rues.

Chacune de nos revendications est légitime, car ce sont nos conditions de travail et nos vies tout court qui sont menacées.

Les négociations entre syndicats et gouvernement n’ont pas de sens, il faut préparer partout la riposte au gouvernement.

Séparément nous risquons de ne pas gagner, tou·te·s ensemble nous sommes une force qui ne s’est pas comptée depuis bien longtemps, bien plus puissante que les gesticulations de Macron.

dimanche 14 octobre 2018

PROCÈS DES MEMBRES « DU BASTION SOCIAL »



MALGRÉ SES AGRESSIONS ET SES VIOLENCES,
LE BASTION SOCIAL EST TOUJOURS LÀ !
C’EST UN DANGER POUR LE QUARTIER ET LA VILLE !
REFUSONS LA PRÉSENCE DE CE LOCAL FASCISTE !
RASSEMBLEMENT
à l’appel du collectif de lutte contre les extrêmes droites
(LCED-63@riseup.net)
VENDREDI 19 OCTOBRE
DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE
12H00 PIQUE-NIQUE
15H00 DÉBUT DU PROCÈS

 


BASTION SOCIAL ,
ILS SONT TOUJOURS LÀ !!

NE TOLÉREZ PAS
UN LOCAL FASCISTE
AYANT PIGNON SUR RUE
DANS VOTRE QUARTIER !

Après l’agression de deux personnes en juillet, après avoir entretenu un climat délétère pendant l’été, après l’agression de 4 passant-e-s en septembre, après l’incarcération de deux de ses responsables, le groupe néofasciste appelé «  bastion social » occupe toujours son local clermontois de la rue de la Treille : ces exactions violentes n’ont pas suffi à le faire interdire, ni à fermer le local.

À Clermont-Ferrand comme ailleurs en France , ces groupes d'extrême-droite radicale connaissent un regain d'activité, propageant, outre leur nationalisme, xénophobie, racisme,sexisme et homophobie. Leur violence suscite l'inquiétude dans la population des villes où ils sont implantés, rendant infréquentables certains quartiers.

Il est urgent de s'organiser pour que cela cesse !

Ne vous laissez pas abuser par le mot « social » :
le Bastion Social, c'est la baston antisociale !

Ne laissez pas votre ville devenir la proie de la violence raciste, sexiste et lgbtphobe !

Le collectif de lutte contre les extrêmes-droites du Puy-de-Dôme appelle toutes celles et ceux qui n'acceptent pas qu'un groupe violent puisse avoir pignon sur rue pour diffuser son idéologie de haine à protester par tous les moyens et à se mobiliser pour faire cesser cette implantation.

RASSEMBLEMENT
À L'OCCASION DU PROCÈS
DE 3 MEMBRES DU BASTION SOCIAL
DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE DE CLERMONT
LE 19 OCTOBRE À PARTIR DE 12H

tract d’appel ci-dessous





samedi 13 octobre 2018

#ClermontFaitMonde : NOUVEAU RASSEMBLEMENT POUR OBTENIR DES LOGEMENTS PÉRENNES ET DIGNES POUR TOUS LES EXILÉ-E-S DU PREMIER MAI


Voilà 6 semaines que près de 300 exilé.e.s dont 80 enfants sont contraints de dormir sous tentes sur le campement d’ (in)fortune place du 1er mai à Clermont-Ferrand.

Nous ne pouvons que dénoncer une nouvelle fois l’inconséquence et l’irresponsabilité des pouvoirs publics, qui après avoir laissé la situation pourrir, cherchent maintenant à « vider » la place en faisant preuve d’une légèreté et d’un amateurisme grave.

Alors que la vulnérabilité de ces personnes et de ces enfants incombe à l’état et aux pouvoirs publics de leur permettre l’accès à des logements dignes et pérennes, ces derniers envisagent une mise à l’abri collective dans des lieux inadaptés comme des gymnases.

Si des familles sont orientées en CADA (Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile), la plupart vont se retrouver placés en « transit ».

D’ores et déjà, la préfecture a annoncé vouloir interdire l’accès à ces lieux aux associations de défense des exilé.e.s, présentes depuis le premier jour à leurs côtés place du 1er mai.

Nous craignons que ces lieux de transit se transforment en gare de triage, permettant à la préfecture d’expulser dans l’ombre des familles en danger venues chercher en France un semblant de sécurité. Nous ne permettrons pas cela !

Nous ne le répéterons jamais assez,
ces personnes ne sont pas un danger
mais sont en danger,
nous devons les protéger !

La préfecture nous assure « chercher des solutions » et de na pas prendre la situation « à la légère ».

Comment expliquer alors qu’il a fallut plus d’un mois pour que le Préfet et le Conseil Départemental répondent enfin positivement à la demande du Maire de Clermont-Ferrand de se mettre autour d’une table ?

Comment expliquer qu’entre le 19 septembre et le 9 octobre aucun recensement n’avait été effectué sur le campement alors même que la population du campement avait doublée ?

Comment expliquer qu’ils semblent découvrir la situation alors que ces familles ont passé pour la plupart l’été dans des campings ?

Nous avons suffisamment palliés aux insuffisances et aux inconséquences de l’état, il est temps que les pouvoirs publics assument leurs responsabilités en respectant les droits de ces personnes.

Les solutions dignes et acceptables existent. Cela passe par un réexamen positif de l’ensemble des situations administratives des exilé.e.s de 1er mai et par leur relogement dans des structures adaptées.

Sur Clermont-Ferrand, 7000 logements sont vides,
il faut réquisitionner ces lieux !
La loi le permet, il faut l’appliquer !

Un nouveau rassemblement aura lieu
pour faire respecter le droit au logement de ces personnes
LUNDI 15 OCTOBRE
à 18H30 devant la préfecture
à Clermont-Ferrand
SOYONS NOMBREUX, NOMBREUSES

à partager massivement l’événement facebook


Face à cette situation sanitaire et humanitaire dramatique, les exilé.e.s soutenus par des citoyen.ne.s et les associations ont pris leur sort en main pour s'organiser, lutter collectivement et exiger des solutions de relogement pérennes pour l'hiver et une issue positive à l'examen des situations administratives.

Retrouvez toutes les informations sur la page Clermont Fait Monde : Solidarité avec tous les migrants !



Migrant-e-s  : assez de morts en Méditerranée, Ouvrons les frontières !


Dans toute l'Europe, des manifestations nombreuses, souvent massives, ont eu lieu le samedi 6 octobre pour dénoncer tous les pouvoirs qui empêchent des bateaux tels l'Aquarius de venir en aide aux migrant-e-s se noyant en mer Méditerranée.

Cette mobilisation est une prise de conscience salutaire face à la barbarie produite par la forteresse européenne contre les populations pauvres, exploitées et opprimées des pays du Sud, une politique au service des plus riches de la planète.

Il n'y a pas de crise migratoire

C'est le système capitaliste, bien servi par les politiques des États occidentaux et de l'Union Européenne qui créent ces migrations forcées, contraintes.

Les causes en sont multiples : guerres impérialistes, dictatures au pouvoir dans de nombreux pays, commerce inéquitable entre le Nord et le Sud, déforestation, pillage des ressources dans les pays, notamment en Afrique, et catastrophes liées au changement climatique.

Il nous faut agir contre ce qui crée les migrations contraintes, à savoir l'impérialisme français et européen, le néo-colonialisme qui en France est toujours puissant dans le cadre de la Françafrique.

C’est tout un système économique qui détruit la planète et les travailleurs des pays pauvres et riches...

A bas toutes les frontières !

Les frontières externes de l'Union européenne et internes entre les pays permettent une véritable chasse aux migrants. C'est pourquoi nous nous battons pour l'ouverture des frontières et l'accueil inconditionnel de toutes celles et ceux qui parviennent au péril de leur vie en Europe.

Mais cela ne suffit pas : il faut la liberté de circuler et de s'installer pour toutes et tous sur la planète.

Exactement comme les plus riches qui ont toutes ces libertés… Celles-ci doivent s'accompagner de droits égaux pour tous et toutes : celui de travailler, de se loger, de se soigner, ainsi que celui d'être citoyen, c'est-à-dire le droit de s'organiser pour se défendre, de voter, de donner son avis là où on réside.

Traité·e·s comme des délinquant·e·s…

Ceux et celles qui arrivent sur le continent européen continuent d'être pourchassés, virés de squats en squats, harcelés, rendus illégaux, parqués en centre de rétention ou assignés à résidence, sans jugement…

Nous soutenons activement celles et ceux, de plus en plus nombreux, qui résistent, s'organisent, luttent malgré les risques, pour vivre ici.

Ceux et celles qui les soutiennent sont traînés en justice, poursuivis, comme les habitant-e-s de la vallée de la Roya près de Nice ou les sept personnes qui seront jugés le 8 novembre prochain à Gap pour avoir manifesté leur indignation contre les agissements des Identitaires, ce groupe fasciste aucunement inquiété par la justice !

Agir contre le racisme et ceux qui l’entretiennent

Macron fait mine de s’opposer aux dirigeants européens les plus réactionnaires comme Salvini ou Orban, mais par sa politique de rejet des migrantEs, il encourage les peurs de l'étranger, le repli sur soi et la création du bouc émissaire.

Il agite le risque de dumping social que représenterait l'accueil inconditionnel. Tout cela développe un racisme prégnant dans toute la société qu'il faut combattre sans relâche, ainsi qu'une division bien orchestrée au bénéfice de ceux qui détiennent le pouvoir politique et économique.

Pour le NPA, la seule réelle frontière est celle entre les classes, celles qui opposent les exploité-e-s à leur exploiteurs. Migrant-e-s, sans-papiers, salariés… nous sommes bien toutes et tous du même côté !


mercredi 10 octobre 2018

SOIRÉE SUR LE THÈME DE L’ANTIFASCISME  : CONFÉRENCE – DÉBAT – CONCERT


Alors que Clermont-Ferrand a dû « accueillir » un local du groupuscule fasciste « Le Bastion social », Mediacoop et le Collectif de Lutte Contre les Extrêmes-droites 63, organisent dans le cadre des rencontres des médias libres et du journalisme de résistance(voir le programme), une soirée conférence-débat-concert sur le thème de l’antifascisme.

Vendredi 12 octobre 2018
à la maison de quartier Fontaine du Bac,
18 Rue de la Fontaine du Bac,
63000 Clermont-Ferrand
à partager l’événement facebook : ICI

De 20H à 22H

Débat en présence d’un journaliste qui enquête sur le phénomène du Bastion Social et du fascisme contemporain dans toute la France, d’un conférencier sur l’évolution du fascisme en Auvergne, et d’antifascistes de différentes villes ( Marseille, Toulouse, Lyon...) venus témoigner.

Ce débat servira à nous informer sur les nouveaux groupuscules de l’ultra-droite, à mieux les comprendre pour mieux les vaincre.

A partir de 22H

Concert surprise par deux groupes de la région de bordeaux!

Buvette et restauration sur place.

Entrée libre.(Attention, les places sont limitées !)



RAPPORT DU GIEC : NOTRE PLANÈTE, NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS !



Sans surprise, le rapport spécial du GIEC publié aujourd’hui confirme que les impacts sociaux et environnementaux du changement climatique sont redoutables et ont été sous-estimés.
Le réchauffement actuel de 1°C cause déjà vagues de chaleur, cyclones ultra-violents, inondations, fonte des glaciers et dislocation des calottes glaciaires sans précédent.
Le rapport ne laisse aucun doute : un réchauffement de 2°C aurait des conséquences beaucoup plus graves que le réchauffement de 1,5°C. Tout doit donc être mis en œuvre pour que la limite de 1,5°C maximum soit respectée.
L’expertise du GIEC est incontournable quand il s’agit d’évaluer le changement climatique. Mais ses propositions de maintien du nucléaire et de déploiement des technologies à émissions négatives, ainsi que du recours à la géo-ingénierie - c'est-à-dire des technologies d’apprenti-sorcier dont les effets sont incertains et pourraient être dramatiques - sont biaisées par la soumission de la recherche aux impératifs capitalistes de la croissance et du profit.
Ce rapport servira de base aux négociations de la COP24. Celles-ci sont censées combler le fossé entre les 1,5°C et les 2,7-3,7°C projetés sur la base des engagements actuels des gouvernements. Mais les capitalistes et leurs représentants politiques ont le pied sur le frein.
C'est le système qu'il faut changer !
Sauver le climat impose de socialiser le secteur énergétique pour planifier un système 100% renouvelable sans énergie fossile ni nucléaire, d’éliminer les productions inutiles ou nuisibles, d'en finir avec l’obsolescence programmée des produits ou les absurdes transports de marchandises qui ne servent qu’à maximiser les profits des multinationales, d’abandonner l’agrobusiness en faveur d’une agriculture écologique et paysanne assurant la souveraineté alimentaire…
Écosocialisme ou barbarie, tel est le choix
qui se dessine de plus en plus clairement.
Une puissante mobilisation mondiale des mouvement environnementaux, syndicaux, paysans, féministes et indigènes, est nécessaire et urgente.
Il n’est plus suffisant de s’indigner et de faire pression sur les décideurs. Il faut s’insurger, construire la convergence des luttes, descendre dans la rue par millions et dizaines de millions, bloquer les investissements fossiles, les accaparements de terres et le militarisme, s’investir activement dans le soutien aux paysan.ne.s, et jeter les bases de pratiques sociales qui sortent du cadre capitaliste…
Dans ce cadre, le NPA appelle à participer massivement aux marches pour le climat qui se tiendront ce samedi 13 octobre.
À Clermont-Ferrand,RASSEMBLEMENT-DÉBAT à partir de 14H30 à Jaude .Plus d’infos : ICI



samedi 6 octobre 2018

POUR LE RELOGEMENT PÉRENNE ET DES PAPIERS POUR TOUS ET TOUTES LA LUTTE ET LA SOLIDARITÉ S'ORGANISENT EN SOUTIEN AUX MIGRANT-E-S DE LA PLACE DU PREMIER MAI





Une assemblée générale se tient aujourd’hui Samedi 6 octobre à 14H00 sur le campement du premier mai

Une grande manifestation aura lieu

LUNDI 8 OCTOBRE
à 18H00 de place du premier à la préfecture


Il faut donner un coup d’accélérateur à la mobilisation pour créer le rapport de force suffisant pour faire plier les autorités et que des logements pérennes soient ouverts en appliquant tout simplement la loi de réquisitions des logements vides (plus de 7000 rien que pour la ville de Clermont-Ferrand).

Il est plus que temps que cesse cette situation dramatique inhumaine.

Soyons nombreux-ses à soutenir les migrant-e-s en apportant directement notre aide sur le campement et en participant massivement à cette manifestation.

À partager l’événement facebook :


Le NPA appelle à participer en nombre à la manifestation du lundi 8 octobre à 18H00 place du premier mai à Clermont-Ferrand
Le NPA revendique l’ouverture des frontières et exige la liberté de circulation et d’installation
Le NPA exige la régularisation de tous les sans papiers
Le NPA exige l’application de la loi de réquisitions de logements vides
Pour le NPA, un toit c’est un droit, toute personne doit avoir accès à un logement décent.


À lire ci-dessous le communiqué de ClermontFaitMonde






Tout savoir sur la lutte



à signer la pétition :


à lire ci-dessous un appel

Enfance en danger, toute l'éducation mobilisée !

À signer ICI






jeudi 4 octobre 2018

REPRENDRE LE COMBAT CONTRE MACRON ET SA POLITIQUE


Après moins d’un an et demi de pouvoir, Macron et son gouvernement n’ont jamais autant été impopulaires, et c’est la débandade du côté du pouvoir : après Hulot et Flessel, c’est Colomb qui quitte le navire pour ne pas être trop éclaboussé dans ses ambitions.

Les prétendus « bains de foule » ou « embrassades » n’y changent rien : rien ne va plus, et les « affaires » nous montrent que leur « nouveau monde » politique est aussi pourri que « l’ancien »

Mépris et guerre de classe

L’une des marques de fabrique de ce président est celle du mépris envers le monde du travail. Désormais il suffirait de traverser la rue pour trouver un emploi.

Pour lui et ses sbires,
les choses sont simples :
si tu es chômeur, précaire, pauvre,
c’est de ta faute !

Le gouvernement est bien décidé à continuer sa politique de destruction sociale. Tout doit y passer : les statuts collectifs, la fonction publique et les services publics, la sécurité sociale, la santé, l’éducation nationale, la culture, les retraites, les aides sociales, les rémunérations…

Cette politique n’a qu’une seule conséquence : l’explosion des inégalités et de la précarité.

Et ce gouvernement peut aller sur tous les plateaux télés pour dire qu’il agit pour nous, nous sommes de plus en plus nombreux à savoir que sa politique n’est favorable ni à notre pouvoir d’achat ni pour lutter contre le développement du chômage et la misère.

Nous répondons « résistance » !

Ce gouvernement peut se féliciter d’avoir fait passer, jusqu’à présent, l’ensemble de ses contre-réformes, mais cela n’a pas été sans résistances ni confrontations.

Et le monde du travail et la jeunesse sont loin d’être à genoux : hospitaliers, postiers, enseignants, salarié.e.s du commerce, de la restauration, agents des finances publiques, ouvriers de l’automobile mais aussi zadistes, défenseurs de la justice climatique ou des droit des femmes…

Toutes ces mobilisations, ces grèves, prouvent que le monde du travail est loin d’être abattu. Et plus que jamais, c’est bien d’une large mobilisation toutes et tous ensemble dont nous avons besoin pour faire reculer ce gouvernement, une mobilisation à construire en passant par dessus la tête - s’il le faut - de certaines directions syndicales, trop passive ou engluée dans le prétendu « dialogue social »

Le 9 octobre, toutes et tous en grève et dans la rue !
À Clermont-Ferrand
MANIFESTATION
10H00 place du premier mai

A l’appel de la CGT, FO, Solidaires, l’Unef, la FIDL et l’UNL, les salariée.e.s et la jeunesse sont appelés à se mettre en grève ce mardi 9 octobre contre la politique de casse sociale du pouvoir. Seront également présents les retraité.e.s mobilisés contre la baisse incessante de leur pension.

Même si cette journée ne s’inscrit pas dans un plan de mobilisation générale, c’est une première occasion « d’occuper la rue» pour faire entendre nos exigences(salaires, retraites, accès à la santé et à l’éducation, suppression d’emplois, conditions de travail, indemnités chômage.)

Nous sommes tous concernés, qu’on soit du privé ou du public, en formation, en activité, en retraite ou au chômage.

Mais nous ne pourrons pas faire reculer ce gouvernement et les patrons sans affirmer clairement la nécessité de combattre le capitalisme par une lutte d’ensemble des salariés, de chômeurs, de la jeunesse, préparant un véritable affrontement à la hauteur des attaques de Macron.


mercredi 3 octobre 2018

LA POSTE S’ACHARNE CONTRE LE DROIT SYNDICAL ! SOUTIEN À GAËL QUIRANTE !



Communiqué du NPA du 3 octobre 2018





Le 1er octobre, pour la deuxième fois consécutive, La Poste a été déboutée en justice sur sa demande d'interdire l'accès aux centres à Gaël Quirante et restreindre sa liberté de circulation.


Elle prétendait en effet soumettre Gaël à une autorisation préalable pour intervenir sur les centres, sous peine de 1000 euros d'amende par infraction constatée et d'intervention des forces de l'ordre.


En gros, La Poste acceptait de reconnaître Gaël comme représentant syndical, mais en lui enlevant quasiment toutes les prérogatives dont dispose un représentant, notamment celui de pouvoir s'adresser aux collègues !


Mais La Poste s'acharne... Malgré ces deux décisions de justice qui l'ont déboutée, elle fait à nouveau appel, cette fois devant la cour de Versailles !


Le 31 octobre, La Poste va donc encore tenter de restreindre la liberté de circulation de Gaël Quirante. en réalité, ce que cherche La Poste, c'est à faire plier les militant-e-s combatif-ve-s qui s'opposent aux réorganisations et à la précarité.


C'est la raison pour laquelle elle avait fait licencier Gaël Quirante. C'est la raison pour laquelle elle s'acharne contre les autres militant-e-s de Sud Poste 92, comme Mohamed Zihani, menacé à son tour de licenciement.


Le NPA apporte son soutien total à ces militant-e-s réprimé-e-s pour leur activité syndicale, et appelle au rassemblement convoqué le 31 octobre, devant le tribunal de Versailles.