mercredi 24 mars 2021

TOUS DANS LA RUE POUR SOUTENIR LES JEUNES MAJEURS SANS PAPIERS, POUR LA LIBERTÉ DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION MAIS AUSSI LA RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS

 


Le cynisme au service du racisme

Le traitement infligé à Madama Diawara est une illustration atroce de l'indignité de la politique française raciste envers les migrants.

Madama Diawara est arrivé en France comme mineur isolé. Sa minorité est alors reconnue par le tribunal le confiant à une famille d'accueil.

À sa majorité, la préfecture de Haute-Loire fait traîner sa demande de titre de séjour sous prétexte qu'il n'a pas de contrat de travail (à à peine 18 ans).

En pleine pandémie, Madama Diawara va trouver un emploi, signer un contrat et s'inscrire dans un établissement scolaire pour passer un CAP agricole.

On pourrait alors penser que c'est gagné

pour son titre de séjour ?

Et bien non !

Voilà que la préfecture, privée de son argument précédent, va maintenant remettre en cause sa minorité au moment de son arrivée sur le territoire et la Police Aux Frontières remettre en cause l'authenticité de ses documents maliens attestant de son identité.

À force de mobilisations, Madama Diawara finit par être convoqué au commissariat de Gerzat pour « réétudier les documents ». Sa famille d'accueil obtient de pouvoir l'accompagner avec l'espoir d'une issue positive.

Il s'agissait en réalité d'un traquenard honteux !

Madama Diawara a été placé en garde à vue avant d'être envoyé vers le CRA de Lyon en vue de son expulsion au Mali. Grâce à une mobilisation exemplaire, Madama a été libéré mais il n’a pas été régularisé pour autant.

La lutte doit se poursuivre et s’amplifier.

Mobilisation générale

pour Madama Diawara et tou·te·s les autres !

Le NPA vous invite à participer nombreux et nombreuses

au rassemblement

à l’appel des jeunes majeurs du Puy de Dôme

pour exiger leur régularisation

le vendredi 26 mars à 15H

devant la préfecture de Clermont-Ferrand

https://www.facebook.com/events/268946131399514/

 

Nous devons absolument tout faire pour obtenir la régularisation de Madama Diawara mais aussi de tous les autres qui sont dans la même situation, son cas est loin d'être isolé.

Dans le Cantal voisin, la mobilisation bat son plein en faveur de Ronaldo Mbumba, aide de vie en EHPAD, un de ces héros du quotidien célébrés depuis un an donc, mais aussi jeune congolais menacé d'expulsion !

Personne n'est illégal.

Quand l’État français ne les laisse pas se noyer en Méditerranée, il prive les migrants parvenus sur le territoire de touts droits, les prive de logement, de papiers, détruit leurs tentes et leurs réserves d'eau, interdit les distributions alimentaires...

Face au racisme de la bourgeoisie au pouvoir, imposons par la mobilisation la solidarité de celles et ceux d'en-bas. Régularisation de tous les sans-papiers, un logement pour toutes et tous, ouverture des frontières et accueil digne sont la moindre des choses.

Expulsons les patrons qui nous exploitent

et le gouvernement à son service,

pas les Madama Diawara ou Ronaldo Mbumba.

Tract d’appel à la mobilisation



 

mardi 23 mars 2021

APRÈS L’ATTAQUE DE LA LIBRAIRIE « LA PLUME NOIRE » À LYON, SOLIDARITÉ ANTIFASCISTE !


 

Communiqué du NPA du 23 mars 2021

Samedi 20 mars, dans le quartier de la Croix-rousse à Lyon, la librairie « La Plume noire », local de l’Union communiste libertaire (UCL) où devait avoir lieu une collecte solidaire, a été attaquée par une cinquantaine de néo-fachos et autres nazillons.

En plein après-midi, aux alentours de 14h, ceux-ci, armés et masqués, ont saccagé les vitrines et devantures de la librairie, alors qu’avait lieu une collecte de produits de premières nécessités organisée par l’association PESE (Pour l’égalité sociale et l’écologie) en direction des SDF et des familles démunies.

Une dizaine de personnes se trouvaient dans la librairie, mais en dehors des dégâts matériels, aucune personne n’a été fort heureusement blessée.

Les chants et les horribles saluts nazis présents sur les vidéos filmées lors de cette lâche attaque ne font aucun doute, c’est bien l’extrême droite qui est à l’œuvre.

Une agression en pleine journée sans aucunement être inquiétés par les « forces de l’ordre », cela quelques jours après la dissolution officielle de Génération identitaire à laquelle ils sont liés.

À Lyon, l’extrême droite a pignon sur rue, ayant différents locaux, bars ou installations sportives... Il faut dire qu’elle peut compter sur l’inaction de l’État et du gouvernement contre leurs idées et actions nauséabondes, un pouvoir trop occupé à traquer « l’islamo-gauchisme » dans les universités, à stigmatiser les musulman.e.s avec son projet de loi sur les « séparatismes » ou à organiser la chasse aux migrant.e.s…

Et ce sont bien ces offensives liberticides, racistes et islamophobes qui libèrent et encouragent le pire.

Le NPA affirme toute sa solidarité avec les camarades victimes de cette odieuse agression, et au-delà avec l’ensemble des militant.e.s de l’UCL et antifascistes.

À leurs côtés et avec bien d’autres, nous continuerons la lutte implacable contre le fascisme.

Pour aider la librairie « La Plume noire », nous encourageons chacun.e à verser à la campagne de soutien financier lancée suite à cette attaque (1).

No pasarán !

1- https://www.paypal.com/donate/?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=53ZEFL6TM45T2

samedi 20 mars 2021

COVID-19 : ÉCHEC TOTAL DU « PARI » DE MACRON, PRENONS NOS AFFAIRES EN MAIN !

 

Communiqué du NPA du 19 mars 2021

Après avoir été dans le déni pendant des semaines au nom du prétendu « pari » de Macron de ne pas reconfiner, l’exécutif est aujourdhui contraint de se rendre à l’évidence : l’épidémie continue de progresser.

Le pouvoir vient donc de décider dun nouveau confinement pour un tiers de la population du pays, qui pourrait s'étendre dans les semaines qui viennent à d'autres régions.

Un an après le premier confinement, la troisième vague de l'épidémie est bien là et frappe durement. Le nombre de contaminations explose, avec le développement des nouveaux « variants ».

Les services hospitaliers, en particulier la réanimation, sont au bord de la rupture dans plusieurs régions, et la situation est critique au plan national.

La voie est ainsi ouverte à une situation hors de contrôle, à une catastrophe sanitaire qui se paierait en milliers de mort.e.s supplémentaires, et en lourdes séquelles pour des milliers d'autres, cela alors que la campagne de vaccination piétine...

Une nouvelle fois, faute d'avoir anticipé et pris à temps les mesures sanitaires et sociales nécessaires, le pouvoir manie le seul outil dont il sache se servir : le gros bâton des mesures de contraintes sur les libertés, la vie sociale, les loisirstout en maintenant au travail et à l'école l'essentiel de la population.

Plus elles se répètent — sans garantie dailleurs que cette troisième vague ne soit pas suivie d'une quatrième, moins ces contraintes sont tolérées par une société dont la vie quotidienne, l'état de santé physique et psychique, se dégradent, et moins elles sont efficaces.

Pour se justifier, Macron affirme que le virus est «  maître du temps ». Il ne l'est quen raison des choix politiques de l’exécutif, passés et actuels.

Les mesures sanitaires et sociales qui auraient pu être prises en amont, pour éviter une nouvelle flambée de l’épidémie, ne lont pas été. Car si les services de réanimation sont aujourdhui saturés, c'est que rien n'a été fait pour recruter et former le personnel nécessaire aux 12 000 places annoncées en août par Véran.

Au contraire même, les fermeture de lits et les réductions de personnel se poursuivent à l’hôpital. Si la politique de dépistage permettant de remonter les chaînes de contamination et de les casser reste peu opérante, c'est qu'il n'y a toujours pas les équipes nécessaires pour la mettre en œuvre.

Quand à la politique de vaccination, qui pourtant montre son efficacité là où elle est pratiquée rapidement à grande échelle, elle piétine, restant à la merci des intéts privés des laboratoires et de leurs capacités de livraison : pour la faire progresser, il faudrait la rendre universelle en supprimant les brevets et en réquisitionnant les entreprises capable de produire les vaccins. De plus, faute de transparence et en raison des doutes semés par les scandales de l'industrie pharmaceutique liés aux intéts privés et à la politique du profit, la suspicion sur la vaccination se répand, malheureusement...

Tant que Macron et les siens imposeront leurs choix dans l’intét de la minorité qui possède les richesses, le virus restera effectivement « maître du temps ».

Il ne peut cesser de l’être que si la majorité, qui subit aujourdhui ces décisions, impose des mesures durgence sanitaire — ce qui passe notamment par la création de lits de réanimation et la levée des brevets sur les vaccins anti-Covid — et décide donc de prendre ses affaires en mains.

vendredi 19 mars 2021

CULTURE EN COLÈRE- STOP À LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE , TOUS DANS LA RUE, LE SAMEDI 20 MARS

 

Soutien aux occupations des lieux culturels,

ce n’est qu’un début !

Le 4 mars, à l’issue de la journée de mobilisation appelée par les syndicats et organisations professionnelles du spectacle, commençait l’occupation du théâtre de l’Odéon à Paris.

Le début dune large mobilisation des travailleur/ses du spectacle et de la culture pour défendre leurs droits, qui aujourd’hui fait tache d’huile, dans un contexte sanitaire certes compliqué mais surtout contre un gouvernement à loffensive.

La culture défend des droits pour toutes et tous  !

Les occupations de lieux culturels se multiplient dans l’ensemble des villes : déjà plus d’une cinquantaine de théâtres, salles de spectacle, voire cinémas, où l’on se réunit dans le cadre d’« agoras » (assemblées générales ouvertes) pour élaborer des plateformes revendicatives et débattre des modalités d’organisation de la lutte.

En Auvergne , deux lieux sont occupés, la comédie à Clermont-Ferrand et le théâtre des Ilets à Montluçon.

Celles et ceux qui font la culture doivent pouvoir décider de manière démocratique quels sont leurs besoins, et si et comment on ouvre les lieux culturels !

Si la question de la réouverture de ces lieux (jugés non essentiels par ce gouvernement) est la seule exigence relayée par les médias, c’est bien le retrait de la contre-réforme de l’assurance chômage, que souhaite imposer le gouvernement pour le 1er juillet, qui est la revendication centrale du mouvement.

Au-delà de la culture, cette attaque sans précédent va toucher l’ensemble du monde du travail et se traduire par une baisse drastique des allocations pour celles et ceux que l’on prive d’emploi.

Pour la culture, le mouvement défend laccès aux droits sociaux pour toutes et tous, avec pour les intermittent.e.s la prolongation des droits au chômage d’au moins un an (la fameuse « année blanche »), mais également l’accès à un revenu décent pour les précaires de la culture, le respect des droits aux congés maternité, aux congés longue maladie, etc.

Étendre et amplifier le mouvement

Sans surprise, le pouvoir n’a rien à proposer, surtout pas le retrait de son projet néfaste sur l’assurance chômage. La ministre Bachelot s’est bien montrée aux premiers jours de l’occupation du théâtre de l’Odéon pour soutenir du bout des lèvres la possible réouverture des lieux de culture et lâcher un significatif « peut-être » sur la nécessaire « année blanche »… Cela avant d’effectuer un recul net et significatif sur toutes les questions !

Le gouvernement refuse donc d’entendre les revendications des travailleur/ses du spectacle et de la culture, comme c’est le cas pour l’ensemble des besoins de notre camp social.

La situation devient de plus en plus difficile, avec l’installation dans la durée de la pandémie et ses conséquences, en particulier sur l’emploi et les conditions de travail.

Pourtant le pouvoir continue son offensive contre l’ensemble de nos droits et la possibilité d’avoir des conditions de vie un minimum décentes pour toutes et tous.

Face à lui, l’enthousiasme et le dynamisme des occupations n’ont pas dit leur dernier mot : la défense de revendications pour toutes et tous, contre le chômage et la précarité, pour l’accès aux droits sociaux minimum et le droit à vivre de son travail dans des conditions sanitaires satisfaisantes, pour le droit de décider collectivement et démocratiquement de nos vies, peut trouver un écho large.

Convergeons vers les lieux d’occupation, et partout où cela est possible, multiplions-les !

Dans un contexte où la crise sanitaire pousse au repli sur soi et où le pouvoir, sans stratégie et dans l’improvisation constante, se montre totalement incapable d’y répondre, la lutte collective est pour nous « essentielle » !


À Montluçon, aura lieu une manifestation en soutien à la culture et contre la LSG à 11h00 de la place Jean Dormoy

au théâtre Gabrielle Robinne (près sous-préfecture)


à Moulins, contre la LSG : à 11h00 devant la préfecture


Au Puy en Velay contre la LSG à 10H30 Place de la Cadelade


à Clermont-Ferrand, une convergence a lieu entre le collectif Stop à la Loi Sécurité Globale du 63 et le collectif culture en danger, une manifestation aura lieu à 10H devant la comédie , puis ensuite à 13H et jusqu'à 17h Place de Jaude commence le moment Liberté et Contestation, mêlant art et revendications politiques.

Tract d’appel du collectif 63 stop à la loi globale

https://www.facebook.com/events/1956991897791787



communiqué de la culture en danger 63

https://www.facebook.com/events/5453213568082762


 

lundi 15 mars 2021

LIEUX CULTURELS, CE N’EST QU’UN DÉBUT : OCCUPONS ! OCCUPONS ! OCCUPONS !

 

Les occupations de lieux culturels se multiplient.

Nous en sommes à 34, et cela va en s'amplifiant.

À Clermont-Ferrand, aussi depuis le lundi 15 mars à 10H, la comédie est occupée

Et c’est tant mieux !

Ce mouvement s’annonce puissant et déterminé. Et il en faut, de la puissance et de la détermination pour se dépatouiller des pièges…

Le premier piège à éviter : il ne faudra pas se satisfaire de la « réouverture ». Aujourd’hui les directeur.e.s de théâtre et de lieux culturels nous ouvrent grand leurs portes. Cela peut-être un point d’appui, mais également un cadeau empoisonné.

L’auto-organisation des occupant.e.s, travailleuses et travailleurs, précaires, privé.e.s d’emplois, du secteur culturel ou non, est la seule structure démocratique qui doit pouvoir élaborer les moyens et les revendications de ce mouvement !

Une ouverture gérée en collaboration avec une direction peut également faire courir le risque que celle-ci essaye d’imposer ses propres contraintes sur le déroulement de l'occupation (contrôle de flux de personnes, empêchement des relais des occupant.e.s, limitations des accès sanitaires ou techniques...), affaiblissant de fait les structures d’auto-organisation du mouvement et divisant hermétiquement le mouvement entre ses acteurs (à l’intérieur) et ses soutiens (à l’extérieur).

Deuxième piège à éviter : exiger des mesures pour les seul.e.s intermittent.e.s du spectacle, en ignorant que le gouvernement est en train de faire autour d’elles et eux la politique de la terre brûlée.

Que vaudrait une nouvelle année blanche si la réforme de l’assurance chômage entrait en application au 1er juillet comme c’est promis ?

Rester spectateur/trice.s de la réforme en cours, ce serait scier la branche de solidarité sur laquelle les droits des intermittent.e.s sont assis.

Occupons ! Occupons ! Occupons !

Parce que la morosité de la période n’est pas une fatalité, il y a fort à parier que cette vague d’occupations et de rassemblements qui ont lieu chaque jour dans plus d'une trentaine de lieux en France soit le début d’une déferlante inarrêtable qui ira bien au-delà des seuls secteurs de la culture.

Communiqué du collectif culture en danger


 


vendredi 12 mars 2021

réunion publique « NOS RÉPONSES À LA CRISE » Des cadeaux pour ceux d’en haut Des coups bas pour ceux d’en bas ? Interdiction des licenciements et suppressions de postes

 

Le Nouveau Parti Anticapitaliste du Puy de Dôme NPA 63 organise

une réunion publique

« NOS RÉPONSES À LA CRISE »

Des cadeaux pour ceux d’en haut

Des coups bas pour ceux d’en bas ?

Interdiction des licenciements

et suppressions de postes

LE VENDREDI 12 MARS 2021

à 20H00 sur jitsi-meet


https://meet.jit.si/réunionpubliqueNPA63


voir l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/893625404734273


page Facebook du NPA : https://www.facebook.com/npa63

blog du NPA 63 : http://npa-63.blogspot.fr/

 


 Lire le topo introductif (ICI)



mercredi 10 mars 2021

MOBILISONS-NOUS POUR LA LIBÉRATION DE MADAMA ET SA RÉGULARISATION

 


Le NPA dénonce le comportement indigne de la préfecture de la Haute-Loire à l’encontre de Madama Diawra et de sa famille d’accueil.

Le NPA demande que cesse cette politique raciste et anti-immigrés

Le NPA exige sa libération immédiate du centre de rétention de Lyon mais aussi sa régularisation

Le NPA appelle à participer aux différentes mobilisations de soutien

Rassemblement

devant la préfecture du Puy de Dôme

jeudi 11 mars à 16H30

https://www.facebook.com/events/2750361825275091


Rassemblement

devant la préfecture du Puy en Velay

samedi 13 mars à 10H

https://www.facebook.com/events/320881246314950/

APPEL DE RESF 63

Appel collectif de soutien de Madama

Le 9 Mars après de longues heures de garde à vue, accusé d'avoir présenté de faux papiers, Madama a été emprisonné au centre de rétention administrative !

Abomination et bassesse !!!

Mobilisons nous pour des papiers samedi 13 mars 10h devant la préfecture. (prévoyez pancartes et slogans)