vendredi 25 février 2022

À BAS LES GUERRES IMPÉRIALISTES ! SOLIDARITÉ AVEC LES POPULATIONS UKRAINIENNES CONTRE L’AGRESSION MILITAIRE DE POUTINE !

 

Dans la nuit de mercredi à jeudi, Poutine a annoncé le lancement d’une « opération militaire » en Ukraine.

Celle-ci est partie des forces armées terrestres ou maritimes stationnées dans les trois zones frontalières de l’Ukraine. L’objectif de cette guerre, puisqu’il faut bien la nommer ainsi, serait selon Poutine la « démilitarisation » et la « dénazification » de l’Ukraine — non sans en avoir dépecé et annexé des territoires dont on ne sait pas, à ce jour, jusqu’où ils s’étendront.

En réalité, cette aventure militaire est celle d’une puissance impériale qui cherche à répondre à deux objectifs : contre l’autodétermination de l’ensemble des populations ukrainiennes et contre la volonté d’extension de l’OTAN dirigée par les USA.

Comme toujours, ce sont les peuples

qui payent le prix des guerres

Depuis plusieurs jours, la situation s’était tendue et radicalisée, les provocations répondant aux surenchères, jusqu’à la guerre que nous connaissons depuis quelques heures. Il y a tout d’abord eu l’envoi d’une pseudo « force de paix » au sein des territoires préalablement reconnus comme indépendants des républiques fantoches de Louhansk et Donetz (sur un tiers du Donbass), ce qui a de fait mis fin à toute politique d’actualisation des accords de Minsk et, au-delà, à toute possibilité pour les populations d’Ukraine de décider de leur propre sort.

Les bombardements de plusieurs villes de l’Ukraine — dont Kiev la capitale, Odessa, Kharkiv ou encore dans l’ouest du pays, non loin de la frontière avec la Pologne — marquent un saut qualitatif dans une dynamique guerrière dont personne ne peut dire jusqu’où elle peut aller.

Les gardes- frontières ukrainiens ont de plus annoncé que les forces terrestres russes sont bien entrées dans le pays.

Et comme toujours, ce sont les peuples qui payent le prix des guerres. Ainsi, outre la quarantaine de morts dans l’armée ukrainienne annoncée par Kiev, la mort d’une dizaine de civils est le signe annonciateur de la catastrophe à venir.

Il ne peut y avoir de solution militaire

au conflit ukrainien

La politique des grandes puissances occidentales montre combien l’extension de l’OTAN et les sanctions contre la Russie sont inefficaces et dangereuses.

Il ne peut y avoir de solution militaire au conflit ukrainien, au risque d’un recours au nucléaire et d’un embrasement de la région sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. La guerre pour l’énergie menace tous les peuple.

Nous condamnons l’agression militaire que la Russie de Poutine vient de lancer contre l’Ukraine, qui ne peut avoir aucune justification.

Nous dénonçons aussi les politiques de maintien et d’extension de l’OTAN depuis 1991 (après donc la dissolution du Pacte de Varsovie) qui manifeste, tout comme la logique de grande puissance russe, les ambitions impériales des USA et de leurs alliés, au mépris des droits des peuples.

Nous soutenons les forces sociales et politiques qui, en Ukraine, se battent à la fois contre le mépris poutinien du droit à l’autodétermination, contre la privatisation de leur pays par des oligarques et contre leur régime antidémocratique.

Nous appelons à construire une mobilisation internationaliste solidaire des populations ukrainiennes

contre toutes les politiques qui les agressent, pour la démilitarisation des relations internationales.

- Pour le retrait de toutes les forces russes d’Ukraine

- Pour l’arrêt de l’extension de l’OTAN et, au- delà, pour son démantèlement

- Pour l’annulation de la dette qui pèse sur l’Ukraine

- Pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

Sur ces bases, le NPA appelle aux rassemblements de solidarité qui auront lieu ces prochains jours, à commencer par celui qui se tiendra à Clermont-Ferrand le samedi 26 février à 11H devant la préfecture


mercredi 16 février 2022

AVEC PHILIPPE POUTOU , FAIRE ENTENDRE LE RAS-LE-BOL CONTRE MACRON

Il était difficile de savoir, à l’avance, à quoi ressemblerait le « convoi de la liberté » qui s’est rendu à Paris vendredi et samedi derniers.

Avec un mélange de revendications sociales (pouvoir d’achat, services publics, inégalités…), d’opposition aux mesures sanitaires autoritaires mais aussi des slogans flous autour de la « liberté » et, parfois, une opposition assumée à la vaccination, les « convois de la liberté » ont exprimé des dynamiques contradictoires.

Mais le moins que l’on puisse dire est que la réponse du gouvernement a été limpide : interdictions, intimidation et répression.

Brutalité du pouvoir

Manifestation interdite à Paris, 7 200 policiers et gendarmes déployés, des dizaines de barrages routiers, des véhicules blindés autour des Champs-Élysées : on se serait cru revenu en arrière de quelques années, au plus fort du mouvement des Gilets jaunes, lorsque, chaque week-end, le pouvoir tentait, par des démonstrations de force, de faire taire la contestation sociale.

Des dizaines d’interpellations ont été recensées le 12 février, dont celle de Jérôme Rodrigues, figure des Gilets jaunes, poursuivi pour « organisation d’une manifestation non autorisée », et plus de 300 personnes ont été verbalisées pour « participation à une manifestation non autorisée ».

Une fois de plus, le pouvoir a fait le choix de mépriser, délégitimer et réprimer la contestation.

Dire cela n’est pas exprimer un soutien inconditionnel à celles et ceux qui ont participé aux « convois de la liberté » et à l’ensemble de leurs revendications, a fortiori dans la mesure où la présence de courants antivax et complotistes d’extrême droite était notable dans certains endroits.

Mais il n’en demeure pas moins que la réponse préventive brutale du pouvoir est un indicateur de l’air du temps : Macron et compagnie redoutent une explosion sociale de type « Gilets jaunes » pendant la campagne électorale.

Et c’est sans doute pour les mêmes raisons qu’ils ne veulent pas d’un débat où serait présent Philippe Poutou…

Bousculer la campagne

Et le moins que l’on puisse dire est qu’ils ont raison. Après cinq ans de politiques antisociales, d’accroissement des inégalités, de mépris pour « ceux qui ne sont rien », de restriction des libertés individuelles et collectives, sans même parler de la gestion catastrophique de la crise sanitaire, la colère est là.

Et on sent bien qu’il ne suffirait pas forcément de grand chose pour que le ras-le-bol de Macron et de ses politiques pour les riches s’exprime, y compris pendant la période électorale.

Nous le souhaitons, et ce serait même probablement le meilleur moyen de changer le climat global réactionnaire, raciste, comme on a pu le voir en janvier avec les mobilisations des personnels de l’éducation qui ont, pendant quelques jours, été une véritable bouffée d’oxygène.

C’est pourquoi, pour le NPA et son candidat Philippe Poutou, la campagne présidentielle n’est pas une parenthèse pour les luttes.

Les élections sont un moment politique dont il s’agit de se saisir pour bousculer le train-train des partis institutionnels et pour faire entendre une autre voix que celle du bla-bla des politiciens professionnels : la voix de celles et ceux qui luttent, qui refusent de se résigner à l’ordre des choses, et qui veulent le faire savoir y compris dans les urnes.

Pour chambouler la présidentielle et défendre la nécessité d’imposer un pouvoir d’en bas, de celles et ceux qui produisent les richesses et font tourner la société, les exploité.e.s et les opprimé.e.s, pour en finir avec le capitalisme et son personnel politique.


dimanche 13 février 2022

COMMUNIQUÉ DE PRESSE LCED 63


 

Une nouvelle fois, des tags racistes et sexistes ont été peints cette semaine sur les murs de l’agglomération clermontoise.

Le Collectif de Lutte contre les extrêmes droites du Puy-de-Dôme LCED 63, avec la vingtaine d’organisations syndicales, politiques et associatives qui le constituent, appelle tous ceux et celles qui défendent les valeurs d’égalité et de solidarité à dénoncer les idées d’extrême droite et à se mobiliser pour les combattre.

mercredi 2 février 2022

MALGRÉ LE VERROU ANTIDÉMOCRATIQUE DES PARRAINAGES, PHILIPPE POUTOU DOIT EN ÊTRE !


Communiqué de presse du NPA 63 :

Le NPA et son candidat Philippe Poutou se doit être là !

Depuis le mois de juillet, les militantEs du NPA de la région Auvergne sont sur les routes en quête des 500 parrainages afin de valider la candidature de Philippe Poutou à la présidentielle de 2022.

Nous sommes allés à la rencontre de 173 maires, nous en avons pu avoir des contacts directs avec seulement 29 maires dont seulement 8 réfléchissent à la possibilité de nous parrainer.

Au niveau national, nous en sommes à 250 promesses de parrainage

Les formulaires officiels de parrainage ont commencé à arriver dans les mairies.

Le temps, nous est compté, nous disposons que de 4 semaines environ pour obtenir ces 500 parrainages, c’est pour cela que nous lançons un appel solennel à tous les éluEs et en particulier à ceux ou celles des petites communes de nous parrainer.

C’est pour nous permettre d’assurer la présence de Philippe Poutou candidat du NPA.

La possibilité pour un salarié, licencié comme des millions d’entre eux, de se présenter à l’élection présidentielle, est un enjeu d’autant plus fort.

Nous savons que vous êtes attachéEs à l’exercice de la démocratie, c’est-à-dire à la pluralité des expressions pour tenter de répondre aux besoins de la population.

Comme vous le savez, un parrainage administratif n’est en aucun cas une approbation et encore moins un soutien aux idées que porte un candidat.

Il s’agit juste de permettre que notre voix puisse se faire entendre, une voix qui est peu représentée dans le cadre des institutions, notamment du fait de l’absence de scrutin proportionnel.

Cette candidature est légitime .Elle fait écho aux nombreuses mobilisations qui ont contesté les choix politiques gouvernementaux ces dernières années, et notamment les voix des salariéEs, des habitantEs des zones périurbaines et rurales, en particulier à l’occasion du mouvement des Gilets jaunes.

Communiqué du NPA du 1er février :

MALGRÉ LE VERROU ANTIDÉMOCRATIQUE DES PARRAINAGES, PHILIPPE POUTOU DOIT EN ÊTRE !

La publication des premiers chiffres des parrainages pour l’élection présidentielle est l’occasion pour nous de rappeler que nous sommes opposés à ce système antidémocratique qui demande à des éluEs de sélectionner les candidatEs à la présidentielle alors qu’ils et elles n’ont pas été éluEs pour cela.

Les réticences des maires que nous rencontrons sont nombreuses : peur des pressions exercées par les grands partis, chantage aux subventions, crainte d’être perçus comme faisant partie du système politique, crainte d’être assimilé à une organisation politique… Un système de parrainages citoyens pour limiter le nombre de candidatures serait beaucoup moins injuste.

Cependant, nous en appelons justement aux éluEs pour qu’ils et elles parrainent la candidature de Philippe Poutou car celui-ci n’est pas le candidat d’un des grands partis et, hélas, si les éluEs ne faisaient pas le choix de le parrainer, ils contribueraient malgré eux et elles à reproduire un système où seuls les partis ayant une place importante dans les institutions, appuyés par le scrutin majoritaire, l’absence de proportionnelle ou l’existence du Sénat, ont la parole.

À l’heure ou la Primaire populaire a abouti à une candidature de plus à gauche, à l’heure où l’espoir ne peut venir que d’un grand débat, à gauche et dans le mouvement social, sur comment reconstruire un projet de société émancipateur, dynamique, par en bas, il serait logique qu’une personnalité comme Philippe Poutou dispose de ses parrainages pour être présent dans le débat politique. L’affluence dans les meetings de campagne et l’écho des passages médiatiques montrent que Philippe Poutou est une voix qui compte, singulière, et que beaucoup l’apprécient, et qu’il est donc un candidat légitime.

Nous avons à cette heure quatre parrainages comptabilisés par le Conseil constitutionnel. Un chiffre qui ne signifie en réalité pas grand-chose…

De toute évidence, et comme nous avons pu le constater par nous-mêmes, les formulaires de parrainages ne sont en effet pas arrivés dans de nombreuses mairies, et l’on se demande quel intérêt le Conseil constitutionnel avait à publier des chiffres dès aujourd’hui.

Nous avons de notre côté vérifié, aux côtés des éluEs, 246 parrainages supplémentaires qui ne sont pas encore comptabilisés, ce qui porte à 250 le nombre de parrainages qui sont assurés, soit à peu près ce que nous avions en 2017 au même moment.

La présence de Philippe Poutou à l’élection présidentielle n’est donc pas, à ce stade, garantie. Nous appelons les partis présents dans les institutions à ne pas faire barrage, à lever les pressions exercées sur les maires, et touTEs les éluEs qui pensent que Philippe Poutou a sa place dans le débat à parrainer sa candidature.

L’absence de Philippe Poutou serait un vrai problème démocratique, alors que notre courant, depuis la première candidature d’Olivier Besancenot en 2002, est présent depuis 20 ans dans ce scrutin, et que personne n’a oublié le rôle qu’a joué Philippe Poutou lors de la dernière campagne présidentielle.

Nous ferons un point d’information hebdomadaire sur la recherche des parrainages.

Le prochain aura lieu à Paris le jeudi 10 février, à l’occasion d’une conférence de presse, en présence de Philippe Poutou.