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samedi 16 novembre 2019

UN AN DE MOUVEMENT : CONTRE MACRON ET SON MONDE, AVEC LES GILETS JAUNES !

Communiqué du NPA du 14 novembre 2019

Ce week-end, les Gilets jaunes sont à nouveau dans la rue pour un « Acte 53 » qui marque le premier anniversaire du début de ce grand mouvement de contestation du pouvoir.

Lorsque, courant octobre 2018, les premiers appels à se mobiliser le 17 novembre 2018 contre la hausse de la taxe sur les carburants ont commencé à circuler, nul ne pouvait s’attendre à ce qui allait se passer dans les semaines suivantes.

Ce jour là, 300 000 personnes ont occupé 2000 points de blocage dans tout le pays, lançant ainsi un mouvement populaire inédit exigeant la démission de Macron.

Et un an plus tard, nul ne peut contester que celui-ci a contribué à bouleverser le climat social et politique, mais aussi à bousculer l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier.

Durement réprimé par le pouvoir et calomnié par les médias à son service, le mouvement a su très vite contraindre Macron et le gouvernement à des reculs. Après l'annulation pour 2019 de la hausse de fiscalité sur les carburants décidée le 5 décembre, Macron a du annoncer ensuite quelques mesures, le plus souvent en faux-semblants : 100 euros de plus par mois pour certains salarié.e.s au Smic, des heures supplémentaires sans impôts ni cotisations sociales, et une exemption de hausse de CSG pour les retraité.e.s gagnant moins de 2000 euros mensuel. Le tout est évalué à 10 milliards d'euros.

C’est une vraie leçon de choses pour l’ensemble du mouvement ouvrier qui a globalement raté la convergence nécessaire avec les Gilets jaunes : quand la radicalité et la massivité se conjuguent, des reculs même partiels peuvent être arrachés, contre un gouvernement de combat qui n’a jamais hésité à utiliser une répression toujours plus importante pour éteindre cet incendie social.

Alors que se profile la grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites jeudi 5 décembre, le NPA sera présent ce week-end au côté des Gilets jaunes qui, depuis un an, continuent à se mobiliser chaque semaine par milliers dans la rue. Une étape nécessaire dans la construction de la convergence des colères dont nous aurons besoin pour bloquer le pays et obliger le pouvoir à remballer ses prétendues « réformes ».

mardi 1 octobre 2019

LES GILETS JAUNES RESPONSABLES DU »TROU DE LA SÉCU » ?

Communiqué du NPA du premier octobre 2019


L'information distillée par les sources gouvernementale tourne en boucle à l'occasion de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020.

Le « trou de la Sécu », qui devait être définitivement « comblé » se creusera à nouveau en 2019 (3,2 milliards d'euros) et 2020 (3,9 milliards d’euros).

Le coupable est tout désigné : le mouvement des Gilets jaunes et les revendications qu'il a imposé au gouvernement. « Ces pelés, ces galeux d’où venait tout le mal »...

Le prétendu « déficit » représente en réalité une somme dérisoire : 0,2 % du budget de la Sécurité sociale. Pour mémoire, le déficit du budget de l’État pour 2020 sera lui de 93,1 milliards d’euros sans que cela gêne qui que ce soit !

En réalité, le retour du « déficit » sert de justification au nouveau tour de vis imposé à la Sécurité sociale.

Alors que la grève des urgences, les luttes en psychiatrie et dans les EHPAD font partout apparaître un manque dramatique de personnel dans les établissements hospitaliers, le gouvernement entend leur imposer de nouvelles restrictions.

L'augmentation des budgets hospitaliers sera de 2,1 %, et celle des établissements médico-sociaux de 2,8 % alors qu'elles devraient être de plus de 4 % pour simplement maintenir les moyens existants.

En conséquence, 4 milliards d’euros d'économies vont à nouveau être réalisés, en 2020, au détriment de la santé. Quant à la branche retraites, les « déficits » annoncés préparent de nouvelles mesures, cela avant même que la « réforme systémique » annoncée par Macron n'entre en vigueur...

Comme dans la fable de La Fontaine, les « pelés », les « galeux » servent de boucs émissaires : ce sont les Gilets jaunes qui ont imposé quelques mesures pour un peu desserrer la corde de l'austérité qui les étrangle, ce sont les retraité.e.s qui ont l'audace d'exiger l'indexation de leurs pensions sur les prix et refusent la hausse de la CSG, pour ne pas encore voir leurs maigres ressources baisser !

Le procédé est ancien mais commode pour innocenter les vrais responsables : les grandes fortunes de ce pays et ceux qui gouvernent dans leur intérêt. Car si la Sécu est malade, ce n'est pas de payer aux retraité.e.s des pensions décentes ou de créer des emplois hospitaliers indispensables, c'est bien du refus de prendre l'argent là où il est...

Cette année aura été celle du « double jackpot » pour le patronat puisqu'il a empoché « en même temps » 30 milliards d’euros d'exonérations supplémentaires de cotisations sociales et 30 milliards d’euros de CICE !

Macron et son gouvernement ont également décidé que les mesures gagnées par les Gilets jaunes ne devaient coûter un sou ni aux employeurs, ni au budget de l’État (en principe dans l'obligation de compenser les baisses de cotisations sociales).

Aussi, le recul sur la hausse de la CSG, les exonérations de cotisations sur les heures supplémentaires ou sur la prime de fin d'année seront à la charge de la Sécurité sociale. C'est bien le pouvoir politique qui a fait ce choix, c'est donc lui seul qui porte la responsabilité du « déficit » !

Pour imposer d'autre choix, pour financer les retraites et la santé, c'est bien un autre partage des richesses qu’il faut, en ajustant les recettes de la Sécurité sociale aux besoins et non l’inverse.


mardi 10 septembre 2019

CLERMONT-FERRAND : GILETS JAUNES ET BLOUSES BLANCHES LUTTENT ENSEMBLE POUR UN VÉRITABLE SERVICE PUBLIC DE SANTÉ



Pour soutenir le mouvement de grève du personnel des urgences qui a débuté le 3 juillet, les gilets jaunes sont allés à leur rencontre, une première fois le mardi 6 août en se rassemblant devant le service où malheureusement les syndicats et le personnel n’étaient pas présents car les contacts n’avaient pas pu être pris. 


La direction du CHU a notifiée aux organisateurs l’interdiction de se rassembler devant le service en invoquant des raisons de sécurité et de plus a formellement interdit aux personnels de venir rencontrer les gilets jaunes . 


Les manifestant-e-s se sont déplacé-e-s de quelques mètres pour continuer leur mobilisation de soutien sur le trottoir devant l’entrée du CHU .


Au cours de cette mobilisation de nombreuses rencontres informelles avec le personnel, des malades et leurs proches ont pu avoir lieu.


Ces échanges ont permis au gilets jaunes de comprendre les difficultés dans lesquelles se trouvent les agents pour exercer au mieux leurs métiers et permettre au plus grand nombre un accès à des soins de qualité. 


Il a été abordé aussi les conditions indignes dans lesquelles sont reçus les patients (longue attente avant de voir un médecin, brancards dans les couloirs…) malgré un professionnalisme sans faille des soignant-e-s qui font tout leur possible pour pallier au mieux à cet absence de moyens au mépris de leur propre santé.


Les gilets jaunes ont pu comprendre le désarroi des personnels devant cet état de fait ainsi que leurs revendications (une augmentation du nombre de personnel formé , avec des salaires décents, des moyens financiers supplémentaires pour l’ achat de matériel nécessaire et la rénovation des locaux, la fin des contrats précaires pour les agents qui doivent être titularisés, le remplacement du personnel en cas d’absence…)


Suite à ce rassemblement, les gilets jaunes ont contacté les syndicats représentatifs du CHU (CGT, FO,SUD) pour les inviter à venir les rencontrer lors d’un nouveau rassemblement le 13 août. 


Lors de cette initiative des liens se sont créés. Les syndicats et les gilets jaunes ont partagé leurs points de vue sur la situation dramatique dans les hôpitaux due à la politique menée depuis plusieurs années qui n’est faite que de réductions budgétaires qui éloignent de plus en plus la population des lieux de soins.



Conjointement l’intersyndicale des syndicats du CHU et les gilets jaunes par deux appels différents ont décidé d’appeler à un nouveau rassemblement de soutien le mardi 2 septembre où plus d’une centaine de personnes(syndicats, gilets jaunes) se sont retrouvés devant la direction du CHU. 


Après les prises de parole, il a été décidé de demander une entrevue à la direction pour exposer les revendications des salarié-e-s et des citoyen-n-e-s afin d’améliorer les conditions de travail du personnel , une meilleure prise en soins des malades.


Une entrevue entre la direction et une délégation gilets jaunes-syndicats va être programmée ultérieurement.


En attendant, de nouveaux rassemblements sont programmés tous les mardis tant que le mouvement perdurera .



Le prochain aura lieu

MARDI 10 SEPTEMBRE

à 13H30 devant la direction du CHU Gabriel Monpied


 Tous les services de l’hôpital public sont concernés par ces difficultés. Le soutien des gilets jaunes à la grève des hospitalier-e-s a permis de tisser des liens entre eux et la population, avec les syndicats.

Aujourd'hui les difficultés de l'hôpital public sont largement connues et la résistance s'organise. 


Pour gagner,

la seule solution est de lutter

tous ensemble au même moment.

mardi 23 avril 2019

LE SAMEDI 27 AVRIL, SYNDICATS, GILETS JAUNES ET MILITANT-E-S ASSOCIATIFS ET POLITIQUES POUR UNE RIPOSTE GÉNÉRALE !

Communiqué du NPA du 23 AVRIL 2019





À quelques jours du 1er Mai, journée internationale de lutte du monde du travail, lappel lancé au départ par des fédérations et unions départementales de la CGT à se retrouver à Paris lors de lActe 24 des Gilets Jaunes est une date importante. 



Acte de convergence, il sagit du premier appel national lancé en commun par des organisations syndicales, des Gilets Jaunes, des associations, personnalités et partis politiques.



Il y a urgence à réussir un véritable « tou-t-e-s ensemble » pour remporter enfin une victoire contre Macron et son gouvernement des riches.



À nos résistances éparpillées, le gouvernement oppose loffensive centralisée de la répression policière et judiciaire qui brise des vies, loffensive centralisée des lois quil fait voter par sa majorité aux ordres, loffensive idéologique qui vise à discréditer toute forme de contestation issue de la jeunesse, des salarié-e-s, des privé-e-s demploi, des quartiers populaires ou des retraité-e-s, avec ou sans gilets.



Cet appel exprime la détermination de celles et ceux qui sont mobilisés depuis des mois, et pas seulement le samedi, sur les ronds-points, dans les grèves, dans les blocages, dans les occupations : se retrouver au même endroit au même moment pour frapper ensemble notre adversaire commun, le gouvernement du Medef et des plus fortunés.

 Il sagit donc de construire une contre-offensive qui porte nos exigences communes, à la fois en termes défensifs mais aussi offensifs : avec une autre répartition des richesses par des augmentations des salaires, des pensions et des minimas sociaux, par le développement des services publics d’éducation, de santé, de la dépendance, du logement et des transports dans les quartiers populaires et les territoires ruraux, nous ne réclamons que notre dû et le droit de décider de lusage du produit de notre travail.



Nous avons besoin de réussir la manifestation nationale de ce samedi 27 avril à Paris, et de préparer le 1er mai et le 9 mai, journée de grève dans toute la fonction publique, pour renforcer les luttes entamées par les enseignant-e-s et les parents d’élèves contre les réformes de Blanquer et par les hospitalier-e-s contre la casse de l’hôpital.



Lenjeu de ces prochains jours est bien de préparer la suite : l’élargissement des luttes, en particulier par les grèves, pour bloquer le pays. C’est pourquoi le NPA, avec en particulier la présence de Philippe Poutou, sera présent à cette manifestation qui partira à 13h de Montparnasse.




vendredi 12 avril 2019

Appel à manifester, samedi 13 avril à 14h, à Clermont-Ferrand Place de Jaude Liberté de manifester : abrogation de la loi

La loi votée par le Parlement soit disant au nom du peuple français porte atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

Dans un contexte de répression policière et judiciaire exceptionnel, l’exécutif s’arroge de pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, d’être gravement blessé, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, faire d’un visage en partie couvert un délit, persister dans l’usage d’armes qui mutilent, voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’entraves à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie :
celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.

Cette loi de circonstance est un lourd risque d’arbitraire des
gouvernements d’aujourd’hui comme de demain, nous en exigeons l’abrogation.

C’est pourquoi nous appelons à manifester partout en France et à Clermont-Ferrand le samedi 13 avril 2019 à 14h00, départ place de Jaude.

Organisations signataires :
-Atelier de Gauche -ATTAC 63 -Osez le féminisme 63 -DAL 63 -UD CGT 63 -Parti Communiste Français -Représentant de Défense des Enfants International/France à Clermont-Ferrand -Survie63 -ANVCOP21 63 -Amis de l’Humanité 63
-Parti de Gauche  -Puy de Dôme Nature environnement 
- Planning Familial-AFPS -Parti Ouvrier Indépendant -France Insoumise  -Chom’actif -Nature et progrès Auvergne -FFMC 63
-Syndicat Avocats de France  -LDH-Billom -LDH Clermont-Ferrand  -UNEF Auvergne  -Alernatiba 63 -CGT éducation 
-La Cimade -NPA -FSU -RESF 63 -QUEER -Amis Temps des Cerises  -Justice et Vérité pour Wissam -Solidaires Auvergne -Gilets Jaunes 63 -UD FO 63 -Libre Pensée 63

APPEL A LA CONVERGENCE DES LUTTES ET DES ALTERNATIVES

Le NPA appelle à participer au forum débat sur 3 thèmes : Répression et liberté de manifester / Les luttes actuelles / Les alternatives pour le climat qui se déroulera à partir de 15H30 Place de Jaude

vendredi 29 mars 2019

SAMEDI 30 MARS : CONVERGENCE GILETS JAUNES ET DROIT AU LOGEMENT

RASSEMBLEMENT
UN TOIT C’EST UN DROIT
SAMEDI 30 MARS 2019
à partir de 14H00 Place de Jaude
Clermont-Ferrand

Pour l’arrêt des expulsions
Pour les baisses de loyers et de l’énergie
Pour la hausse des APL
Pour la réquisition, pour zéro SDF et personne à la rue
Pour le respect de la loi DALO
Pour l’hébergement des exilés et mineurs isolés
Pour l’arrêt des démolitions et la construction de vrai HLM
Pour des logements dignes et dire STOP à la spéculation


Premiers signataires : Solidaires Auvergne, DAL HLM, On est là ! Maraude Clermont-Ferrand, AFOC, CNL, CLCV, AC 63, Chom’actif MNCP, FSU, RESF 63, Clermont fait monde, FSGT 63, FI, NPA, CGA 63, ATTAC 63, UNEF, GJ63, on lâche rien , la volante


lundi 18 mars 2019

Grève du 19 mars, Gilets jaunes, justice climatique, toutes et tous ensemble, « Système Dégage ! »


Les mobilisations des Gilets jaunes et pour le climat ont été massives, avec des dizaines de milliers de personnes mobilisées.



C’est la réponse populaire à la crise profonde dans laquelle s’enfonce le capitalisme et à laquelle la mascarade du « Grand débat » et Macron ne peuvent en aucun cas être une solution.



La grève du 19 mars, sans être la déferlante nécessaire pour changer les choses, ajoute un élément capital : la mobilisation du monde travail.



« Fin du monde, fin du mois, même combat ! »



Depuis quatre mois, le mouvement des Gilets jaunes est une révolte populaire contre un monde qui tourne à l’envers.



En France, les sociétés du CAC 40 ont réalisé 91 milliards d’euros de profits en 2018... tandis que 8,8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté !



Les politiciens et les médias au service des puissants s’indigne aujourd’hui de l’incendie du Fouquet’s alors qu’ils se moquent de la casse des services publics dans les campagnes et les quartiers populaires.



Voilà pourquoi ce gouvernement, coupé des réalités des classes populaires, du monde du travail, n‘a pas de réponse à offrir au mouvement des Gilets jaunes.

La mobilisation des jeunes pour le climat est une réponse à un autre élément capital de la crise du système : le réchauffement climatique qui menace la survie de l’humanité.



La majorité macroniste, malgré des déclarations de bonnes intentions, vient de prolonger l’utilisation de pesticides jusqu’en 2025.



Et on estime que 70 % des émissions de gaz à effet de serre sont de la responsabilité de 100 entreprises seulement ! Pour sauver la planète, c’est bien le système capitaliste qu’il faut dégager !



La répression comme réponse à notre colère



La soif de profits des capitalistes enfonce le monde dans la crise. Ceux-ci, et le gouvernement à leur service, ne peuvent donc être un élément de la solution.



Dans un monde qui traverse une telle crise, la seule réponse possible pour eux est la répression. C’est pour cette raison que le gouvernement envoie la Police dans les manifestations, qu’il mutile et blesse les manifestant·e·s , et que certains lui proposent, comme Marine Le Pen et Eric Ciotti, de dissoudre les organisations d’extrême gauche ou d’interdire les manifestations.



Tous sentent bien que les colères qui s’expriment depuis quatre mois se fédèrent contre le gouvernement et les plus riches et que le mouvement ne s’arrêtera pas avec les élections européennes ou un référendum biaisé.



Un mouvement d’ensemble

pour prendre nos affaires en main



La mobilisation en Algérie montre la voie : des mobilisations de masse, et une grève générale qui, en deux jours, a arraché un recul du pouvoir sur le 5e mandat de Bouteflika, même s’il tente de garder la main sans céder aux revendications des Algérien·ne·s.



En France aussi, il faut un mouvement d’ensemble contre ce gouvernement pour arracher 

- une augmentation générale des salaires et pensions de 300 euros ; pour une autre répartition des richesses,

- réquisitionner les multinationales de l’énergie et les banques, et imposer la gratuité des transports, véritables moyens de défendre le climat ; mettre l’économie sous le contrôle des travailleurs·ses pour répondre aux besoins du plus grand nombre.



Tant qu’on laissera le fonctionnement de la société aux capitalistes et aux gouvernements qui les servent, on ne résoudra aucun des problèmes auxquels nous sommes confrontés.



Dans les quartiers populaires, dans les entreprises, sur les lieux d’études, il y a urgence à construire – par des assemblées générales, les grèves et les manifestations-le mouvement nécessaire pour que le monde du travail prenne en main le fonctionnement de la société

jeudi 28 février 2019

POUR UN MOIS DE MARS DE LUTTES, ON LÂCHE RIEN !

Samedi 23 février pour l’Acte XV, le ministère de Castaner a été obligé d’annoncer des chiffres de manifestant-e-s en hausse par rapport à l’Acte XIV.

Un sursaut qui entretient l’espoir

Ce sursaut montre que Macron n’en a pas fini avec un mouvement qui s’exprime chaque samedi dans les manifestations, mais aussi sur les ronds-points réoccupés après plusieurs évacuations, dans les assemblées et les initiatives multiformes : femmes Gilets jaunes, occupations d’agences de Pôle emploi avec des associations de privé-e-s d’emploi et des syndicalistes, soutien et participation à des mobilisations de salarié-e-s contre des licenciements, blocages d’entrepôts logistiques comme Amazon ou de plateformes comme celle de Rungis.

Ces actions sont la preuve que les Gilets jaunes ne veulent rien lâcher. C’est aussi l’occasion de tisser des liens entre des salarié-e-s de boîtes sans tradition de lutte et des salarié-e-s plus organisé-e-s parfois un peu démoralisé-e-s par les défaites subies et par la politique des directions syndicales.

Elles montrent aussi les intérêts communs entre les habitant-e-s des zones péri-urbaines et ceux des quartiers populaires. Tout-e-s ont payé le prix fort du démantèlement des services publics et des politiques de baisse des salaires et de généralisation du chômage.

Une réponse politique aux attaques du gouvernement

Ce sursaut est d’autant plus significatif qu’il intervient à l’issue d’une semaine de déferlement de haine contre les Gilets jaunes.

Les violences policières, la répression judiciaire n’ont pas cassé la mobilisation, le gouvernement a tenté d’utiliser l’agression antisémite contre Finkielkraut pour présenter les Gilets jaunes comme un mouvement antisémite.

Le secrétaire d’État Nunez, a traité les Gilets jaunes de « hordes de sauvages » qui s’attaquent à des policiers irréprochables alors que ce sont les policiers qui blessent et qui mutilent. 


Mille raisons de se mobiliser les 16 et 19 mars

Macron fanfaronnait au Salon de l’Agriculture avec comme objectif politique et médiatique d’exploser son record de présence et de « contact sans filtre » avec « le peuple ».

Quand Macron va au contact des masses, c’est dans un Parc des expositions bunkerisé, entouré d’un service d’ordre sur les dents. Mais ce ne sont pas ses grands discours qui vont nous faire oublier la réalité des attaques qui continuent.

Loi Blanquer sur « l’école de la confiance » qui prévoit par exemple de remplacer des enseignant-e-s par des étudiant-e-s payé-e-s 700 euros;

projet de loi santé qui remplace l’hôpital public par des « hôpitaux de proximité »,

proposition du Premier ministre d’imposer des contreparties aux allocations chômage pour lutter contre les « fainéants ».

Sans parler de l’impuissance de ce gouvernement, qui déverse des milliards en cadeaux aux entreprises, mais est incapable de leur interdire de licencier et fermer des entreprises comme Ford, Ascoval, ACC, les Fonderies du Poitou…

Des raisons d’en découdre avec ce gouvernement nous en avons tout-e-s. Alors dès maintenant deux dates pour nous retrouver tout-e-s ensemble : l’Acte XVIII des Gilets jaunes le 16 mars, en réponse aux bilans du « Grand débat », et le 19 mars en construisant la grève.

À Clermont-Ferrand,
UNE MANIFESTATION
aura lieu
MARDI 19 MARS
à 10H00 Place du premier mai

jeudi 14 février 2019

Liberté pour Christophe Dettinger ! Arrêt de toutes les poursuites contre les Gilets jaunes !

Communiqué du NPA du 14 février 2019


Christophe Dettinger, le « Gilet jaune boxeur », devenu bien malgré lui un symbole de lacharnement politique contre les Gilets jaunes, a été condamné ce mercredi à une peine de 30 mois de prison, donc 12 fermes.

Le pouvoir aux abois veut faire des exemples pour décourager celles et ceux qui se mobilisent contre sa politique au service des riches, et poursuit la fuite en avant répressive face à la contestation sociale.

Oui, Christophe Dettinger a asséné des coups à des policiers alors que ceux-ci tentaient de bloquer la manifestation parisienne du 5 janvier.

Mais que dire des centaines de vidéos des violences policières commises depuis le début du mouvement ?

Que dire des milliers de personnes blessées, des dizaines de manifestantEs mutilés par des tirs de flashball ou de grenades GLI F4 ?

Et a-t-on déjà oublié les images des lycéenEs de Mantes-la-Jolie, humiliés par des policiers qui nont, à notre connaissance, aucunement été inquiétés alors quils sont visés par une plainte pour « actes de torture et de barbarie sur mineurs » ?

 Et l’on ne parlera pas ici d’Alexandre Benalla qui, aux dernières nouvelles, se la coule douce au Maroc…

Ne nous y trompons pas :

cest le gouvernement qui a fait le choix de la répression brutale et de la violence, à une échelle inédite, plutôt que de répondre aux aspirations légitimes portées par les Gilets jaunes.

Et face au mépris et à la politique de la matraque, il nest guère surprenant, et même légitime, que certainEs décident de ne pas subir, et parfois même de rendre les coups.

Le NPA sindigne de la condamnation de Christophe Dettinger et exige sa libération immédiate.

Au-delà, lensemble des condamnations prononcées contre les Gilets jaunes (près de 1800 à ce jour !) doivent être annulées, et lensemble des poursuites judiciaires arrêtées.

L’heure est plus que jamais à la mobilisation, alliée à la constitution dun vaste front contre les violences policières, la répression et les politiques liberticides du gouvernement.

On ne nous empêchera pas de manifester ! 



samedi 9 février 2019

APRÈS 12 SEMAINES DE MOBILISATION DES GILETS JAUNES, APRÈS LA GRÈVE DU 5 FÉVRIER, PRÉPARER UNE VRAIE GRÈVE GÉNÉRALE, C’EST ÇA LA SOLUTION !

Après douze samedis consécutifs de mobilisation des « Gilets jaunes », la colère populaire contre Macron - le Président des riches – ne se tarit pas.

Et le mardi 5 février, la journée de grève et de manifestations à l’initiative de la CGT, rejointe par Solidaires et la FSU, a été l’occasion de faire un pas vers la convergence entre le mouvement des « Gilets jaunes » et l’organisation de débrayages, de grèves dans des entreprises et autres lieux de travail.

Le moyen de commencer à mettre en discussion la perspective d’un mouvement d’ensemble, d’une grève reconductible, illimitée, seul moyen réaliste de faire céder ce gouvernement aux ordres du MEDEF.

CONTRE LES CLASSES POPULAIRES,
LES ATTAQUES CONTINUENT À PLEUVOIR

Alors que la question du pouvoir d’achat est au cœur de la révolte, la grande distribution n’a rien trouvé de mieux à faire que d’appliquer, depuis le 1er février, une hausse moyenne de 6,3 % sur les prix alimentaires.

Le prétexte : une loi négociée entre agriculteurs, industriels et distributeurs pour soi-disant mieux rémunérer les agriculteurs.

C’est aussi l’annonce de la hausse des tarifs d’autoroutes de 1,03 à 2,04 %, soit plus de 10% en sept ans. De quoi encore gaver les actionnaires qui ont déjà croqué 14,9 milliards d’euros sur les profits accumulés entre 2006 et 2013.

Et pour ne pas gâcher cette fête, le régulateur de l’énergie réclame une hausse de 6 % des prix de l’électricité à compter du 1er mars.

LA RÉPRESSION,
LEUR SEULE RÉPONSE
À LA COLÈRE SOCIALE

Confronté à la mobilisation prolongée et déterminée des « Gilets jaunes », le gouvernement n’a plus qu’une réponse : les violences policières et l’amplification de la répression.

Résultat : 175 blessures à la tête, 17 manifestant(e)s éborgné(e)s, 1 décès et 4 mains arrachées. Ce qui n’a pas empêché le Conseil d’état de rejeter la suspension de l’usage en manifestation des lanceurs de balles de défense (LBD).

Une manière de dire à la police
qu’elle peut continuer à mutiler impunément !

Mais comme visiblement, ça ne suffit pas pour faire taire la contestation sociale, Belloubet, ministre de la justice, a demandé aux juges de prononcer les peines maximales.

Et l’Assemblée Nationale a adopté la loi « anti-casseurs ». En fait, une loi « anti-manifs », qualifiée par le Syndicat des Avocats de France (SAF) de « loi générale contre l’exercice d’une liberté publique ».

Une loi scélérate qui instaure des interdictions de manifester, les interpellations préventives et le fichage des indésirables, confirmant la détermination de ce gouvernement à restreindre les droits et les libertés démocratiques pour imposer coûte que coûte sa régression sociale.

POUR GAGNER, IL FAUDRA UNE GRÈVE GÉNÉRALE

Les « Gilets jaunes » ont ouvert une brèche que Macron et son gouvernement ne parviennent pas à refermer, malgré toutes leurs manœuvres et la mise en scène de leurs débats en bras de chemise, largement relayée par des télés et des radios complaisantes.

Ils ont également montré la voie et la méthode pour bâtir un mouvement qui dure et s’enracine, en construisant la mobilisation à la base, en la prenant en main pour la contrôler, en refusant dans leur majorité les cadres de débat dans lesquels ce pouvoir voudrait les engluer

Mais il ne sera pas possible de gagner, de faire céder ce gouvernement, sans franchir une nouvelle étape, en se donnant les moyens de paralyser totalement le fonctionnement de l’économie du pays.

Et pour cela, il va falloir étendre le mouvement des « Gilets jaunes » aux entreprises et à l’ensemble des lieux de travail, en posant la question du passage nécessaire à la grève.

Une grève qui se généralise avec pour horizon la préparation d’une grève générale.