samedi 18 février 2023

NON AUX EXTRÊMES DROITES À CLERMONT-FERRAND, COMME AILLEURS !

 

Face aux extrêmes droites, leurs idées et leur violence :

ne nous laissons pas faire !

Pas de quartiers pour les fachos,

pas de fachos dans les quartiers

MANIFESTATION CONTRE LES EXTRÊMES DROITES

SAMEDI 25 FÉVRIER

à 15H PLACE DE JAUDE

Clermont-Ferrand

à partager l’événement facebook

https://www.facebook.com/events/882381456431658/

Depuis plusieurs années nous assistons à une importante montée des extrêmes droites partout en France et leurs groupuscules violents pullulent dangereusement dans les rues clermontoises.

Depuis maintenant plus d’un an, les attaques sur des militant·e·s, les intimidations, les vols, attaques sur les locaux se multiplient.

Pour ne citer qu’un exemple, dans la nuit du 27 au 28 janvier, le local de l’UNEF Auvergne, le syndicat étudiant, a été cambriolé et saccagé, à l’intérieur même de l’Université. Ces groupes violents d’extrêmes droites ne ciblent pas seulement les militant·e·s mais aussi l’ensemble de la population, notamment dans les quartiers, les personnes racisées, les femmes, et les personnes LGBTI.

D’ailleurs, ils se revendiquent eux-mêmes comme étant fascistes, et ouvertement racistes, sexistes et homophobes !

« J’ai été suivie et intimidée par cinq individus en rentrant de manifestation » une militante syndicale

« On m’a arraché mon voile et traitée d’islamiste à l’en#trée de la fac, je n’ose plus sortir avec car je me sens en insécurité » une étudiante en Cité-U

« Je me suis fait tabasser par plusieurs individus dans un coin de rue, simplement parce que je suis noir. Ils sont partis en criant ”la France aux Français !” » un habitant clermontois

Aujourd’hui, dans le débat public, les discours xénophobes sur l’insécurité et l’immigration remplacent le débat sur le partage des richesses ou le temps de travail, les idées fascistes influencent les projets de loi du gouvernement, comme la loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration », qui vise à sélectionner les migrant·es selon des critères abjects et inhumains.

Les extrêmes droites s’attaquent aussi aux institutions comme l’Université, lieu d’apprentissage du savoir critique et de l’émancipation pour toutes et tous.

Elles entretiennent les théories conspirationnistes et complotistes qui leur servent à nourrir la peur de l’autre et à justifier leur discours haineux.

Les 88 député·e·s du Rassemblement National ouvrent un nouveau boulevard aux idées d’extrême-droite, à leurs projets de haine d’autrui, de casse du service public, de nos conquis sociaux et des droits des travailleur·euse·s, comme leur inaction concrète dans la lutte contre la réforme des retraites le démontre brillamment !

Les extrêmes droites n’ont qu’un objectif : faire reculer les droits humains acquis par nos aîné·es, faire triompher l’obscurantisme et la haine, et ce par tous les moyens possibles.

Pour cela, ils ont la stigmatisation et la violence.

Nous avons la solidarité, le partage, la démocratie. Ensemble, faisons front !



dimanche 12 février 2023

SOUTIEN À LAURENT INDRUSIAK(SECRÉTAIRE DÉPARTEMENTAL DE LA CGT ALLIER)

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

DU NPA ALLIER DU 10 FÉVRIER 2023

C’est avec indignation et beaucoup d’inquiétude que nous avons appris les évènements de mercredi 8 février 2023 à Montluçon.

Après un rassemblement devant la maternelle du quartier du Diénat, concernée par la volonté municipale de fermeture des deux écoles communales du quartier (P. Kergomard et A. France), des parents d’élèves souvent avec leurs enfants, accompagné.es par des habitant.es du quartier et soutenu.es par les organisations syndicales CGT, FSU, FO, Solidaires se sont invité.es au Conseil Municipal, au cours duquel la délibération concernant lesdites fermetures devait être discutée et votée par la droite locale.

Face à la violence d’une telle mesure pour les habitant.es et les enfants du quartier, les sifflets, sirènes et interpellations orales ont résonné dans la salle du Conseil Municipal. Symboliques réactions mais insupportables pour le « premier magistrat ».

« Outrecuidance de cette population ! » doit estimer alors le maire Frédéric Laporte qui séance tenante, lève le Conseil et se « réfugie », apeuré semble-t-il, par cette éruption du « bas », irruption d’indignation sociale bien légitime.

Que fait-il ? Se résonne-t-il, se convainc-t-il de se confronter démocratiquement à une population pacifique et déterminée, qui exige des explications concernant ces choix municipaux iniques d’ailleurs au bénéfice de l’école confessionnelle de Montluçon ?

Non. Il fait intervenir la Police Nationale.

L’intervention de la Police pousse l’ensemble des manifestant.es à sortir de la salle.

Après discussions et constations qu’aucune violence et dégradation n’est à observer, les personnes sont de nouveau autorisées par les forces de l’ordre à pénétrer dans la salle du Conseil Municipal.

Las. Le maire Frédéric Laporte a fait durant ce laps de temps, voter une délibération stipulant la confidentialité des débats, et la tenue à huis clos du Conseil.

Fermer le ban ! Circulez !

Devant un tel déni de démocratie et un profond mépris pour les inquiétudes et la contestation légitime de la population, la décision prise par le Conseil soulève une indignation générale et bruyante. De nouveaux sifflets et sirènes.

C’est alors que Laurent Indrusiak, Secrétaire départemental de la CGT, est interpellé par deux agents de la BAC, sorti manu militari de la Mairie. Menotté, il en gardera des marques aux poignets, des contusions au bras. Il sera surtout choqué d’un tel abus d'autorité et de force pour avoir exprimé de façon « bruyante » le rejet d’une

politique scolaire, qui, comme, l'ensemble de sa politique municipale, abandonne les habitants d'une ville en souffrance économique et sociale.

Le Secrétaire départemental de la CGT est un militant connu et reconnu du mouvement social dans l’Allier, et cela, depuis longtemps.

Cette intervention policière, voulue par le Maire LR de Montluçon, celui-là même qui a ouvertement appelé à voter pour le désormais député RN de la circonscription, face à la

candidate LFI/NUPES, participe aux mesures vexatoires, humiliantes, parfois violentes que Laurent, les syndicalistes et les militants subissent depuis trop longtemps maintenant !

Comment ne pas percevoir l’offensive idéologique et la violence de classe quand le maire Frédéric Laporte assume sa volonté de mettre la CGT dehors de son local historique, « la Maison des syndicats » de Montluçon ?

Il veut en faire une maison de « l'entreprendre » !

Comment ne pas percevoir la perfidie du personnage, qui outrage par ses provocations les lieux de mémoire et d’organisation du mouvement ouvrier ?! Il piétine l’histoire et il insulte l’avenir des enfants.

Comment ne pas interpréter cette violente politique de classe comme une atteinte au commun et au progrès humain et social ?

C’est Frédéric Laporte l’initiateur des troubles ! C’est le bourgeois aux affaires le pyromane !

Les mamelles du réactionnaire sont Patronat et institutions confessionnelles !

Une provocation dans la ville de Jean Dormoy, le « forgeron du 1er mai », ville de combats sociaux et de résistance.

Le NPA Allier, s’allie à toutes les actions et mesures que Laurent Indrusiak et la CGT jugeront nécessaire de prendre. Il nous faut, avec toutes nos forces, combattre la criminalisation et la répression du mouvement social, des actions syndicales, de nos actes de résistance par l’ordre libéral et réactionnaire.

En ces temps de manifestations historiques face aux reculs des politiques de solidarités (hôpital, école, assurance chômage...), la confrontation avec l’ordre des choses, l’ordre établi, est plus que jamais une réalité et une nécessité.

TOUTES ET TOUS SOLIDAIRES,

SANS ATERMOIEMENT :

L’UN D'ENTRE-NOUS EST VISÉ,

NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CONCERNÉ.ES !


lundi 6 février 2023

RETRAITES : RIEN À ATTENDRE DU PARLEMENT, CONSTRUISONS DÈS MAINTENANT UNE GRÈVE DURE QUI DURE !

 


La mobilisation du 31 janvier est un succès ! Deux millions et demi de personnes ont battu le pavé, plus que le jeudi 19 janvier. En Auvergne, aussi la mobilisation a pris de l’ampleur 40000 à Clermont, 500 à Issoire, 500 à Ambert, 6000 à Aurillac, 300 à St Flour, 7500 à Montluçon ,6000 à Moulins, 5000 à Vichy.

L'heure est à l'intensification de la mobilisation : battre le fer tant qu'il est chaud, pour mettre en minorité ce gouvernement et imposer le retrait pur et simple de la réforme.

Une colère qui grandit

« Bordélisation »,« paresseux », « bobos »… Les provocations d'un gouvernement de moins en moins légitime mais toujours aussi méprisant n'ont pas enrayé la détermination.

Malgré les fins de non-recevoir de la Première ministre — les 64 ans seraient un compromis « non négociable », la mobilisation s'ancre avec des manifestations massives dans toutes les villes.

Elle s'élargit avec l'apport de nouveaux manifestant.e.s provenant notamment de la jeunesse scolarisée (avec 1000 personnes dans le cortèges jeunes à Clermont) et du secteur privé.(présence de salariés de Michelin, eau de Volvic….)

La stratégie d'enfumage du gouvernement est un échec, tout comme celle de de la « pédagogie » mensongère voulant nous faire avaler que les femmes ne seraient pas pénalisées par la réforme. Les travailleur/ses ont bien compris que cette réforme n'est ni juste ni indispensable.

Au-delà, c'est un ras-le-bol généralisé face à la situation économique et sociale que traduit l'ampleur de la mobilisation. Pensions faibles, bas salaires, inflation, factures d'électricité : les colères s’agrègent et c'est l'ensemble de la politique de ce gouvernement, injuste et autoritaire, qui est contestée.

Imposer un autre choix de société !

Le gouvernement Macron voudrait nous faire croire, comme Margaret Thatcher en son temps, qu'il n'y aurait pas d’alternative aux options capitalistes.

Pourtant l'argent ne manque pas quand la Macronie va-t-en guerre attribue plus de 400 milliards aux armées.

Pour nous, augmenter le salaire indirect, les cotisations sociales, permettrait de financer le système des retraites : une retraite à 60 ans avec 37,5 annuités dans le public comme dans le privé, à taux plein, pèserait seulement 3 % supplémentaires de la part du PIB consacrée aux retraites.

L'enjeu est politique.

Si nous gagnons nous pourrons imposer ces mesures et bien d'autres sur l'augmentation des salaires, la création d'emploi, de services publics…

Au-delà, c’est bien le pouvoir des capitalistes à disposer des richesses créées par notre travail que nous pourrions contester.

A contrario, une défaite engagerait une nouvelle une nouvelle cohorte de contre-réformes et de régressions sociales.

Unité et radicalité :

vers la construction de la grève générale

La séquence parlementaire durera au plus tard jusqu’à début mars. Il n'y a rien à attendre de ce calendrier institutionnel où Macron et la droite ont toutes les cartes en main.

Comme lors de la victoire contre le CPE en 2006, c’est en poursuivant et en massifiant la mobilisation, au-delà du vote de la loi si nécessaire, que nous pourrons gagner.

Pour cela, nous avons besoin de rester unis, de la base au sommet. C’est pourquoi le NPA 63 travaille partout où c’est possible à regrouper les organisations syndicales, association et parti politique « de gauche » pour exiger ensemble le retrait de la réforme.

Dans le même temps, nous avons également besoin d’élever le rapport de forces, par la multiplication des actions de masse, les blocages, les manifestations, et en généralisant la grève.

Les nouvelles échéances de l'intersyndicale, le 7 et le 11 février, doivent permettre ce saut qualitatif.

MANIF EN AUVERGNE

7 FÉVRIER, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE

ET DANS LA RUE

à Clermont-Ferrand, à 10H place du 1er mai

à Issoire à 17H Halle aux grains

au Puy en Velay à 10H30 Place de la Cadelade

à Aurillac, à 10H devant la gare et 10H30 Place des Carmes

à St Flour à 16H allées de l’Octroi

à Montluçon à 14H30 place Jean Dormoy

à Moulins, à 14H30 place de la liberté

à Vichy à 14H30 place de la poste

CE N’EST QUE LE DÉBUT,

NOUS CONTINUERONS LE COMBAT,

LE SAMEDI 11 FÉVRIER

à Clermont, 10H Place du 1er mai

à Aurillac à 16H à la gare

à Montluçon à 14H30 place Jean Dormoy

à Moulins, à 14H30 place de la liberté

à Vichy à 14H30 place de la poste

Les grèves dans les raffineries du 6 au 8 février, la grève des cheminots le 7 et le 8 février, constituent des points d'appuis importants pour discuter en assemblée générale de reconduire la grève partout où cela est possible.

Contre la grève par procuration, l’enjeu est bien, à court terme, de partir toutes et tous en reconductible, partout et en même temps.

La réforme des retraites

cristallise l’affrontement de classe.

Gagner est vital pour notre camp social, pour stopper ce projet et pour dégager ce gouvernement anti-sociale et autoritaire .

Pas d’autre option que la victoire !