lundi 26 décembre 2016

LES VAUTOURS DU CAPITAL CONTINUENT À FRAPPER, LA MANUFACTURE DES TABACS DE RIOM SUR LA SELLETTE 

Le groupe IMPERIAL Brands vient d’offrir son cadeau de Noël aux Salariés (es) de l’usine SEITA à RIOM (63), en annonçant la fermeture de l’usine de Riom ainsi que celle du centre de contrôle des Aubrais.

BILAN DE CE CADEAU :

239 emplois en interne qui risquent de disparaître, sans évidemment compter les prestataires, les fournisseurs, les commerces qui seront eux aussi impactés. Ce qui est prévu est une délocalisation en Pologne et en Allemagne. Les productions se feront en Europe de l’Est, puis reviendront en France sans contrôle, ainsi les emplois continueront à disparaître

Le vol, le pillage, le racket, les licenciements boursiers continuent avec les privatisations, et aussi un désengagement certain de l’État.

La dictature de la finance bat son plein….

Les Salariés (es) avec leurs syndicats, sont déterminés à se battre. Mercredi 21 décembre une réunion publique a eu lieu en présence des politiques de tous bords, des syndicats, de la population. La main sur le cœur, chaque politique a assuré qu’il ferait le nécessaire pour mettre fin à cette fermeture.

Chose que nous connaissons tous (toutes) lors de chaque fermeture…. Parole.. parole….

Qui chante le mieux….. qui vote les lois ???? qui fait des cadeaux aux grands groupes 700.000 euros par an pour le seul CICE.

Ce qui en ressort, c’est que seule la lutte qui va être mise en place permettra le maintien du site à Riom.

Un rendez-vous doit être pris avec des ministres. Et dès début janvier, les actions, les interventions, les manifestations, les rencontres, auront lieu.

Un comité de soutien a été créé : comitedesoutienseita@gmail.com

Il n’y a pas 36 solutions, si ces patrons voyous ne reviennent pas sur ce sinistre plan, l’entreprise doit être nationalisée.

Et croyez bien que nous allons nous en occuper.




vendredi 23 décembre 2016

SOUSCRIPTION 2016 : CONTRE LEUR MONDE : NOTRE CAPITAL : NOTRE SOLIDARITÉ




Chers amis, camarades, compagnons de route, etc.

Que vous soyez sympathisantE ou intéresséE par le NPA, que vous ayez été militant du NPA ou à la LCR par le passé, que vous soyez membre ou ancien membre d’un autre parti, que vous ayez voté pour P. Poutou, O. Besancenot ou quelqu’un d’autre, ou que vous ne votiez pas (plus), vous connaissez sûrement par coeur notre petit air sur la souscription.



Quelque soit la forme ou le front de vos luttes quotidiennes, nous serons tous d'accord sur un point : les attaques du gouvernement PS-MEDEF auront été inédites et sidérantes durant ce quinquennat, en violence comme en ampleur et en rapidité. La régression est sociale, nous le savions. Mais elle est désormais démocratique.

Depuis les attentats du 13 novembre et avec le mouvement contre la loi travail, c'est encore une nouvelle phase de l'attaque des classes dominantes qui s'est amorcée, d'une cohérence chaque jour renforcée.

Le programme de la droite pour la présidentielle 2017 est clairement celui d'une « thatcherisation » d'une violence inouïe. Fillon ne fera pas de quartier s'il est élu. Et la victoire du FN ne relève plus de la science-fiction !

Sans riposte d'ampleur, nous le savons, la réaction ne s'arrêtera pas là. De leur point de vue, il y a encore beaucoup à détruire. C'est dire le défi qui nous attend. Mais rien n'est terminé, rien n'est perdu.

Se fait donc un peu plus impérieuse chaque jour la construction d'une riposte large, unitaire, démocratique et radicale pour l'auto-organisation, la représentation et la défense immédiate des exploités et opprimés, avec une perspective de transformation révolutionnaire de la société.


BONNES FÊTES DE FIN ANNÉE



mardi 6 décembre 2016

VALLS, FILLON, ON A DÉJÀ DONNÉ… FAISONS ENTENDRE LA VOIX DES TRAVAILLEUR-SE-S, DES JEUNES, DES EXCLUES

Ainsi donc, Valls s’est déclaré candidat pour 2017, démissionnant de son poste de premier ministre pour essayer de jouer les hommes neufs.

La semaine dernière, Hollande avait préféré déposer le bilan, craignant une déconfiture certaine après celle de Sarkozy à la primaire de droite. Un bilan qu’il a jugé, dans sa suffisance et son aveuglement, satisfaisant.

Le président du Medef et de la finance

C’est que ses commanditaires, le grand patronat, les gros actionnaires du CAC40, ont tout lieu d’être contents. Hollande a continué, dans la lignée de Sarkozy, à attaquer les droits des salarié-e-s, des chômeur-se-s, des jeunes. Le chômage, la précarité et la misère qui en résultent n’ont pas cessé d’augmenter.

On estime à 9 millions de personnes, le nombre de pauvres qui doivent essayer de vivre avec moins de 1000 euros par mois. Quant à celles et ceux qui ont un emploi, c’est une pression continuelle, au nom de la compétitivité, pour leur imposer un travail toujours plus dur et mal payé. Comme c’est aussi l’objectif de la Loi Travail.

A l’inverse, les patrons et les plus riches
ont été choyés !

Avec le pacte de responsabilité, le Crédit impôt-compétitivité-emploi et quantité d’autres subventions, ce sont des dizaines de milliards d’euros qui leur ont été distribués, alors que les plans de licenciements se multiplient.

Contre la droite et l’extrême droite

Sur la base des reculs imposés par le gouvernement Hollande-Valls, c’est une nouvelle offensive qui se prépare pour faire baisser encore le « coût du travail ».

Fillon, le candidat de la droite, a choisi d’en faire son arme de campagne : 500000 suppressions de postes de fonctionnaires, liquidation des 35 heures et semaines qui pourront atteindre 48 heures, recul jusqu’à 65 ans de l’âge de départ à la retraite, augmentation de la TVA, l’impôt le plus injuste, de 2 %. Avec en prime la morale moyenâgeuse de la réaction catholique, les menaces contre le droit à l’IVG et les préjugés homophobes.

Marine Le Pen qui espérait avoir face à elle Sarkozy et Hollande, a beau jeu de dire que Valls et Fillon, c’est la même chose, qu’ils ont été l’un et l’autre premiers ministres de Hollande pour Valls et de Sarkozy pour Fillon.

Et de prétendre qu’elle est anti-système voire, même, face à Fillon, « sociale ».

Quelle imposture !

Elle, la fille de milliardaire, qui ne veut rien d’autre que gouverner en servant les intérêts du Medef et des classes dirigeantes dont elle fait partie.

Profitant des reniements des gouvernements socialistes qui ont mené la même politique que la droite, elle utilise l’écoeurement qu’ils ont provoqué pour essayer de duper les couches populaires en voulant leur faire croire que l’origine de leurs problèmes, ce serait la mondialisation, l’Europe et l’immigration et non pas la politique des patrons et des capitalistes.

Préparons-nous dès maintenant à rendre les coups

Alors oui, il y a urgence à faire entendre la voix des travailleur-se-s, des jeunes, des exclu-e-s, de toutes et ceux qui ne peuvent vivre que de leur travail, face aux représentants des classes possédantes, du patronat et de la finance, quelle que soit leur sensibilité politique.

Dès aujourd’hui, préparons-nous à défendre nos droits, le résultat des luttes que les travailleurs ont menées dans le passé, contre ceux qui veulent les liquider pour nous exploiter davantage.

Travaillons à la préparation d’un mouvement d’ensemble, dans la continuité de celui que nous avons mené au printemps dernier contre la loi Travail, en rupture avec les institutions et avec le capitalisme.

C’est ce que nous défendrons dans cette campagne électorale avec Philippe Poutou, un ouvrier, candidat anticapitaliste et révolutionnaire.





NOUS SOMMES PRÉVENUS : POUR LA SANTÉ, COMME POUR LE RESTE, FILLON C’EST NOTRE «MME THATCHER»

François Fillon, désormais candidat de la droite aux présidentielles, nous a prévenus. Son modèle, s’il est élu, ce sera Margaret Thatcher qui a mené en Grande Bretagne une offensive forcenée contre les acquis sociaux .

On peut le croire, car Fillon a déjà fait ses preuves :

Ministre du travail de Raffarin, en 2003, la contre réforme des retraites des fonctionnaires, c’était déjà lui.

Premier ministre de Sarkozy, en 2009, la «loi Bachelot» accélérant les restructurations et la privatisation du système de santé : encore lui.

Au moment où l’épuisement professionnel, la souffrance au travail, se généralisent dans nos établissements, Fillon «met le turbo» et annonce pour 2017 une austérité jamais vue.

Nouvel allongement de la durée de cotisation pour le départ en retraite au minimum à 65 ans. Dans la plupart des cas il faudrait donc attendre 70 ans pour une retraite complète.
Suppression de 500 000 postes de fonctionnaires, incluant les fonctionnaires hospitaliers c’est à dire aucun remplacement des départs dans nos services pendant les 5 années à venir et le licenciement de tous les contractuels.
Retour au 39 h.... payées 35!

A ce «traitement de choc» contre les personnels, s’ajoute la destruction/privatisation de la Sécurité sociale et de l’Hôpital Public :
La Sécurité sociale, ne couvrirait plus que les maladies longues et coûteuses, et les soins courants seraient exclusivement couverts par des assurances.
Les malades seraient traités comme une marchandise. Comme les assurances auto, Fillon préconise que tout malade commence par acquitter une forte «franchise» avant d’accéder à des soins remboursés. Et bien sûr il supprimerait le «tiers payant», timidement et partiellement instauré par Touraine.
Avec Fillon, les fermetures de structures hospitalières de proximité, les fermetures de services d’urgence les fermetures de lits s’accéléreraient. L’Hôpital Public laisserait là place à des soins «ambulatoires» financés (pour ceux qui le pourraient) par les assurances. La carte bleue et un compte en banque (bien approvisionné) devraient remplacer la «carte Vitale»

Si Fillon peut se permettre d’annoncer de telles énormités, c’est que la prétendue «gauche» au gouvernement, lui a largement ouvert la voie (Loi Touraine, Pacte de responsabilité), et elle continuerait demain.

Quant au Front National, il veut faire croire que les difficultés proviendraient des soins donnés aux «étrangers»...car il n’a aucune intention de s’attaquer aux vraies causes de la situation : le manque de financement de la Sécurité sociale, due à l’insuffisance des cotisations payées par les employeurs.

Parce que la situation d’aujourd’hui est insupportable.
Parce que ce qui nous est préparé
pour demain sera pire,
il faut prendre dès maintenant

nos affaires en main et nous mobiliser.

samedi 3 décembre 2016

UN BUDGET AU SERVICE DU SÉCURITAIRE

Laurent Wauquiez a lancé une campagne d’informations via la presse locale pour vanter les bienfaits de sa politique régionale sur la sécurité avec comme mot d’ordre : « on sécurise les gars et les TER, on protège les lycées, on soutient nos policiers et nos gendarmes ».

Dés le début de son mandat, le ton a été donné, avec la mise en place de portiques de sécurité et de la vidéo-surveillance dans certains lycées pilotes. Dans certains établissements (le lycée Lafayette à Clermont-Ferrand, le lycée Louis-Armand à Chambéry etc.), les lycéens se sont mobilisés en bloquant leur lycée dès l’annonce de ces mesures. Ils ont bien compris que cette politique d’un coût exorbitant va réduire leurs libertés, les fliquer encore un peu plus et non les aider dans leurs études, leur permettre de s’émanciper et de s’ouvrir vers l’extérieur.

Dans le même temps, des économies étaient faites, sur le nombre de personnels qui est en baisse, moins formé, avec des contrats de plus en précaires.

Dans les lycées où la mobilisation a été la plus forte, Wauquiez a reculé et renoncé à installer ses tourniquets de sécurité, comme cela a été le cas à Louis-Armand.

Pour continuer sur sa lancée sécuritaire, Wauquiez a annoncé le financement par la région de la police ferroviaire en doublant ses effectifs et la mise en place de caméras de vidéo-surveillance dans 105 gares sous prétexte de sécuriser les gares et TER.

Mais dans le même temps, on notera la suppression des contrôleurs à bord des trains qui sont garants de la sécurité et bon déroulement du voyage.

De plus, il a annoncé qu’il offrira la gratuité des TER pour les policiers et gendarmes (coût estimé pour la région : 500 000 euros), alors que dans le même temps, la SNCF cherche à faire payer le trajet aux cheminots.


La politique menée régionalement sur la sécurité que ce soit dans les lycées ou à la SNCF amplifie ainsi fortement celle du gouvernement Valls-Hollande, politique ultra-sécuritaire qui sous prétexte de lutte contre le terrorisme a mis en place l'état d'urgence et va le prolonger jusqu’aux élections présidentielles.

vendredi 2 décembre 2016

HOLLANDE EST SATISFAIT DE SON BILAN, C’EST POURQUOI IL LE DÉPOSE

Déclaration de Philippe POUTOU
du 1er décembre 2016

La crise politique à la tête de l’État et du Parti socialiste vient de franchir un nouveau pas avec l’annonce de Hollande de ne pas se présenter à l’élection présidentielle.

Cette décision ne nous fait ni rire ni pleurer.

Ce sera sans doute Valls qui va prendre la relève pour assumer le bilan de ces cinq ans d’attaques antisociales et sécuritaires.

Avec ou sans Hollande, comme avec ou sans Sarkozy, les classes populaires n’ont rien de bon à attendre des candidats de droite, d’extrême-droite et de la gauche libérale.

La crise du Parti socialiste est la rançon payée pour avoir mené une politique d’austérité, toute dévouée au MEDEF, à l’image de la loi El Khomri, une politique sécuritaire utilisant les attentats pour mettre en place un arsenal policier et sécuritaire remettant en cause les libertés individuelles et collectives.

Ces politiques, c’est la droite et l’extrême droite qui en tirent profit aujourd’hui pour essayer de pousser encore plus loin une politique réactionnaire et sécuritaire.


Cela rend encore plus urgent de reconstruire le mouvement ouvrier, une représentation politique pour les exploités qui refusent de s’adapter aux besoins du patronat, des actionnaires, des plus riches.

C’est le sens de ma candidature pour le NPA à l’élection présidentielle : redonner un espoir, préparer les combats, les mobilisations de demain qui seront seules capables de bloquer l’avenir que tous ces politiciens nous préparent, construire une autre société.