Communiqué
du NPA du 14 novembre 2019
Depuis
plusieurs jours, l'armée israélienne frappe la bande de Gaza,
minuscule territoire palestinien surpeuplé et soumis à un blocus
ignoble depuis des années.
À
cette heure, ce sont 34 palestinien.n.e.s qui sont morts sous les
bombes israéliennes, pour la grande majorité des civils et des
enfants, dont une famille de huit personnes assassinée la nuit
dernière.
Israël
a pris prétexte de roquettes tirées depuis la bande de Gaza
suite à l'assassinat par l'armée d'un dirigeant de la résistance
palestinienne. Rappelons, encore une fois, que la résistance à
l'occupation et à la colonisation est un droit, reconnu
internationalement.
« La
France déplore l'escalade en cours à Gaza. Elle condamne les tirs
de roquettes qui visent depuis hier des zones habitées du territoire
israélien depuis la bande de Gaza ».
On
est malheureusement habitué aux condamnations à géométrie
variable, mais ce communiqué du quai d'Orsay, qui ne dit mot des
morts gazaouis, est d'une indécence crasse.
Quant
aux grands médias, encore une fois, leurs caméras se sont
quasi-exclusivement tournées vers les sirènes retentissantes à Tel
Aviv… pendant que les enfants palestiniens mouraient sous les
bombes israéliennes.
Si
un cessez-le-feu semble avoir été trouvé ce jeudi 14 novembre,
plus que jamais nous devons affirmer notre solidarité avec le peuple
palestinien de Gaza et dénoncer l'État d'Israël qui lui impose sa
domination coloniale et qui doit être sanctionné et rendu comptable
de ses crimes de guerres.
C’est
tout le sens de la
campagne BDS (Boycott-désinvestissement-sanctions), dont le
développement et le renforcement, en l’absence de toute autre
forme de sanction et de pression, sont une urgence absolue.
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