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samedi 4 mars 2023

ALLIER : GRÈVE À SAFRAN DOMÉRAT


 

à lire aussi : Grève à SAFRAN Domérat – Anti Capitaliste 03 (wordpress.com)

Les salarié.e.s de l’Usine SAFRAN (ex SAGEM) de Domérat (près de Montluçon) sont en grève pour leurs salaires. Elles et ils occupent l’usine depuis le 28 février empêchant ainsi toutes livraisons.

Les débrayages se sont succédé depuis janvier 2022 dans le groupe Safran Electronics et Défense (SED).

Ce groupe a distribué en 10 ans plus de 6 milliards d’euros aux actionnaires. Aujourd’hui la seule proposition qui est faite par la Direction aux organisations syndicales est une augmentation générale de 2,5%, bien loin de faire le compte, assortie de quelques miettes le tout dans le contexte inflationniste que toutes et tous nous connaissons.

Comme le dit Sandra, déléguée CGT « les profits faits par Safran prouvent qu’ils ont les moyens de nous payer correctement » ,le 28 février au matin, les salarié.e.s ont donc décidé de débrayer soutenu.e.s par les syndicats CGT et FO de l’usine de Domérat.

La Direction locale se dit dans l’incapacité de négocier et renvoie à la Direction générale.

Le mouvement a toutes les chances de s’étendre puisque les salarié.e.s de l’usine de Fougères se sont également mis en grève.

La question de la solidarité est d’ores et déjà posée.

Le NPA 03 affirme sa disponibilité à participer à toute initiative unitaire permettant d’affirmer la solidarité et le soutien du monde du travail avec les grévistes de Safran.



jeudi 15 décembre 2022

JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT.E.S : TOUTES ET TOUS DANS LA RUE POUR LA RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS

 

APPEL UNITAIRE (signé par le NPA 63)


RACISME : DE L’AIR,OUVRONS LES FRONTIÈRES !

Ces dernières semaines ont été (une fois de plus) marqués par le racisme décomplexé de l’extrême droite à l’Assemblée Nationale, suivi des premiers débats nauséabonds autour du nouveau projet de loi sur l'immigration...

La Méditerranée est toujours un cimetière

Alors que le député de la Nupes Carlos Martens Bilongo interpellait le gouvernement sur la situation inhumaine des migrant.e.s en Méditerranée – rappelant le chiffre de 3231 morts l’année passée –, il s’est fait interrompre par un député du Rassemblement National, Grégoire de Fournas, qui a hurlé : « Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique ! »

Des propos intolérables, qu'ils aient été prononcés à destination du député ou qu'ils visent l'ensemble des migrant.e.s qui tentent de traverser la Méditerranée au péril de leur vie.

Des propos révélateurs de la véritable nature du RN

et de son projet : le racisme et la violence.

Tout le symbole du programme liberticide et meurtrier de l’extrême droite : augmenter la répression contre les migrant.e.s et contre celles et ceux qui les aident, mais aussi contre toutes celles et ceux qui se mobilisent en général.

Les navires humanitaires qui naviguent en Méditerranée ont secouru près de mille migrant.e.s fin octobre.

Deux d’entre eux sont restés bloqués en mer quelques semaines. Après une vingtaine de jour, l’Océan Vicking a accosté à Gien (près de Toulon), les migrant.e.s ont été logé.e.s provisoirement dans un centre vacance dont ils/elles leur étaient impossible de sortir sans une première évaluation, avant d’être envoyer dans d’autres pays européens

L’Italie de Georgia Meloni, l’extrême droite « post-fasciste », refusait de laisser accoster les bateaux, y compris contre le droit international.

Cette situation a permis à la France avec son hypocrite de Darmanin, mais aussi à la Norvège, à l’Allemagne et de nombreux autres pays de donner des leçons de droits humains à l’Italie, tout en ne faisant rien.

Se mobiliser contre un projet de loi raciste

Le gouvernement et son réactionnaire ministre de l’Intérieur viennent de présenter leur projet de loi sur l’immigration.

Un projet raciste qui, tout en précarisant administrativement encore plus les travailleur/ses étranger.e.s, renforce le cadre répressif des reconduites à la frontière.

Avec son projet, Macron pratique son « en même temps » : de droite et d’extrême droite !

Et Darmanin se répand en sorties racistes dans les médias, notamment autour d’une délinquance prétendument provoquée par l’immigration.

La solution à tous les problèmes serait ainsi, selon lui, l’expulsion des migrant.e.s, par le renforcement des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français).

Darmanin parle aussi du pourcentage de la population que cette immigration représenterait dans la population française, jouant ainsi avec le mythe du « grand remplacement »

Ce projet de loi contient pour partie les mêmes éléments que les lois précédentes, venues de pouvoirs de droite comme de gauche : la volonté de limiter l’immigration, d’imposer toujours plus de critères (comme un examen de français préalable à la délivrance d’un permis de séjour), de limiter toujours plus l’immigration dite familiale, et de sélectionner la « bonne immigration » qui serait celle du travail...

Au centre du projet se trouve aussi la création d’un titre de séjour au rabais, pour les « métiers en tension » : un permis de séjour (aux critères modifiables à la discrétion des gouvernements) uniquement réservé aux métiers les plus durs et les plus précaires, où d’ailleurs les sans-papier.e.s sont déjà pléthore...

Pour Macron, Darmanin et l’ensemble du gouvernement, le meilleur rempart contre le RN et les idées d’extrême droite serait donc de mettre en œuvre une bonne partie de son programme !

Au contraire, les idées racistes et nauséabondes et les politiques migratoires mortifères doivent être combattues à tous les niveaux.

Contre l’Europe des capitalistes et des barbelés, revendiquons l’ouverture des frontières

et l’accueil inconditionnel de toutes et tous,

pour la régularisation de tous les sans papiers

Toutes et tous dans la rue

dans le cadre des marches

des solidarités avec les migrant.e.s

à Clermont-Ferrand

un appel unitaire large

à l’initiative de RESF 63

appelle

à une

MARCHE SOLIDAIRE AUX LAMPIONS

SAMEDI 17 DÉCEMBRE

à 17H30 Place de Jaude


lundi 5 décembre 2022

POUR LA RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS, POUR DIRE STOP AUX OQTF ET AUX EXPULSIONS ,MOBILISONS-NOUS


Dans la droite ligne de la circulaire Darmanin, les OQTF et menaces d'expulsion se multiplient dans le Puy-de-Dôme.

Cette semaine par exemple :

- Un parent d'élève Serbe a été arrêté sur le chemin de l’école à Billom et dirigé vers le centre de rétention de Lyon.

- Une famille Albanaise dont la petite fille est scolarisée à l'école Jean Butez vient de recevoir une Obligation de Quitter le Territoire Français.

- Une famille Albanais avec 3 enfants scolarisés à l'école Jules Ferry à Cébazat est dans la même situation.

Pour ne pas laisser s'installer le silence sur ces pratiques honteuses, RESF63 appelle à un rassemblement devant le tribunal administratif de Clermont-Ferrand (angle Av Carnot et Cours Sablon) mardi 6 décembre à 11H.

Ils vivent et étudient ici, ils restent ici !

Le NPA appelle à participer à ce rassemblement

Le NPA exige la régularisation de tous les sans papiers

Le NPA exige la liberté de circulation et d’installation


dimanche 4 décembre 2022

LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS DES GALERIES LAFAYETTE DE CLERMONT-FERRAND EN LUTTE POUR DES AUGMENTATIONS DE SALAIRES

 

Le NPA 63 était présent le 25 novembre aux côtés des travailleurs/ses des Galeries Lafayette en lutte dans le cadre d’une journée de grève nationale pour exiger des salaires décents leur permettant de vivre et non de survivre !

Alors que le coût de la vie augmente sans cesse, que leurs salaires stagnent au SMIC, ils/elles ne peuvent plus faire face à l’inflation galopante.

Le magasin principal à Paris, enregistre à lui seul un milliards de chiffre d’affaires, ce qui permet largement de financer des augmentations de salaires pour toutes et tous.

Les salariés ont bien compris que pour obtenir des salaires à 1500 euros eu lieu des 1300 actuel ainsi qu’une prime de 1000 euros au lieu des 400 euros , la seule solution est la grève !

Les salarié.es étaient nombreux/ses à s’être rassemblé.e.s devant le magasin pour informer la clientèle de leur situation.

Si ils ou elles n’obtiennent pas satisfaction, ils ou elles réfléchissent à poursuivre leur mouvement.



Interview du délégué syndical CGT

des Galeries Lafayette Clermont



dimanche 23 octobre 2022

COMMUNIQUÉ DE SOUTIEN AUX MOBILISATIONS POUR L’ÉMANCIPATION EN IRAN

Le 13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest du pays), a été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ».

Elle est morte trois jours plus tard en détention, après être tombée dans le coma. Après sa mort tragique, la foule s’est rassemblée devant l’hôpital où elle est décédée.

Les forces de sécurité ont battu et arrêté un nombre important de femmes et d’hommes et ont rapidement transféré le corps de Masha Jina à Saquez, sa ville natale.

Malgré la pression exercée par les autorités pour que Masha Jina soit enterrée immédiatement, ses funérailles ont eu lieu samedi 17 octobre matin, avec une présence massive de la population de Saquez, en deuil, et en colère. Elles et ils ont scandé des slogans contre la République islamique, le hijab obligatoire et l’oppression systématique des femmes en Iran.

L’épitaphe sur la pierre tombale de Masha Jiina se lit en kurde : « Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole ».

Ce drame suscite une vague de colère à travers l’Iran, ce qui se traduit par des manifestations partout dans le pays. Des slogans hostiles au régime théocratique sont scandés, tels que « mort au dictateur », ou encore « mort à la République islamique » !

En soutien, une foule de femmes ont manifesté tête découverte, d’autres ont également décidé de couper leurs cheveux. Pas un seul jour sans qu’elles n’affirment leur droit à exister, avec ou sans voile, comme elles le veulent.

Sur les réseaux sociaux aussi, la colère gronde. Sur Twitter, le hashtag #Mahsa_Amini en persan arrivait en tête dimanche 18 septembre, avec près de 1,5 million de tweets. Dans la capitale, des étudiant·e·s ont lancé des mouvements de protestation dans plusieurs universités, dont celles de Téhéran et de Shahid Beheshti.

Elles et ils scandent des slogans comme « Mort à la dictature, celle du Guide comme celle du Chah ». L’application de la charia est régulièrement contestée dans le pays et le décès de Mahsa Jina Amini réveille les critiques envers la police des mœurs (chargée notamment de faire respecter le port obligatoire du foulard en public) et ses interventions violentes.

Les autorités iraniennes déploient leur stratégie répressive pour étouffer les manifestations et mater toute remise en cause de leur pouvoir.

Des dizaines de manifestant·es ont été tué·es par balle, notamment à Zahedan le 30/9 où au moins 66 personnes auraient été abattues, dont des enfants.

Malgré cette répression sanglante, les censures et coupures des réseaux internet, les agressions sexuelles ciblées sur les femmes mobilisées, les arrestations arbitraires, la mobilisation reste debout et déterminée.

Dans certaines villes, le climat est insurrectionnel et les forces de l’ordre sont obligées de reculer devant la détermination des manifestant·e·s.

De nombreuses organisations syndicales construisent des mouvements de grève.

Le Kurdistan est traversé par des journées de grèves générales qui confinent à des opérations villes mortes avec la fermeture des commerces.

Depuis le samedi 1 octobre, les étudiant·e·s sont entré·e·s en grève générale dans tout le pays. Les slogans « Etudiants, Travailleurs, Unité Unité » fusent dans les universités. C’est justement ce que craint le régime : la jonction entre les travailleurs·euses, les mobilisations des femmes et de la jeunesse.

La responsabilité de l’oppression du peuple iranien et notamment des femmes incombe en totalité au régime théocratique et liberticide des mollahs.

Pour autant, il convient de souligner le contexte géopolitique du Moyen Orient qui est le champ clos des grandes puissances, tout comme des puissances régionales ( USA, Syrie, Israël, Turquie, Russie, Arabie Saoudite, Égypte, France, etc, ).

La course délétère au nucléaire - initiée de longue date par Israël avec le soutien de la France et des USA, course à laquelle participent plusieurs pays de la région dont l'Iran- et les sanctions et le blocus économique de l'Iran participent à l'appauvrissement du peuple iranien et à l'instabilité de la région.

Nous, organisations du mouvement social puydomois, dénonçons avec fermeté la répression du régime iranien et apportons tout notre solidarité et soutien aux mobilisations pour l’émancipation en Iran.

Nous soutenons leurs revendications dont les premières :

-Le droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps ;

-L’abrogation de l’obligation de porter le voile.

-Libération des personnes arrêtés et des prisonniers politiques

Le régime iranien doit respecter les Conventions Internationales qu’il a ratifiées, dont celles sur la liberté de manifestation.

Pour les luttes d’émancipation et d’égalité

des droits en Iran et ailleurs !

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN

À LA LUTTE DU PEUPLE IRANIEN

mercredi 26 octobre 2022

à 18H30 devant la Préfecture

à partager massivement l'événement facebook

https://www.facebook.com/events/815751646260693/

PREMIERS SIGNATAIRES : Solidaires, ATTAC, UNEF, NPA, Nouvelle Donne, Collectif Nous Aussi, PCF, LDH, FSU63, EELV 63, CGT 63, LFI 63, Amis Temps des Cerises, RESF 63, AFPS 63, Planing familial, Cimade 63, UNSA, Génération.s, FI,UCL Clermont-Ferrand, SE-UNSA, libre pensée 63, EELV 63, PS,Osez le féminisme 63

FEMME, VIE, LIBERTÉ :

ENTRETIEN AVEC UNE MILITANTE IRANIENNE

TRACT DU NPA



jeudi 1 septembre 2022

CONTRE LA VIE CHÈRE, POUR LES SALAIRES ET LES SERVICES PUBLICS, CONSTRUIRE LES MOBILISATIONS

Chaque mois de septembre, la même question revient dans les grands médias… et dans les milieux militants :

la « rentrée sociale » sera-t-elle agitée ?

Sans prétendre faire de pronostics, le contexte global est propice à une contestation populaire du gouvernement et de ses politiques.

À nous de tout faire pour que le « troisième tour social », après la présidentielle et les législatives, ait bien lieu, et se solde par une défaite de Macron.

Un gouvernement incapable de répondre aux enjeux

L’été a été marqué par une poursuite de l’inflation, avec en perspective une accélération de l’augmentation des prix de l’énergie, entre autres et notamment l’électricité et le gaz, le maintien d’un prix très élevé pour les carburants, et une flambée des prix de l’alimentation.

Et ce ne sont pas les mesurettes adoptées à l’Assemblée cet été qui changeront quoi que ce soit, ce dont la majorité de la population se rend compte.

Dans une enquête d’opinion réalisée mi-août, 73 % des sondé.e.s affirment ainsi que le « pouvoir d’achat » doit être la priorité du gouvernement… mais seulement 5 % d’entre elles et eux considèrent que « le gouvernement prend la réelle mesure des difficultés économiques des Français ».

Durant l’été, l’augmentation du coût de la vie s’est en outre doublée d’une multiplication des événements climatiques extrêmes (sécheresses, canicules, incendies, violents orages), qui illustre non seulement la question de l’urgence climatique, mais aussi à quel point l’abandon des services publics (Office national des forêts, Météo France, premiers secours…) réduit notre capacité à faire face, collectivement, aux crises qui s’accélèrent.

Les raisons de la colère

Le gouvernement, contesté, s’inquiète d’une potentielle explosion sociale face à la vie chère, et le souvenir des Gilets jaunes est bien là.

À fortiori avec la poursuite et l’accélération de la dégradation des services publics, notamment dans la santé et dans l’éducation, qui témoignent du délabrement généralisé auquel conduisent les politiques néolibérales.

Alors oui, les raisons de la colère sont bien là, surtout quand, dans le même temps, les pouvoirs publics témoignent de leur « deux poids deux mesures » : on nous répète ainsi qu’il va falloir faire des sacrifices, travailler plus longtemps, accepter d’être mal payés, quand dans le même temps on refuse de taxer les profits des plus grandes entreprises ou de s’en prendre au mode de vie écocide des plus riches...

Un plan de bataille pour stopper Macron

Ce pouvoir ne comprend qu’un seul langage, celui du rapport de forces.

Nous nous félicitons donc de l’appel à la grève le jeudi 29 septembre, initié par la CGT et Solidaires, depuis rejoints par la FSU.

Une date qui pourrait être, dans la foulée de la journée des salarié.e.s de la santé le 22, l’occasion d’une mobilisation massive, mais qui reste à préparer, dans nos quartiers, nos lieux de travail et d’études.

Une étape dans la construction d’une mobilisation de masse qui pourrait contribuer à changer l’ambiance et à redonner confiance à notre camp.

Localement, il serait intéressant de s’appuyer sur la lutte des salarié.e.s de la T2C qui débute aujourd’hui , le 1er septembre et il est bien évident que le NPA lui apporte tout son soutien

De même, la perspective d’une grande manifestation unitaire contre la vie chère en octobre, est une bonne nouvelle : si elle est préparée dans l’unité et pensée comme une étape dans la construction d’une mobilisation populaire d’ampleur, elle peut être un point d’appui dans l’organisation de la bataille contre Macron et ses politiques.

Cette rentrée peut donc être explosive si l’ensemble de la gauche sociale et politique prend ses responsabilités.

En ce qui le concerne, le NPA entend s’impliquer dans la construction des mobilisations, et continuer de défendre la nécessaire reconstruction des outils d’organisation et de défense de notre camp social, y compris sur le terrain politique : au-delà de la lutte contre Macron, l’enjeu est bien de faire face à la menace de l’extrême droite, pour la transformation révolutionnaire de cette société.

mardi 12 juillet 2022

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU COLLECTIF INTERSECTIONNEL POUR L’ÉMANCIPATION LGBTI+(CIEL)


 

Le NPA 63 est parti prenante de ce collectif

Communiqué de presse

Malgré l’orage et la pluie battante, la pride nocturne du 3 juin 2022 organisée par le Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+ a été une réussite.

Plus de 500 personnes se sont mobilisées pour défendre leurs droits lors de cette marche des fiertés nocturne.

Le collectif tient à remercier toutes ces personnes d’avoir été présentes et solidaires pour l’amélioration concrète des conditions de vie, de travail et d’études de la communauté LGBTI+.

Le Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+ est constitué de différentes organisations syndicales, associatives et partisanes et a pour objectif d’être unitaire et ouvert à toutes les organisations qui partagent nos revendications, afin de construire des mobilisations les plus importantes possibles de manière à imposer le changement.

Après le succès de la manifestation du vendredi 3 juin, ainsi que de celle du samedi 4 organisée par Outrecuidance, nous avons pu constater avec regret la diffusion, notamment par le biais des réseaux sociaux, d’informations erronées.

En effet, une importante communication a eu lieu sur le fait que la marche du 3 juin n’aurait pas été déclarée à la préfecture et aurait donc été dangereuse.

Nous tenons à rappeler que, comme l’ensemble des manifestations inter-organisationnelles de Clermont-Ferrand, celle-ci a bien été déclarée en Préfecture et qu’une équipe de militant·e·s a été chargée du service d’ordre de la manifestation, ce qui a permis de repousser les tentatives d’intrusions fascistes.

Mais ces attaques sont difficiles à gérer et nous avons appris que les participants.es de la marche du 4 en ont été victimes.

Nous condamnons fermement ces attaques et nous apportons notre soutien aux victimes et aux témoins subissant ces attaques.

Par ailleurs, des procès d’intention ont été menés à l’encontre de différentes organisations, présumant par exemple une volonté de la part du CIEL de nuire à la marche du samedi, ou encore prêtant des positionnements politiques, notamment sur la question des travailleur·euse·s du sexe.

Si le collectif CIEL s’est créé suite à des différends avec d’autres structures, principalement sur des questions de méthodes, nous pensons que nous nous retrouvons en grande partie sur le fond des combats à mener.

Nous tenons donc à rappeler, que le collectif n’a exprimé aucune position qui irait à l’encontre des travailleur·euse·s du sexe, de leurs droits ou de leur santé.

Après le succès de ce qui est devenu, de fait, un week-end des fiertés et qui a vu se succéder deux marches, une After Pride et un «Queer-métrage», nous pouvons l’affirmer : les personnes LGBTI+, à Clermont-Ferrand comme ailleurs, veulent se battre pour l’émancipation individuelle et collective.

Ces événements ont été à l’image des personnes qui les ont fait vivre : divers, festifs, radicaux, culturels, revendicatifs.

Puisque les violences et discriminations dont sont victimes les personnes LGBTI+ ont lieu toute l’année, un week-end ne sera jamais de trop pour réclamer à nos gouvernements et à la société, une égalité réelle.

Face aux attaques réactionnaires,

imposons nos droits !

CIEL : Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+

jeudi 15 juillet 2021

MACRON VEUT CASSER NOS DROITS. PRÉPARONS UNE RENTRÉE DE LUTTES !

 

Un an et demi après le début de l’épidémie, Macron est fidèle à lui-même : une nouvelle fois, confronté à la rapide montée en puissance d’une « 4e vague » de l’épidémie de Covid-19, il a été incapable dans son allocution lundi soir d’apporter d’autres solutions que les recettes autoritaires et inefficaces qui n’ont pas fonctionné depuis un an.

Détourner l’attention des responsabilités du gouvernement

La vaccination est bien un enjeu décisif pour sortir de cette pandémie, et tout doit donc être fait pour la faciliter.

Il faut aussi imposer la levée des brevets et la réquisition des entreprises pharmaceutiques, pour une vaccination universelle sans laquelle la répétition de « vagues », de plus en plus contagieuses et virulentes, est inéluctable.

Mais la méthode Macroniste,

c’est tout l’inverse :

imposer au lieu de convaincre.

Reniant à nouveau sa propre parole, Macron a annoncé l’obligation pour les personnels des hôpitaux et des EHPAD de se faire vacciner.

Les récalcitrant.e.s seront pointé.e.s du doigt comme responsables des contaminations, s’exposant à des sanctions.

« À partir du 15 septembre, si vous êtes soignant et que vous n’êtes pas vacciné, vous ne pourrez plus travailler et vous ne serez plus payé », a ainsi déclaré Olivier Véran.

Hier « héros » applaudis, aujourd’hui responsables des mort.e.s et de la poursuite de cette épidémie ?

En stigmatisant les soignant.e.s, Macron, Véran et compagnie espèrent détourner l’attention de leurs propres responsabilités dans la remontée de l’épidémie, et dans le délabrement d’un système hospitalier encore moins capable de faire face, faute de personnel et de moyens à cette 4e vague. Leurs promesses de moyens supplémentaires pour les hôpitaux et les EHPAD sont restées du vent, les conditions de travail se dégradent, et le management autoritaire et répressif des directions a repris de plus belle, provoquant écœurement, démissions, et parfois défiance à l’égard des consignes, y compris celle de la vaccination.

La casse sociale toujours au programme

L’extension du pass sanitaire à beaucoup de lieux de vie en août relève de la même « méthode », celle de la contrainte.

Tout cela n’est que la continuation de la façon autoritaire dont Macron veut aussi nous imposer une série de reculs sociaux.

Ainsi, Macron a affirmé que la réforme de l’assurance chômage sera pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre.

Alors même que celle-ci, largement rejetée et retoquée à deux reprises par le Conseil d’État, est combattue, en particulier par le secteur de la culture, et que l’on sait que, d’ores et déjà, un.e chômeur/ses sur deux n’est pas indemnisé !

Macron a aussi indiqué qu’il y aura bien une réforme des retraites dès que la situation sanitaire le permettra, fixant un objectif-— « l’âge de départ doit être plus tardif » — prétendument pour « offrir une pension digne » !

« À la rentrée nous aurons rendez-vous avec notre avenir », conclut Macron.

Pour nous, c’est dans la rue

que se scellera d’abord le sort de sa politique.

À nous de préparer une rentrée de luttes, pour défendre nos retraites, pour le retrait de la réforme de l’assurance chômage, pour obtenir des moyens pour la santé, contre les politiques autoritaires.

C’est aussi ce que nous porterons dans les urnes avec la candidature anticapitaliste et révolutionnaire de Philippe Poutou à l’élection présidentielle, pour affirmer haut et fort que ce système est incapable de résoudre les grands problèmes de l’humanité et ne fait qu’en créer de nouveaux.

samedi 26 décembre 2020

2020, LE CAPITALISME EN FAILLITE… EN 2021, CHANGEONS TOUT !

 

L’année qui se termine a montré que le capitalisme était incapable de répondre à la pandémie. Dans une majorité de pays, et la France n’échappe pas à la règle, les gouvernements capitalistes ont privilégié les grandes entreprises aux populations, et les politiques liberticides aux investissements massifs dans la santé publique...

Un système contradictoire avec la santé

de toutes et tous

Face à la propagation du virus, c’est la concurrence entre capitalistes qui a dominé, par exemple concernant la production et l’approvisionnement des masques.

Ils ont été incapables de planifier la production, de mettre sous contrôle le secteur privé pour répondre dans l’urgence aux besoins sanitaires.

C’est la même chose pour les tests : le monopole des laboratoires privés a freiné pendant des mois le dépistage à grande échelle alors que le secteur public de recherche ainsi que les labos vétérinaires auraient pu contribuer massivement aux tests dès le printemps.

En ce qui concerne le vaccin, la recherche a été confiée à des centaines de labos privés qui se font concurrence entre eux à travers la planète, chacun voulant annoncer en premier avoir « trouvé » le bon vaccin pour engranger des profits colossaux. Tout cela s’est fait au détriment du respect des protocoles en accélérant les différentes phases de tests. De plus, les vaccins étant brevetés, la transparence sur les résultats n’est pas au rendez-vous, ce qui nourrit la défiance des populations face aux futurs vaccins.

La matraque ou la sécurité sociale ?

En 2020, les capitalistes ont fait des choix. Ainsi Macron et son gouvernement ont refusé d’investir massivement dans la santé et l’hôpital public, alors que nous savons que le nombre de lits et de personnels à l’hôpital est crucial face à l’épidémie, notamment pour ne pas stopper l’ensemble des autres soins durant les pics d’hospitalisations.

Le « Ségur » de la santé a été une mascarade.

Tout cela a eu pour conséquences de nous faire enchaîner les phases de confinement, qui vont probablement durer jusqu’à l’automne 2021. Ce refus d’investir est idéologique : ils ne veulent plus du service public et de la sécu, et ont donc continué à casser l’hôpital malgré la pandémie.

Dans le même temps, le pouvoir a accéléré le tournant autoritaire et raciste de l’État pour contrôler la population et faire rentrer dans le rang les récalcitrant.e.s : loi sécurité globale, loi « séparatisme », décrets liberticides et confinement autoritaire ont été les principales réponses du gouvernement face à la pandémie.

Nos vies valent plus que leurs profits !

En cette fin d’année, la dette publique en France avoisine les 125 % du PIB. Cette dette, les capitalistes vont vouloir nous la faire payer. Licenciements, réorganisation de la production, casse des services publics, voilà leurs mauvaises résolutions pour 2021 !

Ces dernières semaines, les mobilisations contre les lois liberticides nous ont redonné de l’espoir. Elles montrent le chemin pour les travailleurs/ses et la jeunesse dans les semaines qui viennent : celui des luttes, dans la rue et par la grève, pour imposer une toute autre politique.

Il faut en finir avec le pouvoir des capitalistes de détruire nos vies, en reprenant le contrôle sur l’économie et en brisant la machine répressive.

Que 2021 marque la fin du virus capitaliste !



vendredi 23 octobre 2020

SOUTIEN DU NPA À TOUTES LES MOBILISATION ACTUELLES ET À VENIR

 

Le capitalisme attaque la classe ouvrière et ses représentants. Il s'en prend au service public de santé, il encaisse les millions de cadeaux offerts par le gouvernement et en même temps il licencie, il baisse les salaires et accentue les contrats précaires.

NOUS DEVONS TOUTES ET TOUS LES SOUTENIR

ET LUTTER TOUS ENSEMBLE

DE MANIÈRE OFFENSIVE

POUR AFFRONTER CETTE DÉCLARATION

DE GUERRE SOCIALE.

*CONSTELLIUM à Issoire : la direction licencie, baisse les salaires et en plus fabrique de toutes pièces une dossier pour virer le secrétaire de la CGT.

*AUCHAN : la famille MULLIEZ ( propriétaire) licencie sur 3 sites, mais aussi chez Top Office , Alinéa…

*LUXFER à Gerzat : les employé.e.s licencié.e.s se sont battus et continuent de se battre pour sauver leur usine et leurs emplois et sont en attente d’une hypothétique reprise du site, qui est sans cesse freinée.

Les salarié.e.s de Valéo à Issoire, mais aussi d’Aubert et Duval aux Ancizes et à Issoire vont payer les conséquences de cette crise, avec de nombreux licenciements à la clef et une dégradation de leur condition de vie.

CE N’EST PAS À NOUS DE PAYER LA CRISE

MAIS AUX CAPITALISTES !

*LA MAS « LES BICHES » rattachée à l’hôpital de Billom : le personnel réclame les mêmes droits que leurs collègues des services de l’hôpital et des EHPAD à savoir une revalorisation des salaires et des primes promises).

Le NPA défend les services publics et leurs développements et sera toujours présent dans la lutte contre la privatisation et la marchandisation de la santé.

Il est temps de faire converger toutes ces luttes, seule solution pour gagner sur nos revendications et abattre notre ennemi commun le capitalisme.

AVEC LE NPA

POUR LE POUVOIR

AUX TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS

POUR LE PARTAGE DES RICHESSES