jeudi 15 décembre 2022

JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT.E.S : TOUTES ET TOUS DANS LA RUE POUR LA RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS

 

APPEL UNITAIRE (signé par le NPA 63)


RACISME : DE L’AIR,OUVRONS LES FRONTIÈRES !

Ces dernières semaines ont été (une fois de plus) marqués par le racisme décomplexé de l’extrême droite à l’Assemblée Nationale, suivi des premiers débats nauséabonds autour du nouveau projet de loi sur l'immigration...

La Méditerranée est toujours un cimetière

Alors que le député de la Nupes Carlos Martens Bilongo interpellait le gouvernement sur la situation inhumaine des migrant.e.s en Méditerranée – rappelant le chiffre de 3231 morts l’année passée –, il s’est fait interrompre par un député du Rassemblement National, Grégoire de Fournas, qui a hurlé : « Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique ! »

Des propos intolérables, qu'ils aient été prononcés à destination du député ou qu'ils visent l'ensemble des migrant.e.s qui tentent de traverser la Méditerranée au péril de leur vie.

Des propos révélateurs de la véritable nature du RN

et de son projet : le racisme et la violence.

Tout le symbole du programme liberticide et meurtrier de l’extrême droite : augmenter la répression contre les migrant.e.s et contre celles et ceux qui les aident, mais aussi contre toutes celles et ceux qui se mobilisent en général.

Les navires humanitaires qui naviguent en Méditerranée ont secouru près de mille migrant.e.s fin octobre.

Deux d’entre eux sont restés bloqués en mer quelques semaines. Après une vingtaine de jour, l’Océan Vicking a accosté à Gien (près de Toulon), les migrant.e.s ont été logé.e.s provisoirement dans un centre vacance dont ils/elles leur étaient impossible de sortir sans une première évaluation, avant d’être envoyer dans d’autres pays européens

L’Italie de Georgia Meloni, l’extrême droite « post-fasciste », refusait de laisser accoster les bateaux, y compris contre le droit international.

Cette situation a permis à la France avec son hypocrite de Darmanin, mais aussi à la Norvège, à l’Allemagne et de nombreux autres pays de donner des leçons de droits humains à l’Italie, tout en ne faisant rien.

Se mobiliser contre un projet de loi raciste

Le gouvernement et son réactionnaire ministre de l’Intérieur viennent de présenter leur projet de loi sur l’immigration.

Un projet raciste qui, tout en précarisant administrativement encore plus les travailleur/ses étranger.e.s, renforce le cadre répressif des reconduites à la frontière.

Avec son projet, Macron pratique son « en même temps » : de droite et d’extrême droite !

Et Darmanin se répand en sorties racistes dans les médias, notamment autour d’une délinquance prétendument provoquée par l’immigration.

La solution à tous les problèmes serait ainsi, selon lui, l’expulsion des migrant.e.s, par le renforcement des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français).

Darmanin parle aussi du pourcentage de la population que cette immigration représenterait dans la population française, jouant ainsi avec le mythe du « grand remplacement »

Ce projet de loi contient pour partie les mêmes éléments que les lois précédentes, venues de pouvoirs de droite comme de gauche : la volonté de limiter l’immigration, d’imposer toujours plus de critères (comme un examen de français préalable à la délivrance d’un permis de séjour), de limiter toujours plus l’immigration dite familiale, et de sélectionner la « bonne immigration » qui serait celle du travail...

Au centre du projet se trouve aussi la création d’un titre de séjour au rabais, pour les « métiers en tension » : un permis de séjour (aux critères modifiables à la discrétion des gouvernements) uniquement réservé aux métiers les plus durs et les plus précaires, où d’ailleurs les sans-papier.e.s sont déjà pléthore...

Pour Macron, Darmanin et l’ensemble du gouvernement, le meilleur rempart contre le RN et les idées d’extrême droite serait donc de mettre en œuvre une bonne partie de son programme !

Au contraire, les idées racistes et nauséabondes et les politiques migratoires mortifères doivent être combattues à tous les niveaux.

Contre l’Europe des capitalistes et des barbelés, revendiquons l’ouverture des frontières

et l’accueil inconditionnel de toutes et tous,

pour la régularisation de tous les sans papiers

Toutes et tous dans la rue

dans le cadre des marches

des solidarités avec les migrant.e.s

à Clermont-Ferrand

un appel unitaire large

à l’initiative de RESF 63

appelle

à une

MARCHE SOLIDAIRE AUX LAMPIONS

SAMEDI 17 DÉCEMBRE

à 17H30 Place de Jaude


LES SALARIÉ-E-S DU COMMERCE REFUSENT DE TRAVAILLER EN SOLDE… !!!

 

Les travailleuses et travailleurs de Carrefour Bercy en région parisienne, ont vécu 24 heures de lutte historique.

En effet, iels ont décidés d’occuper leur lieu de travail toute la nuit, du mercredi 7 décembre à 10h au jeudi 8 décembre à midi.

Leurs revendications sont aussi nombreuses que les mauvais coups portés par un patronat jusqu’au boutiste. D’abord, contester la location gérance mis en place par Carrefour. Les salarié-e-s de ce magasin ont usé de leur droit de grève pour réclamer le maintien de leurs maigres acquis, comme un hyper intégré au groupe Carrefour. Le nouveau gérant n’a pas apprécié, et a assigné, pas moins d’une trentaine de grévistes au tribunal. L’audience a eu lieu le 8 décembre.

Cette répression n’a fait que renforcer la détermination de ces salarié-e-s, conscients de ne plus rien avoir à perdre, iels se battent pour gagner.

Ce mercredi 7 Décembre, de nombreux secteurs de la fédération CGT commerces et services ont décidés d’envahir ce centre commercial pour soutenir ses salarié-e-s, mais également pour mettre en lumière la précarité de ces travailleuses et travailleurs de la grande distribution, de la sécurité, et autres services.

Souvenez-vous, Emmanuel Macron : « notre pays tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies rémunèrent si mal »

Deux ans après, rien n’a changé !

Les grilles de salaires d’Auchan, Carrefour, Cora, pour ne citer qu’eux, sont rattrapés par le SMIC. Les aides d’état pour ses grands groupes n’ont servi qu’à financer les multiples PSE et à enrichir les actionnaires.

Toujours plus de précarité, de temps partiel subi, d’étudiant-e-s contraint-e-s de travailler pour survivre, de CDD et autres contrats précaires.

Non, rien n’a changé, c’est même pire qu’avant.

La location gérance mis en place par Carrefour, fait disparaître tous les acquis sociaux des salarié-e-s. La baisse des effectifs ainsi que la répression syndicale est remis au goût du jour, par des gérants qui veulent vite retrouver leurs investissements.

Chez Auchan, c’est le développement de la polyvalence à outrance, le COVID ayant servi de laboratoire, ou les expériences d’organisation du travail en mode dégradé ont été multiples.

Un PSE, en pleine crise sanitaire, supprimant 1400 postes, dont des hôte-sse-s de caisse, remplacé-e-s par des caisses automatiques…

Et en même temps, un dividende de 750 millions versé aux actionnaires familiaux. La famille Mulliez, possédant déja une richesse de plus de 50 milliards !

Suite à cette action sans précédent dans le secteur du commerce, la fédération CGT des commerces et services compte bien continuer les actions coups de poing durant ce mois de Décembre.

Les salarié-e-s doivent s’emparer

de leur outil de travail

pour récupérer leurs richesses. 

 Les salarié-e-s fabriquent, produisent, vendent.

Les actionnaires nous volent !

lundi 5 décembre 2022

LA COUPE DU MONDE DE LA HONTE 

 

Le Mondial de football se poursuit avec son accumulation de scandales. Les infrastructures ont été construites par des salariés immigrés en semi-esclavage : conditions de travail désastreuses, salaires pas toujours payés, des milliers de morts…

Sur le plan écologique, malgré les déclarations, la compétition reste un scandale : des centaines d’avions vont transporter chaque jour les 1,5 à 1,7 million de supporters, les stades climatisés à ciel ouvert libèrent des fluides et consomment de l’énergie pour refroidir les stades à 20°C…

Tout cela sans parler du régime du Qatar, une dictature où les droits démocratiques, les droits des LGBTI et des femmes sont bafoués.

Beaucoup d’intérêts en jeu pour les capitalistes

Des voix s’élèvent, y compris dans le monde sportif, pour critiquer cette Coupe du monde. Mais les intérêts en jeu sont immenses. Pour la FIFA, les télévisions, les annonceurs, il faut absolument amener le plus de spectateurs devant les écrans pour maintenir les recettes des droits de retransmission, de la publicité ou des produits dérivés.

Elle exerce donc une pression sur les joueurs qui voulaient par exemple, pourtant de façon assez modeste, dénoncer les discriminations en portant un brassard arc-en-ciel.

Pour les États alliés du Qatar, il est impensable de gêner leur partenaire, et la France est au premier plan.

Sarkozy a manifestement appuyé la candidature du Qatar en échange de financements personnels.

Le rachat du PSG et les centaines de millions dépensés par celui-ci font apparemment partie d’un arrangement global… en plus de la corruption habituelle dans le choix des pays accueillant les coupes du monde ou les jeux Olympiques.

La France au premier rang des magouilles

Une pression est donc exercée, notamment par Macron, pour légitimer cette Coupe du monde. Il prétend que le régime du Qatar va changer…

Comme si la Russie ou la Chine avaient changé après les compétitions organisées dans ces pays. On nous demande d’être tolérants avec une culture différente… alors qu’en réalité, ce sont les grandes puissances occidentales qui contribuent à maintenir des dictatures réactionnaires.

Ainsi, en 2018, la France a vendu au Qatar pour 2,37 milliards d’euros d’hélicoptères et d’avions Rafale !

Le pouvoir et les médias dominants appellent à se rassembler pour la grande fête du sport. Ils tentent aussi de nous convaincre que nous devrions, pour le plaisir des matchs, oublier les attaques antisociales comme la réforme de l’assurance chômage, le projet d’attaque contre les retraites ou les baisses de salaires.

Ce que nous montre cette compétition, c’est que l’argent existe, mais qu’il est gaspillé ou capté par les capitalistes, et jamais redistribué aux salarié.e.s… ou aux petits clubs sportifs.

Ainsi, la FIFA devrait engranger plusieurs milliards de profits dans l’opération du Mondial.

Et pendant ce temps-là, à la COP 27

Le week-end du 19-20 novembre, la conférence internationale pour le climat a abouti à des résultats indécents.

360 millions de dollars de « pertes et dommages » ont été promis par les pays riches, une goutte d’eau, alors que le coût des destruction liées au chaos climatique est estimé à 580 milliards par an d’ici 2030.

Rien n’a été décidé pour limiter les énergies fossiles, les pays pauvres n’en ayant pas les moyens tandis que les pays riches, qui polluent librement la planète depuis au moins 150 ans, s’en desinteresse.

Chacun.e choisira de boycotter ou non à titre personnel la Coupe du monde, mais en tout cas, il est clair que politiquement, il faut rejeter cette vision du sport et ces magouilles faites pour engraisser d’immenses entreprises, tout autant qu’il faut reconstruire des mobilisations de masse pour le climat.

Des mobilisations qui ne pourront faire l’impasse sur la nécessité d’exproprier tous les groupes capitalistes qui menacent nos vies et la planète chaque jour un peu plus.

POUR LA RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS, POUR DIRE STOP AUX OQTF ET AUX EXPULSIONS ,MOBILISONS-NOUS


Dans la droite ligne de la circulaire Darmanin, les OQTF et menaces d'expulsion se multiplient dans le Puy-de-Dôme.

Cette semaine par exemple :

- Un parent d'élève Serbe a été arrêté sur le chemin de l’école à Billom et dirigé vers le centre de rétention de Lyon.

- Une famille Albanaise dont la petite fille est scolarisée à l'école Jean Butez vient de recevoir une Obligation de Quitter le Territoire Français.

- Une famille Albanais avec 3 enfants scolarisés à l'école Jules Ferry à Cébazat est dans la même situation.

Pour ne pas laisser s'installer le silence sur ces pratiques honteuses, RESF63 appelle à un rassemblement devant le tribunal administratif de Clermont-Ferrand (angle Av Carnot et Cours Sablon) mardi 6 décembre à 11H.

Ils vivent et étudient ici, ils restent ici !

Le NPA appelle à participer à ce rassemblement

Le NPA exige la régularisation de tous les sans papiers

Le NPA exige la liberté de circulation et d’installation


dimanche 4 décembre 2022

LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS DES GALERIES LAFAYETTE DE CLERMONT-FERRAND EN LUTTE POUR DES AUGMENTATIONS DE SALAIRES

 

Le NPA 63 était présent le 25 novembre aux côtés des travailleurs/ses des Galeries Lafayette en lutte dans le cadre d’une journée de grève nationale pour exiger des salaires décents leur permettant de vivre et non de survivre !

Alors que le coût de la vie augmente sans cesse, que leurs salaires stagnent au SMIC, ils/elles ne peuvent plus faire face à l’inflation galopante.

Le magasin principal à Paris, enregistre à lui seul un milliards de chiffre d’affaires, ce qui permet largement de financer des augmentations de salaires pour toutes et tous.

Les salariés ont bien compris que pour obtenir des salaires à 1500 euros eu lieu des 1300 actuel ainsi qu’une prime de 1000 euros au lieu des 400 euros , la seule solution est la grève !

Les salarié.es étaient nombreux/ses à s’être rassemblé.e.s devant le magasin pour informer la clientèle de leur situation.

Si ils ou elles n’obtiennent pas satisfaction, ils ou elles réfléchissent à poursuivre leur mouvement.



Interview du délégué syndical CGT

des Galeries Lafayette Clermont



lundi 28 novembre 2022

29 NOVEMBRE : POUR UNE ACTION SOCIALE, MÉDICO SOCIALE AU SERVICE DE L’HUMAIN, PAS DES PROFITS

Demain, mardi 29 Novembre les salariées du secteur social et médico-social sont à nouveau en lutte

À Clermont-Ferrand,

à l’appel de la CGT et SUD

LE 29 NOVEMBRE

à 11H RASSEMBLEMENT

DEVANT LA PRÉFECTURE

CLERMONT-FERRAND

Face à une situation devenue intolérable, un mouvement social national a gagné le secteur social et médico-social depuis quelques années.

Il a fait un bond décisif, le 7 décembre 2021, avec des taux de grève et de présence en manifestation sans précédent.

Les directions syndicales, poussées par la base, appellent à poursuivre la mobilisation Mais, pour l'instant le gouvernement a concédé seulement quelques miettes (extension partielle du Ségur). De nombreuses grèves locales sont cours.

La radicalisation des modes d'action (occupation et grèves illimitées comme au CASVP) sont de moins en moins marginales.

Pour gagner, face à un pouvoir décidé à poursuivre sa politique d’austérité et de privatisation, il est impératif de passer à l’étape supérieure

La logique inhumaine d’un capitalisme ravageur

Le secteur social et médico-social subit une offensive néolibérale depuis plusieurs décennies. Les attaques sont les mêmes que dans la santé, l’éducation, les transports…

Les budgets sont en baisse alors que les besoins explosent. Les personnels sont sommés de toujours faire plus et mieux avec moins ! En diminuant les subventions, l’Etat peut financer directement le patronat (baisses des cotisations patronales, des impôts sur les entreprises…) : des aides à hauteur de 157 milliards d’euros pour 2019 !

L’industrialisation du secteur social

Les capitalistes veulent faire de notre secteur une manne financière. Tout en prônant un capitalisme prétendument « humain », ils veulent s’approprier les richesses qui jusqu’alors leur échappaient.

Cela se traduit par la privatisation des segments les plus solvables du secteur (aide aux devoirs, service à la personne, agences de voyages « adaptées »…) et la mise en place d’un marché de l’action sociale : dérive gestionnaire qui entraîne un renforcement des sièges sociaux au dépend des professionnel.les de terrain ; une standardisation des pratiques qui permet de faciliter l’anticipation et de rationaliser notre travail tel une chaîne de montage, enfin, une paupérisation des travailleurs et travailleuses avec le quasi gel des salaires, dans le public ou privé.

C'est dans cette optique que les organisations patronales (NEXEM, FEHAP, Croix rouge…) agissent dans le secteur associatif et privé.

Actuellement, elles tâchent d'activer les travaux pour une convention collective unique de bas niveau qui introduira par exemple le salaire au mérite.

Rien à envier au MEDEF.

Des conséquences pour les etudiant.es,

les salarié.es et la population

Les filières d'études médico-sociales et les centres de formation en travail social subissent des réformes visant à uniformiser pour rendre interchangeable les professionnel.les, mais aussi pour disqualifier les professions de terrain.

Précarité et conditions de stage très difficiles éloignent les volontaires, et les centres de formation ont perdu 40% des effectifs en 2 ans !

Dans les services et établissements, les professionnel.les s'épuisent à travailler dans des conditions toujours plus dégradées (vacances de postes, surcharge de travail, violences managériales, bas salaires, contrats précaires, etc).

La montée en flèche des normes et protocoles engendre la perte de sens du travail. Ils et elles sont de plus en plus des précaires qui s’occupent d’autres précaires.

Le tout provoquant burn-out, arrêt maladie, démission du secteur, mais également des mobilisations sans précédent.

Du côté de la population, les drames s’enchaînent dans la protection de l’enfance, les listes d’attentes s’accumulent dans les structures du handicap, des personnes dorment à la rue faute de place d’hébergement ou de réquisition des logements vacants…

Une rupture à gagner par nos luttes.

Cette journée du 29 novembre doit montrer la reprise de la mobilisation. Mais celle-ci pour remporter des succès doit encore s’amplifier, se coordonner, être rejointe par les autres secteurs de la santé, eux aussi dans une situation critique.

On mesure l’état d’une société à la manière dont elles traite ses plus vulnérables.

La manière dont Macron et les siens, traitent le social le médico-social, tout comme ils traitent nos aînés ou les personnes atteintes de troubles psychiques est le révélateur d’une société ou tout est fait dans l’intérêt des « premiers de cordée », et ou les plus pauvres et les plus vulnérables sont délibérément laissés sur le bord du chemin.

La lutte d’ aujourd’hui, pour des services sociaux et médico-sociaux, de qualité, publics et gratuits gérés démocratiquement et directement par et pour les travailleur.euses et la population s’inscrit dans la perspective de la rupture avec une société capitaliste ou les inégalités ne font que croître, ou les profits insolents des uns se nourrissent de la précarité et de l’appauvrissement croissant des autres.

C’est seulement en comptant sur la mobilisation, sur nos propres forces que nous y parviendrons.

En psychiatrie aussi……

Des syndicats et associations intervenant dans le champ de la psychiatrie appellent aussi à la journée du 29 Novembre

La psychiatrie, est soumise aux mêmes logiques.

La politique dite de « secteur », permettant de mettre à disposition de tous et toutes, gratuitement des soins publics, de qualité, de proximité, sans hospitalisation est méthodiquement détruite.

La mise en place de la « rustine » de quelques consultations de psychologues ne peut masquer cette destruction, tandis que le manque de personnel dans les services hospitaliers de psychiatrie, la standardisation et la protocolisation des soins généralisent la maltraitance institutionnelle, de plus en plus souvent dénoncée par la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté.

Les derniers décrets parus, autorisant à ce qu’un.e infirmier.e ou un.e aide soignant.e, puisse se retrouver seul.e dans un service et un médecin seul sur un site ne peuvent qu’aggraver la situation.

mercredi 23 novembre 2022

LE 25 NOVEMBRE : JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Nous sommes toutes concernées !

Manifestons pour nos droits !

À CLERMONT-FERRAND

À 18H Place de Jaude

À l’appel du collectif 8 mars toute l’année

Les violences faites aux femmes sont massives et globales :

dans le monde 1 femme sur trois a été victime de violences, le plus souvent de la part d’un partenaire intime,

650 millions de femmes ont été mariées enfants, 200 millions ont subi une mutilation génitale.

Dans les situations de conflit armé, viols et violences sexuelles sont utilisés comme arme de guerre comme en Ukraine ou au Congo.

Les crises économiques accélèrent aussi la précarisation et l’exploitation des femmes, les exposant à de plus grandes violences, tant au travail que dans leur vie privée.

En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups, chaque année 220 000 femmes subissent des violences conjugales et 94 000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol.

Violences gynécologiques, inceste, harcèlement sexuel dans la rue, au travail ou à l’école, viols, féminicides, cyberharcèlement… les prises de parole et les hastags se multiplient montrant bien que ces violences se produisent partout, tout le temps.

Pour les femmes racisées, trans, en situation de handicap, précaires, sans papiers, lesbiennes et bi… c’est la double peine car se cumulent les violences racistes, transphobes, homophobes, handiphobes.

Les violences ne sont pas des faits isolés !

Soyons clair.es : si une femme sur trois a été victime de violences dans sa vie c’est que les hommes en commettent massivement qu’ils soient médecins, hommes politiques, patrons, étudiants, ouvriers, de très bons voisins ou sympas au barbecue...

Ce n’est donc pas une fatalité : nous pouvons les combattre et changer radicalement la société !

Les hommes ne sont pas violents par nature. Leurs violences sont le fruit de la culture du viol et font système dans une société capitaliste et patriarcale qui les autorise et les minimise.

Contre les violences faites aux femmes :

se retrouver, s’organiser, lutter.

Notre colère est légitime.

Nous devons lutter comme en Espagne avec le mouvement Ni Una Menos et en ce moment même en Iran où les femmes se mobilisent pour le droit à disposer de leur corps !

Nous serons présent le 25 novembre dans la rue pour réclamer :

* L’inéligibilité des élus condamnés pour violences faîtes aux femmes et suspension de toute fonction de représentation pour les hommes accusés de ces violences le temps de la procédure

* Des moyens humains et financiers pour accueillir les personnes victimes de violences

* L’abrogation des lois discriminant et stigmatisant les femmes musulmanes

* L’égalité des salaires, la fin de la précarité, la réduction du temps de travail pour toutes et tous.

*La régularisation de toutes et tous les sans-papiers, le droit d’asile pour les femmes victimes de violences, l’accès immédiat aux soins pour toutes et tous

*Une éducation féministe de la petite enfance jusqu’à la fin de la vie

*La fin de l’impunité pour les auteurs de violences

Notre féminisme est de classe,

internationaliste et anti-raciste.

FÉMINISTES ET ANTICAPITALISTES

TANT QU’IL LE FAUDRA !




samedi 19 novembre 2022

COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF DE LUTTE CONTRE LES EXTRÊMES DROITES 63 : NOUVELLES EXACTIONS DES EXTRÊMES DROITES À CLERMONT-FERRAND

Dimanche 13 novembre en soirée, deux personnes qui collaient des affiches dans le centre-ville pour annoncer le meeting de Jean-Luc Mélenchon ont été agressées et leur matériel volé par un groupe d'extrême droite.

Le même soir, la Maison du Peuple, siège des syndicats de salarié·es, a été couverte de tags hostiles.

Le Collectif de lutte Contre les Extrêmes Droites du Puy de dôme (LCED 63), avec la vingtaine d'organisations syndicales, politiques et associatives qui le constituent, condamne une nouvelle fois ces exactions des groupuscules d'extrême droite et l’insécurité ainsi que le climat de haine qu'ils entretiennent dans la ville.


LE 20 NOVEMBRE, LA JOURNÉE DU SOUVENIR TRANS

Le 20 novembre, la Journée du Souvenir Trans autrement connue sous le nom de TDoR est commémorée chaque année depuis 1999 en hommage aux victimes de la transphobie.

Rita Hester, femme transgenre afro-américaine a été assassinée le 28 novembre 1998 dans le Massachusetts et sa mort est à l’image des 375 personnes transgenres tuées l’an passé dans le monde .

Commémorées en France depuis 2002, les mobilisations prennent souvent la forme de rassemblements et dépôts de bougies accompagné de la lecture du nom des personnes assassinées ou poussées au suicide.

Mais celles-ci ne se limitent pas à cela : lectures de textes, projections de films ou de documentaires sur les personnes LGBTI+, conférences...

En 2021, une manifestation organisée à Paris, suivie d'une commémoration, a réuni plusieurs milliers de personnes, un nombre plus important que les années précédentes. Face à la montée inquiétante de l’extrême droite, à la fois dans la rue et à l’Assemblée Nationale avec 89 députés du Rassemblement National, il devient urgent de lutter pour les droits des personnes LGBTI+ dont les droits sont également menacés par les réformes macronistes successives.

En effet, lorsque Macron précarise le peuple il s’en prend aussi aux personnes transgenre qui subissent des oppressions systémiques et n’ont pas les mêmes droits que les personnes cisgenre.

La non gratuité du changement de prénom d'usage en fait notamment partie, sans parler de l’Enseignement National où le changement de prénom d’usage est toujours très inaccessible.

Le manque de formation des professionnels de santé ainsi que des personnels des institutions policières, de l’administration, de l’école et de l’Enseignement Supérieur sur les problématiques spécifiques au personnes LGBTI+ contribue à les précariser davantage.

Afin de lutter pour les droits des personnes LGBTI+, le Collectif Intersectionnel pour la paix se mobilise toute l’année : pour que des moyens suffisants et accessibles pour les associations de lutte contre les LGBTIphobies soient mis en place, et qu'ils et elles soient consulté·e·s lors de campagnes de sensibilisation.

Nous continuerons de lutter pour la prise en charge à 100% par la sécurité sociale de tous les parcours de transitions. Nous continuerons de lutter pour la fin des inégalités de salaire et pour la prise en charge des étranger·ère·s demandeur·euse·s d’asile en raison de l’orientation sexuelle et/ou de leurs transidentité.

À Clermont-Ferrand le Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+ a décidé d’organiser une Disco Soupe au Jardin Lecoq à partir de 12H et à prix libre.

Les fonds récoltés seront reversés au collectif pour que nous puissions continuer de nous mobiliser pour le droit des personnes LGBTI+, et leur émancipation mais également afin de lutter de manière permanente contre les LGBTIphobies

jeudi 17 novembre 2022

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE LE 17 NOVEMBRE CONTRE LA REFORME DES LYCÉES PROFESSIONNELS

À CLERMONT-FERRAND

RASSEMBLEMENT

JEUDI 17 NOVEMBRE

À 10H DEVANT LE RECTORAT

Les lycéens ne sont pas de la chair à patrons

Le 18 octobre, de nombreux professeurs de lycées professionnels (LP) ont fait grève contre une réforme voulue par le gouvernement.

Les professeurs préparent une nouvelle journée de grève le 17 novembre. Il faut dire que cette réforme va dégrader leurs conditions de travail.

Et du côté des élèves, que va-t-il se passer ?

Davantage de stages, mais pour quoi faire ?

Le gouvernement veut augmenter la durée des stages. Ceux-ci représenteront le tiers de la scolarité. Mais quand on voit à quoi ces stages ressemblent dès aujourd’hui, on se dit que les patrons ne sont pas les mieux placés pour éduquer les jeunes.

Certains élèves galèrent à trouver un stage car les patrons ne se pressent pas toujours pour embaucher des stagiaires. Ils ne voient pas l’intérêt d’apprendre à de jeunes travailleurs les bases de leur métier : ça prend du temps, ça coûte de l’argent, et ça ne rapporte pas grand-chose !

Certains patrons prennent volontiers des stagiaires. Par exemple dans le commerce, ça se fait beaucoup avant les fêtes. Mais ce n’est pas pour apprendre des choses aux jeunes : c’est pour qu’ils travaillent comme tout le monde pendant le rush de fin d’année.

L’éducation rêvée des patrons semble être la suivante : le strict minimum pour que les jeunes soient exploitables le plus rapidement possible, avec des compétences acquises sur le tas, très spécialisées, qui ne servent d’ailleurs plus à rien quand l’entreprise ferme ou que le métier change

Le meilleur apprentissage : la lutte collective !

Pour faire passer sa réforme, le gouvernement joue sur le fait que certains élèves préfèrent les stages aux cours.

En effet, durant les stages, le lycéen est un jeune collègue dans un collectif de travail, et plus un élève face à un système scolaire qui le rejette.

Le système scolaire trie les élèves selon leur origine sociale, et envoie les jeunes d’origine populaire dans des filières professionnelles dévalorisées tout en leur disant que c’est à cause de leurs mauvais résultats scolaires.

Le message que renvoie l’école est clair : « si vous ne réussissez pas à l’école et dans la vie, c’est parce que vous n’avez pas le niveau » … mais c’est tout l’inverse qui se

passe : l’école est faite pour que les riches y réussissent et obtiennent la légitimité d’un bon diplôme !

Cette société capitaliste n’offrira jamais une éducation satisfaisante aux jeunes travailleurs. La seule chose qu’elle peut réellement enseigner à quiconque, c’est qu’il faut la renverser.

Le seul point positif dans l’allongement des stages est peut-être d’ailleurs ici : rester plus longtemps en milieu professionnel pourrait susciter l’envie de résister à l’exploitation capitaliste.

Les stagiaires en font déjà les frais : ils n’ont pas les mêmes droits que les autres travailleurs, ils touchent notamment un « salaire » dérisoire (3,90€ de l’heure), même pas toujours versé.

Le gouvernement promet d’ailleurs de l’augmenter mais rassure les patrons : c’est l’État qui paierait.

Non, tous les jeunes qui travaillent doivent avoir un salaire au moins égal au salaire minimum, payé par le patron !

 

vendredi 11 novembre 2022

« CHANGEONS LE SYSTÈME, PAS LE CLIMAT » EN VIDÉOS

En amont de cette réunion publique, nous avions organisé un apéro convivial sur le thème « fin du mois, fin du monde, même système, même combat »le 29 août 2022.


Le NPA 63 a organisé un réunion publique, le mardi 18 octobre à Clermont-Ferrand sur le thème « Changeons le système, pas le climat ! », avec comme intervenante, Christine Poupin .

L’intervention s’est déroulé en visio, dû à la journée de mobilisation et de grève, bien suivi à la SNCF qui rendait les déplacements difficiles, mouvement dont nous pouvons d’ailleurs que nous féliciter.

En introduction de cette réunion, il a été rappelé le contexte de mobilisation dans lequel on se trouvait, mobilisation pour les salaires, le droits de grève et les services publics.

Il a été rappelé que la lutte paye avec la victoire des salariés de la T2C qui ont obtenu l’augmentation des salaires et l’embauche des personnel, mais aussi les salariés de B&M(ex Babou) qui après 2 jours de grève ont obtenu des augmentations de salaire.

Il a été brièvement fait part d’une lutte qui se passe à Orcet pour empêche la bétonisation de 2 ha de vergers.

Introduction de la réunion publique



Ensuite Christine a balayé la question du réchauffement climatique et a évoqué ce que serait les prémisses d’une société éco-socialiste et à énumérer quelques mesures d’urgence.

Première partie


Deuxième partie


Une douzaine de personnes sans compter les membres du NPA ont fait le déplacement pour écouter l’intervenante . Dans le débat des questions pertinentes ont été posées , tant sur la place du féminisme que du syndicalisme, dans ce combat contre le système actuel.

Réponses aux questions



Il est temps de rompre avec un système mortifère et d’amplifier les luttes et les convergences entre le social et l’écologie.

Le NPA sera présent aux côtés de toutes celles et ceux qui luttent pour un autre projet de société en rupture radicale avec le système capitaliste et productiviste.