samedi 30 janvier 2021

LA PMA, TOUT DE SUITE ! LA MANIF POUR TOUS HORS DE NOS VIES !

 

À partir du 2 février l’extension de la PMA, la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes seules passera en deuxième lecture au Sénat.

La PMA fait partie des promesses de campagne d’Hollande puis de Macron et des années plus tard, nous attendons toujours.

UNE LOI INÉGALITAIRE !

Si cette loi passe, elle ouvrira effectivement la possibilité aux couples lesbiens et aux femmes seules d’avoir accès à la PMA mais ça se fera dans le cadre d’une loi qui est foncièrement inégalitaire par rapport aux couples hétéros. Cette loi est inégalitaire à plusieurs niveaux.

Elle exclut les personnes trans montrant une nouvelle fois le visage de la transphobie d’État.

Au niveau de la filiation, il y aura une amélioration puisque nous n’aurons plus besoin de passer par l’adoption, mais on nous demandera de faire une déclaration conjointe devant le notaire, contrairement aux couples hétéros qui n’ont besoin que d’aller en mairie...

Non seulement cette procédure est discriminante mais elle sera en plus coûteuse !

Enfin ce que propose le Sénat comme loi, comme en première lecture c’est tout simplement le non-remboursement de nos PMA. Nous ne serions pas infertiles donc nous ne mériterions pas ce remboursement là où les hétéros y auraient droit .

Pourtant la PMA n’a jamais eu pour vocation de soigner l’infertilité. Elle permet d’avoir des enfants pour ces couples qui ne peuvent pas en avoir : que cette infertilité soit pathologique ou non.

Il y a donc pour les sénateurs une volonté de montrer que tout couple hétérosexuel a un droit à l’enfant inaliénable alors qu’une femme seule ou un couple de femmes c’est une lubie qu’elles doivent payer elles-même.

Cet amendement du Sénat est très grave, car il suppose qu’il faudra avoir des revenus importants pour avoir accès à la PMA.

En plus du caractère homophobe, l’état met en place des discriminations flagrantes de classe.

PMA = MISE EN DANGER DE LA FAMILLE ?

Si la PMA a bien des difficultés à passer, c’est parce que dans cette période de montée de la réaction, les différents gouvernements Hollande et Macron ont cédé maintes fois aux réactionnaires et à l’extrême-droite.

Si de nombreuses associations LGBTI jouent le cadre de la respectabilité en expliquant que les familles homoparentales seraient aussi acceptables que des familles hétéro, nous n’avons pas peur de revendiquer notre droit à ne pas être des hétéros.

Nous n’oublions pas que la fa-mille hétérosexuelle dans cette société capitaliste est une institution qui opprime largement les femmes, et les LGBTI.

Ce type de famille-là, nous n’en voulons pas.

Nous voulons construire d’autres types de familles qui permettent l’épanouissement de toutes et tous.

La Manif pour tous appelle à manifester le 31 janvier contre l’extension de la PMA.Cette organisation doit sortir de nos vies une bonne fois pour toutes.

Pour cela nous avons besoin d’un mouvement fort qui fasse la jonction entre le mouvement ouvrier et le mouvement LGBTI afin de mettre un coup d’arrêt aux réacs, et à la politique du gouvernement Macron.

La commission LGBTI du NPA réclame tout de suite et sans condition :

la PMA pour toutes, y compris pour les personnes trans

Que celle-ci se fasse à égalité dans tous les aspects que ce soit sur la filiation ou sur le remboursement par la sécurité sociale.

C’est pour cela que nous appelons à participer au contre-rassemblement dimanche 31 janvier à 15H30 Place de Jaude

jeudi 28 janvier 2021

TOUS DANS LA RUE LE 30 JANVIER POUR COMBATTRE L’AUTORITARISME EN MARCHE, NON AUX LOIS LIBERTICIDES ET VIOLENCES D’ÉTAT


 

REFUSONS UNE SOCIÉTÉ DU TOUT RÉPRESSIF

Le gouvernement développe consciemment un climat délétère d’insécurité sociale, fait de défiance, de division, de casse des liens sociaux et de la solidarité.

Arguant de la nécessaire protection sanitaire, il tente de nous habituer à toujours plus de contrôle sur nos libertés, d’intrusion dans nos vies et, finalement, à une gestion sécuritaire pérenne de la société.

Le pouvoir ne veut plus d’actions collectives qui dénoncent sa politique, mais un pays cela ne se gère pas avec la police à chaque coin de rue.

Macron montre ainsi sa faiblesse, pour nous convaincre il ne lui reste plus que la matraque.

MACRON CHERCHE À NOUS DIVISER

Macron projette une loi contre le «séparatisme», «islamiste» bien évidemment. De quoi renforcer encore un peu plus la stigmatisation des musulman;e.s et leur discrimination.

Derrière cela, c’est en réalité la tentation de masquer le développement inédit de la pauvreté et des inégalités qui touchent l’ensemble de la population.

Détourner les citoyens des ripostes à mener par la lutte contre les plans de licenciements massifs, la casse de tous nos biens communs.

TOUS DANS LA RUE LE 30 JANVIER

CONTRE L’AUTORITARISME EN MARCHE

LES LOIS LIBERTICIDES ET LES VIOLENCES D’ÉTAT

Soyons nombreux et nombreuses en mobilisation, ce samedi 30 janvier contre la loi de sécurité globale,pour la fin de la répression contre la contestation et contre les secteurs militants en particulier, pour la fin de l’impunité des violences policières et le désarmement de la police, contre le projet de loi «séparatisme» en luttant contre l’islamophobie et toutes les formes de racisme, pour l’ouverture des frontières, la liberté de circulation et d’installation, la régularisation de tous les sans-papiers, mais aussi pour défendre une vraie démocratie sociale et sanitaire, associant les salarié.es, la population, les jeunes, dans les entreprises, les quartiers, les écoles.

à Clermont-Ferrand

SAMEDI 30 JANVIER

à 15H Place de Jaude

https://www.facebook.com/events/344686856516777

communique de presse

Nos libertés sont menacées 

Continuons à les défendre :

EXIGEONS 

LE RETRAIT DE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE

Et

LES DÉCRETS SUR LE FICHAGE DES MILITANT.E.S

Après la forte mobilisation lors des manifestations du 21 et du 28 novembre, le 05 décembre 2020 et le 16 janvier 2021, les organisations syndicales, associatives et politiques du Puy de Dôme appellent à une manifestation à Clermont-Ferrand, place de Jaude, le samedi 30 janvier 2021 à 15h. 

Lois après lois, décrets après décrets et Nouveau Schéma de Maintien de l’Ordre, le gouvernement et sa majorité parlementaire poursuivent leur offensive généralisée mettant en péril nos libertés.

La promesse de réécriture de l’article 24 de la loi Sécurité globale qui poursuit son cheminement au sénat à la mi-mars avant de revenir à l’Assemblée nationale.

Et les articles 21 et 22 de la loi sécurité globale sont maintenues, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse. L’utilisation des drones avec caméras menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·ses d’alerte.

Ce n’est pas la seule loi présentée, puisqu’elle est accompagnée d’autres projets de loi liberticides comme celui sur le séparatisme maquillé sous l’appellation : « confortant le respect des principes de la République » qui préfigure une société étouffant les libertés, détruisant les espaces d’émancipation et de culture.

Poursuivant sa politique sécuritaire, le gouvernement élargit par décrets, publiés le 04 décembre 2020, les possibilités de fichage. 

Trois fichiers, dans les mains de certains services des forces de l’ordre, pourraient recueillir de nouveaux types d’informations sur les individus considérés comme dangereux pour la « sécurité publique ». 

Ainsi comme le fait observer la CNIL dans ses avis sur les fichiers PASP et GIPASP,  « la rédaction de certaines catégories de données est particulièrement large ». De fait, ils pourraient figurer dans ces fichiers « les opinions politiques » et les « convictions philosophiques et religieuses », les « données de santé révélant une dangerosité particulière », les « données […] relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques », les « comportements et habitudes de vie »,...

En 2008, nous avons combattu jusqu’à son retrait, le fichier EDVIGE qui devait recueillir les mêmes types d’informations.

Toutes ces dispositions liberticides qui constituent une menace pour le droit d’informer et d’être informé et aux valeurs de la République et l’État de droit, doivent disparaître.

Pour exiger le retrait de toutes ces lois liberticides, la suppression des décrets élargissant le fichage des militants et  aussi le remaniement du nouveau Schéma National du Maintien de l’Ordre, nous continuerons notre marche pour défendre nos libertés à Clermont-Ferrand, place de Jaude, le samedi 30 janvier 2021 à 15h.

Appel unitaire signé par le NPA


 

à Moulins, Rassemblement à 11H devant la préfecture

à Vichy , Rassemblement à 11H place de la poste

à Montluçon, Rassemblement à 11H Place Piquand


lundi 25 janvier 2021

BLANQUER ET LE GOUVERNEMENT ONT RATÉ LEURS EXAMENS, QU’ILS DÉGAGENT !

 

La situation sanitaire ne cesse de se dégrader avec la diffusion massive des nouveaux variants anglais et sud-africain.

Il y a de fortes chances que nous arrivions à une explosion des contaminations et à une saturation des hôpitaux à moyen terme.

C’est le résultat d’une politique désastreuse de la part du gouvernement depuis maintenant plusieurs mois.

Le profit avant tout !

Depuis un an, chaque épreuve est lamentablement ratée par la clique au pouvoir : les masques et le gel, les tests, les moyens dans la santé, la campagne de vaccination... Systématiquement, le choix a été fait de sauver le privé, de faire des économies dans les services publics et dans les protections sanitaires, quitte à mentir à la population.

Les mesures autoritaires et liberticides ont accompagné cette séquence du début à la fin, avec pour conséquence des atteintes graves à la liberté d’expression et la multiplication des violences policières.

La politique vaccinale est guidée par le profit à court terme, au mépris des besoins réels, qui pourraient être pourvus si les brevets étaient levés et le vaccin produit à moindre frais par des entreprises publiques et vendu à prix coûtant.

L’éducation n’échappe pas à cette faillite…

La gestion de la crise dans nos établissements témoigne de cette politique. Les « heures Covid » semblent s’être perdues dans les méandres de l’administration, les protections manquent cruellement, le personnel de nettoyage en nombre insuffisant ne peut pas procéder convenablement à la désinfection et à l’aération des locaux, et la campagne de dépistage est déjà un lointain souvenir. On ne mène pratiquement plus d’enquête lorsqu’un cas est détecté, et les malades sont mis à l’isolement parfois plusieurs jours après l’apparition des premiers symptômes. Un seul mot d’ordre : tout-va-bien !

Pire encore, sur le plan éducatif, depuis la mise en place des demi-groupes en lycée, la moitié des élèves n’ont tout simplement plus qu’un demi-emploi du temps, perdant ainsi beaucoup d’heures, le distanciel ne remplaçant que très mal de véritables cours.

Aucune embauche n’a été faite pour suivre sérieusement l’ensemble des élèves et permettre d’accompagner celles et ceux qui rencontrent des difficultés scolaires, sociales ou familiales.

Mobilisons-nous le 26 janvier et après !

Cette journée de grève permet de se retrouver, de partager les réalités que nous vivons et de formuler ensemble des revendications.

Plusieurs mobilisations ont lieu en Auvergne

LE MARDI 26 JANVIER

à Clermont-Ferrand à 10H Place Delille

à Montluçon à 14H30 Place Piquand

à Vichy à 14H30 Place de la poste

à Moulins à 14h30 Place Jean Moulin

à Aurillac à 13H30 devant le lycée Jean Monnet

Au Puy en Velay à 10H30 devant la préfecture

Dès demain, il faudra imposer :

- une embauche massive de personnels d’enseignement, de vie scolaire, médico-sociaux, administratifs et techniques ;

- un réel dédoublement des classes, avec une prise en charge de 100 % des heures en présentiel, une mise à disposition de locaux par les collectivités, et du personnel ;

- une campagne générale de vaccination auprès de toute la communauté éducative ;

- la mise à disposition permanente de masques, gel et tests gratuits.

C’est le seul moyen d’éviter un reconfinement généralisé qui serait destructeur pour les élèves et les personnels et qui rendrait encore plus difficile l’accès à l’enseignement pour les plus précaires.

Le gouvernement ne reculera que par la mobilisation de toutes et tous : c’est pourquoi il faut amplifier le mouvement le jeudi 4 février, journée de grève interprofessionnelle, afin de construire une alternative opposée termes à termes aux projets de Blanquer : embaucher (alors qu'il supprime 1880 postes), augmenter les salaires (et pas les heures supplémentaires), renforcer l’éducation prioritaire (au lieu de l’exploser) et abroger les réformes du bac et de la voie professionnelle (plutôt que de les imposer à marche forcée). Dès maintenant, discutons-en et préparons la suite en nous réunissant partout parce que, malgré la pandémie, une autre école est possible.

jeudi 21 janvier 2021

RÉSISTER, SE MOBILISER, CONVERGER !

L’année 2020 a été une année dramatique pour l’ensemble des classes populaires, du monde du travail, particulièrement les plus précaires, les femmes, les jeunes, les étudiant.e.s, les chômeurs/ses…

La crise sanitaire et la gestion désastreuse du gouvernement ont précipité la faillite de notre système de santé, déjà affaibli par les politiques de restriction budgétaire et de suppressions de postes menées par les gouvernements successifs.

« Le patronat ne désarme jamais »

Dans le privé, le patronat continue de profiter de cette crise pour nous mener une guerre économique et sociale de plus en plus meurtrière.

Dans le cadre d’un pseudo « plan de relance », le gouvernement arrose une fois de plus d’une centaine de milliards « d’argent public » les plus grandes entreprises du CAC40, dont les bénéfices ne cessent pourtant d’augmenter.

Les plans de licenciements se multiplient partout, et les suppressions d’emplois déguisées (fin des contrats précaires, suppressions de postes dans le public) les accompagnent…

Dans cette situation compliquée, on ne peut qu’espérer que le mois de janvier sera le début d’une période de mobilisation et d’explosion de colère du côté des travailleuses et travailleurs, de l’ensemble des classes populaires.

Ne comptons que sur nos forces

Ainsi, de nombreux secteurs se sont donnés rendez-vous dans les semaines à venir pour mener ces batailles.

Le mardi 19 janvier par exemple le secteur de la Culture s’est mobilisé pour exprimer leur révolte face à la situation d’urgence absolue dans laquelle ils et elles ont été plongés par la gestion du gouvernement de cette crise.

Dans le public, les personnels de santé - déjà épuisés - appellent aussi à une journée de mobilisation nationale ce jeudi 21 janvier pour des moyens et des embauches.

Un rassemblement de soutien aux salarié.e.s du SSIAD en lutte car font partie des grands oubliés du Ségur de St Amant Tallende aura lieu entre 11H30 et 14H30 Rond point D786/D213 (proximité aire de covoiturage du Crest)

Les personnels de santé seront suivis dès le mardi 26 janvier par une large journée de mobilisation dans l’éducation, de la maternelle à l’université.

Sur Clermont-Ferrand, une manifestation aura lieu ce jour à 10H Place Delille,

Rassemblements auront lieu à 14H30 ,place Piquand à Montluçon, place Jean Moulin à Moulins, place de la poste à Vichy,

Manifestation à 14H30 départ lycée Jean Monnet à Aurillac

Manifestation à 10H30 devant la préfecture du Puy en velay

Parmi elles et eux, les assistant.e.s d’éducation, particulièrement précarisés, qui ont commencé à se mobiliser dès le 19 janvier, après une journée de grève particulièrement réussie en décembre(à Clermont , aussi il était présent devant le rectorat

Et le 28 janvier, ce sera au tour du secteur de l’énergie (« fraîchement » privatisé) d’appeler à une journée de grève pour la défense et le développement des services publics.

Taper toutes et tous ensemble !

Pour inverser le rapport de forces face à un gouvernement et un patronat à l’offensive, il faut construire toutes ces mobilisations sectorielles, mais il faut également savoir les rassembler, converger.

Pour éradiquer le chômage, imposons l’interdiction des suppressions d’emploi et le partage du temps de travail sans perte de salaire, et défendons aussi des moyens pour la santé, ainsi que l’arrêt des politiques répressives, liberticides et racistes.

Ce samedi 23 janvier à 14H devant l’assemblée nationale à Paris est l’occasion de rassembler toutes celles et ceux qui luttent contre les licenciements et les suppressions de postes lors d’une manifestation nationale à Paris lancée à l’appel des salarié.e.s du voyagiste TUI, victimes d’un « plan social » particulièrement destructeur.

Puis, dans la même perspective, pour regrouper nos forces, construisons la mobilisation la plus large et puissante possible autour de la date du jeudi 4 février, journée de mobilisation nationale interprofessionnelle appelée par l’intersyndicale.

Ce n’est qu’un début !

 

 

mercredi 20 janvier 2021

DÉTRESSE ÉTUDIANTE , IL Y A URGENCE : DES MOYENS POUR ROUVRIR LES FACS !

 

Isolement, la précarité, décrochages, et angoisse sur l'avenir : la crise que nous connaissons est entrain de pourrir la vie des jeunes.

Selon une étude de Santé publique France, 29 % des 18-25 ans sont en dépression, c'est un phénomène générationnel de masse, extrêmement grave.

Tous les jours nous apprenons une nouvelle tentative de suicide d'étudiant•e.

Cette situation n'est pas le fait de la « fragilité » des jeunes, elle est le résultat direct de la politique du gouvernement et des précédents, qui asphyxient les budgets des universités, rendant impossible une continuité de l'enseignement, et précarisent les jeunes qui se sont vu par milliers du jour au lendemain sans emplois ni aides pour subvenir à leurs besoins.

Face à la multiplication de ces drames, le gouvernement a mis en place des mesures ridicules, insultantes : donner 150€ aux boursier•e•s en décembre, soit l'équivalent de 12,50€ par mois sur l'année, doubler le nombre de psy dans les universités pour le porter à un•e psychologue pour 15000 étudiant•e•s, et envisager une reprise, uniquement pour les L1... le 25 février.

Des mesures d'autant plus dérisoires que c'est visiblement pas l'argent qui manque, le gouvernement ayant donné des dizaines de milliards d'euros depuis le début de la crise aux grandes entreprises, qui pourtant continuent de licencier.

Il n'y a rien à attendre du gouvernement, il nous l'a démontré à chacune de ses allocutions sur la question des jeunes et des étudiants.

Il en va d'une question de vie ou de mort, nous devons déployer une mobilisation massive qui exige un programme d'urgence pour enrailler la dynamique mortifère en cours :


1 / Réouverture des universités d'urgence avec des moyens supplémentaires. La fermeture des universités depuis plusieurs mois doit cesser. L'isolement pérenne des étudiants, l'absence de rapports sociaux hormis sur Zoom plonge dans la détresse la majorité d'entre nous.

Mais ce qu'a révélé le Covid, c'est que le manque de moyens dans les universités est un problème structurel qui indexe la réouverture des universités à l'embauche massive de personnels, à la réquisition de nouvelles infrastructures, et à la mise en place d'un dispositif sanitaire conséquent à commencer par des masques gratuits et des centres de dépistage dans chaque établissement.

Et sans attendre les directives d'un gouvernement qui estime qu'ouvrir les fenêtres suffit pour maintenir les écoles ouvertes, nous devons élaborer collectivement des protocoles sanitaires conséquents avec personnels, enseignants et étudiants, à l'image de ce qu'ont fait les enseignants de nombreux établissements du secondaire en Île de France à la toussaint.

2 / Un revenu étudiant à la hauteur du SMIC pour combattre la précarité et la misère étudiante.

Avec la crise et les pertes d'emplois et de revenus se développent la misère étudiante et la faim, dans des logements exigus et souvent insalubres.

Or, les étudiants, n'ont droit ni aux allocations chômage après avoir perdus leurs emplois, ni au chômage partiel car la plupart du temps ils ont des contrats précaires qui prennent fin dès que les activités s'arrêtent ou ralentissent. Il nous faut un revenu étudiant à la hauteur du SMIC en urgence, et l'augmentation des aides sociales pour les plus précaires.

Et qu'on ne nous dise pas

qu'il n'y a pas d'argent dans les caisses,

quand le gouvernement ne cesse

d’arroser de milliard d'euros

des grandes entreprises qui continuent de licencier.

3/ Il faut répondre aux besoins vitaux de soins psychiatriques pour les étudiants en détresse

Le sous effectif structurel de personnel médical qualifié dans les universités est criminel, et plonge dans le désarroi une très grande majorité d'étudiants dont certains vont jusqu'à attenter à leur jour à défaut de suivi psychologique.

Il faut dans l'urgence augmenter drastiquement le nombre de psy sur les campus tout en imposant la gratuité des soins psychiatriques.

4/ Aucun étudiant ne doit être sélectionné du fait de la crise !

La détresse que vivent les étudiant-e-s particulièrement en période d'examens est le signe que le problème se situe aussi au niveau de la sélection et de la pression scolaire. Récemment, c'est une nouvelle étudiante qui a mis fin à ses jours après les résultats du concours de médecine.

Pour stopper l'hémorragie d'une jeunesse étudiante au bord du burn-out, il faut mettre un terme à la sélection en imposant la validation automatique de l'année pour tous les étudiants.

LES JEUNES DANS LA GALÈRE

CE N’EST PLUS POSSIBLE

STOP À LA PRÉCARITÉ ÉTUDIANTE

RÉVOLTONS-NOUS TOUS ENSEMBLE !

À Clermont-Ferrand

LE JEUDI 21 JANVIER

RASSEMBLEMENT

à l’arrêt de tram universités

à 12H30

https://www.facebook.com/events/257749452368035/



vendredi 15 janvier 2021

STOP LOI SÉCURITÉ GLOBALE , FICHAGE PARTOUT, LIBERTÉS NULLE PART !


 

Jugeant en référé la validité de trois décrets publiés le 4 décembre dernier par le gouvernement, le Conseil d’État a autorisé le 4 janvier un élargissement des fichiers de police lourd de dangers.

Ces décrets, qui modifient le Code de sécurité intérieure, autorisent de fait les possibilités de fichage sur la base d’opinions politiques, d’appartenances syndicales ou de données de santé dans le cadre d’enquêtes de police ou administratives.

Ne trouvant visiblement rien à redire, rejetant ainsi les requêtes de plusieurs syndicats (CGT, FO, FSU, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature) et d’associations de défense des droits humains, le Conseil d’État ouvre ainsi la porte à une nouvelle offensive liberticide au nom de la sécurité publique ou de la sûreté de l’État…

Concrètement ces décrets autorisent les forces de l’ordre à ficher les « opinions politiques », les « convictions philosophiques et religieuses » et « l’appartenance syndicale » avant le recrutement de fonctionnaires sur des postes sensibles (cela alors que les précédents textes se limitaient à recenser leurs « activités »).

Identifiants, photos et commentaires sur les réseaux sociaux, troubles psychiatriques, seront aussi inscrits... Les personnes morales – donc les associations, syndicats, partis... – sont également dans le collimateur.

Ces informations sont désormais consignées dans trois fichiers : le « fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique » utilisé par la police (et qui recense à cette heure 60 000 personnes), le fichier « Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique » employé par la gendarmerie (67 000 personnes) et le fichier « Enquêtes administratives liées à la sécurité publique » de l’administration (221 000 personnes), selon les informations mêmes du ministère de l’Intérieur…

Mais que l’on se rassure, ces fichiers consigneront les données de personnes dont les activités sont « susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation », « à l’intégrité du territoire ou des institutions de la République » ou de constituer une « menace terroriste »... Des caractérisations fourre-tout qui, sans nul doute, peuvent permettre à l’avenir de s’attaquer à un large secteur contestataire ou tout simplement militant.

De ces trois décrets dangereux à la loi « sécurité globale » en passant par la loi « confortant le respect des principes de la République » (ex-loi séparatisme), ce pouvoir amplifie les outils de contrôle social et de répression afin de garantir le maintien d’un ordre et d’un système social de plus en plus injustes.

Mais notre camp social n’a pas dit son dernier mot.

MOBILISATION

CONTRE LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE

À CLERMONT-FERRAND

RASSEMBLEMENT
SAMEDI 16 JANVIER

à 11H devant la préfecture

MANIFESTATION

SAMEDI 30 JANVIER

à 15H Place de Jaude

La lutte pour nos libertés publiques

et démocratiques continue.

Tract d’appel unitaire


communiqué de presse :

POUR EXIGER LE RETRAIT

DE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE

ET LES DÉCRETS SUR LE FICHAGE DES MILITANT.E.S

Rassemblement Conférence de Presse

Samedi 16 janvier 2021 à 11h

devant la Préfecture de Clermont-Ferrand

Suite à la très forte mobilisation lors des manifestations du 21 et du 28 novembre et 05 décembre 2020, le gouvernement et sa majorité parlementaire tentent d’éteindre le feu en annonçant la réécriture intégrale de l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale.

Ils essaient de faire diversion en sortant l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale… pour mieux inclure ses dispositions dans l’article 18 de la loi sur le séparatisme. Et les articles 21 et 22 sont toujours là, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse.

L’utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·ses d’alerte.

Ces dispositions liberticides, ainsi que celles du schéma national du maintien de l’ordre, représentent une menace pour le droit d’informer et d’être informé et doivent disparaître.

Pour exiger le retrait de toutes ces lois liberticides qui constituent une menace aux valeurs de la République et l’État de droit, et aussi le remaniement du nouveau Schéma National du Maintien de l’Ordre.

Les organisations syndicales, associatives et politiques appellent à un rassemblement conférence de presse devant la préfecture à Clermont-Ferrand samedi 16 janvier 2021 à 11h.

 

ON NE COMBAT PAS LE VIRUS, EN PIÉTINANT LES LIBERTÉS : PLUS DE SÉCURITÉ SOCIALE, MOINS DE SÉCURITÉ GLOBALE !

 

Communiqué de presse du NPA du 14 janvier 2021


Le gouvernement a donc fait le choix d’un tour de vis liberticide supplémentaire, avec notamment la généralisation du couvre-feu à 18h à partir de samedi, sur l’ensemble du territoire.

Après avoir testé cette mesure punitive depuis le 2 janvier sur 25 départements sans résultats réellement probants, ils s’enfoncent dans cette stratégie sans queue ni tête.

Nous n’en sommes malheureusement pas surpris, tant cette nouvelle décision s’inscrit dans la continuité des précédentes, caractérisées par l’absence de toute politique sanitaire digne de ce nom et par un recours quasi-systématique à des mesures répressives pour contenir l’épidémie.

Pour tout ce qui concerne concrètement la vie de millions de personnes — l’emploi, la précarité, les licenciements, la pauvreté qui se développe notamment dans la jeunesse — ce ne sera rien ou presque, malgré quelques annonces concernant les étudiant.e.s dont on ne voit malheureusement guère comment elles pourraient inverser le cours actuel des choses, qui s’est tragiquement illustré cette semaine par deux tentatives de suicide d’étudiant.e.s à Lyon.

Après les mensonges sur les masques, la faillite du système de tests et le fiasco du lancement de la campagne de vaccination, comment prendre au sérieux ce gouvernement ?

Alors qu’il fait montre d’une inventivité hors norme pour trouver des dizaines de milliards pour les entreprises et pour nous expliquer pourquoi nous pouvons continuer d’aller au travail et à l’école malgré des protocoles sanitaires inefficaces et/ou inapplicables, il se refuse toujours à débloquer les moyens nécessaires pour l’hôpital, la prévention, les embauches nécessaires dans le secteur de la santé.

L’auto-satisfaction cynique et le paternalisme du gouvernement sont révoltants, venus d’un pouvoir qui, face aux dangers — bien réels — de l’épidémie, se refuse à envisager une réelle politique sanitaire et privilégie une fois de plus les réponses répressives et la « sauvegarde » de la machine à profits capitaliste, au mépris de la population et du lien social déjà fortement dégradé.

Or la réponse la plus adaptée ne pourra venir que de l’organisation de la solidarité par la population elle-même, et non de la culpabilisation de chacun.e et de la suppression de tous les moments de convivialité.

Ce dont nous avons besoin, c’est de recrutements massifs à l’hôpital et d’embauches pour la recherche des cas contacts et la mise en œuvre d’une véritable stratégie vaccinale, et plus globalement d’une politique de santé communautaire s’appuyant sur l’alliance des professionnel.l.e.s de santé et de la population, qui peut ainsi s’auto-organiser pour trouver les solutions adaptées et consenties à la lutte contre l’épidémie, dans les quartiers, sur les lieux de travail.

Nous refusons les fausses « solutions » répressives d’un pouvoir dont la nature autoritaire n’est plus à démontrer : lois liberticides, couvre-feux, perpétuation d’un état d’urgence sanitaire qui n’a de sanitaire que le nom, etc. Nous aurons l’occasion de le dire dès ce samedi dans la rue, à l’appel de la coordination #StopLoiSécuritéGlobale, mais aussi la semaine prochaine lors de la mobilisation en défense de l’hôpital public le 21 janvier et contre les licenciements et les suppressions de postes le 23 janvier.

Plus de sécurité sociale, moins de sécurité globale !


CLERMONT-FERRAND

RASSEMBLEMENT

CONTRE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE

SAMEDI 16 JANVIER

à 11H DEVANT LA PRÉFECTURE


 


 

dimanche 10 janvier 2021

MICHELIN : COUP DE PRESSION SUR LES « BIBS » !

 

Coup de tonnerre chez Michelin, la direction annonce la suppression de 2300 emplois (1100 dans le tertiaire, 1200 dans l’industrie) par voie de presse…

Quel exemple de dialogue social tant mis en avant par l’entreprise, et le maire de Clermont-Ferrand (PS) qui, visiblement, approuve : « On aimerait que d’autres entreprises, quand cela arrive, le fassent avec autant de bienveillance ».

HONTEUX !

Cette annonce brutale et injustifiable a laissé les salariés en état de choc.

Injustifiable par les bénéfices de la boîte, 1,5 milliards d’euros par an depuis plus de 10 ans ! Injustifiable par les aides versées par l’État, comme le CICE à hauteur de 75 millions d’euros !

Injustifiable par les dividendes versés aux actionnaires, une bagatelle, 500 millions d’euros par an !

De 50 000 salariés, les « bibs » ne sont plus que 19 500, et ce n’est pas fini. Ces suppressions d’emplois ne sont qu’un début à une réorganisation complète de l’entreprise en vue d’améliorer sa « compétitivité » (comprenez les bénéfices).

Fermetures des usines de Poitiers, Toul, La Roche sur Yon, Noyelles, où les salariés sont sacrifiés au nom de la rentabilité. Les victimes sont déjà nombreuses et font grimper inexorablement le nombre de chômeurs/ses dans des régions, déjà sinistrées économiquement.

Pourtant, le travail ne manque pas sur les chaînes de production, obligeant les salariés à augmenter les cadences, non sans conséquences sur leur santé physique et mentale.

1 embauche pour 3 départs, voilà la norme depuis l’accord compétitivité de 2012…la casse sociale, physique et psychologique est devenue la norme !

La crise économique, sociale, écologique et sanitaire doivent nous amener vers une rupture avec le système capitaliste à bout de souffle.

La réduction du temps de travail sans perte de salaire (travaillons tous et mieux) et la réappropriation des biens de production, pour que les salariés et les citoyens soient les premiers concernés (contrôle de la production, contrôle des risques environnementaux, contrôle des richesses,…), sont des éléments qui doivent construire le monde d’après.

Rien n’est inéluctable

La richesse de cette entreprise n’est pas entre les mains des actionnaires, mais bel et bien dans celles des salariés, qui ont forgé et développé cette marque à travers le monde.

La force de travail est dans les ateliers, dans les bureaux, dans les usines, et sans ces premiers de corvée, rien n’est possible.

La lutte contre les licenciements, le partage du temps de travail et le contrôle des travailleurs-ses doit être au cœur des priorités des forces sociales, syndicales et politiques.

Le NPA sera présent à la marche  nationale contre les licenciements, aux côtés des salariés pour défendre leurs intérêts et construire le rapport  de forces nécessaire, rendez-vous le 23 janvier à 14H à Paris devant l’Assemblée Nationale.

vendredi 1 janvier 2021

CONTRE L’INDÉCENTE AUTO-SATISFACTION DE MACRON, MOBILISATION !

Communiqué du NPA du 31 décembre 2020

Avant les vœux présidentiels, on nous avait annoncé « un message d’espoir, d’unité, de vérité », « concret à hauteur d’homme »...

Dans les faits, c’est à un bric-à-brac décousu et un chouïa répétitif que nous a asséné un Macron qui a soigneusement évité les mots qui fâchent : chômage, précarité, inégalités, racisme, sexisme, violences policières, autoritarisme...

Comme d’habitude, on a eu droit au lyrisme d’un président compatissant avec les « efforts et restrictions », avec les « sacrifices demandés », vantant « l’esprit de responsabilité collective qui a permis de tenir mieux que beaucoup face au virus ».

Il s’est même montré reconnaissant, le laudateur des « premiers de corvées », égrenant familièrement des prénoms de celles et surtout de ceux qui ont fait preuve de l’inventivité et du génie français... On se demanderait presque ce que Macron a pris comme traitement du Covid !

Sans aucune espèce de transition, comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, Macron s’est accordé, à partir de l’actualité du Brexit, un grand satisfecit sur son rôle pour relancer ce grand projet européen, grâce à « un endettement commun et solidaire »...

Puis retour sur la langue de bois cocorico : « rien ne peut résister à notre nation ». « L’espoir est là dans le génie humain », illustré par la mise au point du vaccin contre le Covid-19…

Macron a juste omis de citer la dernière prouesse de son gouvernement : être dans l’union européenne le pays le plus lent à ouvrir largement la campagne de vaccination !

Et pour tout ce qui concerne concrètement la vie de millions de personnes - l’emploi, la précarité, les licenciements, la pauvreté qui se développe notamment dans la jeunesse... -, on l’aura compris, ce sera (peut-être) pour les vœux de l’année prochaine !

Les vœux du NPA sont plus concrets : par nos mobilisations, mettre un grand stop aux projets de loi liberticides, et construire la convergence de toutes celles et ceux qui ne veulent pas payer la crise, contre les licenciements et les suppressions d’emploi, la précarité, pour le partage du travail et l’augmentation des salaires. Macron ne nous endormira pas : ce n’est pas la crise sanitaire mais bien la crise du capitalisme qui produit les désastres écologiques et épidémiques, et c’est pour sauver les profits de quelques-uns et permettre aux bourses de continuer de flamber que les gouvernements veulent exploser nos droits sociaux et démocratiques.

Aussi pour 2021, souhaitons-nous collectivement d’avancer dans la reconstruction d’un projet de transformation révolutionnaire, seule issue porteuse d’espoir pour toutes celles et ceux qui font tourner cette société partout dans le monde.

Contre les mauvaises résolutions

de Macron et ses amis,

nos bonnes révolutions !