mercredi 26 janvier 2022

POUR QUE LES LUTTES S’INVITENT DANS LA CAMPAGNE ÉLECTORALE , TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE LE 27 JANVIER

 

Il est rare que de grandes mobilisations aient lieu lors des élections nationales. Leur percée ces dernières semaines montre l’ampleur de la crise sociale et l’urgence d’une réponse anticapitaliste.

En 2017, la mobilisation en Guyane avait fait apparaître la réalité du colonialisme français et de la situation sociale dans les « territoires d’Outre-mer ».

Cette année, ce sont les mobilisations aux Antilles, les luttes dans la santé et dans l’éducation, ainsi que la question des salaires et de l’emploi (autour de la journée de grève et de mobilisation du 27 janvier), qui s’invitent dans la campagne.

Toutes sont révélatrices d’une situation sociale dégradée devenue insupportable pour une grande partie des classes populaires.

Augmenter les salaires, réduire le temps de travail

Le salaire moyen net mensuel perçu par un.e employé.e est de 1200 euros et de 1330 euros pour un.e ouvrier.e.

De l’autre côté de l’échelle, ça se gave...

Les entreprises qui produisent des biens et des services en France (à l’exception des artisans, commerçants et autres indépendants) ont engrangé environ 140 milliards d’euros de bénéfices.

Les entreprises du CAC 40 ont distribué à leurs actionnaires environ 60 milliards d’euros, et l’évasion fiscale représente environ 80 milliards d’euros annuels.

Si on ne prenait « que » ces 140 milliards de profits annuels réalisés sur notre dos, on pourrait financer une augmentation de 720 euros bruts pour les 16 millions de salarié.e.s qui gagnent moins de 2300 euros

Nous avons raison de revendiquer un salaire minimum de 1800 euros nets et 400 euros d’augmentation pour touTEs !

Augmenter les salaires est bien une nécessité...

Mais, pour bien des personnes, il faudrait déjà qu’ils et elles aient un emploi. C’est la raison pour laquelle nous revendiquons le passage immédiat aux 32 heures sans perte de salaire, c’est-à-dire travailler moins pour travailler toutes et tous, ainsi que l’embauche d’un million de personnes dans la fonction publique, à commencer par la santé et l’éducation.

Tout cela permettrait d’offrir un emploi à chacun.e, tout en ne souffrant plus au travail, en ayant du temps personnel pour vivre, pour débattre démocratiquement du fonctionnement de la société, de ce qu’on y produit, pourquoi et comment, de s’engager...

Pour un pouvoir de celles et ceux d’en bas

Les mobilisations dans l’éducation, la colère dans la santé, montrent que la situation actuelle est de plus en plus insupportable, avec des conditions de travail aggravées par la pandémie, et des salaires bien trop bas alors que l’inflation rogne toujours un peu plus nos conditions de vie.

La journée interprofessionnelle du 27 janvier montre qu’il est possible et utile de revendiquer, de se battre pour son salaire et ses conditions de travail en période électorale.

 

 C’est pour cela que le NPA appelle à participer nombreuses et nombreux aux différentes manifestations qui ont lieux en Auvergne

POUR LES SALAIRES ET L’EMPLOI

MANIFESTONS

LE JEUDI 27 JANVIER

à Clermont-Ferrand à 10H Place des Carmes

à Montluçon à 10H30 Place Jean Dormoy

à Vichy à 10H30 Place de la poste

à Moulins à 10H30 Place de la liberté

au Puy en Velay à 10h30 place de la Cadelade

à Aurillac à 10H30 Place des Carmes

Avec Philippe Poutou et le NPA, nous affirmons que ces luttes, si elles sont fortes, si elles convergent, doivent aussi poser le problème politique du pouvoir : la nécessité de se débarrasser de Macron et d’un personnel politique qui a pour seul objectif de servir les classes dominantes, voire d’écraser toute opposition comme voudrait le faire l’extrême droite raciste et autoritaire.

Avec, à l'opposé, la nécessité d’imposer un pouvoir d’en bas, de celles et ceux qui produisent les richesses et font tourner la société, les exploité.e.s et les opprimé.e.s, pour en finir avec le capitalisme.


lundi 24 janvier 2022

LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE PHILIPPE POUTOU DANS LE PUY DE DÔME

 


Le NPA 63 a organisé sa première réunion publique pour présenter la candidature de Philippe Poutou et son programme le 14 janvier à la salle Leclanché à Clermont-Ferrand

Suite à cette réunion s’est créé un comité de soutien à cette campagne dont la première réunion se tiendra en présentielle le lundi 31 décembre à 19H salle 6 du centre Jean Richepin.

Si les moyens techniques de la salle le permettent , il y aura un lien en visio envoyé sur demande


Introduction de la réunion


sur la partie programme

sur la partie stratégie




mercredi 12 janvier 2022

FACE À MACRON, BLANQUER ET CIE, FAIRE ENTENDRE ET REGROUPER NOS COLÈRES


 

Dans l’interview très médiatique faite au Parisien il y a quelques jours, Macron dit vouloir « emmerder » les non vaccinés, qu'il se permet même de déchoir de leur citoyenneté car jugés « irresponsables »...

Ces propos d'une grande violence révèlent l’approfondissement d’une pratique et d’une orientation politiques mêlant mépris, provocations, insultes et recherche de boucs émissaires afin de masquer les désastres d'une œuvre au service exclusif des ultra-riches.

Contre l’autoritarisme, convaincre de la vaccination

Certes, les plusieurs millions de non-vaccinés représentent un enjeu sanitaire et leur résistance pose des questions importantes, politiques, sociales et idéologiques, certains incarnant même un courant antivax militant qui se dissémine pernicieusement dans de larges couches de la population.

Mais parce que les vaccins ne protègent pas totalement contre la simple contamination (en particulier face au variant Omicron), la vaccination des derniers réticents ne changerait pas, seule, radicalement la situation sur un plan strictement sanitaire.

La nécessaire couverture vaccinale totale ne peut être atteinte que par une politique faite de conviction, pas par la contrainte : confiance, transparence, mobilisation populaire, planification économique et des services publics bien dotés et implantés au plus près du terrain.

A l'échelle internationale, la vaccination des habitant.e.s des pays pauvres afin de les protéger et d'éviter l'émergence de nouveaux variants exige la levée des brevets : c’est la condition pour aller vers l'extinction progressive de cette pandémie.


Les écoles n’en peuvent plus !

La stratégie du pouvoir est très claire depuis deux ans : maintenir les profits, sacrifier nos vies. Mais autre chose est de la mettre en œuvre et de la faire accepter.

Rendre les non vaccinés coupables de la situation pandémique actuelle est une « fake news » d'ampleur visant à masquer une politique confuse, improvisée et inconséquente.

À ce titre, la gestion calamiteuse de cette crise dans les établissements scolaire est un... cas d'école !

Depuis le printemps 2020, rien n'aura été épargné aux élèves, parents et enseignant.e.s, avec des protocoles souvent inapplicables voire nocifs, décidés en toute opacité et modifiés en permanence... dans le but non pas de diminuer la circulation du virus mais de la masquer.

Cassez le thermomètre et la maladie s'évanouira !

Vouloir limiter au maximum la fermeture des classes est une préoccupation largement partagée... Mais elle ne peut passer que par le recrutement d’enseignant.e.s pour pouvoir diviser les classes existante, l'achat de purificateurs d'air, la mise en place de protocoles utiles et mesurés (gestes barrières, dépistage, etc).

Autant de mesures parfaitement contradictoires avec les mesures proposées par Blanquer !

Construire une mobilisation d’ensemble

Dans un contexte de ras-le-bol et d'épuisement généralisé de la population en cette reprise scolaire ubuesque, il n'est donc pas étonnant qu'une journée de mobilisation se soit très rapidement imposée dans l'éducation nationale.

Ce jeudi 13 janvier, les enseignant.e.s seront massivement en grève, rejoints par les directeur/trice.s d'école et même les inspecteur/trices.

À Clermont-Ferrand,

une manifestation

aura lieu

le jeudi 13 janvier

à 10H Place Delille

Certaines fédérations de parents d'élèves appellent aussi à se joindre au mouvement. Cette journée doit être un point d'appui pour exprimer des colères qui doivent converger avec d’autres.

Alors qu’une nouvelle journée de mobilisation a eu lieu dans la santé mardi 11 janvier, la perspective du jeudi 27 janvier, journée de grève interprofessionnelle consacrée en particulier à la question des salaires, doit marquer une nouvelle étape dans la construction d’un mouvement d’ensemble pour que nos vies passent avant leurs profits.

Déclaration de Philippe Poutou du 12 janvier 2022 : L’école malade de Blanquer :

soutien à la grève dans l’éducation ! 


C’est la veille de la rentrée que les enseignant.e.s auront appris, via un article payant en ligne, que le ministre de l’Éducation Blanquer modifiait les règles d’isolement et de tests des élèves.

Quatre jours plus tard, un énième protocole voyait le jour. Suivi d’un nouveau protocole annoncé le 11 janvier… Le but de ces dispositifs  : favoriser au maximum l’admission des élèves au détriment de la santé de ces dernier.e.s, de leurs familles, des personnels, afin que les parents puissent continuer d’aller au travail et de faire tourner la « machine économique ».

Ces règles toujours plus souples, conjuguées au variant le plus contagieux que l’on a eu à affronter, désorganisent totalement les établissements.

L’absentéisme des élèves, la gestion des tests, des retours, les groupes classes incomplets, les absences d’enseignant.e.s non remplacé.e.s rendent la gestion quotidienne épuisante, particulièrement au niveau des vies scolaires et des directions d’école.

Et tout cela n’a aucun sens ni sanitaire ni scolaire.

Il faut dire que rien n’a été ni anticipé ni préparé. Ainsi l’exigence de multiplier les tests sur les enfants entraîne une pénurie qui les rend peu, quand ce n’est pas, accessibles. Dès lors, c’est tout le protocole des tests avant le retour en classe qui devient inopérant.

Les masques FFP2, qui permettraient de protéger les personnels sur le temps scolaire, n’arriveront, peut-être, qu’à la fin du mois. Deux exemples symptomatiques d’une non-gestion apocalyptique auxquels on peut ajouter l’absence de recrutement, le non-équipement en capteurs CO2, etc.

Dans les établissements scolaires, face au mépris, au danger, la colère a explosé. En quelques jours, des milliers de personnels ont exprimé leur ras-le-bol. Certain.e.s se sont même mis en grève.

Et les organisations syndicales ont pris la décision d’appeler à une journée nationale de grève le jeudi 13 janvier, avec des revendications précises pour une école qui protège tout le monde dans les établissements, soutenues par plusieurs associations de parents d’élèves. 

Depuis l’annonce de cette grève, Blanquer multiplie les provocations, expliquant que la grève va « perturber davantage le système scolaire » ou déclarant avec cynisme « [qu’]on ne fait pas grève contre un virus ».

Des provocations qui ont légitimement amplifié la colère des personnels, auxquels nous apportons tout notre soutien. À la veille d’une journée de grève qui s’annonce historique, nous l’affirmons : les personnels des écoles ont raison d’exiger santé et dignité, et la journée de demain est une importante étape dans la construction de riposte face à Macron, Blanquer et Cie, dans la perspective d’un mouvement d’ensemble pour imposer que nos vies passent avant leurs profits.  

lundi 10 janvier 2022

CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE PHILIPPE POUTOU : RÉUNION PUBLIQUE DE PRÉSENTATION DE CETTE CANDIDATURE


 

L’URGENCE ANTICAPITALISTE ET RÉVOLUTIONNAIRE !

Réunion publique de lancement de la campagne

présidentielle de Philippe Poutou en Auvergne.


Alors que la précarité et les inégalités explosent, que le racisme, le sexisme ou encore l’homophobie sévissent à tous les échelons, que la planète brûle et que les libertés sont sans cesse menacées, il y a urgence à faire entendre une voix qui tranche radicalement avec les petites musiques politiciennes qui ne visent qu’à renforcer l’ordre établi et assurer des carrières personnelles.

C’est pourquoi le Nouveau Parti Anticapitaliste a décidé de présenter la candidature à l’élection présidentielle de Philippe Poutou, ouvrier licencié.

Cette candidature vise à défendre des mesures immédiates pour répondre à l’urgence sociale, écologique et démocratique tant qu’il en est encore temps.

Mais il n’y a pas de réponse satisfaisante à ces problèmes sans en finir avec le capitalisme, système basé sur la loi des profits, les inégalités, les guerres et le colonialisme.

C’est pourquoi nous portons la nécessité d’en finir avec ce système et de construire collectivement une société dirigée à la base et libérée de l’exploitation et des oppressions.

Pour vous présenter notre programme et la campagne que nous lançons localement mais aussi pour répondre aux questions que vous pouvez vous poser sur notre démarche, le NPA 63 vous invite :

Réunion publique

Vendredi 14 janvier 2022 à 18h15

Salle Leclanché(rue Champratel)

à Clermont-Ferrand.

À partager l’événement facebook


https://www.facebook.com/events/1049297105617284

TRACT

samedi 1 janvier 2022

En 2022, contre Macron et tous les réactionnaires, anticapitalistes dans la rue et dans les urnes !

 

Communiqué du NPA du premier janvier 2022

« Les semaines à venir seront difficiles »…

Au moins on ne pourra pas dire que Macron, à l’occasion des traditionnels vœux présidentiels hier soir, ne nous aura pas prévenu.

Il faut dire que le bilan de ce pouvoir, à l’opposé du traditionnel exercice d’autosatisfaction des vœux présidentielles, n’est pas reluisant, en particulier dans sa lutte contre la pandémie du Covid-19 qui flambe de plus belle.

« L’espoir est là », fait mine de croire Macron…

au moment même où

les taux de contamination explosent !

Personne n’est dupe, d’autant plus que le gouvernement creuse le sillon de sa politique en matière de santé, inutile, contre-productive et même dangereuse.

Misant tout sur la nécessaire vaccination sans se donner les moyens de convaincre les réticent.e.s, il n’a plus que les leçons de morale et surtout la contrainte, avec la mise en place ces prochaines semaines du Pass vaccinal, unique moyen de continuer à avoir une vie sociale ordinaire.

Nous voilà donc prévenu, « les devoirs passent devant les droits », la logique implacable de toutes les politiques autoritaires.

Des moyens massifs pour dépister fréquemment, notamment dans les écoles et l’ensemble des services publics, avec la gratuité des masques et des tests ; une vaccination de masse, qui passe par la conviction et non la contrainte ; la levée des brevets, condition pour que cette vaccination soit effective sur l’ensemble de la planète afin d’éviter l‘émergence de nouveaux variants…

De toutes ces mesures nécessaires pour lutter contre le virus, on n’en entendra pas parler une fois de plus.

Mais que l’on soit rassuré, avec sa « réforme de l’assurance-chômage », « le chèque énergie », les mesures pour le « pouvoir d’achat », « l’augmentation des salaires des fonctionnaires les plus modestes » ou « la rénovation thermique »

Macron et ses ami.e.s n’ont pas renoncé à leur « ambition collective ». Certainement celle de donner toujours plus aux capitalistes, aux actionnaires des plus grandes entreprises, cela « quoi qu’il en coûte »

L’année qui s’ouvre est lourde de dangers, en particulier avec une extrême droite qui imprime sur la campagne présidentielle une empreinte dangereuse pour l’ensemble de notre camp social.

Et COVID ou pas, l’offensive des capitalistes

va inlassablement continuer.

Nos vœux, c’est donc en direction de toutes celles et ceux qui subissent ce système injuste et inégalitaire, le monde du travail, la jeunesse, que nous les formulons.

Qu’ensemble, collectivement, nous relevions la tête pour prendre nos affaires en main, pour s’occuper de politique avant qu’elle ne s’occupe de nous, pour lutter afin de dégager Macron et tous ses prétendants - Pécresse, Le Pen et Zemmour en tête - et donner corps à une gauche anticapitaliste pour révolutionner leur société.

C’est en particulier ce que nous voulons porter dans les urnes en avril avec la candidature de Philippe Poutou, ouvrier licencié pour qui nos vies passeront toujours avant leurs profits.

En 2022, reprenons ce qu’ils nous ont volés !