mercredi 21 août 2019

TOUT-E-S ENSEMBLE CONTRE LE G7 ET SON MONDE !

Du 24 au 26 août, Macron va accueillir en grande pompe les dirigeant.e.s des sept pays les plus riches du monde. Tout comme le G20, l’OMC ou le FMI, le G7 symbolise la domination d’une poignée de puissants qui décide sur le dos des peuples du sort de la planète entière.

Le G7, une vitrine du capitalisme

C’est avec un cynisme à tout épreuve que le thème central du sommet n’est autre que la « lutte contre les inégalités ». Un sommet présenté comme écoresponsable, attaché à l’égalité femmes-hommes … La politique menée par Macron est pourtant le contraire de la lutte contre les inégalités, car il dégrade toujours plus nos conditions de vies, détruit les services publics, la protection sociale, le droit du travail...

Les prochaines attaques contre les retraites et l’assurance chômage ne laissent aucun doute sur la vaste opération de communication de ce G7. Ces réunions servent en priorité à perpétuer un système au service des plus riches, des multinationales, renforcer l’exploitation et mettre la planète à sac.

Et malgré les désaccords affichés, ils seront d’accord sur l’essentiel : accentuer la guerre de classe !
Chronique d’une répression annoncée

Et c’est précisément parce que les politiques d’austérité sont de moins en moins légitimes, de plus en plus contestée que les capitalistes optent pour une gouvernance de plus en plus autoritaire et brutale.
La répression leur est nécessaire pour imposer un monde toujours plus injuste. Ces sommets sont particulièrement symboliques de cette fuite en avant sécuritaire.

Des villes en état de siège, des lieux de réunions bunkerisés pour des huis clos toujours plus à distance des populations.

Pour ce G7, pas moins de 10 000 policiers et gendarmes sont mobilisés à Biarritz. Des dispositifs terrestres, maritimes et aériens qualifiés d’« inédits » et « extrêmement lourd » par les autorités elles-mêmes.

La récente lutte des Gilets jaunes a montré un saut qualitatif dans la violence d’État, y compris dans la façon d’assumer les exactions commises. Ce G7 s’annonce dans la continuité de ce scénario, avec une répression policière et judiciaire annoncée.

Le Centre de rétention administrative d’Hendaye, qui sera en fait transformé en centre de détention, indique la logique à l’œuvre. Interdiction de paraître, renfort au tribunal de Bayonne, tout est fait pour créer un climat de tension et de peur et criminaliser les résistances.

L’acharnement judiciaire contre le militant Vencezo Vecchi, condamné à 13 ans de prison pour sa participation à une manifestation contre le sommet du G8 à Gênes en 2001 illustre bien le niveau de répression inhérent à ces sommets.

G7 dégage !

Il y a près de 20 ans à Seattle, des milliers de personnes réussissaient à bloquer le sommet de l’OMC, un acte fondateur du mouvement altermondialiste. Depuis le 19 août, militant.e.s associatifs/ves, politiques, syndicalistes sont réuni.e.s à Hendaye et Irun contre le G7 et son monde.
Le capitalisme n’a pas besoin du G7 pour fonctionner.

Mais cependant, la contestation des sommets capitalistes est essentielle car elle montre qu’ils ne sont pas légitimes, que nous n’acceptons pas leur domination.

C’est tout l’enjeu du contre-sommet, contester la légitimité d’une minorité à décider et opposer l’urgence sociale, démocratique, écologique et féministe pour le plus grand nombre. C’est également une échéance importante pour la construction des résistances et des convergences.

Le NPA participe à ce combat contre les saigneurs du monde, pour en finir avec le capitalisme !

Du 24 au 26 août, Macron va accueillir en grande pompe les dirigeant.e.s des sept pays les plus riches du monde. Tout comme le G20, l’OMC ou le FMI, le G7 symbolise la domination d’une poignée de puissants qui décide sur le dos des peuples du sort de la planète entière.

Le G7, une vitrine du capitalisme

C’est avec un cynisme à tout épreuve que le thème central du sommet n’est autre que la « lutte contre les inégalités ». Un sommet présenté comme écoresponsable, attaché à l’égalité femmes-hommes … La politique menée par Macron est pourtant le contraire de la lutte contre les inégalités, car il dégrade toujours plus nos conditions de vies, détruit les services publics, la protection sociale, le droit du travail...

Les prochaines attaques contre les retraites et l’assurance chômage ne laissent aucun doute sur la vaste opération de communication de ce G7. Ces réunions servent en priorité à perpétuer un système au service des plus riches, des multinationales, renforcer l’exploitation et mettre la planète à sac.

Et malgré les désaccords affichés, ils seront d’accord sur l’essentiel : accentuer la guerre de classe !
Chronique d’une répression annoncée

Et c’est précisément parce que les politiques d’austérité sont de moins en moins légitimes, de plus en plus contestée que les capitalistes optent pour une gouvernance de plus en plus autoritaire et brutale.
La répression leur est nécessaire pour imposer un monde toujours plus injuste. Ces sommets sont particulièrement symboliques de cette fuite en avant sécuritaire.

Des villes en état de siège, des lieux de réunions bunkerisés pour des huis clos toujours plus à distance des populations.

Pour ce G7, pas moins de 10 000 policiers et gendarmes sont mobilisés à Biarritz. Des dispositifs terrestres, maritimes et aériens qualifiés d’« inédits » et « extrêmement lourd » par les autorités elles-mêmes.

La récente lutte des Gilets jaunes a montré un saut qualitatif dans la violence d’État, y compris dans la façon d’assumer les exactions commises. Ce G7 s’annonce dans la continuité de ce scénario, avec une répression policière et judiciaire annoncée.

Le Centre de rétention administrative d’Hendaye, qui sera en fait transformé en centre de détention, indique la logique à l’œuvre. Interdiction de paraître, renfort au tribunal de Bayonne, tout est fait pour créer un climat de tension et de peur et criminaliser les résistances.

L’acharnement judiciaire contre le militant Vencezo Vecchi, condamné à 13 ans de prison pour sa participation à une manifestation contre le sommet du G8 à Gênes en 2001 illustre bien le niveau de répression inhérent à ces sommets.

G7 dégage !

Il y a près de 20 ans à Seattle, des milliers de personnes réussissaient à bloquer le sommet de l’OMC, un acte fondateur du mouvement altermondialiste. Depuis le 19 août, militant.e.s associatifs/ves, politiques, syndicalistes sont réuni.e.s à Hendaye et Irun contre le G7 et son monde.
Le capitalisme n’a pas besoin du G7 pour fonctionner.

Mais cependant, la contestation des sommets capitalistes est essentielle car elle montre qu’ils ne sont pas légitimes, que nous n’acceptons pas leur domination.

C’est tout l’enjeu du contre-sommet, contester la légitimité d’une minorité à décider et opposer l’urgence sociale, démocratique, écologique et féministe pour le plus grand nombre. C’est également une échéance importante pour la construction des résistances et des convergences.

Le NPA participe à ce combat contre les saigneurs du monde, pour en finir avec le capitalisme !

mardi 20 août 2019

SOUTIEN AUX HONGKONGAIS.E.S EN LUTTE POUR LEURS DROITS DÉMOCRATIQUES

Communiqué du NPA du 20 août 2019




C’est bien Pékin et la cheffe de l'Exécutif du gouvernement local, Carrie Lam, qui ont pris la responsabilité, voilà bientôt quatre mois, d’ouvrir cette crise en remettant frontalement en cause le statut dont bénéficie ce territoire au titre de Région administrative spéciale.



Un statut qui découle des accords de rétrocession de l’ancienne colonie britannique, et qui lui assure un degré important d’autonomie sur de nombreux terrains. Ce statut devait rester valable jusqu’en 2047 au moins.



Les cinq principales exigences des manifestant.es concernent toutes des droits démocratiques fondamentaux :

- Le retrait définitif du projet de loi autorisant Pékin à demander l’extradition de toute personne se trouvant à Hong Kong pour qu’elle soit jugée sur le continent. Elles n’auraient plus droit aux garanties minimums assurées par le système judiciaire hongkongais ;

- Le retrait de la caractérisation des manifestations comme des « émeutes », un terme qui les disqualifie politiquement et peut servir à justifier une répression particulièrement sévère ;

- La libération sans condition de tous les manifestant.es arrêté.es, sans inculpation ;

- Une enquête indépendante sur les violences policières et les abus de pouvoir ;

- La démission de Carrie Lam, et mise en œuvre du suffrage universel intégral. L’actuel Conseil législatif n’est en effet élu que très partiellement élu au suffrage universel, ce qui renforce en son sein le poids des milieux d’affaires et des éléments favorables au régime de Pékin.



Depuis des années déjà, le régime pékinois s’emploie à renforcer son contrôle direct sur Hong Kong. Nous avons atteint aujourd’hui un point tournant.



Une défaite du combat démocratique en cours

aurait des conséquences très graves.



Il ne s’agit en rien d’une confrontation entre un pouvoir « communiste » (Pékin) et une enclave « capitaliste » (Hong Kong). La Chine de Xi Jinping est une puissance capitaliste et fait affaire avec le Capital international !



La retenue dont a fait jusqu’à maintenant Donald Trump sur la crise présente, malgré le bras de fer engagé avec Pékin, et la très grande discrétion d’Emmanuel Macron en témoignent !



La représentativité du mouvement démocratique en cours a été démontrée à plus d’une reprise au cours de ces quatre mois de mobilisation.

-Plus de deux millions de personnes étaient dans la rue le 16 juin, soit la majorité des habitant.e ;s en âge de manifester ;

- En plein mois d'août, 1,7 millions de hongkongais étaient dans la rue dimanche 18, sous une pluie battante, et ce malgré l'interdiction de cette nouvelle manifestation ;

- Pour ouvrir cette journée du dimanche 18 août, une manifestation spécifique d'enseignant.es avait préalablement regroupé 22 000 participante.es ;

- Le 5 août, Hong Kong a été en partie paralysée par une grève générale qui a notamment touché deux secteurs phares comme le transport aérien et le secteur financier, ainsi que par des blocages ;

- Les fonctionnaires, qui s'étaient massivement mobilisé.es le 2 et le 5 août, ont entamé de nouvelles actions ;



- Parmi les étudiant.es et les lycéen.nes, circulent des appels à boycotter les cours dès le début de la prochaine année scolaire.



L’intervention militaire de Pékin ne serait qu’une mesure de tout dernier recours. Tout en agitant cette menace, le régime chinois peut intervenir de nombreuses façons de l’intérieur même du territoire en jouant la montre, la division et en espérant le pourrissement du mouvement en cours.





Quoi qu’il en soit,

le combat pour des libertés élémentaires

engagé à Hong Kong

mérite tout notre soutien.


vendredi 9 août 2019

CONTRE LES VIOLENCES RACISTES, AUX ÉTATS-UNIS ET AILLEURS

Les tueries d’El Paso et Dayton, aux États-Unis, ont fait 29 morts et plus de 50 blessés. Ces meurtres posent la question des armes à feu, mais surtout du racisme d’État, dans le pays de Trump… et ailleurs.

Ce sont deux jeunes hommes, de 21 et 24 ans, qui ont attaqué des latino-américains. Ce sont les 21e et 22e tueries de masse aux États-Unis depuis le début de l’année. Bien sûr, la disponibilité des armes à feu est un facteur permettant ce type de crimes. Mais rappelons qu’en Suisse, 46% des habitants en ont une, et qu’il y a seulement 5 décès par arme à feu pour 100 000 personnes, contre 12 aux États-Unis.

Rappelons aussi que les deux tiers des morts
par arme à feu sont des suicides.

Un crime raciste

Ce ne sont donc pas les armes à feux qui sont la cause principale de ces tueries, mais bien le racisme.

Le racisme, les violences contre les non-blancs, sont d’ailleurs un élément constitutif de la construction des États-Unis, de la colonisation à l’esclavage, en passant par les violences policières régulières contre les noirs ou les crimes contre les latinos.

Chaque année, plus de 1 100 personnes sont tuées par la police, majoritairement des noirs (étude du journal PLOOS Medecine).
Le racisme tue aux États-Unis, et la présidence Trump l’encourage avec sa politique qui est celles des suprématistes blancs. Il multiplie les sorties contre les migrants, y compris en disant à des parlementaires démocrates de retourner « d’où elles viennent ».


Ces discours racistes visent à solidifier l’exploitation des différentes communautés, à les diviser et à maintenir une peur intérieure qui permet d’imposer un ordre social totalement injuste. Plus de deux millions de personnes incarcérées, dont la moitié sont afro-américains et un plus d’un quart sont latinos. C’est un moyen de contrôler, de faire travailler quasi gratuitement des millions de personnes.

Et la France ?

Mais le racisme, la violence et leur encouragement par l’État ne sont pas l’apanage des États-Unis. Un rapport de J. Toubon, Défenseur des droits, a dénoncé cette année les « ordres et consignes discriminatoires » données à la police. Le soir de la victoire de l’Algérie à la Coupe d’Afrique, des individus cagoulés ont attaqué des familles célébrant la victoire à la batte de base-ball à Lyon. Sans parler de la disparition de Steve à Nantes, un exemple parmi tant d’autres des violences policières plus globales.

Ce n’est pas par hasard que Christophe Castaner, ministre de l’intérieur, a déclaré « la haine n’a pas sa place dans la République. […] Chaque coupable doit être trouvé et jugé », là où Trump vient de déclarer « la haine n’a pas sa place aux États-Unis. […] Il faut que ça s’arrête ».

La réalité est que ni l’un ni l’autre ne veulent en finir avec le racisme. Ils souhaitent juste que la violence soit le monopole de l’État. Comme l’avait précisé le ministre Darmanin à propos des Gilets jaunes, « Dans un État républicain, le monopole de la violence légitime, c’est celle des policiers et des gendarmes ».

Pour vaincre le racisme, il faut de grandes mobilisations des premièrEs concernéEs, victimes du racisme, travailleurEs sans-papiers pour imposer l’égalité réelle. Pour en finir avec les violences policières, il faut imposer le désarmement de la police.

Il y a urgence, aux États-Unis et ailleurs, dans un monde où la violence et la misère sont de plus en plus répandues, à stopper cet engrenage infernal.

samedi 3 août 2019

ANTONIN BERNANOS DOIT ÊTRE (VRAIMENT) LIBÉRÉ !

Communiqué du NPA du 3 août 2019

Hier vendredi 2 août, la décision de la juge des libertés et de la détention est tombée : la détention provisoire d’Antonin Bernanos, qui dure depuis le 18 avril, ne saurait être renouvelée au-delà du 17 août.

Cette détention fait suite à une confrontation entre, d'une part, militants antifascistes et, d'autre part, fascistes des groupuscules Génération identitaire, Zouaves Paris et Milice Paris, le 15 avril dernier à Paris.

Nous nous félicitons bien évidemment de cette décision de la juge, qui devrait conduire à une libération sous contrôle judiciaire, mais la vigilance reste de mise. Le parquet pourrait en effet faire appel, ce qui signifierait une prolongation de la détention d’Antonin.

La mobilisation doit donc se poursuivre, en solidarité avec Antonin et contre l’acharnement judiciaire qui cible nos camarades antifascistes, dans un contexte de criminalisation croissante des mouvements sociaux.

À l’heure où l’extrême droite est aux portes du pouvoir, voire directement au pouvoir, dans nombre de pays, et que sa rhétorique et ses propositions ont été adoptées par bien des partis dits « républicains », la lutte contre le poison fasciste est d’une brûlante actualité, et les militants antifascistes n’ont rien à faire en prison !

Le NPA exige la libération immédiate d’Antonin Bernanos, et l’arrêt de toutes les poursuites contre nos camarades antifascistes.

vendredi 2 août 2019

EUROPE CRIMINELLE : OUVREZ LES FRONTIÈRES !

Jeudi 25 juillet, plus de 110 migrant-e-s ont disparu après le naufrage de leur bateau au large de la Libye alors qu’ils tentaient de rejoindre les côtes italiennes. Une nouvelle et tragique démonstration de la politique meurtrière de cette Europe forteresse.

Des chiffres insupportables

Avec ce nouveau drame, le total des victimes noyées qui tentent de rejoindre l'Europe en partant de la Libye est de 571 personnes depuis le début de cette année...

Un bilan qui fait de cette route dite de la « Méditerranée centrale » la plus meurtrière des routes maritimes empruntées par les migrant-e-s pour rejoindre l'Europe. En 2018, le bilan était de 1314 mort-e-s selon l'Organisation Internationale pour les migrations.

Selon les chiffres officiels, le nombre de disparu-e-s en Méditerranée a baissé, en comparaison du plus fort de la « crise » des réfugiéEs en 2015-2016 (plus de 4000 noyéEs) et 2016 (plus de 5000).

Mais, comme l’affirme un rapport du Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés publié en 2018, l’an dernier, 2275 migrant-e-s ont perdu la vie, noyés dans les eaux méditerranéennes, en raison des frontières barbelées entretenues par les grandes puissances européennes.

Aucune fatalité

Il n’y a aucune fatalité à cela : la Méditerranée est un cimetière humain parce que les dirigeant-e-s européens refusent d’accueillir. Nombreux sont les bateaux d’ONG à avoir été bloqués en mer et interdits d’accoster dans le port le plus proche, en violation complète du droit de la mer et des conventions internationales.

Au lieu d’aider les ONG de sauvetage, celles-ci sont attaquées (l’arraisonnement du Sea Watch 3 il y a quelques semaines traité comme un navire militaire hostile), leurs capitaines arrêtées, leurs actions salies à coups de discours laissant entendre un lien entre ces ONG et les « passeurs », avec des législations de plus en plus répressives et une indifférence généralisée face à la violation des droits des personnes exilées.

Ces politiques sont à remettre dans le contexte plus général d’une Europe forteresse empêchant l’accès au territoire européen : délivrance restrictive de visas, construction de murs, contrôle militarisé des frontières aériennes, terrestres et maritimes, renvois forcés dans les pays d’origine et sous-traitance du contrôle des migrations à des États peu ou pas du tout démocratiques, comme le Maroc, la Turquie et la Libye...

Macron, Salvini… tous coupable !

Là où ils sont au pouvoir, les partis d’extrême droite ou de droite extrême appliquent une politique drastique de fermeture des frontières, de traque des migrant-e-s ouvertement raciste.

Ainsi, depuis plusieurs jours, le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini bloque toujours sur un navire dans le port militaire d’Augusta 130 migrant-e-s tant qu’un plan de répartition immédiate n’aura pas été convenu avec l’Union européenne...

Mais ces politiciens dangereux et criminels agissent avec la complicité des gouvernements et institutions européennes, à commencer par celle du gouvernement français.

Ainsi, Calais, Vintimille, Mayotte… sont des terrains d’expérimentation des moyens policiers de surveillance et de répression. Lundi, vingt associations ont interpellé les autorités locales dans une lettre ouverte avant la possible évacuation d'une structure accueillant 700 migrant-e-s à Grande-Synthe (Nord), se disant « inquiètes » qu'elle n'entraîne « plus de précarité »

Nous ne pouvons compter ni sur les gouvernements en place dans toute l’Europe ni sur les instances internationales.

Il faut construire une vraie solidarité internationale pour imposer la liberté de circulation et d’installation, seul moyen d’empêcher l’hécatombe des migrant-e-s.