L’été
a été marqué par une poursuite de l’inflation, avec en
perspective une accélération de l’augmentation
des
prix de l’énergie, entre autres et notamment l’électricité et
le gaz, le maintien d’un prix très élevé pour les carburants, et
une flambée des prix de l’alimentation.
Cette
augmentation du coût de la vie s’est en outre doublée d’une
multiplication des événements climatiques extrêmes (sécheresses,
canicules, incendies, violents orages), qui illustre non seulement la
question de l’urgence climatique, mais aussi à quel point
l’abandon des services publics (Office national des forêts, Météo
France, premiers secours…) réduit notre capacité à faire face,
collectivement, aux crises qui s’accélèrent.
Une
offensive austéritaire tous azimuts
«
Fin de l’abondance », « sacrifices » , « efforts »…
Le
gouvernement prépare une nouvelle salve de contre-réformes.
*celle
de l’assurance chômage pour
appauvrir et pressuriser davantage les demandeurs/ses d'emplois,
*celle
des retraites pour travailler
plus longtemps,
*
mais aussi une loi de finance 2023 qui détruira de nombreux services
publics et offrira de nouveaux cadeaux au patronat,
comme la suppression d'un impôt de production, la contribution sur
la valeur ajoutée (CVAE).
Un
cadeau de 8 milliards d'euros en période de «
sobriété » !
C'est
un véritable rouleau compresseur néolibéral qui veut achever la
destruction de nos acquis sociaux et affaiblir toujours plus nos
capacités de résistance collective.
Il
vise à nous diviser en accentuant notre responsabilité
individuelle, pour mieux masquer que c'est une minorité de grands
groupes capitalistes qui sont responsables des crises.
Cette
nouvelle offensive implique la poursuite d’une politique
autoritaire : pour faire passer le texte en force, Macron envisage
d'intégrer la réforme des retraites dans le projet de loi de
financement de la Sécurité sociale, voire d’utiliser l’article
49-3.
Un
gouvernement incapable de répondre aux enjeux
Face
à ces attaques, nous ne pouvons pas nous contenter de demi-mesures.
Les
entreprises du CAC 40 ont vu leurs bénéfices augmenter de 24 % en
un an ! Et Shell ou Total Énergie profitent de la crise énergétique
pour augmenter grassement leurs prix et faire des profits faramineux.
Aujourd’hui,
une des mesures vitales seraient qu’aucun revenu ne soit en dessous
de 1800 euros car il est impossible de vivre correctement avec cette
somme.
ll
faut aussi imposer une augmentation d’au moins 300 euros nets
mensuels.
Face
à l'inflation galopante, il faut également indexer les revenus sur
les prix, car quand les prix montent, les revenus doivent augmenter
en proportion.
MOBILISONS-NOUS,
TOUS
ENSEMBLE POUR STOPPER
LA
POLITIQUE DE MACRON
Les
raisons de la colère sont multiples, mais pour imposer aux
capitalistes ces mesures radicales il faut regrouper nos résistances
et construire une contre-offensive massive et unitaire.
Cela
commence avec la journée interprofessionnelle de grève pour les
salaires du jeudi 29 septembre (à l'appel de la CGT, de Solidaires ,
de la FSU, de l’UNEF, de la voix lycéenne et de la confédération
paysanne)
à
Clermont-Ferrand , le Jeudi 29 septembre à 10H30 Place des Carmes
D’autres
manifestations auront lieu en Auvergne
à
Issoire à 17H Halle aux grains
au
Puy en Velay à 10H30 Place de la Cadelade
à
Aurillac à 9H place des droits de l'homme
à
Montluçon à 14H30 Place J.Dormoy
à
Vichy à 14h30 Place de la poste
à
Moulins à 14H30 Place de la liberté
Faire
de cette rentrée sociale une démonstration de force de notre camp
social peut constituer une première étape d'une riposte
anti-gouvernementale et anti-patronale, qui ne doit pas rester sans
lendemain.
C'est
d'un véritable plan de bataille dans l'unité et la durée dont nous
avons besoin.
Pour
mettre ce système, hors d’état de nuire et faire reculer
l’extrême droite et ses idées, nous devons prendre nos affaires
en main, nous rassembler ( jeunes, travailleurs/ses, retraité.es,
sans emplois, personnes en galère…) pour décider ensemble de
quelles actions menées collectivement pour obtenir satisfaction de
nos revendications.