mardi 17 mars 2020

SEMAINE CONTRE L’APARTHEID ISRAÉLIEN DANS LE PUY DE DÔME

Des groupes en solidarité avec la Palestine se mobilisent dans le monde pour l'organisation de la Semaine contre l'apartheid israélien (IAW, Israeli Apartheid Week), qui a lieu dans la plupart des pays du 16 au 21 mars.

Cette semaine s’appuie sur les mouvements progressistes, et les groupes qui luttent contre toutes les formes de discrimination raciale, de marginalisation et d'oppression, et pour la promotion du Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) pour la liberté des Palestiniens, la justice et l’égalité. Cette année, un appel de 15 organisations palestiniennes a rassemblé plus de 100 groupes européens pour lutter contre le racisme et l'apartheid sous le thème


Cependant, cette mobilisation est influencée par le contexte politique et social. Les pouvoirs antidémocratiques à l'échelle mondiale ont désespérément tenté de diaboliser et de faire taire le mouvement en solidarité avec les droits des Palestiniens, menaçant la liberté d’expression et l’ensemble du mouvement de défense des droits humains.

Cette année, les mesures mises en place pour contenir le coronavirus paralysent les populations et restreignent la liberté de mouvement et de rassemblement partout dans le monde.

Nous essayons donc d'organiser des actions en ligne, comme la diffusion de ce tract électronique, pour continuer à sensibiliser aux droits des Palestiniens et au mouvement BDS.

Nous espérons que cette situation se termine bientôt et regrettons la tragique perte de vies. Ce virus révèle aussi la dure réalité de la xénophobie et du racisme. L’épidémie du virus a entraîné une augmentation des préjugés, de la violence et du racisme.

La liste des pays où les gens sont harcelés et humiliés en fonction de leur origine perçue est troublante.

L ' IAW 2020 appelle toutes les forces progressistes à poursuivre la lutte contre l'apartheid et le racisme israéliens sous toutes les formes.

À travers divers événements, notamment en ligne, nous continuerons de sensibiliser et de soutenir le mouvement BDS. Il est plus crucial que jamais de s'unir contre tout racisme et pour la justice indivisible.

Renforçons le Boycott citoyen des produits de l’Etat d’Israël, jusqu’à ce que cet État respecte le Droit international et les Droits humains.

Exigeons la suspension de l’accord d’association entre l’UE et Israël : http://cnpjdpi.org./appel/index.php?petition=4






jeudi 12 mars 2020

MARCHES POUR LA JUSTICE SOCIALE ET CLIMATIQUE DES 13 ET 14 MARS 2020

Les 13 et 14 mars seront de nouvelles journées
de la mobilisation internationale pour le climat.

 
Le vendredi 13, le mouvement Youth For Climate, qui avait initié la première grève mondiale pour le climat en mars 2019, appelle collégien.n.es, lycéen.n.e.s et étudiant.e.s à participer aux Marches pour l’avenir.

Les jeunes interpellent aussi les professeur.e.s et personnels des établissements.

À Clermont-Ferrand, manifestation à 10H00 Place Delille

Pour le lendemain, samedi 14, des Marches pour le Climat se préparent dans plus de 80 villes.

Elles sont appelées par les mouvements citoyens, Alternatiba, etc., et aussi, fait plus inhabituel, par un texte commun intitulé « Le 14 mars, nous marcherons ensemble pour faire entendre nos déterminations communes », signé par Attac, la CGT, la Confédération paysanne, la FSU, Greenpeace, les Amis de la Terre, Oxfam, l’Union syndicale Solidaires.

MANIFESTATION DES GILETS JAUNES
à laquelle appellent à participer
les associations organisatrices des marches climat
SAMEDI 14 MARS à 13H30 Place Delille

Évolutions

Les signatures, côte à côte, de la CGT et de Greenpeace, marquent une double évolution intéressante. Ce texte affirme la nécessité « d’affronter ensemble les crises sociales et écologiques », la conviction que « la résolution de ces crises réside dans une profonde remise en cause du système politique et économique actuel », la volonté de « collectivement exiger du gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et les inégalités sociales ».

En affirmant que « les travailleuses et travailleurs et leurs organisations doivent pouvoir participer et décider au sein du processus de reconversion [et que] le développement de services publics de qualité et de proximité et la création de millions d’emplois sont également nécessaires à la transition écologique et sociale », il peut être un point d’appui pour que la mobilisation pour le climat devienne aussi une priorité pour les militant.e.s dans les entreprises.

Convergences

Il y a aussi un « appel national unitaire, des syndicalistes, des Gilets jaunes, des intellectuels, des collectifs, des militants, à monter tous à Paris le 14 mars 2020 ».

« Montrons que nous sommes capables de surmonter nos désaccords pour n’être qu’un seul bloc contre les BlackRock et autres sociétés d’investissement ou de gestion d’actifs auxquels ils confient nos avenirs », dit à juste titre cet appel.

Les BlackRock, fonds de pension, banques ou assurances sont directement responsables de la course productiviste au profit, de l’exploitation des énergies fossiles et de la déforestation, causes du dérèglement climatique.

La réduction du temps de travail comme le droit à la retraite à 60 ans maximum sont des revendications à la fois sociales et écologiques, pour travailler et produire moins, et pour partager plus.

Le 14 mars est une belle occasion pour que la convergence des luttes ne soit pas un vain mot.

Municipales

Les marches se tiendront, de plus, la veille des élections municipales.

Et toutes les listes jouent à qui sera le plus vert !

On ne compte plus les promesses de plantations d’arbres et de végétalisations, les déclarations d’amour aux mobilités douces…

Mais plus rares sont les engagements réels et concrets contre les projets climaticides d’auto-routes, de centres commerciaux, de méga-stades ou de parcs de loisirs… qui menacent terres agricoles, biodiversité et ressources en eau.

Aucune lutte conséquente contre la pollution et le changement climatique ne peut faire l’impasse sur la responsabilité de la voiture individuelle.

Le développement des transports publics gratuits afin de rendre bus, métro et tramways accessibles à tout.e.s, pratiques et confortables, est une réponse à la fois écologiquement efficace et socialement juste.

Il doit s’accompagner d’une transformation de l’espace urbain pour rendre le vélo, la marche à pied plus sûrs et plus agréables.

La publicité envahit l’espace public et consomme de l’énergie pour inciter à consommer toujours plus, souvent à coups de messages sexistes.

À quand des arrêtés municipaux d’interdiction ?

Locales, nationales et mondiales,
sociales ou écologiques,
nos exigences et nos luttes
se conjuguent et se renforcent :
faisons-les entendre
ensemble les 13 et 14 mars.

mardi 10 mars 2020

CORONAVIRUS, CRISE ÉCONOMIQUE, RETRAITES : VITE, IL FAUT DES MESURES DE RUPTURE AVEC LE CAPITALISME

Lundi 9 mars, les cours du pétrole ont chuté de 25%, tandis qu’en deux semaines, les cours du CAC 40 ont chuté de 15%.

Les analystes économiques anticipent un arrêt de la croissance, voire une récession.

Le Coronavirus est l’élément déclencheur d’une crise qui devait éclater à un moment où à un autre.

Une crise économique qui vient de loin

Cela faut plusieurs mois que la date des États, des grandes entreprises et des ménages augmente très fortement. La production, dans de nombreux pays, a fortement ralenti.

Comme pendant la crise de 2009, les gouvernements n’ont qu’une idée en tête : aider les banques et les grandes entreprises, en leur versant des centaines de milliards d’euros.

Les attaques contre les retraites, l’assurance chômage, mais aussi contre les services publics ont pour objectif de faire passer des milliards de nos poches à celles du grand patronat.

Ils veulent nous faire payer leur crise, une crise qui a des conséquences multiples : la misère pour des milliards de personnes, le dérèglement climatique, la réforme des retraites et la pénurie dans les hôpitaux, qui rend très difficile la gestion de l’épidémie.

La violence du pouvoir

Les mobilisations sont très importantes face à la dégradation globale de nos conditions de vie, notamment contre la réforme des retraites et contre les violences faites aux femmes.

Le pouvoir veut passer en force, avec l’utilisation du 49-3 pour la réforme des retraites afin de museler le débat parlementaire et essayer de prendre de vitesse la mobilisation.

Le débat à l’Assemblée, qui n’est déjà pas représentatif de la volonté des classes populaires, c’est encore trop démocratique pour Macron et la bourgeoisie !

Le passage en force, c’est aussi la répression qui s’est abattue sur les manifestations féministes des 7 et 8 mars, et dans de nombreuses manifestations de ces dernières années.

À nous de réagir

La crise économique démontre que nous n’avons plus le choix : il nous faudra soit subir de nouvelles attaques, terribles contre les droits de l’ensemble des classes populaires, soit réagir, imposer un rapport de forces.

Après les manifestations du 8 mars, celles des Gilets jaunes le 14 mars, la mobilisation dans l’enseignement supérieur, les manifestations du 21 mars contre le racisme et les violences policières et la future grève du 31 mars contre la réforme des retraites nous donnent des perspectives.
Mais, pour gagner, nous avons besoin d’un grand « tout.e.s ensemble », d’une grève de masse pour imposer des mesures d’urgence :
le retrait de la réforme des retraites ;
l’embauche d’un million de personnes dans les services publics, notamment, en urgence, dans les hôpitaux ; le maintien des salaires ou des indemnités chômage en cas de chômage partiel ou de confinement, l’interdiction de toute mesure de restructuration ou de suppressions d’emploi (y compris les intérimaires), la suspension des versements de dividendes aux actionnaires ;
le partage du temps de travail sans perte de salaire pour éradiquer le chômage ; la réquisition des banques et l’annulation de la dette publique et des dettes des ménages.

Voilà le type de proposition que nous devons imposer par la lutte, et que le NPA porte également dans les élections municipales, comme la revendication de la gratuité des transports ou la réquisition des logements vides, avec les listes auquel il participe.

Le NPA, là où il n’est pas présent, appelle à voter pour les listes qui s’opposent à la politique du gouvernement Macron, qui portent un programme de rupture avec le capitalisme, qui ne sèment aucune illusion sur les vertus du seul bulletin de vote ou des voies institutionnelles, notamment les listes présentées par Lutte ouvrière.


jeudi 5 mars 2020

CONTRE LE PASSAGE EN FORCE DU POUVOIR AVEC LE 49-3, RELANCER LA MOBILISATION EN FINIR AVEC MACRON ET SA REFORME

Dix minutes à peine !

C’est le temps qu’il a fallu au gouvernement pour décider du passage en force de sa réforme des retraites au Parlement, espérant ainsi mettre un point final à près de quatre mois de contestation.

Fidèle au mépris des classes populaires qui caractérise son quinquennat, Macron a profité d’un Conseil des ministres extraordinaire, prévu sur l’épidémie de coronavirus, pour dégainer en loucedé le célèbre article 49-3 de la Constitution.

Un geste révélateur et minable, bien à l’image du personnage qui ne fera qu’accélérer la crise politique dans laquelle la Macronie est embarquée.

Mais s’il espérait profiter de l’inquiétude et des craintes suscitées par l’épidémie pour empêcher toute réaction à son mauvais coup, c’est raté : le soir même et les jours qui ont suivi, des milliers de manifestants se sont retrouvés à Paris et dans le reste de la France pour protester contre cette énième provocation du duo Macron-Philippe..

À Clermont-Ferrand , ce sont 300 personnes qui se sont rassemblées à l’appel de l’intersyndical le lundi 2 mars devant la préfecture.

FIN DU DÉBAT OU DÉBUT DE LA FIN ?

L’usage de ce 49.3 en dit long sur le discrédit de ce gouvernement, réduit à un coup de force, y compris contre sa propre majorité parlementaire !
« En Marche » dispose tout de même de près de 300 députés godillots, dont la docilité à l’égard de l’Élysée est notoire.

Et ce ne sont pas les oppositions parlementaires de gauche ou de droite qui pourraient menacer le moins du monde le pouvoir, comme l’a encore prouvé le vote des 2 motions de « censure ».

Si Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont décidé de mettre « fin au débat », c’est moins par crainte de cette dérisoire « bataille parlementaire » livrée à grands coups d’amendements des députés de la France Insoumise et du Parti Communiste que par peur de voir la contestation dans la rue se poursuivre, comme c’est le cas depuis le début du mois de décembre.

Mais par leur coup de force, Macron et Philippe contribuent à relancer la mobilisation. Certes, la grève reconductible dans les transports s’est arrêtée, mais nombre de travailleurs de ces secteurs ne se sentent ni déçus, ni battus et cherchent la prochaine occasion pour relancer, à la fois le mouvement contre la réforme des retraites et les innombrables autres saloperies de ce gouvernement au service des riches.

À commencer par les enseignants et lycéens qui continuent de protester contre la réforme du bac Blanquer et sa casse de l’éducation publique. Ou les personnels des hôpitaux contre l’austérité généralisée.

À CLERMONT-FERRAND,
une prochaine journée de grève et de manifestation
est prévue
LE VENDREDI 6 MARS
à 14H30 Place Delllille

RELANCER LA GRÈVE
ET LA MOBILISATION GÉNÉRALE

Voilà quatre mois que Macron n’arrive pas à sortir du cycle de contestation qu’il a provoqué avec sa réforme, en dépit de ses diversions, comme la pseudo-concertation offerte aux syndicats sur le financement de la réforme.

Dans la rue et par la grève, il faut augmenter la pression sur ce pouvoir qui sacrifie nos vies à leurs profits.

Au cours des prochains jours, les occasions de nous mobiliser ne vont pas manquer : journée de mobilisation des « facs et labos en lutte » jeudi 5 mars, grève contre la réforme des retraites, le 6 mars, « grève internationale des femmes » dimanche 8 mars, nouvel « acte » des Gilets jaunes et « marche contre les violences policières » samedi 14 mars, « semaine noire » à partir du lundi 16 mars, « marche des solidarités » samedi 21 mars, à l’occasion de la journée internationale contre les discriminations raciales…

Autant de colères qui doivent converger !


mardi 3 mars 2020

8 MARS : GRÈVE DES FEMMES, GREVE POUR NOS RETRAITES, GRÈVE GÉNÉRALE

Avec l’utilisation du 49-3 pour faire passer la réforme des retraites, le gouvernement a montré une fois de plus son mépris de classe et son mépris de ses propres règles démocratiques. Ultra-minoritaire dans l’opinion, décrédibilisé, illégitime, il poursuit sa fuite en avant, utilisant au passage la crise du coronavirus pour faire passer son 49-3 et menacer d’interdire les manifestations.

Pour nos retraites

Les femmes occupent une place importante dans la mobilisation pour nos retraites. Elles seront parmi les plus impactées : prise en compte de toute la carrière donc y compris des temps partiels et des congés parentaux, suppression d’annuités considérées comme cotisées, pension de réversion…

Alors que déjà les pensions des femmes sont inférieures de 42 % à celles des hommes et que ce sont elles qui perçoivent majoritairement le minimum vieillesse, la réforme va très nettement dégrader leur situation.

Pour tout.e.s et pour les femmes en particulier, il faut revenir à une retraite à taux plein à 60 ans (55 ans pour les métiers pénibles) après 37,5 années de cotisations.

Pour défendre
le service public de la santé,
l’égalité salariale,
les conditions de travail

Les femmes sont largement présentes dans la mobilisation de la santé. Infirmières, aides-soignantes, cheffes de services… elles subissent les salaires dévalorisés, les horaires décalés, les conditions de travail extrêmement difficiles.

La course à la rentabilité à laquelle sont soumis les hôpitaux a engendré une crise majeure.

Partout dans le monde du travail, les femmes font face à la précarité, au chômage, aux bas salaires, à la dévalorisation de leurs métiers, à la pénibilité croissante...

L’égalité salariale et de carrière, la fin des discriminations, de la précarité, des temps partiels imposés, sont des conditions nécessaires à l’autonomie financière des femmes et donc à leur émancipation.

Pour le partage des tâches domestiques
et le développement des services publics

En plus de travailler, les femmes assument encore une très large part des tâches domestiques. Ce travail reproductif est effectué gratuitement, représentant des économies considérables sur le dos des femmes.

Une part de ces tâches doit être prise en charge collectivement par un véritable service public de la petite enfance et de la perte d’autonomie par exemple.

Mais il faut aussi réduire significativement le temps de travail hebdomadaire pour permettre un meilleur partage de tâches.

Contre les violences sexistes et sexuelles

Dans le monde entier, une mobilisation est en cours contre les violences sexistes et sexuelles et contre cette société capitaliste et patriarcale qui génère les violences physiques mais aussi économiques, sociales, psychologiques…

Ici, alors que le César du meilleur réalisateur vient d’être donné à Polanski, coupable de violences répétées contre des femmes dont des mineures, le 8 mars doit être l’occasion de faire le lien avec la mobilisation du 23 novembre dernier pour dire « stop » à toutes les violences contre les femmes et les minorisé.e.s de genre.

L’ensemble des attaques violentes menées par ce gouvernement a des répercussions encore plus dramatiques sur les femmes : retraites, logement, services publics, APL, attaques racistes et islamophobes…

Faisons de ce 8 mars une journée de mobilisation, de grève, contre ce gouvernement, contre toutes les discriminations visant les femmes, les lesbiennes, les trans, contre toutes les violences sexistes, contre cette société capitaliste et patriarcale.

Une journée pour nous battre pour nos droits, pour l’émancipation de tout.e.s !

à Clermont-Ferrand ,
le collectif 8 mars toute l’année
organise une après midi de mobilisation
le DIMANCHE 8 MARS
à partir de 14H00 place de Jaude
à partager massivement l’événement facebook


 
à Aurillac, 
RASSEMBLEMENT DIMANCHE 8 MARS
à 10H30 Place des droits de l'Homme

Dans l’Allier, la mobilisation aura lieu
LE JEUDI 5 MARS
à 17H30
Place Piquand à Montluçon
Place de la liberté à Moulins
Place de la poste à Vichy

Au Puy en Velay, la mobilisation aura lieu
SAMEDI 7 MARS
avec une FLASH-MOB
à 10H00 au marché du Puy
devant le théâtre

dimanche 1 mars 2020

NE LAISSONS PAS PASSER LE 49-3 DE CE GOUVERNEMENT ILLÉGITIME

Macron a donc décidé d’utiliser l’article 49-3 de la Constitution pour faire passer la réforme des retraites à l’Assemblée.

Cela fait plusieurs jours qu’E. Philippe prépare les esprits avec des arguments sur l’enlisement des discussions, qui seraient dû à l’obstruction de la France insoumise et du PCF.

La réalité est que le 49-3 est toujours un moyen autoritaire, particulièrement antidémocratique, de faire passer une loi. Il s’agit de limiter les débats parlementaires, déjà en procédure « accélérée », ce qui n’avait aucun sens pour une telle réforme, structurelle, et de limiter les possibilités des mobilisations sociales, en accélérant les choses.

Il s’agit aussi, pour un gouvernement, en engager sa responsabilité devant un vote de confiance dans les jours suivants, de mettre tout son poids dans la balance, de lier son existence à une réforme.

Alors que le gouvernement est doublement illégitime, avec un président élu avec 16% des voix des inscrits au premier tour et avec une grande majorité de la population opposée à sa réforme, notre vision est qu’effectivement le sort de Macron et de sa réforme doivent être liés : ils doivent dégager tous les deux.

Le NPA appelle à manifester ce
LUNDI 2 MARS
à 17H30 devant la préfecture de Clermont-Ferrand,
à 17H30 sous préfecture de Montluçon
à 17H30  préfecture de Moulins
à 17H30 sous préfecture de Vichy

pour protester contre cette mesure antidémocratique,
et à construire un mouvement
de grève de masse, uni, dans les prochains jours.

Alors que le pouvoir accélère et veut passer en force, nous ne pouvons pas attendre le 31 mars pour une riposte nationale de masse.

En s’appuyant sur les mobilisations du 5 mars dans l’enseignement supérieur, du 8 mars, du 14 mars et du 31 mars, allons-y tout.e.s ensemble, construisons une grève générale pour gagner.