mercredi 26 octobre 2022

NOS VÊTEMENTS, NOS CHOIX, L'ÉCOLE N'Y TOUCHERA PAS !

 



Le NPA 63 soutien les lycéen·ne·s

mobilisé·e·s à Brugière !

Le mercredi 19 octobre, les lycéens et lycéennes du lycée de Brugière à Clermont-Ferrand étaient mobilisés pour protester face aux politiques discriminatoires qui touchent directement les élèves, particulièrement sur la tenue vestimentaire.

En effet, les élèves subissent régulièrement des discriminations et du harcèlement directement de la part du personnel du lycée. Certaines élèves se voient refuser l’accès au cours du fait de la tenue de l’Abaya, un témoignage rapporte qu’une élève a été prise à parti par des personnels dans une salle pendant une heure, et est ressortie en pleurs.

Il est inacceptable que des élèves soient traité·e·s de la sorte, et que leur éducation, qui doit être la priorité, soit freinée par ces politiques discriminatoires.

A partir du moment où des élèves refusent d’aller en cours à cause de ces pratiques, il est temps d’agir !

C’est ce qu’on fait ces élèves lors de cette mobilisation.

À 7h30, les lycéens et lycéennes ont bloqué les entrées et sorties du lycée afin de forcer l’administration à entamer le dialogue. Un tract a été diffusé, et on peut y lire des revendications évidentes : la fin des discriminations vestimentaire, du harcèlement qui s’en suit et la totale liberté vestimentaire. C’était un rassemblement non pas islamiste comme l’affirme Wauquiez(président du conseil régional Auvergne Rhône Alpes), mais un rassemblement féministe et prônant l’émancipation.

Le rassemblement à été totalement pacifiste. Aucune tension n’a pu être observé, et c’était dans une bonne mais non moins déterminées ambiance que le blocage s’est déroulé.

Au bout d’une heure et demi, quatre lycéen·ne·s ont été reçu·e·s et ont obtenu une assemblée générale des délégué·e·s après les vacances. Le blocage a ensuite été levé.

Le NPA 63 de son côté apporte tout son soutien aux lycéen·ne·s mobilisé·e·s, et à ce qu’ils persévèrent à l’avenir afin de toujours défendre leurs intérêts face à une éducation nationale de plus en plus autoritaire.

La tenue vestimentaire ne doit pas être un frein à l’accès aux études, et il est plus que nécessaire de se battre face aux offensives réactionnaires !


dimanche 23 octobre 2022

COMMUNIQUÉ DE SOUTIEN AUX MOBILISATIONS POUR L’ÉMANCIPATION EN IRAN

Le 13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest du pays), a été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ».

Elle est morte trois jours plus tard en détention, après être tombée dans le coma. Après sa mort tragique, la foule s’est rassemblée devant l’hôpital où elle est décédée.

Les forces de sécurité ont battu et arrêté un nombre important de femmes et d’hommes et ont rapidement transféré le corps de Masha Jina à Saquez, sa ville natale.

Malgré la pression exercée par les autorités pour que Masha Jina soit enterrée immédiatement, ses funérailles ont eu lieu samedi 17 octobre matin, avec une présence massive de la population de Saquez, en deuil, et en colère. Elles et ils ont scandé des slogans contre la République islamique, le hijab obligatoire et l’oppression systématique des femmes en Iran.

L’épitaphe sur la pierre tombale de Masha Jiina se lit en kurde : « Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole ».

Ce drame suscite une vague de colère à travers l’Iran, ce qui se traduit par des manifestations partout dans le pays. Des slogans hostiles au régime théocratique sont scandés, tels que « mort au dictateur », ou encore « mort à la République islamique » !

En soutien, une foule de femmes ont manifesté tête découverte, d’autres ont également décidé de couper leurs cheveux. Pas un seul jour sans qu’elles n’affirment leur droit à exister, avec ou sans voile, comme elles le veulent.

Sur les réseaux sociaux aussi, la colère gronde. Sur Twitter, le hashtag #Mahsa_Amini en persan arrivait en tête dimanche 18 septembre, avec près de 1,5 million de tweets. Dans la capitale, des étudiant·e·s ont lancé des mouvements de protestation dans plusieurs universités, dont celles de Téhéran et de Shahid Beheshti.

Elles et ils scandent des slogans comme « Mort à la dictature, celle du Guide comme celle du Chah ». L’application de la charia est régulièrement contestée dans le pays et le décès de Mahsa Jina Amini réveille les critiques envers la police des mœurs (chargée notamment de faire respecter le port obligatoire du foulard en public) et ses interventions violentes.

Les autorités iraniennes déploient leur stratégie répressive pour étouffer les manifestations et mater toute remise en cause de leur pouvoir.

Des dizaines de manifestant·es ont été tué·es par balle, notamment à Zahedan le 30/9 où au moins 66 personnes auraient été abattues, dont des enfants.

Malgré cette répression sanglante, les censures et coupures des réseaux internet, les agressions sexuelles ciblées sur les femmes mobilisées, les arrestations arbitraires, la mobilisation reste debout et déterminée.

Dans certaines villes, le climat est insurrectionnel et les forces de l’ordre sont obligées de reculer devant la détermination des manifestant·e·s.

De nombreuses organisations syndicales construisent des mouvements de grève.

Le Kurdistan est traversé par des journées de grèves générales qui confinent à des opérations villes mortes avec la fermeture des commerces.

Depuis le samedi 1 octobre, les étudiant·e·s sont entré·e·s en grève générale dans tout le pays. Les slogans « Etudiants, Travailleurs, Unité Unité » fusent dans les universités. C’est justement ce que craint le régime : la jonction entre les travailleurs·euses, les mobilisations des femmes et de la jeunesse.

La responsabilité de l’oppression du peuple iranien et notamment des femmes incombe en totalité au régime théocratique et liberticide des mollahs.

Pour autant, il convient de souligner le contexte géopolitique du Moyen Orient qui est le champ clos des grandes puissances, tout comme des puissances régionales ( USA, Syrie, Israël, Turquie, Russie, Arabie Saoudite, Égypte, France, etc, ).

La course délétère au nucléaire - initiée de longue date par Israël avec le soutien de la France et des USA, course à laquelle participent plusieurs pays de la région dont l'Iran- et les sanctions et le blocus économique de l'Iran participent à l'appauvrissement du peuple iranien et à l'instabilité de la région.

Nous, organisations du mouvement social puydomois, dénonçons avec fermeté la répression du régime iranien et apportons tout notre solidarité et soutien aux mobilisations pour l’émancipation en Iran.

Nous soutenons leurs revendications dont les premières :

-Le droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps ;

-L’abrogation de l’obligation de porter le voile.

-Libération des personnes arrêtés et des prisonniers politiques

Le régime iranien doit respecter les Conventions Internationales qu’il a ratifiées, dont celles sur la liberté de manifestation.

Pour les luttes d’émancipation et d’égalité

des droits en Iran et ailleurs !

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN

À LA LUTTE DU PEUPLE IRANIEN

mercredi 26 octobre 2022

à 18H30 devant la Préfecture

à partager massivement l'événement facebook

https://www.facebook.com/events/815751646260693/

PREMIERS SIGNATAIRES : Solidaires, ATTAC, UNEF, NPA, Nouvelle Donne, Collectif Nous Aussi, PCF, LDH, FSU63, EELV 63, CGT 63, LFI 63, Amis Temps des Cerises, RESF 63, AFPS 63, Planing familial, Cimade 63, UNSA, Génération.s, FI,UCL Clermont-Ferrand, SE-UNSA, libre pensée 63, EELV 63, PS,Osez le féminisme 63

FEMME, VIE, LIBERTÉ :

ENTRETIEN AVEC UNE MILITANTE IRANIENNE

TRACT DU NPA



samedi 22 octobre 2022

COMMUNIQUÉ DE LCED 63 : EXTRÊME DROITE : L’INFÂME RÉCUPÉRATION RACISTE ET POLITICIENNE

Les extrêmes droites, du Rassemblement National à Reconquête et aux divers groupuscules fascisants, instrumentalisent l’horrible meurtre d’une enfant pour, une fois encore, développer leur idéologie xénophobe et raciste, malgré l’appel de la famille endeuillée à ne pas faire de récupération.

 Absente des mobilisations sociales, l’extrême droite allume un contre-feu en jouant sur l’émotion légitime de la population.

Exploitant sans vergogne la nationalité de l’autrice présumée du meurtre, elle fait de tou·te·s les immigré·e·s, de tou·te·s les étranger·e·s et plus encore des Algérien·ne·s des tueurs en puissance. 

Le Collectif de lutte contre les extrêmes droites du Puy-de-Dôme (LCED 63), avec les organisations qui le constituent*, apporte son soutien à la famille et aux proches de Lola. Il dénonce par la même occasion l’ignoble rassemblement prétendument « pour Lola » organisé ce dimanche 23 octobre à Clermont-Ferrand par Reconquête 63, la Cocarde et l’UNI et qui a pour unique objectif de diviser en véhiculant la haine des immigré·e·s et étranger·e·s. 

* Le Collectif LCED 63 est constitué d’une vingtaine d’organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires, UNEF, ...), politiques (PCF, UEC, LFI, Clermont en commun, Génération-s, EELV, NPA, UCL), associatives et coopératives (LDH, Cimade, OLF, Amis du temps des cerises, UPC 63, …). 


lundi 17 octobre 2022

CONTRE LA VIE CHÈRE, POUR LES SALAIRES ET LES SERVICES PUBLICS TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE LE 18 OCTOBRE

 

La grève dans les raffineries

vient bousculer l’agenda social.

L’épreuve de force face à Macron et au patronat pourrait avoir lieu plus tôt que prévu. En menaçant les grévistes de réquisition, le gouvernement lance un défi à l’ensemble du mouvement ouvrier.

Pour nos salaires, contre la réforme des retraites

ou de l’assurance chômage, pour défendre le droit de grève, l’heure est à la généralisation des grèves !

À la suite de la marche nationale contre la vie chère et l’inaction climatique du 16 octobre. Le rendez-vous de grève interprofessionnel du mardi 18 octobre, à l’appel des syndicats CGT, FSU, Solidaires, FO et des organisations de jeunesse, est une étape importante dans la construction de la mobilisation.

Le NPA appelle les travailleurs/euses, la jeunesse mais aussi l’ensemble de la population à participer massivement aux manifestations

à Clermont-Ferrand, à 10H place Delille

qui rejoindra le rassemblement pour la défense des lycées pro qui se trouvera devant le rectorat.

Au Puy en Velay à 10h30 Place la Cadelade

à Montluçon à 11H Place Piquand

à Moulins à 11h Place de la liberté

à Vichy à 11h Place de la poste

à Aurillac 10H30 devant la préfecture

Il faut profiter de cette occasion pour réunir les salarié.e.s, créer des liens entre différents secteurs professionnels, construire le soutien populaire au mouvement et poser les

bases d’une reconduction massive de la grève sur tous les lieux de travail.

Uni.e.s et déterminé.e.s,

nous pouvons imposer

l’augmentation générale des salaires,

leur indexation sur l’inflation

et le retrait des projets de loi

néfastes de Macron.

Il faut en finir avec le pouvoir des capitalistes à diriger la marche de la société en prenant le contrôle de l’outil de production, notamment en réquisitionnant le secteur de l’énergie. C’est le seul moyen de lier justice sociale et sauvegarde de l’environnement.

jeudi 13 octobre 2022

FACE AUX MENACES DU GOUVERNEMENT, SOLIDARITÉ AVEC LES RAFFINEURS EN GRÈVE !

 

Alors que dimanche la Première ministre assurait que la situation des stations-service allait « s’améliorer tout au long de la semaine », la pression du gouvernement est montée d’un cran mardi après la reconduction de la grève des salarié.e.s de Total Énergies et ExxonMobil.

Macron en a appelé à la « responsabilité » des directions des deux groupes et des syndicats, renvoyant dos à dos patrons et salarié.e.s.

Pas un mot sur les 16 milliards de bénéfices de Total, ou sur les indécents 2,6 milliards d’euros d’acompte exceptionnel versé aux actionnaires !

Bruno Le Maire s'était dit prêt à « réquisitionner les moyens nécessaires pour libérer les dépôts et faire fonctionner les raffineries ».

Une menace qu’Élisabeth Borne s’apprête à exécuter chez Esso-ExxonMobil considérant que l’accord signé par la CFDT et la CGC rend caduque la grève.

Après avoir expliqué qu’il fallait « négocier », le gouvernement s’en prend donc directement au droit de grève en menaçant les salarié.e.s qui entendraient poursuivre la mobilisation.

Mais les raffineurs tiennent bon, et ils peuvent compter sur une solidarité venue de nombreux et nombreuses salarié.e.s qui ont bien compris, contrairement à ce que voudrait nous faire croire la propagande gouvernementale complaisamment relayée dans les grands médias, qu’en se battant pour leurs salaires, les raffineurs ne faisaient que réclamer leur dû.

Avec l’inflation, le coût de la vie qui explose, beaucoup de personnes ne se chauffent plus ou ne peuvent pas boucler leur budget, et la seule réponse de Macron et du patronat est de vouloir s’en prendre toujours plus à nos droits, en attaquant l’assurance chômage et les retraites, et en refusant toute réelle augmentation des salaires.

La vérité, c’est que les salarié.e.s des raffineries ont mille fois raison de se battre pour obtenir une part des richesses qu’ils et elles ont contribué à créer.

La vérité, c’est que les augmentations de salaire sont la meilleure façon de taxer les superprofits de Total, ExxonMobil, et de tant d’autres…

Personne ne le fera à notre place.

Alors, pas d’hésitation, la solidarité doit se faire entendre, le soutien aux grévistes des raffineries et d’ailleurs doit être total, et leur combat s’étendre à d’autres secteurs !

À Clermont-Ferrand ,

Pour soutenir les grévistes en lutte

un rassemblement

aura lieu le vendredi 14 octobre

à 18H devant la préfecture

APPEL ci-dessous



samedi 8 octobre 2022

SALAIRES ,ASSURANCE CHÔMAGE, RETRAITES : ENGAGEONS LA CONFRONTATION AVEC MACRON !

 

Le président Macron a annoncé « la fin de l’abondance »... Si nous, les classes populaires, n’en avions pas vu le début, nous sommes néanmoins servis depuis la réélection du président des riches.

Les prix explosent, les salaires stagnent, et on nous prépare à de nouvelles restrictions, notamment en ce qui concerne l’électricité et le gaz cet hiver.



Attaques tous azimuts

Tout cela ne semble pas suffisant pour Macron et les capitalistes. Pour eux, l’enjeu est d’en finir avec la protection sociale et de venir chercher, sur le dos de la majorité de la population, les dizaines de milliards d’euros « perdus » pendant la pandémie.

Dans le même temps, les gros patrons du CAC 40, les actionnaires, peuvent tranquillement continuer à s’engraisser.

D’abord en s’en prenant aux allocations chômage et en exerçant une pression plus importante sur les travailleuses et les travailleurs privés d’emplois.

Pourtant, le chômage est un droit qu’on acquiert en travaillant, et ces allocations sont une partie intégrante de notre salaire, socialisé et différé pour les périodes de galère.

De plus, Macron va s’en prendre, une nouvelle fois, à nos retraites. Il s’agit cette fois de reculer à 65 ans l’âge de départ, et d’en finir avec les « régimes spéciaux ».

Sous couvert de « sauvegarde du système de retraites », il s’agit d'une nouvelle attaque contre nos droits. Et même l’argument selon lequel le système de retraites serait déficitaire est faux : il est bénéficiaire cette année de plus de 5 milliards d’euros, mais le gouvernement prévoit de récupérer une partie du budget des retraites pour continuer les cadeaux et la défiscalisation pour les requins capitalistes.

Catastrophes climatiques,

guerre en Ukraine,

recul de nos conditions de vie...

Le capitalisme nous prépare des lendemains bien sombres. Un avenir où le pire danger, l’extrême droite, se verrait bien prospérer.

Mais rien n’est écrit à l’avance, pour peu que l’on y résiste. Pour cela, nous avons besoin d’une gauche de combat, anticapitaliste et unitaire, qui se batte pied à pied contre ce système et ses méfaits écologiques comme sociaux.

Dès aujourd’hui, la gauche sociale et politique doit donc se réunir autour de revendications en rupture avec les politiques du capital : retraite à 60 ans, SMIC à 1800 euros, augmentation des salaires d’au moins 300 euros, indexation des salaires sur les prix, embauche massive à l’hôpital et à l’école, expropriation du secteur de l’énergie et de l’industrie pharmaceutique, transition écologique, transports en commun de qualité et gratuits…

Le NPA est prêt à en discuter dès à présent et à avancer dans ce sens avec toutes celles et ceux qui ne sont pas résignés et veulent changer la société.

Tou-te-s ensemble dans la rue dimanche 16 octobre

Macron menace de dissoudre l’assemblée si son projet de contre-réforme des retraites ne passe pas. Nous n’avons pas peur de la dissolution.

Ce n’est pas la bataille parlementaire qui le mettra en échec, mais bien un mouvement majoritaire du monde du travail et de la jeunesse.

Un mouvement profond, par en bas, fait de manifestations, de grèves, d’occupations d’entreprises et de lieux publics.

C’est cette mobilisation que le NPA s’attache à construire dès aujourd’hui. Cela doit se faire dans l’unité la plus large. Partis de gauche, syndicats, associations démocratiques, doivent s’unir dès aujourd’hui pour aller au combat.

Dans la continuité de la grève du 29 septembre, nous appelons à la marche unitaire « contre la vie chère et l’inaction climatique » du dimanche 16 octobre (14h à Nation).

Cela doit être une nouvelle étape pour la construction d’une mobilisation victorieuse. 


Pour les cars

La réservation doit être faite en ligne via l'adresse : https://marche16octobre.fr/

Sur ce site, toute la démarche à faire pour la réservation et pour le paiement est indiquée.

Une participation financière pour le voyage sera demandée à chaque participant·e en fonction du revenu de la personne concernée (minium 5 €)

APPEL UNITAIRE DE LA MARCHE