dimanche 31 octobre 2021

LES SALARIÉ.ES DE DACHSER EN GRÈVE RECONDUCTIBLE POUR DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL

 

Interview des salarié.e.s de DACHSER

sur leur lutte et leurs revendications


Rassemblement de soutien lors de la rencontre d’une délégation des salarié.es de Dachser en visio-conférence avec leur direction sous l’égide du sous préfet de Riom le vendredi 29 octobre .

Rencontre qui n’a rien donné pour l’instant, une nouvelle rencontre cette fois ci en présentielle doit avoir lieu le 9 novembre


Pour venir les soutenir, toutes les infos 

dans le tract ci-dessous



lundi 25 octobre 2021

COMMUNIQUÉ DU NPA 63 : SOUTIEN AUX SALARIÉ.ES DE DACHSER EN GRÈVE

 

Le NPA 63 est solidaire de la lutte des salariés de Dachser, en grève depuis maintenant 5 semaines. Ils se battent pour une revalorisation salariale, le paiement des heures supplémentaires majorées, l'amélioration de leurs conditions de travail, une meilleure reconnaissance de leur métier.

Le NPA 63 apporte son soutien financier aux grévistes et appelle chacune et chacun à leur faire parvenir un don mais aussi à les rejoindre sur le piquet de grève.


dimanche 24 octobre 2021

HAUSSE DES PRIX : TOUT AUGMENTE...SAUF NOS REVENUS. ÇA SUFFIT !

 

Mardi 12 octobre, le discours du pré-candidat à présidentielle Macron autour du pseudo-projet « France 2030 » étaitpour le prouver : ces prochains mois, lactuel président de la République est déterminé à tenir sur son programme initial tout entier dédié aux « entreprises », à leurs actionnaires et aux capitalistes.

Alors que tout le monde étouffe financièrement, que les prix flambent (en particulier de l’énergie) et que les revenus sont au point mort, Macron est bien entré en campagne pour continuer sa politique, avec au programme appauvrissement, mépris et autoritarisme...

Des riches toujours plus riches

En 2018, Macron réduisait l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) à un impôt immobilier et créait un prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus du capital.

Ce « bouclier fiscal » pour les riches était au cœur dune politique de classe. Il rendait ainsi la pareille à ses amis et donneurs dordre capitalistes, habillant cela dune fumeuse « théorie du ruissellement » qui prétend que lenrichissement de cette minorité profiterait à toute la société...

Pourtant, les faits sont têtus : jamais les richesses de ceux den haut nont profité aux classes populaires ni même à « l'économie » en général.

Surtout pas dans le cadre d'un capitalisme en crise où les profits dans la production ne sont jamais assez grands pour les capitalistes.

La politique de Macron renforce donc le caractère parasitaire du capitalisme : finance, immobilier, consommation de luxe, les riches s'en donnent à cœur joie avec l'argent offert par Macron. Cerise sur le gâteau, ce sont les 0,1 % les plus riches qui en jouissent le plus, soit quelques milliers de foyers !

Rien pour les classes populaires

Dans le même temps, linflation est bien là : les loyers (+1 %), l’énergie (+300 % pour le prix du gaz, +100 % pour l’électricité), les prix en général (+2,7 % sur un an). Le directeur de Danone prévoit même une augmentation des coûts de 8 % pour 2022

Mais les salaires, eux, naugmentent pas, ou alors très peu.

Et les conditions de vie

s’en retrouvent profondément dégradées.

Dans plusieurs entreprises, les accords de performance collective font même diminuer les salaires, ou augmentent le temps de travail, voire les deux comme chez Bergams (91) où les salariéEs se sont mis en grève. Et les suppressions demplois continuent comme à Renault Lardy.

Des mesures pour répondre à l’urgence sociale

Les primes et baisses de cotisations ne répondent pas à nos besoins, nous voulons une augmentation des salaires de 400 euros, en relevant aussi le SMIC à 1800 euros net. Cest possible en prenant sur les profits et les grandes fortunes, par exemple ces 175 milliards deuros daugmentation de la richesse des milliardaires français de mars à décembre 2020Il faut revenir à une indexation des salaires et pensions sur les prix, en particulier sur les produits permettant de répondre aux besoins fondamentaux, ce qui permettrait de répondre à l’explosion des prix.

Il faut aussi rétablir et aggraver lourdement la fiscalité des plus riches, via l’impôt sur le revenu et d'autres prélèvements ciblés.

En miroir, il faut baisser la fiscalité qui touche avant tout les plus pauvres, en particulier supprimer la TVA, totalement injuste.

En socialisant les principaux moyens de production, cest-à-dire en les plaçant sous contrôle public, on pourrait par exemple rendre les transports en commun gratuits et garantir une énergie bon marché, retrouver une maîtrise du secteur bancaire, et lancer réellement la transition écologique.

Rompre avec la loi capitaliste du profit,

pour reprendre le contrôle de nos vies.


dimanche 17 octobre 2021

FRAUDE FISCALE : CE SONT EUX LES TRICHEURS ! REPRENONS LES RICHESSES ET PARTAGEONS-LES !

 


Les « Pandora Papers » ont de nouveau mis en évidence le scandale de la fraude et de l’évasion fiscales des plus riches et plus puissants de ce monde.

Une fois encore, cela illustre lampleur de ce phénomène inséparable du fonctionnement ordinaire du système capitaliste.

Et pendant ce temps, les inégalités se creusent et on demande toujours aux mêmes de « faire des efforts » !

De largent, il y en a...

Après bien dautres scandales, ce sont donc 336 dirigeants et responsables politiques (et pas des moindres) qui sont pointés du doigt pour avoir utilisé toutes les ficelles possibles, avec laide de banquiers, de financiers et davocats fiscalistes, pour planquer leur magot et senrichir en se soustrayant à l’impôt : 11 300 milliards de dollars est le montant estimé de ces sommes mises à l’abri dans des paradis fiscaux.

Les gros fraudeurs du moment — sept présidents, quatre premiers ministres, un ex-dirigeant du FMI et des centaines de responsables politiques — font partie de ceux qui prétendent, la main sur le cœur, lutter contre l’évasion fiscale, le blanchiment dargent ou la corruptiontout en nous imposant dès quils le peuvent une cure daustérité.

La larme à l’œil, le ministre de lÉconomie Bruno Le Maire nous promet une nouvelle fois d’être « intraitable avec ceux qui ont triché avec le fisc français » ; et dannoncer sans rire la mise en place « d'une task force composée du parquet national financier et de la direction générale des Finances publiques » pour « rechercher les contribuables qui ont triché ».

Des mots, toujours des mots...

Le Maire promet même « une révolution fiscale » à venir, pour que les multinationales « paient leur juste part d’impôt »... en réalité en étant moins imposées que les PME !

On reconnaît la réalité de leur politique, toujours complaisante avec les grandes entreprises et leurs riches actionnaires.

Pourtant, la fraude et l’évasion fiscales coûtent aux gouvernements du monde entier 427 milliards de dollars chaque année, avec des pays à faibles revenus proportionnellement plus durement touchés.

Augmentez les salaires et tous les revenus !

Pendant la crise sanitaire, le taux de marge des entreprises a augmenté, grâce en particulier aux dizaines de milliards de subventions publiques versées au patronat.

Et les patrons du CAC 40 et leurs actionnaires se goinfrent.

Ces patrons pourraient ainsi toucher en moyenne une rémunération de 5,3 millions deuros.

Les actionnaires devraient être bien rémunéré: plus de 50 milliards deuros de dividendes devraient leur être versés en 2021 en France, soit 10 milliards deuros de plus qu’en 2020 ! Comment peuvent-ils alors nous asséner quil manque de largent dans les caisses de l’État ?

Quil faudrait travailler plus longtemps,

baisser les pensions de retraite, les allocations chômage, licencier, supprimer des emplois, 

détruire les services publics,

et ne surtout pas augmenter les salaires ?

Outre une baisse de la TVA, à commencer par celle sur les produits de première nécessité, des mesures radicales sont nécessaires, concernant en premier lieu le secteur de l’énergie qui doit être soustrait au privé et aux lois du marché car il sagit dun besoin fondamental.

Il faut imposer, aussi, et peut-être surtout, une augmentation des salaires, retraites et allocations et, pour que ces gains ne soient pas éphémères, les revenus doivent être indexés sur les prix.

Pour les salaires, qu’il serait nécessaire daugmenter de 400 euros, il faut une vraie revalorisation et non pas de primes ou de défiscalisations, plus ou moins temporaires voire soumises à la bonne volonté des patrons (comme la « prime Macron »), qui napportent pas de droits pour la retraite ou si on perd son emploi.

Bref, nous devons imposer une politique qui sattaque à la toute-puissance des plus riches et à la propriété privée.

Le scandale des « Pandora Papers » montre quil y a urgence à aller prendre ce qui nous appartient.

dimanche 10 octobre 2021

TRACT DE LA COMMISSION SANTÉ, SÉCU, SOCIALE  DU NPA D’OCTOBRE 2021 : RELEVÉ LA TÊTE !

En ce mois d'octobre, malgré le recul de la pandémie grâce à la vaccination d'une grande partie de la population, dans les hôpitaux le quotidien reste toujours difficile.

Plus d'un an après le « Ségur de santé » la situation à l'hôpital, ne s'est pas améliorée. Elle a même empiré.

-Les revalorisations salariales acquises grâce à la mobilisation des personnels et de la population à la fin de la « 1ere vague », n'ont pas permis de rattraper le retard accumulé.

Elles sont chaque jour remises en cause par la hausse des prix de l'énergie, et des produits de base, qui font des coupes sombres dans notre pouvoir d'achat.

Tout augmente,

alors que les salaires et le point d'indice

sont bloqués!

Pas question pour Castex/Macron de prendre la seule mesure efficace : l'indexation automatique des salaires, des pensions et des prestations sociales sur les prix.

-La situation des effectifs de personnels hospitaliers, ne s'est pas améliorée au contraire.

Le Ségur n'a apporté aucune réponse sérieuse, sous forme d'un plan emploi formation, pour former les personnels et créer les 100 000 postes indispensables à une remise à niveau minimum des effectifs.

Au contraire, comme si rien ne s'était passé, les fermetures de lits, de services , les regroupements se poursuivent.

-L'Hôpital fonctionne plus que jamais comme une entreprise, ou la rentabilité commande aux soins.

Le travail n'est pas seulement pénible, il perd son sens.

-C'est un cercle vicieux : les salaires et les conditions et la qualité du travail n'attirant pas, les collègues épuisé.e.s s'en vont, et les vocations pour des métiers mal payés, et de plus en plus difficiles et déshumanisés se font rares.

-Les sanctions qui accompagnent ceux qui ne sont pas vaccinés aggravent encore la situation.

Comme si cela ne suffisait pas le pouvoir n'a rien trouvé de mieux que d'imposer de manière autoritaire la vaccination COVID obligatoire aux personnels hospitaliers préférant sanctionner plutôt que de chercher à convaincre.

Les collègues envoyés « au front » sans aucune protection, obligés de travailler même, s'ils étaient positifs au COVID se voient aujourd'hui montrés du doigt, privés de salaire et demain de leur emploi.

Le gouvernement qui n'a pas hésité à risquer nos vies et celles des patients pendant des mois ne connaît une nouvelle fois que la répression pour faire passer ses décisions.

Quant aux patients, leur accès aux soins est limité, car pour entrer à l'hôpital et se faire soigner pour des soins dits « non urgents » ils doivent commencer par montrer le « pass sanitaire ».

Projet de loi de financement de la Sécurité sociale : L'année prochaine, ils veulent continuer

Le parlement va débattre dans quelques jours du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022. C'est ce projet qui définit les enveloppes accordées aux hôpitaux et au système de santé.

Une fois déduites les dépenses exceptionnelles liées au COVID et celles déjà engagées pour le « Ségur » de la santé, la hausse des dépenses hospitalières sera de 2,7%.

Il en faudrait 4% pour maintenir simplement la situation existante!

Autant dire qu'avec ce budget, les réductions d'effectifs, le non remplacement des départs, va se poursuivre.

La « tarification à l'activité » est toujours là. Pire, sous forme de « tarification par compartiments », elle va s'étendre à la psychiatrie.

L'état d'urgence sanitaire, avec son « pass » et son obligation vaccinale devait s'arrêter en novembre. Le gouvernement envisage de le prolonger jusqu'à l'été 2022.

Enfin Macron veut encore tenter d'imposer en force, son projet de réforme des retraites, qui nous obligerait à travailler encore plus longtemps, pour des retraites plus faibles !

Relever la tête !

Il n'y a aucune raison d'accepter que cela continue.

Ce pouvoir, de plus en plus discrédité n'est fort que de nos faiblesses et de notre inaction.

Le 5 Octobre, la journée de grève et de manifestation a été un premier rendez-vous pour rappeler que les vraies question du moment ce sont les salaires et le pouvoir d'achat, l'emploi, la défense et l'extension des services publics.

Il faut aller bien au delà, par une mobilisation beaucoup plus forte, unitaire, inscrite dans la durée afin d'imposer ces priorités à ce gouvernement et à ce président des riches, qui n'ont d'autre priorités que le « retour à la normale » des profits.

Non au pass sanitaire, levée immédiate des brevets

Oui à la vaccination partout et pour toutes et tous

Plus de 10 193 personnes meurent chaque jour dans le monde du Covid-19. Pourtant des vaccins existent. Ils ont montré une efficacité de plus de 90 % contre les formes graves, et de 98 % contre la mortalité.

En France Macron et les siens préfèrent imposer une vaccination autoritaire, et par là même insuffisamment efficace. Ils préfèrent priver de salaire et d'emploi, plutôt que de convaincre.

Dans le monde, avec la complicité du même Macron et des autres gouvernements des pays riches les brevets des laboratoires pharmaceutiques privent les pays les plus pauvres de vaccins anti-covid.

Seulement 0,5 % des habitant.e.s des pays à faible revenu sont complètement vaccinés et moins de 3 % des Africains. Honte à ceux qui défendent l’apartheid vaccinal des brevets qui interdit un accès universel, immédiat et gratuit à ces vaccins.

Nombreux rendez-vous de mobilisation
Une campagne internationale est lancée. Elle débute les 13 et 14 octobre pour culminer lors de la réunion de l’OMC en présence des ministres, du 30 novembre au 3 décembre.

En France, le collectif « Brevets sur les vaccins anti-covid Stop Réquisition » propose une mobilisation unitaire contre les brevets..

Signatures de pétitions, rassemblements, conférences de presse, prises de position doivent se multiplier partout.

Le collectif manifestera le 13 octobre devant l’OMC à Genève, et une délégation unitaire et internationale portera l'exigence de la levée des brevets. Une coordination s’ébauche à l’échelle européenne.

« Le vaccin du peuple, pas celui de Big Pharma » : l'exemple de Moderna

Moderna a son siège social dans l’État du Delaware, un paradis fiscal qui exonère d’impôts les profits réalisés sur les brevets.

Le taux de profit de Moderna sur son vaccin anti-covid se situe autour de… 44 % !

Moderna a négocié en secret avec l’Union européenne pour qu’elle verse sur les comptes de sa filiale Suisse Switzerland GmbH les 10,35 milliards de dollars payés pour ses vaccins.

Moderna profite ainsi de la baisse massive de la fiscalité des entreprises (RFFA) dans ce pays et paye des impôts ridiculement bas.

Comme le dit l’association de consommateurs étasunienne Public Citizen : « Les contribuables ont payé 100 % du développement du vaccin Covid-19 de Moderna. Nous avons payé 2 milliards 500 millions de $. Il faut absolument en faire un bien public, gratuit et disponible pour tous dans le monde entier. C’est le vaccin du peuple. Pas celui de Big Pharma ».

Sur Facebook : https://www.facebook.com/Stop-aux-brevets-R%C3%A9quisition-105952548197339

samedi 9 octobre 2021

L’IMPÉRIALISME ET LE COLONIALISME FRANÇAIS SONT ENCORE BIEN VIVANTS, À NOUS DE LES COMBATTRE !

 

Macron s’est fait depuis plusieurs années le roi d’un double discours sur la position de la France dans le monde. D’un côté il prétend restituer des œuvres d’art volées aux pays d’Afrique et reconnaît formellement la responsabilité de la France dans la colonisation.

Mais, « en même temps », il multiplie les mesures racistes et colonialistes. Le « sommet Afrique-France » de Montpellier est un nouvel exemple de cette hypocrisie.

Macron maintient la dépendance financière

des État africains

La fin du Franc CFA a été annoncée. Celui-ci a permis jusqu’à aujourd’hui à la France de contrôler la monnaie de ses anciennes colonies d’Afrique, de maintenir 50% des réserves de change des pays ouest-africains au Trésor français, de faciliter la vie financière des entreprises européennes en Afrique en termes d’investissements et de vente de leurs produits.

Face à la contestation contre le Franc CFA, une nouvelle monnaie est en préparation, l’ECO, mais elle permettra de maintenir la domination de la France et de ses multinationales (Bolloré, Total…) sur les économies africaines.

De plus, la « dette » de l’Afrique continue à se développer, elle a été multipliée par trois en 10 ans, les remboursements représentant le quart des revenus de nombreux pays, à tel point que même le FMI a recommandé la suspension du remboursement pour 77 pays pauvres, dont certains en Afrique.

Il faut annuler la dette des États africains, maintes fois remboursée, et c’est aux puissances coloniales de rembourser ce qu’elles ont pillé.

La présence militaire maintenue

Sous prétexte de guerre contre le terrorisme, la France maintient près de 9000 militaires en Afrique, sans compter les mercenaires, dont 5100 au Sahel dans le cadre de l’opération Barkahne qui a coûté officiellement près d’un milliard d’euros.

Et quand aujourd’hui Macron décide de réduire Barkhane, ce n’est que pour remplacer une partie de ses troupes par des troupes de pays africains sous contrôle de la France.

Cette présence militaire permet à la France d’exercer un contrôle sur les relations entre les pays, de garder la possibilité d’intervenir contre des régimes trop indépendants de sa domination ou contre des mouvements menaçant ses alliés dictateurs, au nom de la « lutte antiterroriste ».

Nous réclamons le retrait de toutes les troupes françaises d’Afrique. Leur présence fait partie du problème et non de la solution pour les peuples africains en quête d’émancipation.

Politique coloniale en Afrique… et en France

Le gouvernement vient de décider de limiter drastiquement les visas depuis le Maghreb, participant à la campagne xénophobe anti-immigré.e.s.

Même le Figaro s’interroge : « Est-ce l'effet Zemmour sur la campagne présidentielle ? Emmanuel Macron, en tout cas, durcit singulièrement le ton sur l’immigration. »

Ce sont ainsi des familles qui peuvent restées séparées, des étudiant.e.s privé.e.s d’études, des victimes de la répression, de la crise climatique ou économique qui ne peuvent pas émigrer, et des échanges culturels, touristiques et scientifiques qui sont impossibles.

Les frais d’inscription des étudiant.e.s étranger.e.s, ont été décuplés, passant à 2770 euros en licence là où les européen.n.e.s paient 170 euros, les extra-européen.n.e.s ne bénéficiant qui plus est pas de bourses.

La liberté de circulation et d’installation est pour nous la seule réponse à donner pour faciliter les échanges, supprimer le travail clandestin, la pauvreté et les trafics, reconstruire une solidarité entre celles et ceux d’en bas plutôt que la concurrence, permettre le développement des pays dominés.

La politique coloniale a aussi un volet intérieur, avec les contrôles au faciès, les blessures et morts par des policiers, ainsi que les discours islamophobes qui ne sont certes pas une nouveauté mais perpétuent les rapports coloniaux entre l’État français et les étranger.e.s et descendant.e.s d’immigré.e.s.

Notre anticolonialisme est aussi un antiracisme !

samedi 2 octobre 2021

EMPLOIS, SALAIRES, DROITS SOCIAUX, LE 5 OCTOBRE TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE !

 

Depuis 18 mois, le gouvernement et le patronat ont pris prétexte de la crise sanitaire pour détruire encore un peu plus les droits sociaux des travailleurs/ses et leurs conditions de travail.

Non contents de leur gestion dramatique, autoritaire et mensongère de l’épidémie de Covid-19, ils en ont profité pour accélérer leurs attaques, à l’image de la contre-réforme de l’assurance chômage qu’ils entendent appliquer à partir du 1er octobre.

Et nous n’oublions évidemment pas la réforme des retraites que le gouvernement attend de pouvoir remettre sur la table à tout moment… Celle-là même contre laquelle nous nous sommes mobilisés avec force juste avant le début de la crise sanitaire !

Augmentez nos salaires !

Leur politique est claire : d’un côté taper sur les chômeurs/ses, en réduisant drastiquement leurs droits au chômage et en baissant leurs allocations, de l’autre précariser et faciliter les licenciements dans le privé comme dans le public.

Et pour toutes et tous les autres, à qui l’on veut faire croire qu’ils et elles ont bien de la chance de garder un emploi, il faudrait se satisfaire de conditions de travail toujours dégradées, d’horaires infernaux et d’un salaire de misère...

Question salaires d’ailleurs, c’est le gel du point d’indice pour les travailleurs et travailleuses du public, et un SMIC à 1250 euros nets à temps plein pour le privé…

Et tandis que les salaires baissent ou stagnent, les dépenses, elles, ne cessent d’augmenter, à l’image de l’augmentation de plus de 12 % du prix du gaz avant le début de l’hiver. C’est bien pour cela qu’une augmentation des salaires et leur prise en compte dans le calcul de nos retraites n’aurait de sens pour notre classe sociale que si elle est indexée sur le coût de la vie (le coût du logement, des biens de première nécessité, de l’énergie).

Il est possible de se battre... et de gagner !

Le NPA revendique une augmentation générale des salaires de 300 euros nets pour toutes et tous, et pas un salaire en dessous de 1800 euros nets.

Pour que nous puissions toutes et tous travailler, il est nécessaire de répartir le travail entre tous. C’est pour cela que nous exigeons également l’interdiction des licenciements et la baisse générale du temps de travail.

Pour financer tout cela, de l’argent il en y a !

Au 1er juin 2021, les seuls milliardaires français totalisaient 492 milliards d’euros de patrimoine, soit près d’un cinquième du produit intérieur brut français... Indécent !

Malgré la situation difficile que nous connaissons, le monde du travail ne se laisse pourtant pas faire !

Dans plusieurs entreprises, dans différents secteurs professionnels, elles et ils s’organisent pour résister aux attaques. Certaines sortent même victorieuses de leurs luttes, comme les femmes de ménage de l’entreprise sous-traitante Arc-en-ciel qui travaille sur l’université de Jussieu.

À Transdev et ailleurs, mobilisation générale !

Dégradation des conditions de travail, extension sans fin des horaires, réductions d’effectif et salaires de misèreC’est notamment contre tout cela que se mobilisent en ce moment les conducteurs/trice de Transdev depuis plusieurs semaines, car c’est tout ce que vont leur apporter l’ouverture à la concurrence et la privatisation des services de transport.

Une lutte partie de Seine-et-Marne, qui continue de s’étendre à d’autres départements et qui, on l’espère, pourrait bien s’étendre à l’ensemble du secteur du transport !

Ce mardi 5 octobre, journée de grève et de manifestation interprofessionnelle, doit être le moment où toutes ces luttes, toutes ces revendications, se retrouvent dans la rue pour construire le « toutes et tous ensemble » nécessaire contre ce gouvernement au service des riches et du patronat.

Aux côtés des chômeuses et des chômeurs durement attaqués, pour défendre l’ensemble de nos droits sociaux, ce mardi 5 octobre ne doit être qu’un début !

Participons nombreuses et nombreux aux différentes manifestations qui ont lieu en Auvergne

à Clermont-Ferrand, à 10H30 Place des Carmes

au Puy en Velay, à 10H30 Place de la Cadelade

à Montluçon, à 10H30 Place Jean Dormoy

à Moulins, à 10H30 Place de la liberté

à Vichy, à 10H30 Place de la poste

à Aurillac, à 10H30 Place des Carmes