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mercredi 6 mars 2024

GRÈVE FÉMINISTE , TOUTES ET TOUS DANS LA RUE LE 8 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES

 


FÉMINISTE, ANTICAPITALISTE ET RÉVOLUTIONNAIRE TANT QU’IL FAUDRA !

La lutte contre les violences sexistes et sexuelles devait être une priorité, d’abord du premier quinquennat de Macron puis du second, mais il n’en est rien. Macron et ses gouvernements successifs n’en finissent plus de démontrer leur mépris envers les femmes et les victimes de ces violences.

L'impunité demeure la règle en terme de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Lorsqu'un agresseur blanc et proche du pouvoir est dénoncé, c'est toute la classe dominante qui s'insurge pour protéger son « honneur ». Plusieurs exemples le démontrent, comme le maintien au poste de ministre de l’intérieur de Darmanin, alors qu’il est accusé de viols par plusieurs femmes, mais aussi le soutien indéfectible à Depardieu.

Ces dernières années de nombreuses associations luttant contre ces violences sont menacées de fermer pour des raisons financières et faute de soutien des politiques publiques.

Nous avons affaire à un pouvoir réactionnaire, raciste et misogyne qui reprend la terminologie de l’extrême droite avec son discours sur le réarmement démographique de la France. (considérant les femmes seulement comme des reproductrices et femmes au foyer) . Ce gouvernement s’allie avec le RN comme on a pu le voir pour promulguer la loi Asile-Immigration(loi-anti-migrant par excellence).

Nous appelons à la grève le 8 mars 2024 dans le cadre de la journée Internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre. Le 8 mars est aussi l’occasion de montrer notre solidarité avec les femmes du monde entier et de lutter contre les idées d'extrême droite sexistes et patriarcales.

À CLERMONT-FERRAND

MANIFESTATION

À 18H PLACE DE JAUDE

LES FEMMES MIGRANTES EN PREMIÈRE LIGNE

DE LA SUREXPLOITATION CAPITALISTE

Les femmes migrantes sont nombreuses , même si elles sont moins visibilisées que les hommes et se retrouvent bien souvent seules et isolées. Elles occupent pour la plupart des emplois durs physiquement et psychologiquement dans le ménage, l’aide à domicile, la garde d’enfant, sous payés dans des conditions catastrophiques pour leur santé.

Dans le Puy de Dôme, c’est au moins une dizaine de jeunes filles mineures isolées étrangères se retrouvant à la rue, car non reconnues comme enfant par le département. En tant que femmes, en plus de subir les conséquences de la misère, vont être beaucoup plus sujettes aux agressions sexuelles, voir aux viols et au risque d’être enrôlées dans des réseaux de prostitution ou d’esclavage domestique contre leur gré du fait de leur vulnérabilité.

La promulgation de la loi Asile Immigration ne va faire qu’empirer leur situation comme toutes les femmes migrantes. Cette loi brutale, raciste, qui précarise et détruit des vies, est antiféministe !

FEMMES DE GAZA, FEMMES DE PALESTINE,

C’EST L’HUMANITÉ QU’ON ASSASSINE

Selon l’ONU, les femmes représentent la majorité des personnes tuées ou blessées lors des massacres à Gaza. Elles sont contraintes d’abandonner derrière elles toute une vie pour fuir les bombes, et lors des ces déplacements, elles subissent en plus des agressions sexuelles.

Macron soutient l’État d’Israël (État colonial et impérialiste) en fournissant des armes à Israël et en ne condamnant pas le génocide en cours à Gaza dont les femmes sont les doubles victimes.

Nous exigeons un cessez le feu immédiat à Gaza, la fin de la colonisation et de l’apartheid

Aurore Bergé : le féminisme contre les femmes

Le 11 février, la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, mais aussi du « redressement démographique », a demandé une enquête en vue de retirer les subventions aux associations féministes qui n’aurait pas condamner fermement l’attaque du Hamas du 7 octobre comme terroriste et exprimeraient leur solidarité avec la résistance du peuple palestinien. Il faut savoir que la ministre est un soutien de longue date de la cause israélienne ; elle préside d’ailleurs à l’Assemblée le groupe d’amitié France-Israël.

Ne nous y trompons pas, les associations pointées par la ministre, « Nous Toutes » en tête, sont très claires sur les violences sexistes et sexuelles que toutes les femmes subissent dans un contexte de guerre. Mais Bergé s’appuie sur un récit qui, depuis le 7 octobre, monte à droite, à l’extrême droite et même dans une partie de la gauche et vise à dénoncer tous les soutiens de la cause palestinienne comme antisémites.

CONSTRUIRE LA GRÈVE FÉMINISTE

EST UNE NÉCESSITÉ VITALE

POUR OBTENIR UN MONDE LIBÉRÉ

DE TOUTES VIOLENCES PATRIARCALES

C’est toutes ensemble, travailleuses, précaires, chômeuses, migrantes, jeunes, retraitées, non valides, porteuses d’un handicap de prendre nos affaires en main et de décider collectivement de nos actions pour gagner de nouveaux droits.

LA GRÈVE FÉMINISTE, QUÉSACO ET POURQUOI ?

Nous devons arrêter le travail salarié pour celles qui en ont un, par la grève sur les lieux de travail, mais aussi arrêter toutes les tâches accomplies le plus souvent gratuitement (soins aux enfants et personnes dépendantes, l’organisation de la vie de famille, les tâches ménagères) .

Si les femmes s’arrêtent de travailler, la société s’arrête de tourner cela permet de montrer la place importante des femmes et minorités de genre dans notre société. L’économie serait de fait totalement à l’arrêt ! 

Les crèches, écoles, hôpitaux, Ehpad, commerces et services fermés , dans les entreprises et administrations, il n y aurait plus de secrétariat, de compta, ni de service paie car le majorité de ses emplois sont occupées par les femmes

La grève féministe nous permet de sortir de nos lieux habituels d’existence, pour nous rassembler, nous rencontrer, nous organiser afin de reprendre le pouvoir sur nos vies.

La grève, c’est l’occasion

de marteler nos revendications :

*Égalité salariale, égalité à l’embauche et d’évolution de carrière, pour garantir notre indépendance économique ;

*Stop aux temps partiels imposés

*Reconnaissance, partage et valorisation du travail domestique, d’éducation et de soin.

*Sauvegarde et développement de services publics de qualité partout ;

*Moyens et structures nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles ;

*Éducation antisexiste, à la sexualité et au consentement

* Notre corps, nos choix, nous voulons pouvoir décider d’avoir des enfants ou non, de s’habiller comme on veut, de transitionner(c’est à dire le fait pour une personne de changer d'apparence ou d'expression de genre, c'est-à-dire d'effectuer une transition en passant d'un genre à un autre.)

* Avortement et contraception libres et gratuits, accessible à toutes

* Droit d’asile pour les femmes victimes de violences patriarcales

Nous voulons un monde libéré

de toute violence patriarcale et capitaliste

et, par là même, libéré du sexisme,

du validisme, du racisme !

Tract du collectif 8 mars toute l’année

dont le NPA fait partie





Fiche slogans




mercredi 27 septembre 2023

MANIFESTONS LE 28 SEPTEMBRE PARTOUT EN FRANCE ET DANS LE MONDE ! POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT LIBRE, GRATUIT ET SÉCURISÉ !

 


Le NPA 63 (membre du collectif 8 mars toute l’année) appelle à participer nombreuses/nombreux au rassemblement du jeudi 28 septembre à 18H Place de Jaude pour revendiquer le droit à l’avortement libre, gratuit et sécurisé .

Dans de nombreux pays, bien que l’interruption volontaire de grossesse soit interdite, les femmes et les personnes qui en ont besoin avortent, et une femme meurt toutes les neuf minutes d’un avortement clandestin. En Pologne, en Équateur, au Salvador, à Malte…, le contrôle du corps des femmes prime sur leur vie et leur libre choix d’avoir un enfant ou non.

Solidarité avec les femmes du monde entier

En France aussi des menaces pèsent sur l’avortement. Alors que 76% des IVG sont réalisées par voie médicamenteuse, une pénurie de pilule abortive a eu lieu cette année. Les attaques répétées envers l’hôpital public allongent les délais de prises en charge et 8% des centres ont fermé en 10 ans.

Le droit à l’avortement reste entravé pour les hommes trans, notamment avec l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution dont ils ont été exclus. Sans parler de la clause de conscience spécifique à l’IVG, autorisant les professionnels de santé à refuser de le pratiquer.

À Mayotte, le directeur de l’ARS a proposé la stérilisation aux jeunes mères, rappelant les avortements et les stérilisations forcées à La Réunion dans les années 60-70. C’est une violence sexiste, raciste et coloniale, de contrôle sur le corps des femmes mahoraises et comoriennes.

Un droit menacé par les réactionnaires,

partout et tout le temps

Le droit à l’avortement doit être défendu partout et tout le temps, car ce qui a été gagné par le mouvement féministe peut toujours être attaqué par tous les réactionnaires, comme nous l’avons vu aux États-Unis : depuis l’abrogation de l’arrêt Roe Vs Wade, 14 États l’ont interdit.

Il y a quelques jours, le pape François, toujours très agressif sur la question, a tenu à adresser une pensée aux « enfants pas nés, refusés au nom d’un faux droit au progrès qui est en fait une régression » !

La montée des idées réactionnaires et de l’extrême droite doit nous inquiéter et nous mobiliser, car elle menace la vie des femmes et des minorités de genre ainsi que le droit à disposer de nos corps.

Mobilisons-nous pour défendre ce droit fondamental

L’avortement est un combat de chaque instant contre l’oppression patriarcale et contre les injonctions qui pèsent sur les femmes et les minorités de genre : nous ramener au foyer, nous déposséder de notre autonomie, de nos corps et de nos choix.

Au Mexique, la lutte a payé : l’avortement a été dépénalisé. Comme partout, ce droit a été arraché par le mouvement féministe lui-même.

Nous revendiquons un avortement

libre, gratuit et sécurisé.

Mobilisons-nous massivement pour mettre à mal ce système de domination capitaliste et patriarcale et l’oppression des femmes !

Pour garantir à toutes l’accès à l’IVG, il faut :

Allonger significativement les délais légaux de recours à l’IVG ;

Supprimer la clause de conscience des professionnels de santé concernant l’IVG ;

Une politique publique de production des médicaments essentiels, pour éviter toute pénurie de pilules abortives ;

Des moyens humains et matériels pour garantir l’accès à l’IVG ;

Rouvrir les centres et les lits d’hôpitaux IVG fermés, rouvrir des centres de planification familiale ;

La gratuité et la disponibilité des méthodes de contraception pour toutes, même après 25 ans ;

Informer, dès le collège, les jeunes de leurs droits concernant la contraception et l’IVG ;

Soutenir dans le monde toutes les femmes qui se battent pour obtenir le droit à l’IVG ;

Pénaliser les activistes anti-IVG et dissoudre leurs associations.

vendredi 3 mars 2023

MERCREDI 8 MARS, AVEC LES FEMMES DU MONDE ENTIER, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE POUR MANIFESTER ET REVENDIQUER !

 

Cette année, le Collectif 8 Mars Toute l’Année propose plusieurs temps pour nous permettre de se retrouver, d’échanger et de nous mobiliser ensemble !

Le mardi 7 mars, journée de grève interprofessionnelle, retrouvons-nous à 9h30 Place Delille pour rejoindre ensemble la manifestation.

Partager massivement l’événement facebook

https://www.facebook.com/events/199618902653603/

Mercredi 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes retrouvons-nous à :

*16h : Assemblée Générale féministe en non-mixité aura lieu à la Maison du Peuple

*18h : départ en manifestation depuis la Place de la Liberté

Et pour préparer ces deux dates, rendez-vous samedi 4 mars pour une journée d’ateliers féministes au Centre Richepin :

*10h-12h : Atelier danse avec les Rosies

*12h-14h : repas type auberge espagnole

*14h-16h : atelier chants et slogans

Toute la journée : atelier pancartes !

Nous sommes 1 femme sur 4 à subir du harcèlement sexuel au travail dans notre vie, 100% du harcèlement de rue, et des milliers chaque année à subir viols et agressions sexuelles, à risquer la mort par féminicide.

Nous sommes celles qu'on invisibilise dans les emplois du soin, de l'éducation, du nettoyage, du commerce… sous payées et peu ou pas reconnues.

Nous sommes toujours payées 25% de moins que les hommes, et nous sommes encore majoritairement celles à qui on assigne l'éducation des enfants et le travail domestique.

Nous sommes celles que la justice et la police ignorent : les condamnations pour viol ont chuté de 44% en 10 ans alors que le nombre de plaintes a augmenté de 42%, et celles-ci ne sont pas toujours acceptées.

Sans cesse, nos droits sont menacés et en premier lieu le droit de disposer de notre corps, avec notamment les restrictions d’accès à l’IVG. De la même manière, à chaque fois que les services publics sont menacés et désinvestis par les gouvernements, ce sont les femmes qui trinquent : les services gynécologiques sont fermés en premier lieu, et les conditions de travail des infirmières et aides-soignantes sont particulièrement dégradées.

La sélection à l’université mène à l’évincement de nombre de femmes à cause notamment de l’auto-censure. A l’école comme dans les services régaliens, les formations manquent cruellement, conduisant à l’incapacité de répondre aux problématiques spécifiques que nous rencontrons.

LES FEMMES, GRANDES PERDANTES

DE LA RÉFORME DES RETRAITES

Quand Macron attaque nos droits sociaux, se sont d’abord les plus précaires qui payent, à commencer par les femmes dont les pensions sont 40% inférieures à celles des hommes. Elles sont également 40% aujourd’hui à partir à la retraite avec une carrière incomplète, puisqu’elles sont davantage touchées par les temps partiels imposés et les carrières hachées !

Ajouter à cela les inégalités salariales qui influencent le montant des pensions : évidemment, les femmes sont les grandes perdantes de cette réforme !

Le projet des libéraux marche main dans la main avec celui de l’extrême droite. Pour eux, les femmes doivent s’occuper de la maison, des enfants et de leur mari, qui pourra ainsi renouveler sa force de travail et être productif. Tout autre modèle est exclu.

Le système patriarcal est responsable des oppressions subies par les femmes. Face à lui, les revendications sont nombreuses : éducation, santé, formation, égalité salariale ou lutte contre les violences sexistes et sexuelles, les changements doivent-être systémiques pour parvenir à une organisation sociale égalitaire.

Le gouvernement et les pouvoirs publics doivent agir.

Le refus de se résigner peut stopper la machine grinçante du malheur et la lancer sur d'autres rails” -Gisèle Halimi

ASSEZ DE BLA BLA BLA !

NOUS VOULONS QUE ÇA CHANGE ET ENSEMBLE, NOUS POUVONS GAGNER !





mercredi 23 novembre 2022

LE 25 NOVEMBRE : JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Nous sommes toutes concernées !

Manifestons pour nos droits !

À CLERMONT-FERRAND

À 18H Place de Jaude

À l’appel du collectif 8 mars toute l’année

Les violences faites aux femmes sont massives et globales :

dans le monde 1 femme sur trois a été victime de violences, le plus souvent de la part d’un partenaire intime,

650 millions de femmes ont été mariées enfants, 200 millions ont subi une mutilation génitale.

Dans les situations de conflit armé, viols et violences sexuelles sont utilisés comme arme de guerre comme en Ukraine ou au Congo.

Les crises économiques accélèrent aussi la précarisation et l’exploitation des femmes, les exposant à de plus grandes violences, tant au travail que dans leur vie privée.

En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups, chaque année 220 000 femmes subissent des violences conjugales et 94 000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol.

Violences gynécologiques, inceste, harcèlement sexuel dans la rue, au travail ou à l’école, viols, féminicides, cyberharcèlement… les prises de parole et les hastags se multiplient montrant bien que ces violences se produisent partout, tout le temps.

Pour les femmes racisées, trans, en situation de handicap, précaires, sans papiers, lesbiennes et bi… c’est la double peine car se cumulent les violences racistes, transphobes, homophobes, handiphobes.

Les violences ne sont pas des faits isolés !

Soyons clair.es : si une femme sur trois a été victime de violences dans sa vie c’est que les hommes en commettent massivement qu’ils soient médecins, hommes politiques, patrons, étudiants, ouvriers, de très bons voisins ou sympas au barbecue...

Ce n’est donc pas une fatalité : nous pouvons les combattre et changer radicalement la société !

Les hommes ne sont pas violents par nature. Leurs violences sont le fruit de la culture du viol et font système dans une société capitaliste et patriarcale qui les autorise et les minimise.

Contre les violences faites aux femmes :

se retrouver, s’organiser, lutter.

Notre colère est légitime.

Nous devons lutter comme en Espagne avec le mouvement Ni Una Menos et en ce moment même en Iran où les femmes se mobilisent pour le droit à disposer de leur corps !

Nous serons présent le 25 novembre dans la rue pour réclamer :

* L’inéligibilité des élus condamnés pour violences faîtes aux femmes et suspension de toute fonction de représentation pour les hommes accusés de ces violences le temps de la procédure

* Des moyens humains et financiers pour accueillir les personnes victimes de violences

* L’abrogation des lois discriminant et stigmatisant les femmes musulmanes

* L’égalité des salaires, la fin de la précarité, la réduction du temps de travail pour toutes et tous.

*La régularisation de toutes et tous les sans-papiers, le droit d’asile pour les femmes victimes de violences, l’accès immédiat aux soins pour toutes et tous

*Une éducation féministe de la petite enfance jusqu’à la fin de la vie

*La fin de l’impunité pour les auteurs de violences

Notre féminisme est de classe,

internationaliste et anti-raciste.

FÉMINISTES ET ANTICAPITALISTES

TANT QU’IL LE FAUDRA !




mercredi 26 octobre 2022

NOS VÊTEMENTS, NOS CHOIX, L'ÉCOLE N'Y TOUCHERA PAS !

 



Le NPA 63 soutien les lycéen·ne·s

mobilisé·e·s à Brugière !

Le mercredi 19 octobre, les lycéens et lycéennes du lycée de Brugière à Clermont-Ferrand étaient mobilisés pour protester face aux politiques discriminatoires qui touchent directement les élèves, particulièrement sur la tenue vestimentaire.

En effet, les élèves subissent régulièrement des discriminations et du harcèlement directement de la part du personnel du lycée. Certaines élèves se voient refuser l’accès au cours du fait de la tenue de l’Abaya, un témoignage rapporte qu’une élève a été prise à parti par des personnels dans une salle pendant une heure, et est ressortie en pleurs.

Il est inacceptable que des élèves soient traité·e·s de la sorte, et que leur éducation, qui doit être la priorité, soit freinée par ces politiques discriminatoires.

A partir du moment où des élèves refusent d’aller en cours à cause de ces pratiques, il est temps d’agir !

C’est ce qu’on fait ces élèves lors de cette mobilisation.

À 7h30, les lycéens et lycéennes ont bloqué les entrées et sorties du lycée afin de forcer l’administration à entamer le dialogue. Un tract a été diffusé, et on peut y lire des revendications évidentes : la fin des discriminations vestimentaire, du harcèlement qui s’en suit et la totale liberté vestimentaire. C’était un rassemblement non pas islamiste comme l’affirme Wauquiez(président du conseil régional Auvergne Rhône Alpes), mais un rassemblement féministe et prônant l’émancipation.

Le rassemblement à été totalement pacifiste. Aucune tension n’a pu être observé, et c’était dans une bonne mais non moins déterminées ambiance que le blocage s’est déroulé.

Au bout d’une heure et demi, quatre lycéen·ne·s ont été reçu·e·s et ont obtenu une assemblée générale des délégué·e·s après les vacances. Le blocage a ensuite été levé.

Le NPA 63 de son côté apporte tout son soutien aux lycéen·ne·s mobilisé·e·s, et à ce qu’ils persévèrent à l’avenir afin de toujours défendre leurs intérêts face à une éducation nationale de plus en plus autoritaire.

La tenue vestimentaire ne doit pas être un frein à l’accès aux études, et il est plus que nécessaire de se battre face aux offensives réactionnaires !


mardi 28 juin 2022

AVORTEMENT AU USA , NOUS NE VOULONS PAS PERDRE DE DROITS , NOUS VOULONS EN GAGNER !

 

Suite à la décision de la Cour suprême des États-Unis sur l’avortement : le « Collectif Avortement en Europe, les femmes décident » dénonce une atteinte historique aux droits des femmes !

Cette décision était certes attendue, elle n'en est pas moins terrible : la Cour suprême vient de revenir sur l’arrêt historique Roe vs Wade qui reconnaissait depuis près d’un demi-siècle le droit à l’avortement sur tout le territoire des États-Unis.

LE DROIT DES FEMMES

À DISPOSER DE LEURS CORPS

EST ENCORE ET TOUJOURS MENACÉ !

Nous dénonçons cette décision patriarcale inacceptable et appelons à une mobilisation nationale le samedi 2 juillet !

Cette décision va permettre à de nombreux États d’interdire l’avortement sur leur territoire.

Treize d’entre eux sont en mesure de le faire dès à présent avec effet immédiat tandis que d’autres pourraient légiférer en vue de restrictions.

La moitié des États disent vouloir interdire l’IVG.
Cette considérable attaque contre les droits des femmes a été prise par une juridiction composée d’une majorité conservatrice et masculine.

Elle aura, c'est évident, des répercussions néfastes au niveau international.

A l'heure où grâce à la mobilisation des féministes, des pays tels que l'Irlande, l'Argentine, la Colombie, obtiennent le droit à l'avortement, le risque est grand de voir cette impulsion s'inverser.

Nous assistons déjà à de nombreuses restrictions contre les droits des femmes en Pologne, Hongrie, Slovaquie.
Les femmes ukrainiennes, réfugiées en Pologne, se voient interdire le droit à l’avortement alors que celui-ci est légal dans leur pays !
En France, la montée de l'extrême droite et la présence de 89 député.e.s Rassemblement national à l'Assemblée nationale sont aussi une menace pour nos droits !
Les opposant.e.s à l'avortement n'ont jamais lâché prise en France !

Nous soutenons la demande de constitutionnalisation de l’avortement.

NOUS DÉNONÇONS CETTE DÉCISION PATRIARCALE INACCEPTABLE ET APPELONS À UNE MOBILISATION NATIONALE LE SAMEDI 2 JUILLET !

À Clermont-Ferrand,

Rassemblement

SAMEDI 2 JUILLET

à 14H Place de Jaude

https://www.facebook.com/events/1100118854246790

dimanche 21 novembre 2021

POUR EN FINIR AVEC LES VIOLENCES SEXUELLES ET SEXISTES, ORGANISONS-NOUS POUR CHANGER DE SOCIÉTÉ !

 

Comme chaque année, nous serons dans la rue , à l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Malgré la visibilité gagnée grâce aux mobilisations internationales, les femmes continuent de subir au quotidien des violences physiques, psychologiques, sociales, économiques, symboliques… et elles n’en peuvent plus ! Notre détermination à en finir avec ces violences est à la mesure de ce qui est subi.

La violence ne nous fera pas taire !

Moins de 1 % des viols ou tentatives de viols donnent lieu à une condamnation. En 2020, sur 102 femmes victimes des féminicides recensés par le ministère de l'Intérieur, 24 avaient signalé aux forces de police des violences antérieures... et seule une faisait l’objet d’une ordonnance de protection.

Et quand les femmes se défendent, c’est à elles que la justice s’en prend : la cour d’appel a récemment confirmé la peine de 10 ans de prison infligée à Alexandra Richard, qui a tué son conjoint dont la violence avait pourtant été reconnue.

Ces faits montrent comment la police et la justice font partie du système d’oppression et de maintien des violences.

Les victimes sont isolées et n’ont pour les aider que les associations avec leurs trop faibles moyens. Mais le mouvement de dénonciation #metoo et ses suites (collages sauvages, prises de parole de personnalités, dénonciation de l’inceste, des violences pédocriminelles dans l’église…) ont mis au grand jour les violences et leur ampleur.

Nous avons enfin réussi à faire émerger la parole des victimes, il faut maintenant que cette émergence donne lieu à des modes d’organisations collectives pour que cela s’arrête.

Mettre fin à toutes les violences

Les violences subies par les femmes et les personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes) sont aussi économiques et sociales.

Les femmes sont cantonnées dans des métiers dévalorisés, sous-payés, et subissent massivement le chômage, la précarité, les temps partiels imposés... Cela les place dans une situation de domination économique et de dépendance vis-à-vis de leur conjoint, qui les rend plus vulnérables aux violences physiques.

Cette surexploitation et cette domination, au cœur du système d’exploitation capitaliste et patriarcal, lui permettent d’économiser massivement sur la rémunération du travail des femmes, qu’il soit salarié ou domestique.

Les violences de tout type sont aggravées pour celles et ceux qui subissent de multiples oppressions : les femmes racisées, les migrantes, les trans, les lesbiennes, toutes celles et tous ceux qui ne se conforment pas à l’ordre patriarcal…

Les périodes de confinement ont fait la démonstration de la violence qui pouvait s’exercer, en particulier au sein des familles contre les jeunes LGBTI.

La montée des idées racistes, en particulier islamophobes, dans un contexte de crise globale, nécessite en outre la construction d’une riposte collective.

C’est toutes et tous ensemble

que nous pourrons gagner !

Le samedi 20 novembre est la journée du souvenir Trans, qui commémore les personnes trans assassinées, une occasion de dénoncer toutes les violences dont elles sont victimes.

C’est aussi la Journée mondiale de l’enfance, qui prend un sens particulier avec la révélation des actes pédocriminels commis au sein de l’église.

À Clermont-Ferrand,

une manifestation

contre les violences faites aux femmes ,

à l’appel du collectif « 8 mars toute l’année »

aura lieu le JEUDI 25 NOVEMBRE

à 18H Place de Jaude

À partir de toutes ces luttes, il s’agit de construire un mouvement massif qui rende visible toutes les formes d’oppression et de domination, en unifiant nos forces pour en finir avec toutes les violences sexistes et patriarcales. Cela ne pourra se faire sans un mouvement social fort qui remette en cause les fondements de la société.

Capitalisme et patriarcat sont imbriqués :

nos luttes doivent les balayer tous les deux !

TRACT du collectif « 8 mars toute l’année »




4 pages du NPA Jeunes







dimanche 26 septembre 2021

LE 28 SEPTEMBRE, JOURNÉE INTERNATIONALE DU DROIT À L’IVG

 

AVORTEMENT : LES FEMMES DÉCIDENT !

Le 28 septembre est la journée mondiale du droit à l’avortement. En France comme ailleurs, des manifestations auront lieu dans de nombreuses villes avec un objectif : se mobiliser pour garantir ou élargir ce droit fondamental.

À Clermont-Ferrand, la mobilisation aura lieu

LE MARDI 28 SEPTEMBRE

à 18H00 Place de Jaude

à l’appel du collectif 8 mars toute l’année

dont le NPA est membre

à partager massivement l’événement facebook

https://www.facebook.com/events/567535317794636/

Avec le COVID, l’accès à l’IVG s’est encore dégradé.

La décision de ne pas imposer le pass-sanitaire à l’entrée de l’hôpital dans les cas d’IVG force en réalité les femmes à exposer directement la raison de leur venue, devant se justifier ainsi devant des personnes non soignantes et d’autres usagèr.es.

Et si la crise du Covid 19 a ralenti l’accès à tous les soins médicaux (dépistages, traitements, soins psychiatriques, chirurgies etc.) en surchargeant des structures déjà bien affaiblies par des années de réduction de moyens humains et matériels, pour l’IVG s’ajoute la question du délai légal d’avortement.

Les retards de prise en charge peuvent donc avoir des conséquences dramatiques. Et pour celles qui seraient hors délais, la possibilité de pouvoir avorter ailleurs en Europe s’est encore compliquée par les limitations de déplacement dues au COVID.

Le gouvernement montre encore une fois son hypocrisie : la proposition de loi visant à l’allongement des délais de l’IVG à 14 semaines a été rejeté en janvier par le Sénat.

Cette proposition de loi prévoyait également la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG et l’ouverture aux sage-femmes de la possibilité de réaliser des IVG chirurgicaux jusqu’à 10 semaines de grossesse.

Cela aurait pourtant permis d’élargir grandement les possibilités de prise en charge dans un contexte où près de 8 % des centres pratiquant l’IVG en France ont fermé en dix ans, c’est-à-dire que 130 centres IVG ont fermé ces 15 dernières années.

La situation se dégrade et l’accès des femmes à leur droit à avorter est compromis.

Il n’est pas tout d’autoriser légalement l’IVG si dans les faits rien ne permet d’y accéder !

Il ne faut pas sous-estimer les effets de la montée des extrêmes droites et des attaques réactionnaires contre les droits des femmes.

On l’a vu aux états unis où le Texas a interdit l’IVG dès que les battements de coeur de l’embryon pouvaient être détectés (environ à six semaines de grossesse, un moment où les femmes ignorent encore qu’elles sont enceintes), même en cas de viol.

Les Texans sont par ailleurs incités à dénoncer les femmes qui y auraient accès et toute personne qui aurait pu leur venir en aide.

En Pologne aussi l’accès (déjà très restreint !) à l’IVG est encore attaqué.

L’extrême droite attaque dès qu’elle en a l’occasion le droit à l’avortement : que ce soit en le pénalisant, ou bien comme on l’a vu en France en attaquant directement les locaux des plannings familiaux (à Paris, Strasbourg, Nantes et Poitiers).

Ces pourfendeurs de l’IVG au nom du « droit à la vie » sont aussi les opposants à la PMA pour toutes : encore et toujours contre les droits des femmes.

Aujourd’hui seuls 49 pays autorisent l’IVG, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et il ne faudra pas céder aux remises en question constantes de ce droit. Il en va de nos vies : dans le monde une femme meurt toutes les 9 minutes d’un avortement clandestin.

L’avortement est un combat de chaque instant pour toutes les femmes : il s’agit en fait de garantir l’accès à nos droits reproductifs, d’exercer notre autonomie, d’avoir un contrôle sur nos corps, de choisir pour et par nous-mêmes quand et comment fonder une famille si nous le voulons.

Il s’agit de nous libérer du processus de domination masculine et de briser l’oppression patriarcale qui voudrait nous enfermer dans la sphère privée et familiale.

Pour cela, le droit à l’IVG s’accompagne nécessairement du libre accès à la contraception. Là aussi, il faut avancer : si la gratuité de la contraception pour les femmes de moins de 25 ans est évidemment une bonne nouvelle, il faut quand même rappeler que, passé cet âge, les femmes ne sont pas magiquement protégées d’une grossesse non désirée.

Ce n’est pas non plus un cap fatidique où toutes les femmes désireraient d’un coup fonder une famille.

Il faut garantir à toutes les femmes l’accès gratuit à la contraception, et le libre choix de cette dernière !

Les victoires sont possibles, elles reposent sur la mobilisation massive des femmes qui luttent pour leurs droits.

Nous les avons vu avancer en Argentine et en Irlande, nous les voyons résister aux États-Unis et en Pologne : les femmes sont dans la rue et manifestent en nombre, elles se battent pour avoir le droit à disposer librement de leur corps. Alors une fois de plus et parce que cela sera toujours nécessaire tant que nous n’obtiendront pas ce droit partout nous nous donnerons rendez-vous dans la rue !

Pour garantir à toutes l’accès à l’IVG, il est urgent de :

Allonger significativement les délais légaux pour accéder à l’IVG

Supprimer la clause de conscience concernant les professionnels de santé concernant l’IVG

Garantir le libre choix de la méthode employée (médicamenteuse, instrumentale) pour son IVG

Ouvrir aux sage-femmes la possibilité de réaliser des IVG

Investir massivement et à hauteur des besoins en moyen humain et matériel pour garantir l’accès à l’IVG

Rouvrir les centres IVG et les lits d’hôpitaux IVG fermés, rouvrir des centres de planification familiale

Garantir la gratuité des méthodes de contraception pour toutes même après 25 ans

Informer dès le collège, les jeunes de leurs droits concernant l’accès à la contraception et à l’IVG

Soutenir toutes les femmes qui se battent pour obtenir le droit à l’IVG dans le monde

APPEL DU COLLECTIF « 8 MARS TOUTE L’ANNÉE »