mercredi 27 novembre 2019

LA PRÉCARITÉ TUE, LA SOLIDARITÉ FAIT VIVRE : MOBILISONS-NOUS TOUS ENSEMBLE !

L'immolation d'un étudiant à Lyon a mis en lumière de façon brutale le problème de la précarité étudiante, auquel la majorité d’entre nous est confrontée au jour le jour.

Cette précarité nous pousse à sauter des repas, à priver de soins, à devoir travailler à côté de nos études, au point où 20 % d'entre nous sommes aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Mais loin d’être cantonné aux sphères de l’université, la précarité touche en réalité toutes les sphères de la société : que l’on soit étudiant-e, travailleur-se, retraité-e, la pauvreté est un fléau qui nous touche tout au long de la vie.

Cette situation est le résultat de plusieurs décennies de politiques néolibérales qui ont cassé un à un nos acquis en matière de protection sociale et de garanties salariales.

Notre avenir, c’est la précarité et
les diplômes ne garantissent plus un avenir serein.

Notre futur sera fait de stages, de périodes de chômage, et de boulots vides de sens sous la coupe de managers agressifs.

En plus, le gouvernement veut maintenant étendre cette précarité tout au long de la vie. Avec la retraite par point, nos retraites seront recalculées chaque année, avec une revalorisation du point qui fera baisser le niveau des retraites entre 15 % et 25 % selon les estimations.

C’est pour tout cela qu’il est important que la jeunesse se mobilise .

Soyons nombreux-ses
au rassemblement
pour dire STOP
à la précarité qui tue
LE JEUDI 28 SEPTEMBRE
à 18H00 devant le CROUS de DOLET
25 rue Etienne Dolet
à Clermont-Ferrand

La jeunesse a aussi un rôle à jouer dans la construction du rapport de force pour mettre en échec ce gouvernement au service des riches et des patrons, en organisant des assemblées générales partout où c’est possible pour construire et amplifier la lutte.

Le 5 décembre, étudiants et étudiantes, faisons grève, bloquons, descendons dans la rue au côté des travailleurs et des travailleuses !

MOBILISONS-NOUS TOUS ENSEMBLE
et participons nombreux/ses
à la manifestation à 10H00
Place du 1er mai à Clermont-Ferrand

jeudi 21 novembre 2019

POUR EN FINIR AVEC LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES : MOBILISATION GÉNÉRALE !

132 femmes assassinées par leur (ex) conjoint depuis janvier 2019 (chiffre du 12 novembre), 250 viols ou tentatives de viol par jour en France… Plus personne ne peut dire qu’il/elle ne savait pas : depuis deux ans, les témoignages, les affiches avec des messages choc contre les féminicides, ont fait voler en éclat la loi du silence qui étouffait la parole des femmes.

Un système qui repose sur ces violences

Tout est fait pour que celles-ci apparaissent comme «  normales  ». En disciplinant les femmes par les violences, cela rend possible leur surexploitation, que ce soit par le travail gratuit réalisé dans le cadre de la famille ou par le travail sous payé dans le cadre du précariat.

L’exigence portée aujourd'hui
par le mouvement féministe à travers le monde
est forte et claire : « ni una menos » !
nous ne voulons plus aucune victime !
Partout dans le monde,
la mobilisation des femmes est massive et radicale.
Il ne s’agit plus de revendiquer l'égalité en droit,
mais l’égalité réelle.

En effet, nous ne nous contenterons plus de mots inscrits dans la loi, il faut aller au-delà, puisque cela ne suffit pas.

Obtenir l’égalité réelle

Pour avoir l’égalité réelle, il faut en finir avec l'inaction, les tolérances face aux violences qui permettent au système de maintenir la domination sur les femmes :refus de prendre les plaintes au commissariat, délais trop longs de traitement en justice, etc.

Pour avoir l’égalité réelle, il faut le droit à disposer de son corps, c’est-à-dire avoir accès à l’avortement et à la contraception libres et gratuits, être libre de choisir sa sexualité.

C’est cette bataille qui est d’actualité en Argentine, en Pologne… mais aussi partout où le droit à disposer de son corps est remis en cause par les politiques d’austérité.

Pour avoir l’égalité réelle, il faut les moyens de vivre de manière autonome.

Dans les entreprises, il faut mobiliser les femmes pour l’égalité, en particulier salariale. Sur ce plan là, c’est aussi la question des retraites qui est d’actualité : gagner le retrait de la réforme est une priorité pour que les femmes, qui touchent déjà une pension inférieure de 39 % à celle des hommes, ne soient pas davantage pénalisées.

Pour avoir l’égalité réelle, il faut en finir avec la double oppression raciste et sexiste, qui permet de transférer les tâches domestiques des familles les plus aisées vers des femmes plus pauvres et plus précaires.

Il faut réduire le temps de travail et collectiviser dans de véritables services publics ce qui peut l’être : prise en charge de la petite enfance, de la perte d’autonomie, etc.

Notre indispensable mobilisation

Pour gagner l’égalité réelle, il faut un mouvement fort des femmes, dans lequel elles s’organisent elles-mêmes, et qui attaque directement le système. Partout, des femmes agissent dans des groupes locaux, dans les syndicats, dans des collectifs…

La lutte contre les violences faites aux femmes franchit les frontières. Son développement passe par des revendications unifiantes et une mobilisation par des grèves, des grèves féministes, qui bloquent le système et le remettent en cause.

Nous sommes mobilisées tous les jours pour coller des affiches, informer, dénoncer. LUNDI 25 novembre, nous serons dans la rue contre les violences sexistes et sexuelles.(à Clermont-Ferrand MANIFESTATION à 18H00 Place de la Victoire).

Le jeudi 5 décembre et après, nous serons en grève pour nos retraites.

Le 8 mars, nous serons à nouveau en grève pour l’émancipation des femmes.

Féministes et anticapitalistes tant qu’il le faudra !



mercredi 20 novembre 2019

PLAN D’URGENCE HÔPITAL : ILS N’ONT RIEN ENTENDU, FRAPPONS PLUS FORT !

Communiqué du NPA du 20 novembre 2019

Macron, Philippe et Buzyn disaient avoir « entendu » la colère du monde hospitalier. C’est pourtant l’image d’un gouvernement sourd et aveugle que donne le 3e plan de sauvetage de l’hôpital annoncé en 6 mois, dévoilé ce matin par le Premier ministre et la ministre de la Santé.

Pas plus que les précédents
il n’apporte de réponse à la crise de l’hôpital.

Le plan se concentre sur une question : favoriser la relance de l’investissement hospitalier, plombé par l’austérité et l’endettement qui en a résulté auprès des banques.

Pour un tiers, cette dette sera reprise par l’État. Et encore : seuls les « bons élèves », ceux qui accepteront les restructurations imposées, seront servis.

Mais ce « plan d’urgence » ne répond en rien aux véritables urgences pour lesquelles se battent les hospitalier.e.s depuis des mois : le manque de personnel, qui entraîne les fermetures de lits et de services, la surcharge des urgences, l’épuisement des soignant.e.s, la perte de sens du travail.

Le gouvernement présente comme une « avancée » le passage de l’enveloppe budgétaire hospitalière annuelle de 2,1 à 2,5 %… quant il en faudrait 4,4% pour maintenir simplement la situation existante. « L’effort » gouvernemental consiste donc à retirer quelques dizaines de millions aux 900 millions d’économies annuelles imposées aux hôpitaux sur les 3 ans à venir.

Belle « avancée » !

Sur le terrain, rien ne va donc changer : services bondés en permanence, attentes sur des brancards pendant des heures aux urgences, personnels épuisés et débordés.

Quant aux rémunérations insuffisantes qui rendent inattractives les carrières hospitalières, la seule réponse du gouvernement est un saupoudrage scandaleux.

Quelques miettes, sous forme de primes pour certaines catégories : les bas salaires… en Île-de-France, les « métiers en tension », les aides-soignantes des EHPAD.

Une gifle pour celles et ceux qui revendiquent 300 euros par mois pour toutes et tous : simple rattrapage du blocage des salaires imposé depuis 10 ans.

Loin d’abandonner la perspective de l’hôpital entreprise, le « plan d’urgence » va au contraire accélérer la transformation d’une partie du corps médical en managers pour leur mettre « les mains dans le cambouis » de la gestion de l’austérité.

La réponse à ces annonces va de soi : il est nécessaire de passer à la vitesse supérieure dans la mobilisation, de généraliser le mouvement de grève des hôpitaux à l’ensemble des services, en utilisant tous les moyens d’action capables d’imposer un rapport de forces au pouvoir.

La participation massive aux journées du 30 novembre et du 5 décembre y contribuera.

Pour faire reculer ce pouvoir, qui ne « lâche rien », il y a aussi urgence à faire converger les colères et les luttes à partir du 5 décembre.


mardi 19 novembre 2019

MACRON SONNE DU COR POUR CHASSER NOS RETRAITES

Communiqué du NPA du 19 novembre 2019
Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) a rendu son oracle. Dans un nouveau rapport commandé par le Premier ministre, il prévoit un besoin de financement supplémentaire des régimes de retraites allant de 7,9 milliards à 17,2 milliards en 2025, date de la mise en place de la réforme « systémique » de Macron.


Selon ce rapport, le « trou » se creuserait jusqu’en 2030 où il atteindrait entre 22,1 et 26,9 milliards, avant de se résorber par la suite.
Ce rapport ne fait en réalité que rappeler les conclusions du précédent publié il y a six mois. Il s’inscrit dans une mise en scène du pouvoir servant à justifier le reniement des promesses électorales de Macron et à imposer une nouvelle contre-réforme « paramétrique » des retraites, avant le big bang « systémique » de la retraite par points.


Macron s’était engagé pendant sa campagne en 2017 à ne toucher ni au niveau des pensions, ni à l’âge de départ en retraite, ni à la durée de cotisation permettant de partir en retraite.
Une à une, ces promesses sont remises en cause pour appliquer la politique d’austérité et de baisse de la dépense publique au profit des « premiers de cordée ».


Acte 1 : l’exécutif demande en septembre au COR d’affiner ses prévisions sur la situation des régimes de retraites.


Acte 2 : dans son « show » sur les retraites, Macron annonce à Rodez qu’il « n’a pas la réponse », mais que « si le COR nous dit qu’il manque 8 à 10 milliards, il faudra travailler un peu plus longtemps »…


Acte 3 : le pouvoir fait « sonner le COR », qui rend son rapport et confirme ce qu’il disait il y a six mois : un « trou » de 8 à 17 milliards.


Acte 4 : le gouvernement est donc « contraint » de prendre des mesures douloureuses immédiates : recul de l’âge de départ en retraite et allongement de la durée de cotisation.
Au-delà des « prévisions » pour le moins incertaines du COR, une réalité ne fait pas de doute : le nombre des retraité.e.s augmentant dans les années à venir, la part de richesses consacrée aux retraites devrait elle aussi augmenter.


Ce n’est ni un drame ni une catastrophe :


il suffirait d’augmenter légèrement les cotisations sociales patronales pour adapter le système aux besoins, en d’autres termes modifier la répartition des richesses au détriment des plus riches. Ce que précisément refuse l’exécutif, pour lequel la part des retraites doit rester fixe voire diminuer.


La pitoyable mise en scène autour du rapport du COR, et la double peine - « paramétrique » et « systémique » - désormais annoncée aux salarié.e.s et au retraité.e.s, ne peuvent qu’amplifier la détermination de celles et ceux qui s’apprêtent à se mobiliser à partir du jeudi 5 décembre pour mettre en échec ces projets néfastes.




lundi 18 novembre 2019

POUR LE RETRAIT DE LA RÉFORME DES RETRAITES,POUR EN FINIR AVEC MACRON ET SON MONDE PARTOUT, METTONS LA GRÈVE DU 5 DÉCEMBRE ET SES SUITES À L'ORDRE DU JOUR

À 2 semaines de la journée de mobilisation interprofessionnelle du 5 décembre sur la réforme des retraites, le gouvernement essaie de tenir deux objectifs : maintenir le cap de ses contre-réformes et empêcher la convergence des colères.

NE PAS LES LAISSER NOUS DIVISER

Alors, pour arriver à leurs fins, gouvernement et patronat tentent leur va-tout pour nous diviser. Au plus haut niveau de l’État, Macron et ses amis sont prêts aux plus basses manoeuvres pour détourner l’attention.

Ainsi, depuis plusieurs semaines, on veut nous faire croire que les problèmes viendraient des migrant(e)s ou des musulman(e)s. C'est pour cela qu'ils viennent de remettre en cause l’aide médicale d’État pour les étrangers ou de reprendre les thématiques de l’extrême droite contre les mères voilées qui accompagnent les sorties scolaires.

TOUJOURS UNE POLITIQUE POUR LES RICHES

Dans le même temps, début novembre, ils ont mis en place la réforme de l'assurance-chômage. Résultat : alors qu'il fallait déjà justifier d'une activité salariée de 4 mois au cours des 28 derniers mois, il faudra maintenant avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers mois pour ouvrir des droits.

L'UNEDIC estime que la réforme frappera plus de 850 000 personnes, avec une baisse moyenne du montant mensuel de leur indemnisation de 22 %, les baisses pouvant aller jusqu’à moins 50 %, voire davantage !

DES COLÈRES QUI MONTENT

L'appel à la journée du 5 décembre, initié par l'intersyndicale de la RATP, est aujourd’hui relayé par la CGT, Solidaires, FO, la FSU et des organisations de jeunesse.

À Montpellier, début novembre, « l'Assemblée des assemblées » des Gilets jaunes a également décidé de rejoindre cette lutte.

Les fortes mobilisations à la RATP, chez celles et ceux concernés par des régimes spécifiques, les coups de colère à la SNCF, le refus des personnels hospitaliers de la poursuite d'une politique d'austérité destructrice, les grèves des pompiers, la mobilisation des salariés et riverains de Lubrizol, la contestation dans la jeunesse de l'inaction gouvernementale en matière écologique…

Tout montre que la marmite sociale bouillonne.

PRÉPARER L'AFFRONTEMENT

Face à ce front social, le pouvoir continue de menacer, de réprimer celles et ceux qui s'opposent à sa politique. Mais il veut aussi éviter un affrontement global en faisant mine de prendre en compte des revendications, en jouant une fois de plus la division.

Ainsi, pour les retraites, cyniquement, il laisse ouverte la possibilité d'une « clause du grand-père », un mécanisme qui impliquerait que seuls les nouveaux embauchés – c'est à dire toute la jeunesse actuelle – seraient concernés par la réforme.

Difficile de faire plus dégueulasse, mais une façon de proposer une porte de sortie, d'évitement de la mobilisation, aux confédérations syndicales plus ou moins en accord avec le rapport Delevoye…

Pourtant, c'est seulement « tous ensemble » qu'on pourra créer le rapport de force pour faire reculer ce gouvernement.

UNE STRATÉGIE... POUR GAGNER

Mais après les grandes mobilisations de ces dernières années, il est aussi évident que la répétition de journées d'action sans lendemain ne mènera à rien et finira toujours par décourager une bonne partie de ceux et celles qui y participent .

Aussi, à partir du 5 décembre, plusieurs fédérations, Unions départementales CGT, Solidaires, de nombreux syndicats à la RATP, à la SNCF, chez les transporteurs routiers, s'engagent même sur une grève reconductible.

Préparer la même chose dans tous les secteurs du public et du privé, c'est l'objectif qu'il faut dès maintenant se donner pour engager un véritable bras de fer avec ce gouvernement !




dimanche 17 novembre 2019

SOUSCRIPTION NPA 2019 ,C'EST PARTI !

FAIRE UN DON EN LIGNE

En cette fin d'année se prépare un affrontement majeur contre Macron pour l'empêcher de faire passer la pire contre réforme de tout son quinquennat, celle qui touche le plus largement et violemment l'ensemble des travailleurs, celle qui matérialise au mieux sa guerre de quelques uns contre tous : celle du système de retraite.

On le sait prêt à tout, mais pas aussi sûr de lui que par le passé. Conscient des enjeux et difficultés, le pouvoir montre les muscles mais tente aussi de temporiser, de louvoyer et de divertir.

C'est dans ce contexte que l'offensive islamophobe sans précédent des deux derniers mois, clairement pensée, annoncée et organisée par Macron dès la rentrée, dépasse probablement toute ses espérances et sert d'arme de division et de diversion massive.

Et sachons dors et déjà qu'elle va s'accentuer jusqu'en 2022.

L'extrême droite politique, intellectuelle et médiatique n'en demandait pas tant, elle qui continue de se voir ouvert un boulevard par son vrai-faux ennemi qu'est Macron.

Et alors les fanatiques du djihad ou de l'islamophobie se déchaînent. L'attentat de la Préfecture de Police de Paris, mais aussi celui visant la mosquée de Bayonne n'arrivent pas par hasard. Les mots sont des actes et en entraînent d'autres...

S'il n'est évidement pas un horizon des évènements, le mouvement de grève interprofessionnelle et illimitée débutant le 5 décembre prochain sera malgré tout un test majeur afin de travailler à l'inversion du rapport de force entre les classes et pour remettre, comme l'ont fait les Gilets Jaunes pendant toute l'année précédente, les questions sociales au cœur du débat et des luttes.

Et comme le mouvement des Gilets Jaunes fêtera justement son 1er anniversaire deux semaines avant le lancement de cette grève, on ne peut que travailler la convergence dans un « tou.te.s ensemble ».

D'ailleurs parmi toutes les horreurs, insultes et contre-vérités déversées sur le mouvement des Gilets Jaunes, il en est une dont la réfutation a marqué plus que toute autre l'année passée et porte en elle la plus forte charge corrosive.

Les Gilets Jaunes n'auraient cure de l'écologie !

Trump en avait même fait le premier ses partisans... Que nenni !

Fin du monde,
fin du mois,
même système,
même combat !

Et ce n'est pas hasard si les mobilisations écologiques ont connu un ressort inédit pendant cette même période, au sein de la jeunesse surtout, portées en particulier par les grèves pour le climat, mais aussi, rappelons-le, par la victoire (et oui !) contre le projet d'aéroport de NDDL.
L'appétit vient en gagnant...

L'appétit vient aussi en parcourant le monde. Et c'est ce que fait la révolte : Algérie, Hong Kong, Liban, Chili, Catalogne, Equateur, elle court, elle court...

Le néolibéralisme discrédité se révèle dans toute son horreur et ne peut plus se soutenir que d'une violence à la pureté et à l'intensité croissante.

Tout à la fois revancharde et conquérante, mais sans autre solution que la fuite en avant, la bourgeoisie s'assoit sur son propre système « démocratique » à l'agonie.

Jamais les enjeux et la barre n'ont été placée aussi haut en temps de paix...

Pour gagner contre la réaction sociale et démocratique portée par Macron ici, dans la rue, sur les lieux de vie, de travail et d'étude, il faudra à notre camp social de l'unité, de la radicalité, de la démocratie, des masses en mouvements, de l'auto-organisation, un projet et une stratégie, mais aussi des organisations syndicales... et politiques.

Et c'est là que le NPA peut jouer son rôle en tant que parti politique, dans la rue et dans les urnes. Et c'est là que vos dons ont leur importance pour nous permettre de développer notre activité au service de notre classe et du socialisme.

SOYONS SOLIDAIRES EN CE 25 NOVEMBRE(journée internationale de luttes pour l'élimination des violences faites aux femmes)

EN CE 25 NOVEMBRE
SOYONS SOLIDAIRES
journée internationale de luttes
pour l'élimination des violences faites aux femmes !


À Clermont-Ferrand
À l'appel de : Solidaires 63, UNEF Auvergne, Planning familial 63, Osez Le Féminisme 63, l'Association Résolument Autre, Bas les pattes, soutenus par la France Insoumise, le NPA et Mauvaise Herbe 63 (UCL).
MARCHE DE NUIT
Lundi 25 Novembre
à 18H00
Place de la Victoire
à partager massivement l’événement facebook :

LA PEUR DOIT CHANGER DE CAMP !

1 femme sur 5 victime de harcèlement sexuel au travail
1 femme sur 7 victime de violences sexuelles
1 femme TUÉE tous les 2 jours par son (ex)conjoint

Aujourd'hui, les témoignages de violences médicales, liées à l’orientation sexuelle ou à l'identité de genre sont de plus en plus nombreux.

Les #BalanceTonPorc et #MeToo ont rendu visibles les violences subies en permanence par les femmes au travail, dans la rue et à la maison : harcèlement psychologique, harcèlement sexuel, agressions sexuelles, viol, meurtre ...!

La parole des femmes et des minorisé·e·s de genre se libère enfin, pourtant une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint.

Le féminisme n'a jamais tué personne, le machisme si !

Seulement 1 victime de viol sur 10 portera plainte et seulement 1 plainte sur 10 aboutira à une condamnation. Et 60 à 80% de ces plaintes sont requalifiées en « agression sexuelle ».

AUJOURD'HUI, PLUS QUE JAMAIS,
NOUS DEVONS NOUS RASSEMBLER,
FAIRE CONVERGER NOS LUTTES
POUR L'ÉGALITÉ ET
CONTRE TOUTES FORMES DE VIOLENCES

LA LUTTE FÉMINISTE SE MÈNE AU QUOTIDIEN :

*Par des actions solidaires avec toutes les femmes victimes de violences sexistes, conjugales, économiques et sociales.
*Par des interventions de solidarité avec les femmes du monde entier, pour le respect des droits de toutes et l'accès à l'égalité.
*Pour l'égalité de toutes et tous dans la société.
*Pour des actions visibles dans la rue afin de montrer que nos combats visent à changer la société entière.
*Pour des grèves au travail, quand le contexte s'y prête, contre la précarité, les inégalités salariales et d'emplois et le plafond de verre.
*Pour une solidarité avec toutes les personnes qui subissent des oppressions liées au patriarcat.

ENSEMBLE POUR L’ÉLIMINATION
DE TOUTES LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES !

MARCHE DE NUIT
lundi 25 novembre
place de la victoire 18H

tract d’appel ci-dessous





samedi 16 novembre 2019

SOLIDARITÉ AVEC GAZA !

Communiqué du NPA du 14 novembre 2019

Depuis plusieurs jours, l'armée israélienne frappe la bande de Gaza, minuscule territoire palestinien surpeuplé et soumis à un blocus ignoble depuis des années.

À cette heure, ce sont 34 palestinien.n.e.s qui sont morts sous les bombes israéliennes, pour la grande majorité des civils et des enfants, dont une famille de huit personnes assassinée la nuit dernière.

Israël a pris prétexte de roquettes tirées depuis la bande de Gaza suite à l'assassinat par l'armée d'un dirigeant de la résistance palestinienne. Rappelons, encore une fois, que la résistance à l'occupation et à la colonisation est un droit, reconnu internationalement.

« La France déplore l'escalade en cours à Gaza. Elle condamne les tirs de roquettes qui visent depuis hier des zones habitées du territoire israélien depuis la bande de Gaza ».

On est malheureusement habitué aux condamnations à géométrie variable, mais ce communiqué du quai d'Orsay, qui ne dit mot des morts gazaouis, est d'une indécence crasse.

Quant aux grands médias, encore une fois, leurs caméras se sont quasi-exclusivement tournées vers les sirènes retentissantes à Tel Aviv… pendant que les enfants palestiniens mouraient sous les bombes israéliennes.

Si un cessez-le-feu semble avoir été trouvé ce jeudi 14 novembre, plus que jamais nous devons affirmer notre solidarité avec le peuple palestinien de Gaza et dénoncer l'État d'Israël qui lui impose sa domination coloniale et qui doit être sanctionné et rendu comptable de ses crimes de guerres.

C’est tout le sens de la campagne BDS (Boycott-désinvestissement-sanctions), dont le développement et le renforcement, en l’absence de toute autre forme de sanction et de pression, sont une urgence absolue. 



UN AN DE MOUVEMENT : CONTRE MACRON ET SON MONDE, AVEC LES GILETS JAUNES !

Communiqué du NPA du 14 novembre 2019

Ce week-end, les Gilets jaunes sont à nouveau dans la rue pour un « Acte 53 » qui marque le premier anniversaire du début de ce grand mouvement de contestation du pouvoir.

Lorsque, courant octobre 2018, les premiers appels à se mobiliser le 17 novembre 2018 contre la hausse de la taxe sur les carburants ont commencé à circuler, nul ne pouvait s’attendre à ce qui allait se passer dans les semaines suivantes.

Ce jour là, 300 000 personnes ont occupé 2000 points de blocage dans tout le pays, lançant ainsi un mouvement populaire inédit exigeant la démission de Macron.

Et un an plus tard, nul ne peut contester que celui-ci a contribué à bouleverser le climat social et politique, mais aussi à bousculer l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier.

Durement réprimé par le pouvoir et calomnié par les médias à son service, le mouvement a su très vite contraindre Macron et le gouvernement à des reculs. Après l'annulation pour 2019 de la hausse de fiscalité sur les carburants décidée le 5 décembre, Macron a du annoncer ensuite quelques mesures, le plus souvent en faux-semblants : 100 euros de plus par mois pour certains salarié.e.s au Smic, des heures supplémentaires sans impôts ni cotisations sociales, et une exemption de hausse de CSG pour les retraité.e.s gagnant moins de 2000 euros mensuel. Le tout est évalué à 10 milliards d'euros.

C’est une vraie leçon de choses pour l’ensemble du mouvement ouvrier qui a globalement raté la convergence nécessaire avec les Gilets jaunes : quand la radicalité et la massivité se conjuguent, des reculs même partiels peuvent être arrachés, contre un gouvernement de combat qui n’a jamais hésité à utiliser une répression toujours plus importante pour éteindre cet incendie social.

Alors que se profile la grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites jeudi 5 décembre, le NPA sera présent ce week-end au côté des Gilets jaunes qui, depuis un an, continuent à se mobiliser chaque semaine par milliers dans la rue. Une étape nécessaire dans la construction de la convergence des colères dont nous aurons besoin pour bloquer le pays et obliger le pouvoir à remballer ses prétendues « réformes ».

dimanche 10 novembre 2019

LA PRÉCARITÉ DÉTRUIT DES VIES : MOBILISONS-NOUS, TOUS ENSEMBLE POUR DIRE STOP

Ce vendredi 8 novembre 2019, un étudiant de Lyon 2 s'est immolé par le feu devant le CROUS de Lyon. Par ce geste devant un lieu de pouvoir, il voulait dénoncer la précarité organisée par une société capitaliste toujours plus violente : « Cette année, faisant une troisième L2, je n'avais pas de bourses. Et même quand j'en avais, 450 euros par mois, est-ce suffisant pour vivre ? ».

Brûlé à 90%, il est aujourd'hui entre la vie et la mort.

Le NPA exprime tout son soutien à cet étudiant, à ses proches, à son syndicat Solidaires Etudiant.e.s. Notre espoir, notre souhait le plus ardent, est qu’il vive, qu’il guérisse, et qu’il retrouve avec la santé, la force de poursuivre son combat pour un monde débarrassé de l’exploitation, de l’oppression et du racisme.

Car cet étudiant n’est pas un « paumé » sur lequel il conviendrait d’écraser une larme misérabiliste avant de passer à autre chose. Victime d’une précarité impitoyable qui blesse et tue tous les jours, qui épuise les corps, ferme les esprits et contraint au désespoir, il n’en désigne pas moins lucidement les responsables de ce système insupportable qui écrase des vies pour les intérêts d’une minorité : « J'accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l'UE de m'avoir tué, en créant des incertitudes sur l'avenir de tout.e.s. J'accuse aussi Le Pen et les éditorialistes d'avoir créé des peurs plus que secondaires ».

Oui, les choix politiques
sont responsables
de la situation sociale et des drames individuels.

Le NPA dénonce les politiques qui sont menées depuis des dizaines d'années, encore aggravées par Macron, qui accroissent la précarité des classes populaires, des jeunes et des femmes, qui creusent les inégalités et le taux de pauvreté, qui réduisent l'espérance de vie des personnes précarisées, qui n'offrent qu’un avenir bouché à une jeunesse qui en crève.

Dans sa lettre cet étudiant nous invite à continuer de lutter, notamment pour les 32h de travail hebdomadaire, le salaire étudiant, le salaire à vie.

Le NPA partage nombre de ces objectifs, et nous redisons notre espoir de nous retrouver à ses côtés pour les faire aboutir.

Le NPA appelle à participer massivement au rassemblement contre la précarité étudiante initié par Solidaires Etudiant.e.s, ce mardi 12 novembre à 18h devant le siège du CROUS 25 rue Etienne Dolet à Clermont-Ferrand

samedi 9 novembre 2019

HÔPITAUX : RENDEZ-VOUS LE 14 NOVEMBRE POUR FRAPPER VITE ET FORT !

Près de 269 services d’urgences participent à la mobilisation rejointe depuis le 10 octobre par le corps médical. En lien avec le Collectif inter-urgences, le Collectif inter-hôpitaux coordonne les collectifs locaux qui fleurissent partout en France.

L’objectif est de regrouper tout.e.s les hospitalièr.e.s pour imposer au gouvernement l’augmentation de l’ONDAM, Objectif National de Dépenses de l’Assurance Maladie.

Adoptée, le 29 octobre, en première lecture par 339 député.e.s sur 527, inscrite dans le PLFSS, Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, cette enveloppe fermée de financement de l’hôpital ne permet même pas le maintien des moyens existants, bien au contraire.

Ce premier vote acte l’étranglement financier de l’hôpital public, à la veille des épidémies hivernales, mettant en danger la population.

Ce jour-là, le ministre du Budget n’a même pas daigné recevoir la délégation d’hospitalièr.e.s portée sous ses fenêtres par la mobilisation des médecins.

Un mouvement qui fait tache d’huile

L’augmentation de l’ONDAM à plus de 4 % est la revendication majeure du Collectif inter-hôpitaux uni au Collectif inter-urgences et soutenu par l’intersyndicale.

Cette exigence minimum pour l’hôpital devrait être complétée par celle d’un plan emploi-formation pluriannuel permettant de répondre aux besoins, de rouvrir les services et les établissements fermés, de disposer partout des lits nécessaires et d’assurer la qualité et la sécurité des soins.

Aujourd’hui, à l’appel du Collectif inter-hôpitaux, plus de 310 services de l’APHP sont en arrêt de codage, asséchant ainsi les ressources de chaque établissement et faisant vaciller l’administration. Le mouvement fait tache d’huile. Annecy, Aulnay, Besançon, Brest, Caen, Est Francilien, Le Havre, Mantes, Marseille, Montélimar, Montpellier, Montauban, Narbonne, Nice, Reims, Rennes, Saint-Denis, Sud Francilien, Toulouse, Versailles et aussi à Clermont-Ferrand dans le services de pédiatrie… sont entrés dans la danse.

Des larmes de crocodile

Le 28 octobre Macron s’épanchait (« Il faut qu’on réponde à la souffrance des personnels de santé… ») et, la main sur le cœur, appuyait sa ministre pour « un plan de soutien » à l’hôpital qui sera présenté ce mois-ci avec « évidemment des moyens associés ».

Sauf que le lendemain, le PLFSS a été voté et imposera 800 nouveaux millions d’euros d’économies pour les établissements de santé.

Sans parler de la suppression de l’obligation faite à l’État de reverser aux caisses de la Sécurité sociale les exonérations de cotisations sociales, la part de notre salaire socialisé, accordées aux employeurs dont les profits explosent. Hier excédentaire de 11 milliards, l’organisme solidaire dont le budget, de près de 500 milliards, échappe à la loi du marché, replonge…

Les hospitalièr.e.s se lèvent

Les 9 000 professionnel.l.e.s, médicaux, paramédicaux, administratifs, techniques qui adhèrent au Collectif inter-hôpitaux et exigent des embauches, l’augmentation des salaires, l’ouverture de lits et la revalorisation du financement de l’hôpital public, ne se contenteront pas d’une gouvernance élargie au corps médical.

Depuis 2008, avec la loi HPST dite Bachelot, contre quelques miettes et vagues promesses, les médecins ont été exclus de la gestion des hôpitaux, le pouvoir revenant aux directions administratives.

Avec le soutien de la population dont plus de 82 % considère légitimes leurs exigences, et la pétition lancée par des illustres citoyen.n.e.s et signée à ce jour par plus de 131 000 personnes, le Collectif affirme qu’« un point de rupture est aujourd’hui franchi. La sécurité n’est plus assurée. Un plan d’urgence doit être élaboré dans chaque hôpital par l’ensemble des soignants ».

L’enjeu est crucial, il faut frapper vite et fort, pour infliger une défaite à ce gouvernement pour lequel nos vies valent moins que les profits du privé. Une course de vitesse est engagée…

Le 14 novembre pour sauver l’hôpital

Le jeudi 14 novembre, toutes les activités non urgentes devraient être reportées, en médecine comme en chirurgie, les consultations fermées. Les services administratifs, techniques, logistiques, les laboratoires et l’imagerie, seront réduits au rythme d’un jour férié.

Tous les personnels en grève !

Le jeudi 14 novembre, à Paris et partout en France, personnels de santé et citoyen.n.e.s, à l’appel de tous les syndicats et des associations attachées au droit à la santé pour tout.e.s feront entendre, dans la rue, leur rejet du monde de Macron et de sa clique.

À Clermont-Ferrand
2 rassemblements auront lieu

à 14H00 parvis CHU Estaing

à 14H devant l’administration générale
du CHU Gabriel Montpied

pour mettre en place une chaîne humaine entre les 2 lieux

Ce sera un bon début !

jeudi 7 novembre 2019

METTONS LA GRÈVE DU 5 DÉCEMBRE ET SES SUITES SUR LES RAILS

À un mois de la journée de mobilisation interprofessionnelle du jeudi 5 décembre, le gouvernement essaie de tenir deux objectifs apparemment inconciliables : maintenir le cap de ses contre-réformes et empêcher la convergence des colères.


Avec « en même temps » un Macron qui étale sa politique anti-migrant.e.s dans Valeurs actuelles, hebdomadaire d'extrême droite, misogyne, climato-sceptique, et déjà condamné pour incitation à la haine raciale...


Toujours une politique pour les plus riches


En ce début novembre se met en place la réforme de l'assurance-chômage. Le très officiel Unedic estime qu'elle frappera plus de 850 000 personnes, avec une baisse moyenne du montant mensuel de leur indemnisation de 22 %, de 905 euros à 708 euros, les baisses pouvant aller jusqu’à − 50 %, voire davantage !


Dans le même temps, à grands renforts de médias, le pouvoir annonce un plan « hors-normes » pour le 93, département « le plus pauvre » (avec un taux de pauvreté de 28,6 % contre 14,7 % dans l’ensemble du pays), « le plus jeune » (avec 35,4 % d’habitant.e.s ayant moins de 24 ans), et un des principaux déserts médicaux.


Ce plan consiste à donner quelques miettes (166 euros par mois) aux fonctionnaires qui tentent d'y assurer le minimum de service public, ainsi que des mesures ridicules pour les écoles, les hôpitaux ou le logement...


Et à partir de ce lundi 4 novembre, les femmes, dont le salaire horaire brut moyen est en moyenne inférieur de 15,4 % à celui des hommes, travailleront donc « gratuitement » jusqu'au 31 décembre...


Des colères qui montent


L'appel à la journée du 5 décembre, initié par l'intersyndicale de la RATP, est aujourd’hui largement relayé par la CGT, Solidaires, FO, la FSU et des organisations de jeunesse. Plusieurs fédérations, Unions départementales CGT, Solidaires, de nombreux syndicats à la RATP, la SNCF, chez les transporteurs routiers, s'engagent sur une grève reconductible.


À Montpellier, « l'Assemblée des assemblées » des Gilets jaunes a aussi décidé de rejoindre cette lutte.


Les fortes mobilisations à la RATP, chez celles et ceux concernés par des régimes spécifiques, les coups de colère à la SNCF, la mobilisation des salarié.e.s et riverains de Lubrizol, le refus des personnels hospitaliers de la poursuite d'une politique d'austérité destructrice, la contestation dans la jeunesse de l'inaction gouvernementale en matière écologique… Tout montre que la marmite sociale bouillonne.


S’unir et préparer l’affrontement


Face à ce front social, le pouvoir continue de menacer, de réprimer celles et ceux qui s'opposent à sa politique. Mais il veut aussi éviter un affrontement global en faisant mine de prendre en compte des revendications, en jouant la division.


Ainsi, pour les retraites, il laisse ouverte la possibilité d'une « clause du grand-père » un mécanisme qui impliquerait que seuls les nouveaux et nouvelles embauché.e.s soient concernés par la réforme.


Une façon de proposer une porte de sortie, d'évitement de la mobilisation, aux confédérations syndicales plus ou moins en accord avec le rapport Delevoye...


À l'occasion des journées de mobilisations existantes- le 14 novembre pour l'Hôpital public et dans les Finances publiques, les 16 et 17 avec les Gilets jaunes, le 30 contre le chômage et la précarité, au quotidien dans les entreprises et les services, avec les sans-papiers - il faut préparer la journée du 5 décembre... et surtout les lendemains, avec la mise en place de cadres unitaires et démocratiques, pour discuter et décider tout.e.s ensemble.


Le gouvernement et le patronat
ne connaissent que le rapport de forces ?
C'est à nous de le construire !