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dimanche 27 septembre 2020

28 SEPTEMBRE : JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT

 

MON CORPS, MES DROITS, MES CHOIX, JE DÉCIDE !


1 femme sur 3 avorte au moins une fois au cours de sa vie ; malgré cela l’IVG est encore aujourd’hui un véritable parcours du combattant… 3 à 5 000 femmes par an doivent se rendre à l’étranger pour y accéder quand elles le peuvent.

Sont en cause :

- la destruction des services publics de santé,

- L’inégalité territoriale en offre de soins

- la difficulté d’obtention d’un premier rendez-vous

- Les discours culpabilisants de certains professionnels

- la double clause de conscience dont peuvent se prévaloir les personnels de santé contre l’IVG.

- le délai d’intervention légal de 12 semaines trop court

La crise sanitaire que nous traversons n’a pas arrangé la situation bien au contraire.

L’indisponibilité des services due à l’engorgement des hôpitaux publics au plus fort de la pandémie a allongé les délais de prise de rendez vous et la fermeture des frontières n’a pas permis d’avoir recours à l’IVG hors délais français…

En vue d’un prochain projet de loi sur l’intervention volontaire de grossesse, un rapport déposé le 16 septembre par Marie-Noëlle Battistel (PS) et Cécile Muschotti (LREM) à la Délégation du Droit des Femmes de l’Assemblée Nationale propose timidement d’allonger le délai d’intervention légal pour une interruption volontaire de grossesse de 12 à 14 semaines.

Aux Pays Bas celui ci est de 22 semaines tandis qu’au Royaume Unis il est de 24 semaines soit le double de ce qui est actuellement autorisé en France.

Si certains pourraient se réjouir et dire que c’est une avancée, nous pensons que celle ci n’est pas significative et qu’elle est loin d’être suffisante. Il s’agit visiblement bien plus de ne pas trop bousculer les anti-IVG d’Alliance Vita et consorts.

Pourtant dans un contexte international où ces réactionnaires bourgeois se font de plus en plus entendre depuis une dizaine d’années profitant des élans LGBTQI+ phobes engagés par la « manif pour tous », il faudrait avoir bien plus de courage politique et affirmer fortement que le droit à l’avortement pour toutes et un droit fondamental.

Le NPA affirme que l’accès à un avortement libre, gratuit, sans délai, partout et pour tout.e.s est un droit fondamental.

LE NPA revendique

- la suppression immédiate de la double clause de conscience des personnels de santé

- l’application effective de la loi sur le délit d’entrave à l’IVG

- un allongement significatif des délais d’interventions

- que l’autorisation de pratiquer des IVG instrumentales soit étendue aux centres de planification

- une réelle éducation à la vie affective et sexuelle à l’école

- la réouverture de centres IVG en nombre suffisant sur le territoire et la préservation des centres menacés

- la défense des services publics de santé et une offre de soins égales partout et l’ abrogation de la loi HPST de 2009

Sur Clermont-Ferrand, le « collectif 8 mars, toute l’année » dont le NPA fait partie, distribuera le tract ci-dessous le 28 septembre à 18H à Jaude



 

 

mercredi 25 septembre 2019

JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT

Partout dans le monde le droit à l’avortement est attaqué par le système patriarcal et la société du profit. C’est un droit légitime et nécessaire pour l’égalité des femmes et des hommes.

Certains gouvernements, malgré les recommandations internationales, continuent de traiter les femmes qui avortent comme des délinquantes et les obligent à recourir aux avortements clandestins, aux conséquences graves. Ils préfèrent une mise en péril de la vie des femmes, ils préfèrent les maltraiter et les tuer.

Cette violence est intolérable !


Dans le monde :

Actuellement, une vingtaine de pays interdisent totalement l'IVG. Dans une petite cinquantaine de pays, l'IVG n'est autorise que si la vie de la femme est menacée.

Au total, 58 pays autorisent l'IVG sans condition. Mais c'est un droit qui, dans la pratique, se heurte parfois a de fortes
oppositions. Tout récemment, aux États Unis, une trentaine d’états conservateurs ont adopte des lois anti IVG, esperant ainsi amener la cour suprême à réviser sa jurisprudence, établie en 1973 !.…

En France :

Bertrand de Rochambeau, le président du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) a
assimile l'avortement a un « homicide », et a demande le 12 mars 2019 a ses adhérents de se préparer a une « grève
des IVG. ».

Cette clause de conscience, qui permet de refuser de pratiquer l'IVG, est régulièrement utilisée de façon abusive par des médecins réactionnaires pour refuser de réaliser des soins pourtant nécessaires.

Il existe une pétition sur le site internet www.change.org, pour « le retrait de la clause de conscience spécifique a l'IVG » : allons la signer !

La loi ne suffit pas. Les 12 semaines de délai sont insuffisantes et les conditions matérielles ne permettent pas d’accéder partout au droit a l’avortement.

Dans certains centres hospitaliers publics, il y a :
d'importants délais d’attente ;
l'absence du choix de la méthode ;
une confidentialité pas toujours assurée aux mineures ;
une utilisation abusive de la clause de conscience par les médecins ;
des conditions matérielles et une réorganisation des services au détriment de la santé des femmes (qui, par manque de moyens, se retrouvent soignées en service de maternité, ambulatoire ou autre, favorisant ainsi leur culpabilisation sous les regards jugeant et au détriment de leur bien-être puisque confiées a des personnels non formes ou mal avertis).

En Auvergne-Rhône Alpes :

Les subventions de la Région, pour Le Planning Familial, continuent a diminuer depuis 2017 !! Quid de 2020? Des
annonces très pessimistes a ce jour !

La casse du service public hospitalier organisée par le gouvernement a de fortes répercussions sur l’accès a l'IVG : les services spécialisés sont parfois inexistants (notamment en milieu rural et dans les déserts médicaux) a cause des choix de politiques budgétaires du gouvernement.


À Clermont-Ferrand :

Au CHU Estaing, l’unité dédiée a l'IVG vient d’être « restructurée » en 2019, a la sauce « économie budgétaire ».

Qu'en sera-t-il de cette unité qui jusqu’à présent était très respectueuse des femmes et de leur accès a ce juste droit?
Vigilance !

Chaque année 225 000 femmes décident de recourir a un avortement, parmi elles 5 000 sont forcées d’aller a l’étranger pour cause de délais dépassés.

C’est un coût important a assumer : par exemple, selon les cliniques privées et l’avancée de la grossesse, en Espagne le coût de l'IVG va de 1200 a 2500 euros, au Pays-Bas, il est d'environ 1000 euros, hors transport et hébergement.

L’âge moyen de l’IVG est actuellement autour de 27 ans, 1 femme sur 3 y a recours au cours de sa vie, et parmi ces grossesses non desirées un grand nombre sont dues a un échec de contraception…

Contraception qui repose encore essentiellement sur les femmes, à quand la pilule pour les hommes ?
Les politiques successives de restrictions budgétaires des hôpitaux publics et des Planning Familiaux ont pour conséquence de restreindre l’accès libre et gratuit a l’IVG sur l’ensemble du territoire.

Les libéraux, main dans la main avec les extrêmes-droites et leurs idées, remettent en cause ce droit fondamental pour les femmes d’enfanter ou pas, quand et avec qui.

En France, l’inscription dans la loi du droit a l’IVG est une conquête sociale issue de luttes féministes : nous nous battrons pour conserver ce droit, ici et ailleurs !

Nous rappelons que LREM a refuse d’inscrire dans la Constitution le droit a l’IVG.

#MonCorpsMonChoix

C’est aux femmes
que la décision d’interrompre
leur grossesse appartient !

Pour le droit et l’accès
à l’Interruption Volontaire de Grossesse
partout dans le monde,

NOUS RÉAFFIRMONS QUE :

L'avortement est un choix, « mon corps m'appartient ! », « je choisis ma vie, je choisis d'avorter ou pas » ;
L’accès a l'avortement est un droit ;
La clause de conscience des professionnel.l.e.s de santé doit être supprimée de la loi ;
Des moyens financiers doivent être donnés pour que les centres pratiquant l'avortement et les centres de planification soient accessibles sur tous les territoires ;
Des campagnes d’information tout public sont nécessaires pour pouvoir en parler librement sans tabou ni jugement ;
Si on exclut le forfait hospitalier certes l'IVG est remboursée mais tous les moyens de contraception doivent l’être aussi pour que les femmes puissent choisir celui qui leur convient ;
L’éducation a la vie sexuelle doit être prodiguée a toutes et a tous pour qu'elles et ils puissent avoir des choix libres
et éclairés ;
La formation aux techniques d'avortement et a l'accompagnement doit faire partie intégrante de la formation initiale des professionnel.l.e.s de santé ;
Les délais légaux pour avorter doivent être harmonisés sur ceux des pays les plus progressistes en Europe et les
États doivent tendre vers une dépénalisation totale de l'avortement.

A l’appel du Planning Familial 63, d’Osez Le Feminisme 63, de Solidaires Auvergne, de l’UNEF Auvergne, du NPA 63 et de Mauvaise herbe 63 :

RASSEMBLEMENT
POUR LA DÉFENSE DU DROIT À L’IVG
SAMEDI 28 SEPTEMBRE
15H00 Place de JAUDE
à partager massivement l’événement facebook

voir le tract d’appel ci-dessous