Après
une année de mobilisations inédites avec les Gilets Jaunes, on
aurait pu s’attendre à un ralentissement de la politique
antisociale de Macron.
Il
n’en est rien.
La
casse des services publics se poursuit (école, hôpitaux…), les
privatisations se multiplient comme celle d’Aéroports de Paris ou
de la Française des Jeux et surtout, Macron et son gouvernement
préparent la liquidation du système de retraites par répartition !
Pas
touche à nos retraites !
C’est
LA réforme du quinquennat. Il s’agit de créer un
mécanisme qui réduit automatiquement le niveau des pensions pour
que la partie de la richesse produite (le PIB) consacrée aux
retraites reste fixe - 14% du PIB -, alors que le nombre de retraités
ne cesse d’augmenter par rapport à la population active.
Comme
le veut le Medef, le gouvernement n’envisage pas un moment
d’augmenter les cotisations patronales pour garantir le niveau des
pensions et maintenir l’âge de la retraite. Avec cette réforme,
les pensions perçues par les retraités vont diminuer !
Avec
le système de retraite par points, la retraite devient une affaire
individuelle ou chacun accumulera des points tout au long de sa vie.
Fini
les 42 régimes spéciaux qui prenaient en compte la
spécificité de certains secteurs.
Fini
le calcul sur les 25 meilleures années dans le privé ou sur les 6
derniers mois dans le public. C’est le grand nivellement
par le bas !
Ce
fonctionnement par point est complété par la fixation de l'âge de
départ à la retraite avec des système de décote et de surcote
déterminé soit par un âge pivot (62 ans ou plus) soit par un
décompte d'annuités cotisées.
Quelle
que soit la solution retenue,
il
faudra bien travailler plus
pour
toucher moins par la suite.
Combattre
le capitalisme sur tous les fronts
Cette
réforme est cohérente avec le projet global de Macron et de son
gouvernement de casse de nos acquis sociaux au profit des grands
patrons.
D’ores
et déjà, certains secteurs du monde du travail commencent à
résister, y compris par la grève, dans la santé ou l’éducation.
De
nombreuses journées de luttes sectorielles fleurissent en ce mois de
septembre, dans les services publics, les entreprises ou à l’appel
des Gilets Jaunes les samedis.
C’est
tant mieux si elles permettent d’accumuler des forces pour
converger dans un grand mouvement d’ensemble, de grèves qui se
généralisent contre ce gouvernement.
La
grève interprofessionnelle du 24 septembre, appelée entre
autres par le CGT, doit être le premier point de rendez-vous
de toutes celles et de tous ceux qui veulent aller dans ce sens.
En
interactions avec les questions économiques, les luttes montent
également face à l’urgence climatique. À travers de monde, une
nouvelle génération a pris conscience du désastre annoncé.
La
multiplication des incendies de forêts en Amazonie ou en Afrique ne
font que renforcer la nécessité de ce combat. Nous ne pouvons plus
tergiverser. Seule une remise en cause du mode de production
capitaliste, la planification démocratique de la production à
l’échelle mondiale, pourra donner un avenir à l’humanité.
Loin
de s’opposer, les combats des travailleurs.euses et de la jeunesse
doivent se nourrir pour en finir avec Macron et son monde !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire