Les
révélations sur la réforme des retraites de Macron sont
éclairantes : si elle passe, on perdra, 5 à 20% sur nos
pensions, selon les cas.
C’est
une véritable saignée.
C’est
la conséquence des trois mesures fondamentales prévues par le
gouvernement :
*la
fin de tous les régimes assis sur un nombre d’annuités, y compris
les régimes dits « spéciaux », pour les remplacer par
un système par points, individualisé, où chacun se retrouve seul
face aux difficultés de son parcours professionnel ;
*la
limitation à 14% du PIB des richesses consacrées aux retraites
alors que la population vieillit ;
*
la fin du calcul de la pension sur la base des meilleures (privé) ou
des dernières années (public). Et, de fait, ce serait aussi la fin
de l’âge de départ légal à 62 ans, 67 ans pour une retraite
complète.
Arrêter
cette réforme
par
tous les moyens nécessaires
Il
est fondamental pour le monde du travail d’empêcher Macron et le
patronat de mener à bien cette réforme. Le mouvement des Gilets
jaunes a mis en lumière le développement de la pauvreté en France,
chez les salariéEs comme chez les retraitéEs.
L’objectif
du gouvernement est de réduire les dépenses liées aux retraites et
à l’ensemble de la protection sociale, et de nous pousser à
payer, toujours plus, des complémentaires retraites privées.
C’est
aussi une façon pour lui de ponctionner la plus grande partie des
cotisations sociales au bénéfice de sociétés privées dans une
période de crise économique. Nous ne pouvons pas laisser faire.
Une
mobilisation de masse est possible
Les
grandes mobilisations de 1995, 2003, 2010 pour la protection sociale,
comme le mouvement des Gilets jaunes, ont montré les capacités de
résistances des travailleurs/ses, malgré les reculs sociaux.
En
cette rentrée, entre les privatisations, les suppressions de postes,
les retraites, la casse des services publics notamment dans les
hôpitaux et l’éducation, beaucoup de salariéEs ont des raisons
de manifester ou faire grève.
Mais
ce n’est pas par une succession de journées de lutte sans
lendemain que l’on gagnera. Pour faire reculer ce gouvernement, il
faut un grand mouvement de grève, unitaire, massif.
La
première étape est bien sûr d’être touTEs en grève pour les
grandes journées de lutte, en particulier le 24 septembre.
Ce
jour-là sera un moment important pour mesurer notre capacité
d’action face au gouvernement.
Finissons-en
avec Macron et son monde
Les
attaques contre les classes populaires menées ces dernières
décennies ont considérablement dégradé la réalité de la
protection sociale.
Nous
revendiquons une amélioration des retraites avec un taux plein à 60
ans (55 pour les métiers pénibles), le partage du temps de travail
entre touTEs pour supprimer le chômage, sans perte de salaire.
Au-delà,
il faut en finir avec ce gouvernement, dont l’objectif est de
remplir les coffres du grand patronat et des plus riches.
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