Lire
le tract de RESF : ICI
Dans
le cadre du mouvement «nuit debout» RESF 63 a décidé
de participer à l'occupation de la place de Jaude par un
rassemblement à partir de 18h00 pour dénoncer la précarité
administrative et les conditions de vie des « sans papiers ».
Depuis
l'arrivée au pouvoir de ce gouvernement, les expulsions continuent
au même rythme, la France renvoie des personnes dans des pays qu'ils
ont fuis.
Régularisation
de tous les sans papiers !
NOUVEAUTÉ
: A partir d’avril, le conseil départemental remet à la rue les
familles avec enfants de moins de 3 ans dont il assurait
l’hébergement, dans le cadre de sa mission de protection de
l'enfance.
Les
jeunes étrangers isolés pris en charge par l'ASE, aide sociale à
l'enfance, sont de plus en plus fréquemment laissés à l'abandon et
souvent à la rue. Ils sont soumis à des tests osseux et menacés
d'expulsion.
L'abandon
de la prise en charge des jeunes majeurs implique la fin de leur
scolarité sans qu'ils aient eu le temps d'obtenir un diplôme, donc
sans perspective d'avenir.
Nous
exigeons : UN TOIT, UNE ÉCOLE, DES PAPIERS.
Lire
le tract RESF :
ICI
A
partir d’avril, le conseil départemental remet à la rue les
familles avec enfants de moins de 3 ans dont il assurait
l’hébergement.
Le
conseil départemental du Puy-de-Dôme assurait l’hébergement des
familles en difficulté à condition qu’elles aient un enfant de
moins de 3 ans.
Mais
de nombreuses familles ont été informées que leur hébergement
prendrait fin en avril car le conseil départemental a décidé en
janvier 2016 qu’il n’assurerait l’hébergement des familles
qu’au maximum 4 mois par an.
Des
enfants très jeunes vont se retrouver à la rue, à
Clermont-Ferrand, parce que le conseil départemental a décidé de
faire reposer sur la protection de l’enfance l’essentiel des
économies qu’il doit faire pour compenser la baisse de dotation de
l’état.
Ces
enfants vont se retrouver à la rue parce que le département
continue à préférer héberger des familles à l’hôtel pour que
cela reste très précaire alors que des appartements ou des foyers
coûteraient moitié moins cher.
Dans
le même temps, le département du Puy-de-Dôme veut soigner son
image et dépense de grosses sommes pour la
candidature
de la chaîne des puys au patrimoine mondial de l’UNESCO...
Des
enfants qui dorment dehors,
il
y aura de quoi faire de belles photos.
Pour
une véritable protection
pour
les jeunes isolés étrangers
UN
TOIT, UNE ECOLE, DES PAPIERS
L’Aide
Sociale à l’Enfance :
Aide
à l’insertion ou aide à l’expulsion ?
Nous
dénonçons la façon dont l’Aide sociale à l’enfance (ASE)
jette à la rue les jeunes mineurs isolés étrangers qui arrivent en
France en les accusant de mentir sur leur âge.
A
cette fin l’ASE utilise les résultats des tests osseux dont
l’usage à des fins non thérapeutiques est dénoncé par la
communauté scientifique et le comité national d’éthique.
Rappelons
que ces jeunes, pour la plupart d’entre eux, après des mois de
procédures, sont reconnus dans leur bon droit et leur minorité
avérée.
Nous
dénonçons les carences graves dans la prise en charge assurée par
l’ASE : deux personnes sont chargées du suivi d’une centaine
d’entre eux, logés tant bien que mal dans des hôtels
(pour un coût faramineux)!
Ce
défaut d’accompagnement social entraîne, entre autres
négligences,
des retards scandaleux dans la scolarisation de ces jeunes arrivants.
Quant
aux jeunes analphabètes
ils
ne sont même pas scolarisés :
ils
doivent d’abord apprendre à lire et écrire
avant
de l’être !!!
Nous
dénonçons les dernières décisions du conseil départemental :
-
suppression du paiement des frais de passeport et de titre de séjour,
documents sans lesquels ces jeunes risquent d’être expulsés après
leur majorité
-
suppression de la prolongation de prise en charge après 18 ans pour
ceux qui sont entrés à l’ASE entre 16 et 18 ans (le plus grand
nombre) et pour ceux qui ont reçu une obligation à quitter le
territoire français.
Quand
on sait que cette OQTF est délivrée par la préfecture aux jeunes
arrivants soupçonnés de mensonge et conduits à la police par les
personnels de l’ASE...On est stupéfait de cette collusion entre
les services de police de la préfecture et les services de «
protection de l’enfance » !
Fin
juin, malgré nos multiples interventions, tous ces jeunes seront à
la rue, sans toit, sans aucune ressource, sans même la possibilité
de terminer leurs études !
On
nous parle de « restrictions budgétaires ». Mais il est
inacceptable qu’elles soient supportées par les plus vulnérables
!!!
Nous
demandons une véritable protection pour les jeunes mineurs étrangers
qui arrivent seuls dans notre département.
Nous
demandons que tous ces jeunes puissent bénéficier de contrats «
jeunes majeurs » jusqu'à la fin de leur scolarité. Ils sont
venus en France, au péril de leur vie pour étudier, travailler en
France. Ils sont courageux et pleins d’espoir. Ils représentent
une vraie richesse pour notre pays. Nous devons les protéger.
Le
Conseil d’Etat a rendu, le 30 mars 2016, dans le cadre d’une
procédure diligentée par le DAL, un arrêt de principe
concernant
la protection de l’enfance en danger.
Le
Conseil d’État rappelle que : « le département ne peut
légalement refuser à une famille avec enfants, l’octroi ou le
maintien d’une aide entrant dans le champ de ses compétences »,
en l’occurrence une aide financière pour permettre un hébergement.
Ceci s’applique aussi aux mineurs isolés et jeunes majeurs
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