Les
salarié.e.s de l’Usine SAFRAN (ex SAGEM) de Domérat (près de
Montluçon) sont en grève pour leurs salaires. Elles et ils occupent
l’usine depuis le 28 février empêchant ainsi toutes livraisons.
Les
débrayages se sont succédé depuis janvier 2022 dans le groupe
Safran Electronics et Défense (SED).
Ce
groupe a distribué en 10 ans plus de 6 milliards d’euros aux
actionnaires. Aujourd’hui la seule proposition qui est faite par la
Direction aux organisations syndicales est une augmentation générale
de 2,5%, bien loin de faire le compte, assortie de quelques miettes
le tout dans le contexte inflationniste que toutes et tous nous
connaissons.
Comme
le dit Sandra, déléguée CGT « les profits faits par Safran
prouvent qu’ils ont les moyens de nous payer correctement » ,le
28 février au matin, les salarié.e.s ont donc décidé de débrayer
soutenu.e.s par les syndicats CGT et FO de l’usine de Domérat.
La
Direction locale se dit dans l’incapacité de négocier et renvoie
à la Direction générale.
Le
mouvement a toutes les chances de s’étendre puisque les
salarié.e.s de l’usine de Fougères se sont également mis en
grève.
La
question de la solidarité est d’ores et déjà posée.
Le
NPA 03 affirme sa disponibilité à participer à toute
initiative unitaire permettant d’affirmer la solidarité et le
soutien du monde du travail avec les grévistes de Safran.
Ces
dernières semaines ont été (une fois de plus) marqués par le
racisme décomplexé de l’extrême droite à l’Assemblée
Nationale, suivi des premiers débats nauséabonds autour du nouveau
projet de loi sur l'immigration...
La
Méditerranée est toujours un cimetière
Alors
que le député de la Nupes Carlos Martens Bilongo interpellait le
gouvernement sur la situation inhumaine des migrant.e.s en
Méditerranée – rappelant le chiffre de 3231 morts l’année
passée –, il s’est fait interrompre par un député du
Rassemblement National, Grégoire de Fournas, qui a hurlé : «
Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique ! »
Des
propos intolérables, qu'ils aient été prononcés à destination du
député ou qu'ils visent l'ensemble des migrant.e.s qui tentent de
traverser la Méditerranée au péril de leur vie.
Des
propos révélateurs de la véritable nature du RN
et
de son projet : le racisme et la violence.
Tout
le symbole du programme liberticide et meurtrier de l’extrême
droite : augmenter la répression contre les migrant.e.s et contre
celles et ceux qui les aident, mais aussi contre toutes celles et
ceux qui se mobilisent en général.
Les
navires humanitaires qui naviguent en Méditerranée ont secouru près
de mille migrant.e.s fin octobre.
Deux
d’entre eux sont restés bloqués en mer quelques semaines. Après
une vingtaine de jour, l’Océan Vicking a accosté à Gien (près
de Toulon), les migrant.e.s ont été logé.e.s provisoirement dans
un centre vacance dont ils/elles leur étaient impossible de sortir
sans une première évaluation, avant d’être envoyer dans d’autres
pays européens
L’Italie
de Georgia Meloni, l’extrême droite « post-fasciste »,
refusait de laisser accoster les bateaux, y compris contre le droit
international.
Cette
situation a permis à la France avec son hypocrite de Darmanin, mais
aussi à la Norvège, à l’Allemagne et de nombreux autres pays de
donner des leçons de droits humains à l’Italie, tout en ne
faisant rien.
Se
mobiliser contre un projet de loi raciste
Le
gouvernement et son réactionnaire ministre de l’Intérieur
viennent de présenter leur projet de loi sur l’immigration.
Un
projet raciste qui, tout en précarisant administrativement
encore plus les travailleur/ses étranger.e.s, renforce le cadre
répressif des reconduites à la frontière.
Avec
son projet, Macron pratique son « en même temps » : de
droite et d’extrême droite !
Et
Darmanin se répand en sorties racistes dans les médias, notamment
autour d’une délinquance prétendument provoquée par
l’immigration.
La
solution à tous les problèmes serait ainsi, selon lui, l’expulsion
des migrant.e.s, par le renforcement des OQTF (Obligation de
Quitter le Territoire Français).
Darmanin
parle aussi du pourcentage de la population que cette immigration
représenterait dans la population française, jouant ainsi avec le
mythe du « grand remplacement »…
Ce
projet de loi contient pour partie les mêmes éléments que les lois
précédentes, venues de pouvoirs de droite comme de gauche : la
volonté de limiter l’immigration, d’imposer toujours plus de
critères (comme un examen de français préalable à la délivrance
d’un permis de séjour), de limiter toujours plus l’immigration
dite familiale, et de sélectionner la « bonne immigration » qui
serait celle du travail...
Au
centre du projet se trouve aussi la création d’un titre de séjour
au rabais, pour les « métiers en tension » : un permis de
séjour (aux critères modifiables à la discrétion des
gouvernements) uniquement réservé aux métiers les plus durs et les
plus précaires, où d’ailleurs les sans-papier.e.s sont déjà
pléthore...
Pour
Macron, Darmanin et l’ensemble du gouvernement, le meilleur rempart
contre le RN et les idées d’extrême droite serait donc de mettre
en œuvre une bonne partie de son programme !
Au
contraire, les idées racistes et nauséabondes et les politiques
migratoires mortifères doivent être combattues à tous les niveaux.
Contre
l’Europe des capitalistes et des barbelés, revendiquons
l’ouverture des frontières
Dans
la droite ligne de la circulaire Darmanin, les OQTF et menaces
d'expulsion se multiplient dans le Puy-de-Dôme.
Cette
semaine par exemple :
-
Un parent d'élève Serbe a été arrêté sur le chemin de l’école
à Billom et dirigé vers le centre de rétention de Lyon.
-
Une famille Albanaise dont la petite fille est scolarisée à l'école
Jean Butez vient de recevoir une Obligation de Quitter
le Territoire Français.
-
Une famille Albanais avec 3 enfants scolarisés à l'école Jules
Ferry à Cébazat est dans la même situation.
Pour
ne pas laisser s'installer le silence sur ces pratiques honteuses,
RESF63 appelle à un rassemblement devant le tribunal
administratif de Clermont-Ferrand (angle Av Carnot et Cours
Sablon) mardi 6 décembre à 11H.
Ils
vivent et étudient ici, ils restent ici !
Le
NPA appelle à participer à ce rassemblement
Le
NPA exige la régularisation de tous les sans papiers
Le
NPA exige la liberté de circulation et d’installation
Le
NPA 63
était présent le
25 novembre
aux côtés des travailleurs/ses
des Galeries
Lafayette
en lutte dans le cadre d’une journée
de grève
nationale pour
exiger des salaires décents leur permettant de vivre et non de
survivre !
Alors
que le coût de la vie augmente sans cesse, que leurs salaires
stagnent au SMIC, ils/elles ne peuvent plus faire face à
l’inflation galopante.
Le
magasin principal à Paris, enregistre à lui seul un milliards de
chiffre d’affaires, ce qui permet largement de financer des
augmentations de salaires pour toutes et tous.
Les
salariés ont bien compris que pour obtenir des salaires à 1500
euros eu lieu des 1300 actuel ainsi qu’une prime de 1000 euros au
lieu des 400 euros , la seule solution est la grève !
Les
salarié.es étaient nombreux/ses à s’être rassemblé.e.s devant
le magasin pour informer la clientèle de leur situation.
Si ils
ou elles n’obtiennent pas satisfaction, ils ou elles réfléchissent
à poursuivre leur mouvement.
Le
13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire de la
région du Kurdistan (nord-ouest du pays), a été arrêtée par la
police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ».
Elle
est morte trois jours plus tard en détention, après être tombée
dans le coma. Après sa mort tragique, la foule s’est rassemblée
devant l’hôpital où elle est décédée.
Les
forces de sécurité ont battu et arrêté un nombre important de
femmes et d’hommes et ont rapidement transféré le corps de Masha
Jina à Saquez, sa ville natale.
Malgré
la pression exercée par les autorités pour que Masha Jina soit
enterrée immédiatement, ses funérailles ont eu lieu samedi 17
octobre matin, avec une présence massive de la population de Saquez,
en deuil, et en colère. Elles et ils ont scandé des slogans contre
la République islamique, le hijab obligatoire et l’oppression
systématique des femmes en Iran.
L’épitaphe
sur la pierre tombale de Masha Jiina se lit en kurde : «
Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole ».
Ce
drame suscite une vague de colère à travers l’Iran, ce qui se
traduit par des manifestations partout dans le pays. Des slogans
hostiles au régime théocratique sont scandés, tels que « mort
au dictateur », ou encore « mort à la République islamique
» !
En
soutien, une foule de femmes ont manifesté tête découverte,
d’autres ont également décidé de couper leurs cheveux. Pas un
seul jour sans qu’elles n’affirment leur droit à exister, avec
ou sans voile, comme elles le veulent.
Sur
les réseaux sociaux aussi, la colère gronde. Sur Twitter, le
hashtag #Mahsa_Amini en persan arrivait en tête dimanche 18
septembre, avec près de 1,5 million de tweets. Dans la capitale, des
étudiant·e·s ont lancé des mouvements de protestation dans
plusieurs universités, dont celles de Téhéran et de Shahid
Beheshti.
Elles
et ils scandent des slogans comme « Mort à la dictature,
celle du Guide comme celle du Chah ». L’application de la
charia est régulièrement contestée dans le pays et le décès de
Mahsa Jina Amini réveille les critiques envers la police des mœurs
(chargée notamment de faire respecter le port obligatoire du foulard
en public) et ses interventions violentes.
Les
autorités iraniennes déploient leur stratégie répressive pour
étouffer les manifestations et mater toute remise en cause de leur
pouvoir.
Des
dizaines de manifestant·es ont été tué·es par balle, notamment à
Zahedan le 30/9 où au moins 66 personnes auraient été abattues,
dont des enfants.
Malgré
cette répression sanglante, les censures et coupures des réseaux
internet, les agressions sexuelles ciblées sur les femmes
mobilisées, les arrestations arbitraires, la mobilisation reste
debout et déterminée.
Dans
certaines villes, le climat est insurrectionnel et les forces de
l’ordre sont obligées de reculer devant la détermination des
manifestant·e·s.
De
nombreuses organisations syndicales construisent des mouvements de
grève.
Le
Kurdistan est traversé par des journées de grèves générales qui
confinent à des opérations villes mortes avec la fermeture des
commerces.
Depuis
le samedi 1 octobre, les étudiant·e·s sont entré·e·s en grève
générale dans tout le pays. Les slogans « Etudiants,
Travailleurs, Unité Unité » fusent dans les universités.
C’est justement ce que craint le régime : la jonction entre les
travailleurs·euses, les mobilisations des femmes et de la jeunesse.
La
responsabilité de l’oppression du peuple iranien et notamment des
femmes incombe en totalité au régime théocratique et liberticide
des mollahs.
Pour
autant, il convient de souligner le contexte géopolitique du Moyen
Orient qui est le champ clos des grandes puissances, tout comme des
puissances régionales ( USA, Syrie, Israël, Turquie, Russie, Arabie
Saoudite, Égypte, France, etc, ).
La
course délétère au nucléaire - initiée de longue date par Israël
avec le soutien de la France et des USA, course à laquelle
participent plusieurs pays de la région dont l'Iran- et les
sanctions et le blocus économique de l'Iran participent à
l'appauvrissement du peuple iranien et à l'instabilité de la
région.
Nous,
organisations du mouvement social puydomois, dénonçons avec
fermeté la répression du régime iranien et apportons tout notre
solidarité et soutien aux mobilisations pour l’émancipation en
Iran.
Nous
soutenons leurs revendications dont les premières :
-Le
droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps ;
-L’abrogation
de l’obligation de porter le voile.
-Libération
des personnes arrêtés et des prisonniers politiques
Le
régime iranien doit respecter les Conventions Internationales qu’il
a ratifiées, dont celles sur la liberté de manifestation.
Chaque
mois de septembre, la même question revient dans les grands médias…
et dans les milieux militants :
la
« rentrée sociale » sera-t-elle agitée ?
Sans
prétendre faire de pronostics, le contexte global est propice à une
contestation populaire du gouvernement et de ses politiques.
À
nous de tout faire pour que le
« troisième tour social »,
après la présidentielle et les législatives, ait bien lieu, et se
solde par une défaite de Macron.
Un
gouvernement incapable de répondre aux enjeux
L’été
a été marqué par une poursuite de l’inflation, avec en
perspective une accélération de l’augmentation des prix de
l’énergie, entre autres et notamment l’électricité et le gaz,
le maintien d’un prix très élevé pour les carburants, et une
flambée des prix de l’alimentation.
Et
ce ne sont pas les mesurettes adoptées à l’Assemblée cet été
qui changeront quoi que ce soit, ce dont la majorité de la
population se rend compte.
Dans
une enquête d’opinion réalisée mi-août, 73 % des
sondé.e.s
affirment ainsi que le « pouvoir
d’achat »
doit être la priorité du gouvernement… mais seulement 5 %
d’entre elles et eux considèrent que « le
gouvernement prend la réelle mesure des difficultés économiques
des Français ».
Durant
l’été, l’augmentation du coût de la vie s’est en outre
doublée d’une multiplication des événements climatiques extrêmes
(sécheresses, canicules, incendies, violents orages), qui illustre
non seulement la question de l’urgence climatique, mais aussi à
quel point l’abandon des services publics (Office national des
forêts, Météo France, premiers secours…) réduit notre capacité
à faire face, collectivement, aux crises qui s’accélèrent.
Les
raisons de la colère
Le
gouvernement, contesté, s’inquiète d’une potentielle explosion
sociale face à la vie chère, et le souvenir des Gilets jaunes est
bien là.
À
fortiori avec la poursuite et l’accélération de la dégradation
des services publics, notamment dans la santé et dans l’éducation,
qui témoignent du délabrement généralisé auquel conduisent les
politiques néolibérales.
Alors
oui, les raisons de la colère sont bien là, surtout quand, dans le
même temps, les pouvoirs publics témoignent de leur « deux
poids deux mesures » :
on nous répète ainsi qu’il va falloir faire des sacrifices,
travailler plus longtemps, accepter d’être mal payés, quand dans
le même temps on refuse de taxer les profits des plus grandes
entreprises ou de s’en prendre au mode de vie écocide des plus
riches...
Un
plan de bataille pour stopper Macron
Ce
pouvoir ne comprend qu’un seul langage, celui du rapport de forces.
Nous
nous félicitons donc de l’appel à la grève le jeudi 29
septembre, initié par la CGT et Solidaires, depuis rejoints par la
FSU.
Une
date qui pourrait être, dans la foulée de la journée des
salarié.e.s
de la santé le 22, l’occasion d’une mobilisation massive, mais
qui reste à préparer, dans nos quartiers, nos lieux de travail et
d’études.
Une
étape dans la construction d’une mobilisation de masse qui
pourrait contribuer à changer l’ambiance et à redonner confiance
à notre camp.
Localement,
il serait intéressant de s’appuyer sur la lutte des salarié.e.s
de la T2C qui débute aujourd’hui , le 1er
septembre et il est bien évident que le NPA lui apporte tout son
soutien
De
même, la perspective d’une grande manifestation unitaire contre la
vie chère en octobre, est une bonne nouvelle : si elle est
préparée dans l’unité et pensée comme une étape dans la
construction d’une mobilisation populaire d’ampleur, elle peut
être un point d’appui dans l’organisation de la bataille contre
Macron et ses politiques.
Cette
rentrée peut donc être explosive si l’ensemble de la gauche
sociale et politique prend ses responsabilités.
En
ce qui le concerne, le NPA entend s’impliquer dans la construction
des mobilisations, et continuer de défendre la nécessaire
reconstruction des outils d’organisation et de défense de notre
camp social, y compris sur le terrain politique : au-delà de la
lutte contre Macron, l’enjeu est bien de faire face à la menace de
l’extrême droite, pour la transformation révolutionnaire de cette
société.
Malgré
l’orage et la pluie battante, la pride nocturne du 3 juin 2022
organisée par le Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation
LGBTI+ a été une réussite.
Plus
de 500 personnes se sont mobilisées pour défendre leurs droits lors
de cette marche des fiertés nocturne.
Le
collectif tient à remercier toutes ces personnes d’avoir été
présentes et solidaires pour l’amélioration concrète des
conditions de vie, de travail et d’études de la communauté
LGBTI+.
Le
Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+ est constitué
de différentes organisations syndicales, associatives et partisanes
et a pour objectif d’être unitaire et ouvert à
toutes les organisations qui partagent nos revendications, afin de
construire des mobilisations les plus importantes possibles de
manière à imposer le changement.
Après
le succès de la manifestation du vendredi 3 juin, ainsi que de celle
du samedi 4 organisée par Outrecuidance, nous
avons pu constater avec regret la diffusion, notamment par le biais
des réseaux sociaux, d’informations erronées.
En
effet, une importante communication a eu lieu sur le fait que la
marche du 3 juin n’aurait pas été déclarée à la préfecture et
aurait donc été dangereuse.
Nous
tenons à rappeler que, comme l’ensemble des manifestations
inter-organisationnelles de Clermont-Ferrand, celle-ci
a bien été déclarée en Préfecture et
qu’une équipe de militant·e·s a été chargée du service
d’ordre de la manifestation, ce qui a permis de repousser les
tentatives d’intrusions fascistes.
Mais
ces attaques sont difficiles à gérer et nous avons appris que les
participants.es de la marche du 4 en ont été victimes.
Nous
condamnons fermement ces attaques et nous
apportons notre soutien aux victimes et aux témoins subissant ces
attaques.
Par
ailleurs, des procès d’intention ont été menés à l’encontre
de différentes organisations, présumant par exemple une volonté de
la part du CIEL de nuire à la marche du samedi, ou encore prêtant
des positionnements politiques, notamment sur la question des
travailleur·euse·s du sexe.
Si
le collectif CIEL s’est créé suite à des différends avec
d’autres structures, principalement sur des questions de méthodes,
nous pensons que nous nous retrouvons en grande partie sur le fond
des combats à mener.
Nous
tenons donc à rappeler, que
le collectif n’a exprimé aucune position qui irait à l’encontre
des travailleur·euse·s du sexe, de leurs droits ou de leur santé.
Après
le succès de ce qui est devenu, de fait, un week-end des fiertés et
qui a vu se succéder deux marches, une After Pride et un
«Queer-métrage», nous pouvons l’affirmer : les
personnes LGBTI+, à Clermont-Ferrand comme ailleurs, veulent se
battre pour l’émancipation individuelle et collective.
Ces
événements ont été à l’image des personnes qui les ont fait
vivre : divers, festifs, radicaux, culturels, revendicatifs.
Puisque
les violences et discriminations dont sont victimes les personnes
LGBTI+ ont lieu toute l’année, un week-end ne sera jamais de trop
pour réclamer à nos gouvernements et à la société, une égalité
réelle.
Face
aux attaques réactionnaires,
imposons
nos droits !
CIEL
:
Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+
Un an et demi après
le début de l’épidémie, Macron est fidèle
àlui-même :
une nouvelle fois, confronté à la rapide montée en puissance d’une« 4e
vague »de l’épidémie
de Covid-19, il aété incapable
dans son allocution lundi soir d’apporter d’autres solutions que
les recettes autoritaires et inefficaces qui n’ont pas fonctionné
depuis un an.
Détourner l’attention
des responsabilités du gouvernement
La vaccination est bien
un enjeu décisif pour sortir de cette pandémie,et tout doit doncêtre
fait pour la faciliter.
Il faut aussi imposerla levée des brevets
et la réquisition des entreprises pharmaceutiques, pour une
vaccination universelle sans laquelle la répétition de« vagues »,
de plus en plus contagieuses et virulentes, est inéluctable.
Mais la méthode
Macroniste,
c’est tout l’inverse :
imposer au lieu de
convaincre.
Reniantànouveau sa propre
parole, Macron a annoncé l’obligation pour les personnels des
hôpitaux et des EHPAD de se faire vacciner.
Les récalcitrant.e.s
seront pointé.e.s
du doigt comme responsables des contaminations, s’exposantàdes sanctions.
« À partir du 15
septembre, si vousêtes soignant
et que vous n’êtes pas vacciné, vous ne pourrez plus travailler
et vous ne serez plus payé »,
a ainsi déclaré Olivier Véran.
Hier « héros »applaudis,
aujourd’hui responsables des mort.e.s
et de la poursuite de cette épidémie ?
En stigmatisant les
soignant.e.s,
Macron, Véran et compagnie espèrent
détourner l’attention de leurs propres responsabilités dans la
remontée de l’épidémie, et dans le délabrement d’un système
hospitalier encore moins capable de faire face, faute de personnel et
de moyensàcette 4e vague. Leurs
promesses de moyens supplémentaires pour les hôpitaux et les EHPAD
sont restées du vent, les conditions de travail se dégradent, et le
management autoritaire et répressif des directions a repris de plus
belle, provoquant écœurement, démissions, et parfois défianceà
l’égard des consignes, y compris celle de la vaccination.
La casse sociale toujours
au programme
L’extension du pass
sanitaireàbeaucoup de lieux de
vie en aoûtrelève
de la même « méthode », celle de la contrainte.
Tout cela n’est que la
continuation de la façon autoritaire dont Macron veut aussi nous
imposer une série de reculs sociaux.
Ainsi, Macron a affirméque la réforme de
l’assurance chômage sera pleinement mise en œuvre dès
le 1er octobre.
Alors même que celle-ci,
largement rejetée et retoquée àdeux reprises par le
Conseil d’État,est
combattue, en particulier par le secteur de la culture, et que l’on
sait que, d’ores et déjà,un.echômeur/ses
sur deux n’est pas indemnisé !
Macron a aussi indiquéqu’il y aura bien une
réforme des retraites dès
que la situation sanitaire le permettra, fixant un objectif-— « l’âge
de départ doitêtre
plus tardif »—
prétendument pour « offrir
une pension digne »!
« À la rentrée nous
aurons rendez-vous avec notre avenir », conclut Macron.
Pour nous, c’est dans
la rue
que se scellera d’abord
le sort de sa politique.
À nous de préparer une
rentrée de luttes, pour
défendre nos retraites, pour le retrait de la réforme
de l’assurance chômage, pour obtenir des moyens pour la santé,
contre les politiques autoritaires.
C’est aussi ce que nous
porterons dans les urnes avec la candidature anticapitaliste et
révolutionnaire de Philippe Poutouà l’élection
présidentielle, pour affirmer haut et fort quece systèmeest incapable de
résoudre les grands problèmes
de l’humanité et ne fait qu’en créer de nouveaux.
L’année
qui se termine a montré que le capitalisme était incapable de
répondre à la pandémie. Dans une majorité de pays, et la France
n’échappe pas à la règle, les gouvernements capitalistes ont
privilégié les grandes entreprises aux populations, et les
politiques liberticides aux investissements massifs dans la santé
publique...
Un
système contradictoire avec la santé
de
toutes et tous
Face
à la propagation du virus, c’est la concurrence entre capitalistes
qui a dominé, par exemple concernant la production et
l’approvisionnement des masques.
Ils
ont été incapables de planifier la production, de mettre sous
contrôle le secteur privé pour répondre dans l’urgence aux
besoins sanitaires.
C’est
la même chose pour les tests : le monopole des
laboratoires privés a freiné pendant des mois le dépistage à
grande échelle alors que le secteur public de recherche ainsi que
les labos vétérinaires auraient pu contribuer massivement aux tests
dès le printemps.
En
ce qui concerne le vaccin, la recherche a été confiée
à des centaines de labos privés qui se font concurrence entre eux à
travers la planète, chacun voulant annoncer en premier avoir
« trouvé » le bon vaccin pour engranger des
profits colossaux. Tout cela s’est fait au détriment du respect
des protocoles en accélérant les différentes phases de tests. De
plus, les vaccins étant brevetés, la transparence sur les résultats
n’est pas au rendez-vous, ce qui nourrit la défiance des
populations face aux futurs vaccins.
La
matraque ou la sécurité sociale ?
En
2020, les capitalistes ont fait des choix. Ainsi Macron et son
gouvernement ont refusé d’investir massivement dans la santé et
l’hôpital public, alors que nous savons que le nombre de lits et
de personnels à l’hôpital est crucial face à l’épidémie,
notamment pour ne pas stopper l’ensemble des autres soins durant
les pics d’hospitalisations.
Le
« Ségur » de la santé a été une mascarade.
Tout
cela a eu pour conséquences de nous faire enchaîner les phases de
confinement, qui vont probablement durer jusqu’à l’automne 2021.
Ce refus d’investir est idéologique : ils ne veulent plus du
service public et de la sécu, et ont donc continué à casser
l’hôpital malgré la pandémie.
Dans
le même temps, le pouvoir a accéléré le tournant autoritaire et
raciste de l’État pour contrôler la population et faire rentrer
dans le rang les récalcitrant.e.s : loi sécurité globale, loi
« séparatisme », décrets liberticides et
confinement autoritaire ont été les principales réponses du
gouvernement face à la pandémie.
Nos
vies valent plus que leurs profits !
En
cette fin d’année, la dette publique en France avoisine les 125 %
du PIB. Cette dette, les capitalistes vont vouloir nous la faire
payer. Licenciements, réorganisation de la production, casse des
services publics, voilà leurs mauvaises résolutions pour 2021 !
Ces
dernières semaines, les mobilisations contre les lois liberticides
nous ont redonné de l’espoir. Elles montrent le chemin pour les
travailleurs/ses et la jeunesse dans les semaines qui viennent :
celui des luttes, dans la rue et par la grève, pour imposer une
toute autre politique.
Il
faut en finir avec le pouvoir des capitalistes de détruire nos vies,
en reprenant le contrôle sur l’économie et en brisant la machine
répressive.
Le
capitalisme attaque la classe ouvrière et ses représentants. Il
s'en prend au service public de santé, il encaisse les millions de
cadeaux offerts par le gouvernement et en même temps il licencie, il
baisse les salaires et accentue les contrats précaires.
NOUS
DEVONS TOUTES ET TOUS LES SOUTENIR
ET
LUTTER TOUS ENSEMBLE
DE
MANIÈRE OFFENSIVE
POUR
AFFRONTER CETTE DÉCLARATION
DE
GUERRE SOCIALE.
*CONSTELLIUM
à Issoire : la direction licencie, baisse les salaires et en plus
fabrique de toutes pièces une dossier pour virer le secrétaire de
la CGT.
*AUCHAN
: la famille MULLIEZ ( propriétaire) licencie sur 3 sites, mais
aussi chez Top Office , Alinéa…
*LUXFER
à Gerzat : les employé.e.s licencié.e.s se sont battus et
continuent de se battre pour sauver leur usine et leurs emplois et
sont en attente d’une hypothétique reprise du site, qui est sans
cesse freinée.
Les
salarié.e.s de Valéo à Issoire, mais aussi d’Aubert et Duval
aux Ancizes et à Issoire vont payer les conséquences de cette
crise, avec de nombreux licenciements à la clef et une dégradation
de leur condition de vie.
CE
N’EST PAS À NOUS DE PAYER LA CRISE
MAIS
AUX CAPITALISTES !
*LA
MAS « LES BICHES »
rattachée à l’hôpital de Billom : le personnel réclame les
mêmes droits que leurs collègues des services de l’hôpital et
des EHPAD à savoir une revalorisation des salaires et des primes
promises).
Le
NPA
défend les services publics et leurs développements et sera
toujours présent dans la lutte contre la privatisation et la
marchandisation de la santé.
Il
est temps de faire converger toutes ces luttes, seule solution pour
gagner sur nos revendications et abattre notre ennemi commun le
capitalisme.