samedi 7 septembre 2019

RETRAITES, SANTÉ, ÉDUCATION, PRIVATISATIONS...PARTOUT, CONSTRUIRE LA MOBILISATION CONTRE MACRON

Après une année de mobilisations inédites avec les Gilets Jaunes, on aurait pu s’attendre à un ralentissement de la politique antisociale de Macron.

Il n’en est rien.

La casse des services publics se poursuit (école, hôpitaux…), les privatisations se multiplient comme celle d’Aéroports de Paris ou de la Française des Jeux et surtout, Macron et son gouvernement préparent la liquidation du système de retraites par répartition !

Pas touche à nos retraites !

C’est LA réforme du quinquennat. Il s’agit de créer un mécanisme qui réduit automatiquement le niveau des pensions pour que la partie de la richesse produite (le PIB) consacrée aux retraites reste fixe - 14% du PIB -, alors que le nombre de retraités ne cesse d’augmenter par rapport à la population active.

Comme le veut le Medef, le gouvernement n’envisage pas un moment d’augmenter les cotisations patronales pour garantir le niveau des pensions et maintenir l’âge de la retraite. Avec cette réforme, les pensions perçues par les retraités vont diminuer !

Avec le système de retraite par points, la retraite devient une affaire individuelle ou chacun accumulera des points tout au long de sa vie.

Fini les 42 régimes spéciaux qui prenaient en compte la spécificité de certains secteurs.

Fini le calcul sur les 25 meilleures années dans le privé ou sur les 6 derniers mois dans le public. C’est le grand nivellement par le bas !

Ce fonctionnement par point est complété par la fixation de l'âge de départ à la retraite avec des système de décote et de surcote déterminé soit par un âge pivot (62 ans ou plus) soit par un décompte d'annuités cotisées.

Quelle que soit la solution retenue,
il faudra bien travailler plus
pour toucher moins par la suite.

Combattre le capitalisme sur tous les fronts

Cette réforme est cohérente avec le projet global de Macron et de son gouvernement de casse de nos acquis sociaux au profit des grands patrons.

D’ores et déjà, certains secteurs du monde du travail commencent à résister, y compris par la grève, dans la santé ou l’éducation.

De nombreuses journées de luttes sectorielles fleurissent en ce mois de septembre, dans les services publics, les entreprises ou à l’appel des Gilets Jaunes les samedis.

C’est tant mieux si elles permettent d’accumuler des forces pour converger dans un grand mouvement d’ensemble, de grèves qui se généralisent contre ce gouvernement.

La grève interprofessionnelle du 24 septembre, appelée entre autres par le CGT, doit être le premier point de rendez-vous de toutes celles et de tous ceux qui veulent aller dans ce sens.

En interactions avec les questions économiques, les luttes montent également face à l’urgence climatique. À travers de monde, une nouvelle génération a pris conscience du désastre annoncé.

La multiplication des incendies de forêts en Amazonie ou en Afrique ne font que renforcer la nécessité de ce combat. Nous ne pouvons plus tergiverser. Seule une remise en cause du mode de production capitaliste, la planification démocratique de la production à l’échelle mondiale, pourra donner un avenir à l’humanité.

Loin de s’opposer, les combats des travailleurs.euses et de la jeunesse doivent se nourrir pour en finir avec Macron et son monde !

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