Entamée
à la mi-mars, la grève du personnel soignant des urgences
hospitalières s'est rapidement étendue ces dernières semaines, au
17 août on en était à 217 service en grève dans le pays .
À
Clermont-Ferrand, les salariés des urgences sont en grève depuis
le 2 juillet .
Cela
fait des années que, notamment dans les services d'urgence des
hôpitaux, les personnels médicaux et non médicaux tirent le signal
d’alarme. Les besoins sanitaires de la population ne peuvent plus
être assumés par la médecine libérale, les conditions
de travail se dégradent, les effectifs insuffisants, les petits
managers sont parfois arrogants, et les salaires à la
traîne : le mélange est explosif.
Et
pour les patient.e.s, c’est donc une mauvaise prise en charge avec
des heures d'attente sur des brancards dans les couloirs avant de
voir un médecin et d'être éventuellement hospitalisé.e.s.
Le
collectif inter-urgences s’est mis en place au début du
mouvement de grève de l’AP-HP (Assistance Public, Hôpitaux de
Paris) et élargi aux hôpitaux de région pour essayer de coordonner
et de faire le lien entre tous les salariés en lutte et
afin que ceux et celles-ci prennent eux même en main leurs luttes
et décident
collectivement des suites à donner au
mouvement.
Dans
ce sens, une assemblée générale ouverte à l’ensemble des
services des urgences aura lieu à Paris le 10 septembre.
Sur
Clermont-Ferrand, un premier rassemblement a eu lieu le 23 juillet à
l’appel des syndicats CGT, FO ,SUD pour soutenir les grévistes et
informer le plus largement possible sur ce mouvement et ses
revendications.
Le
mardi 6 août, les gilets ont essayé de rentrer en contact avec les
grévistes et les syndicats du CHU, mais cela n’a pas été
possible, mais des rencontres informelles ont eu lieu avec des
salariés qui ont pu présenter les conditions catastrophiques dans
lesquels sont accueillis les patients aux urgences et aussi des
conditions déplorables dans lequel ils ou elles exercent leurs
activités.
Un
autre rassemblement a été prévu pour le mardi 13 août où là les
organisations syndicales avaient été contacté et ont répondu
présent. Une centaine de personnes(gilets jaunes, syndiqués CGT, FO
,SUD…) ont répondu à l’appel.
Suite
à ce rassemblement, il a été acté dés la rentrée d’assurer
des rassemblements de soutien devant le CHU à l’appel des gilets
jaunes et des syndicats, le prochain aura lieu MARDI 3 SEPTEMBRE à
13H30 devant le CHU Gabriel Montpied.
(https://www.facebook.com/events/2374042926006233)
Le
NPA apporte tout son soutien aux salariés des urgences en grève
Le
NPA
s’associe à l’appel des syndicats(à lire ICI),
ainsi que celui des gilets jaunes (à lire ICI)et
appelle à participer nombreux-ses
au rassemblement du mardi 3 septembre à 13H30 devant le CHU Gabriel
Montpied
Le
NPA est pour un service public de santé entièrement gratuit
financé par la sécurité sociale, accessible à tous et toutes
partout sur le territoire
Le
NPA exige l’attribution de moyens financier conséquent avec
une augmentation de personnel, la rénovation des locaux et l’achat
de tous le matériel nécessaire
Le
NPA demande la revalorisation de l’ensemble des salaires du
personnel de 300 euros.
La
problématique des services publics des transports ,des finances, de
l’éducation nationale, des collectivités territoriales , des
hôpitaux des EHPAD ou du secteur social est la même, et provient
de la même politique à savoir la baisse drastique des moyens
financiers avec une diminution du nombre de personnel qui engendre
automatiquement des répercussions gravissimes sur le service rendu
aux usager.e.s.
C’est
par la lutte, la gréve décidé collectivement, et seulement par
cela que nous pourrons réussir à obtenir satisfaction, c’est
pour cela qu’il faut dés la rentrée se mobiliser tous ensemble
(privé,public, jeunes,retraités, travailleurs, chômeurs,
étudiants…), tout faire pour faire converger l’ensemble des
luttes ( gilets jaunes, écologiques, sans papiers, pour la défense
des services publics, pour les retraites, la sécurité sociale,
contre les violences policières…), se servir de la date du 11
septembre avec manifestation à Paris pour la défense du service
public de santé et de l’élargir à l’ensemble des autres
thématiques et se réunir en assemblée générale partout où c’est
possible pour décider collectivement des suites.
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