vendredi 30 novembre 2018

Contre la vie chère, l’injustice fiscale, les inégalités : TouTEs ensemble


Mardi, lors d’un discours devant le Haut conseil à l’action climatique, Macron a tenté de désamorcer la colère qui s’est encore largement exprimée dans les rues et sur les routes samedi dernier. Peine perdue : ce long blabla ne va certainement pas éteindre un mouvement né des injustices sociales et fiscales que nourrit sa politique.

Le discours de Macron consacré à la politique énergétique a commencé par un terrible aveu de sa part : « Nous avons fait trop peu ». Si le Président entend parler de sa politique en direction des classes populaires, on pourrait même rajouter que dire cela, c’est déjà trop…

Du fric pour les uns, des mots pour les autres

Ce discours censé répondre au mouvement des gilets jaunes a été une belle fin de non-recevoir de la colère populaire. D’abord parce que Macron le dit et le répète : le cap ne changera pas, car il est « juste et nécessaire »

En matière énergétique, cela veut d’abord dire qu’au-delà des mots ronflants sur les énergies renouvelables, l’essentiel reste. Et Macron de réaffirmer sa foi dans l’énergie nucléaire, l’EPR, etc.

Neuf milliards sont mis sur la table pour la transition énergétique, essentiellement on s’en doute pour les caisses des grandes entreprises du secteur…

Ceux d’en bas, eux, devront se contenter de belles paroles et d’explications un brin condescendantes... avec pour commencer l’annonce d’un débat national de trois mois sur la transition énergétique. Une heure de blabla… pour répondre au mouvement social qu’il est temps de débattre !

Les gilets jaunes ont encore du carburant

Pourtant, quelques jours plus tôt, le mécontentement s’était encore massivement exprimé. Les politiciens à la solde du macronisme et les médias aux ordres ont largement relayé ce qui s’est passé sur les Champs-Élysées samedi dernier, mais ils se sont peu attardés – et pour cause – sur le fait qu’à travers tout le pays, à l’image de ce qui s’était passé le 17 novembre, des blocages et barrages avaient lieu, avec plus de 100 000 personnes samedi.

La présence de l’ultra-droite dans les affrontements à Paris, le pédigrée de certains « porte-paroles » et la confusion dans certaines revendications et certains mots d’ordre montrent que l’extrême droite continue d’essayer d’être à l’offensive.

Pourtant, le mouvement, populaire dans sa composition et légitime dans ses revendications, ne doit pas être réduit à cela. Et dans plusieurs endroits, des forces de gauche sociale et politique, des cortèges de salariéEs, ont su converger avec les gilets jaunes.

Fédérer les colères, c’est le moment !

L’action des gilets jaunes continue, et le mouvement ouvrier, la gauche sociale et politique, seraient bien inspirés d’être à l’offensive. Cela veut dire prendre des initiatives pour amplifier le mouvement contre la vie chère et défendre les revendications du monde du travail : contre l’injustice fiscale, pour des augmentations de tous les revenus du travail, pensions, allocations, embaucher massivement pour développer les services publics, investir dans les transports publics, financer la transition énergétique et pas le capitalisme relooké en vert… Pour cela, nous avons besoin de toutes les forces afin de bloquer l’activité économique, par la grève.

Contre toutes les inerties, c’est donc le moment de rentrer dans la contestation, pour faire que partout où c’est possible s’exprime la nécessité de fédérer les colères, et se construisent concrètement les convergences contre la politique d’un gouvernement des riches résolument droit dans ses bottes et terriblement méprisant.

Et à commencer dès ce samedi premier décembre en participant à la mobilisation

à 14H00 devant la préfecture de Clermont-Ferrand
à 10H30 Place Piquant à Montluçon
à 10H30 Place d’Allier à Moulins
à 10H30 Place de la poste à Vichy
à 10H30 devant la préfecture du Puy en Velay

NON à la FERMETURE DE LA POSTE DE LA PLAINE


Il est inadmissible de fermer les services publics de proximité dans les quartiers et les territoires ruraux. C’est pour cela que


Le NPA appelle à participer nombreux et nombreuses à la manifestation initiée par le comité de quartier la plaine /les Vergnes

SAMEDI PREMIER DÉCEMBRE
10H00 BUREAU DE POSTE CROIX DE NEYRAT

Le NPA demande la réouverture du bureau de poste de la Plaine
Le NPA demande des moyens financiers pour l’amélioration et le développement des services publics sur l’ensemble du territoire pour répondre réellement au besoin de la population.

Pour information : lire le tract du comité de quartiers




mardi 27 novembre 2018

MACRON : APRÈS L’ENFUMAGE, COMBATTRE LA POLITIQUE DE M.BARATIN

Devant le Haut conseil à l’action climatique, le discours de Macron consacré à la politique énergétique a commencé par un terrible aveu de sa part : « Nous avons fait trop peu ».

Si le Président entend parler de sa politique en direction des classes populaires, on pourrait même rajouter que dire cela, c’est déjà trop…

En effet, ce discours censé répondre en particulier au mouvement des Gilets jaunes a été la plus belle illustration d’une fin de non recevoir de la colère populaire qui s’exprime partout depuis plusieurs semaines.

D’abord parce que Macron le dit et le répète :
le cap ne changera pas,
car il est « juste et nécessaire »…

En matière énergétique, cela veut d’abord dire qu’au delà des mots ronflants sur les énergies renouvelables, la nécessité de se « désintoxiquer des énergies fossiles », l’essentiel reste. 

Ainsi, rappelant l’objectif des 50 % de nucléaire renvoyé à 2035, il rajoute que « réduire la part du nucléaire, ce n’est pas renoncer au nucléaire ». Et Macron de réaffirmer sa foi dans l’énergie nucléaire, l’EPR, etc.

Du côté sonnant et trébuchant, 9 milliards sont mis sur la table pour la transition énergétique, essentiellement on s’en doute pour les caisses des grandes entreprises du secteur…

Ceux d’en bas, eux, devront se contenter de belles paroles  et d’explications un brin condescendantes… avec pour commencer l’annonce d’un débat national de trois mois sur la transition énergétique.

Un débat que Macron promet de mettre à profit pour réfléchir à la façon dont les taxes sur les carburant pourraient s’adapter aux fluctuations du marché afin de ne pas pénaliser les porte-monnaies. Une heure de blabla… pour répondre au mouvement des Gilets jaunes qu’il est temps de débattre !

Ce n’est donc pas avec cet exercice laborieux sur le discours de la méthode que le pouvoir va éteindre le mécontentement, pas plus qu’en recevant des représentants des Gilets jaunes cette après-midi. 

Macron qui dit « entendre la juste part de colère » ne pourra pas jouer longtemps au petit jeu de la division entre les bons manifestants et les mauvais casseurs, comme il a encore tenté de le faire durant ce trop long discours.

L’action des Gilets jaunes est légitime et elle continue. 

Le mouvement ouvrier, la gauche sociale et politique, seraient bien inspirés d’être à l’offensive, de créer les convergences nécessaires pour obliger le pouvoir à reculer.

Prendre des initiatives pour amplifier le mouvement contre la vie chère et défendre les revendications du monde du travail : contre l’injustice fiscale, pour des augmentations de tous les revenus du travail, pensions, allocations, embaucher massivement pour développer les services publics, investir dans les transports publics, financer la transition énergétique et pas le capitalisme relooké en vert…

Pour cela nous aurons besoin de toutes les forces
afin de bloquer l’activité économique, par la grève. L’heure doit être à fédérer les colères
contre la politique d’un gouvernement
qui n’entend pas bouger d’un iota.

vendredi 23 novembre 2018

AUGMENTATION DES FRAIS D’INSCRIPTION POUR LES ÉTUDIANT-E-S ÉTRANGER-E-S : UNE POLITIQUE CLAIREMENT RACISTE ET SÉLECTIVE

Communiqué du NPA Jeune :
#BienvenueEnFrance … mais pas trop.


Après avoir généralisé la sélection à l’entrée à l’université avec Parcoursup et la loi ORE, après la mise en place du nouvel arrêté licence qui prévoit de détruire les droits étudiants, Macron poursuit sur sa lancée en proposant d’augmenter les frais d’inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s hors Union Européenne !

Aujourd’hui le coût d’une licence représente 170€ et celui d’un master 243€, avec cette réforme ces chiffres passeront respectivement à 2 770€ et 3 770€. Or, en réalité, les étudiant-e-s étranger-e-s payent déjà bien davantage.

En effet, leurs dépenses avant même de pouvoir s’inscrire à la fac sont énormes : test de français entre 75€ et 200€, dépôt de dossier auprès de Campus France, coût du visa entre 79€ et 269€, prix du billet d’avion, nécessité d’avoir 7 380€ sur un compte ou attestation d’hébergement de 3 mois en France.

Rappelons également qu’à ce jour les étudiant-e-s étranger-e-s sont exclu-e-s des aides sociales telles que les bourses du CROUS. Ainsi, cette attaque d’ampleur va creuser les inégalités qui existent déjà entre étudiant-e-s français-e-s/étrange-e-s et fermer les portes de l’université aux étudiant-e-s étranger-e-s les plus précaires.

Pour nous le message du gouvernement est clair : faire le tri entre les étudiant-e-s étranger-e-s issu-e-s de la bourgeoisie et celle et ceux venant des milieux les plus modestes !

Une « stratégie d'attractivité » comme le présente le gouvernement, qui consiste à repousser, par le coût des frais, les étudiants les plus pauvres et à attirer les étrangers les plus fournis et donc plus « méritants ».

Comme si la qualité d'un service public
dépendait de son coût et non pas de son financement !

Il s'agit aussi de faire payer le délabrement de l'Enseignement supérieur aux étudiants étrangers, un premier pas avant d'augmenter les frais d'inscription pour tous les étudiants, comme vient de souligner le rapport de la Cour des comptes sorti hier !

Cette politique s’inscrit aussi dans la droite lignée de la nauséabonde loi Asile et Immigration. Ce gouvernement, clairement raciste et xénophobe, pour qui des millions de personnes ont voté pour faire barrage à Le Pen, n'a rien à envier au Front National.

Le combat contre cette mesure injuste est le combat de tous les étudiants, car cette hausse des frais d'inscription pour les étudiants étrangers est vouée à se généraliser.

La Cour des Comptes vient en effet de proposer une augmentation des frais d’inscriptions à près de 965 euros pour les masters, les rendant inaccessible à tous les enfants des classes populaires, dont la majorité doit déjà se salarier pour payer leurs études.
L’an dernier, sous couvert de fin du régime de sécurité sociale étudiant, le gouvernement avait déjà augmenté de 90 € les frais d’inscriptions avec la CVEC.

C’est pourquoi le NPA Jeunes appelle à se mobiliser massivement contre l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s, Parcoursup et le nouvel arrêté licence, trois réformes dont le but est de fermer les portes de la fac aux enfants d’ouvrier-e-s et aux travailleurs/travailleuses en devenir !

Dans toute la France, le mouvement des gilets jaunes rappelle que la vie chère, les bas salaires et la précarité, touchent aujourd’hui une grande partie de la population, malgré des rassemblements dirigés, par endroit, par l’extrême droite.

Nous appelons les autres organisations du mouvement étudiants, associations, syndicats et parti à se réunir pour décider d'une date de grève pour la jeunesse.

Il est temps de mettre un coup d'arrêt à ce gouvernement pro-patronale, arrogant et cynique !

Le NPA Jeunes revendique :

Une fac gratuite ouverte à tou-te-s !

La régularisation de tou-te-s les sans-papiers !

L’égalité d’accès aux aides sociales quelle que soit notre nationalité !

mardi 20 novembre 2018

Contre les violences sexuelles et sexistes, construisons un mouvement féministe massif et international !

254 viols ou tentatives de viol par jour en France, une femme qui meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son (ex)conjoint, un tiers des femmes harcelées au travail…

Les violences sexistes et sexuelles sont un phénomène massif. 

Elles touchent toutes les femmes dans les transports en communs, dans la rue, au travail et surtout à la maison. Dans les situations de conflits armés, elles peuvent prendre la forme de viols et violences utilisés comme armes de guerre et touchent particulièrement les migrant·e·s, majoritairement des femmes et des enfants, qui fuient les guerres et la misère.

La parole des femmes commence à se faire entendre

Depuis quelques années, la parole des femmes est enfin entendue à une échelle large : en Amérique Latine d’abord, puis en Europe et aux États-Unis dans la foulée de l’affaire Weinstein. Elle est révélatrice de la prise de conscience d’une nouvelle génération. Il y a une réelle évolution de la société même si cela reste encore très insuffisant.

En Amérique Latine, dans l’État espagnol, des millions de femmes mobilisées

Le mouvement “Ni una menos” parti d’Argentine s’est construit en réaction aux violences, en particulier aux féminicides. D’autres pays d’Amérique Latine ont connu des mobilisation massives si bien que dans cette région, le mouvement féministe apparait comme un élément majeur du mouvement social.

En Espagne, la grève des femmes du 8 mars a connu un succès extraordinaire avec plusieurs millions de grévistes.

Cette mobilisation a été portée par une coordination de femmes et de secteurs syndicaux notamment dans le commerce. 

Construire un mouvement
des femmes autonome et massif,
en France aussi

En France, le mouvement féministe reste pour l’instant plus faible. Les divisions des dernières années pèsent encore mais elles tendent à s’estomper. Après une période de creux, l’enjeu est de construire aujourd’hui un mouvement des femmes auto-organisé et populaire. La question des violences semble pouvoir aujourd’hui fédérer dans une bataille commune qui aille plus loin que l’égalité en droit. Parce que la remise en cause des violences portent en germe la remise en cause globale du système, elle constitue une revendication éminemment subversive !

Remettre en cause le patriarcat,
en finir avec le capitalisme

Les violences sexistes sont nécessaires au maintien du système capitaliste et patriarcal. La domination économique, politique, sociale… des femmes requiert une domination physique légitimée au quotidien par l’éducation, les institutions, les médias… Violences physiques et violences économiques s'imbriquent : dans le monde, 70% des personnes vivant avec moins de 2 dollars par jour sont des femmes, et en France, celles-ci gagnent 27% de moins, constituent la majorité des allocataires du minimum vieillesse...

L’autonomie économique est un élément essentiel de l’émancipation des femmes, pour décider de leur vie, de leur corps.

Comme les autres inégalités, cette domination économique profite au système capitaliste : près de 70% du travail accompli dans le monde est non rémunéré. Il repose essentiellement sur les femmes et est absolument socialement nécessaire : tâches domestiques, éducation, travail agricole… Le système ne peut se passer de cette force de travail gratuite.

En finir avec l’exploitation et l’oppression des femmes ne pourra se faire sans en finir avec le capitalisme.

TOUTES ET TOUS DANS LA RUE
à l’appel du collectif 8 mars toute l’année
DIMANCHE 25 NOVEMBRE
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTES
POUR L’ÉLIMINATION DES VIOLENCES
FAITES AUX FEMMES
14H30 Place Delille
à Clermont-Ferrand
à partager l’événement facebook

lire le tract d’appel du collectif ci-dessous





FESTIVAL ANTIFASCISTE : 24 NOVEMBRE 2018


Après Clermont, c’est au tour du Bastion Social de Lyon de tomber ! Grâce à la pression collective les rapports de force s’inversent, la lutte paye et l’antifascisme gagne une bataille !!!


Le collectif LCED et le collectif "On est là" St Jacques
sont très heureux de vous annoncer
le FESTIVAL ANTIFASCISTE,
à partager l’événement facebook
samedi 24 novembre
à la Salle Duclos du quartier St Jacques !

A 18h, venez rencontrer et discuter avec le groupe antifasciste de Lyon, LA JEUNE GARDE, pour aborder le thème de l’antifascisme populaire, avec une autre vision et une autre dynamique que le cadre traditionnel.

Puis à 22h, nous fêterons tou.te.s ensemble la fermeture de ces deux locaux avec le groupe électro- dub : DUBAMIX !!!!

Entrée : prix libre
Possibilité de restauration sur place : assiette composée salé / sucré

* Salle Duclos : 26 rue Gaspard Monge 63000 Clermont-Fd

* La Jeune Garde Lyon :
https://fr-fr.facebook.com/pages/category/Community/Jeune-Garde-Lyon-189238385010025/
https://rebellyon.info/Presentation-de-la-Jeune-Garde-Lyon-18837

* Dubamix :
https://www.youtube.com/watch?v=wP7SNodMGCE
https://www.youtube.com/watch?v=uCX9pMyWLmI
https://www.youtube.com/watch?v=EFe0-ERAjxg

mercredi 14 novembre 2018

BLOQUER L’OFFENSIVE GOUVERNEMENTALE, TAXER LES PROFITS, AUGMENTER TOUS LES REVENUS

Ce samedi 17 novembre ont lieu de nombreux « blocages » contre les hausses du prix des carburants. Lancé au départ comme un mouvement citoyen, largement appuyé par les patrons du transport et relayé par la droite et l’extrême droite, cet appel rencontre aujourd’hui un large écho dans les milieux populaires.

Indépendamment des calculs des uns et des autres, de larges secteurs se saisissent de cette mobilisation pour exprimer leur mécontentement contre un gouvernement au service des riches qui fait les poches aux pauvres.

Une colère légitime

En effet, le prix du carburant a explosé de façon spectaculaire pour tous les automobilistes. Ainsi, le prix du diesel a augmenté de 23% en un an et de 5% en un mois, de même pour l’essence : 15% d’augmentation pour cette seule année. Cela alors que le pouvoir d’achat a baissé en moyenne de 0,6 % sur le premier semestre 2018…

Dans le même temps, les patrons du transport sont eux globalement exonérés du paiement d’une grande partie de ces taxes.

Sommet du scandale, les multinationales, à commencer par le « fleuron français » Total, s’enrichissent de façon indécente… et ne paient aucun impôt sur les sociétés !

Outre qu’elles sont injustes socialement, ces taxes sur les carburants sont aussi inefficaces sur le plan écologique car toutes les raisons qui contraignent les travailleurEs à utiliser leurs voitures individuelles sont bien supérieures aux incitations fiscales à ne pas les utiliser.

« Tout augmente... sauf les salaires ! »

Cette période doit être l'occasion de mettre en avant des revendications essentielles. Ainsi, si nous défendons un impôt fortement progressif sur le patrimoine, les revenus, les entreprises... nous combattons les taxes, dont le taux est identique pour tout le monde, car ces impôts indirects aggravent les inégalités.

C'est pourquoi nous défendons la suppression de la TVA, à commencer par celle sur les produits de première nécessité. À l’inverse, il faudrait taxer les profits et, au-delà, réquisitionner les multinationales de l’énergie comme Total.

Nous avons besoin de développer des transports en commun gratuits pour en finir avec le « tout voiture », coûteux et nuisible pour l'environnement, en les augmentant et en les adaptant aux besoins (mode, maillage, fréquence...).

Augmentation de la CSG, baisse des APL, stagnation des salaires, désindexation des retraites, retour de l’inflation : notre pouvoir d’achat baisse alors que la rémunération moyenne des patrons du CAC 40 atteint 5 millions d’euros par an (plus de 280 années de Smic !).

Nos revenus, salaires et pensions, doivent être augmentés de 300 euros nets pour pouvoir enfin vivre dignement.

Reprendre l'initiative


Ces derniers jours, Macron manœuvre pour tenter de désamorcer la colère. Il a dû convoquer en urgence une réunion interministérielle qui a accouché de propositions qui, si elles devaient être confirmées, seraient bien insuffisantes au vu de l’ampleur du mécontentement.

Ce samedi 17 novembre, de nombreuses initiatives sont prévues, dans un cadre assez ambigu concernant les revendications et fluctuant sur la forme des actions, sur fond d’apolitisme revendiqué par les « gilets jaunes ».

Le NPA apporte son soutien à toutes les initiatives locales, en particulier celles issues du mouvement social, qui permettront au 17 novembre de porter en toute clarté, et sans se mêler à l’extrême droite, les revendications du monde du travail.

Au-delà de cette journée est plus que jamais posée la nécessité de construire une riposte d’ensemble contre la vie chère, pour l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat, pour la justice sociale.

La gauche sociale et politique
doit reprendre l’offensive :
il y a urgence.

samedi 10 novembre 2018

LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL AU SERVICE DE LA POLITIQUE DE MACRON : UNE HONTE ! MINEURS ISOLÉS ÉTRANGERS…ÉCOUTEZ LES !!!


«On nous accuse de mentir sur notre âge.
On n’est pas des menteurs.
On a quitté notre pays pour trouver la paix,
pour être protégés et aller à l’école.
On se retrouve dehors ou au squat pendant des mois, voire plus d’un an.
On veut une école, un hébergement, un accompagnement.

On est des mineurs étrangers,
on ne doit pas être rejetés !
Et après 18 ans, qu’est-ce qu’on va devenir ? »

Ils sont à la rue pendant des semaines ou des mois, privés de leurs droits et victimes d’une politique du soupçon, qui dans de nombreux cas, aboutit à la contestation de leur minorité. Avec l’ouverture d’un fichier national biométrique, les MIE vont bientôt être fichés.

Ils sont traités de façon indigne par les institutions dont le devoir est d’assurer leur protection : Conseils départementaux, services de l’Aide Sociale à l’Enfance, parquets des mineurs, tribunaux pour enfants.


SOUTENEZ-LES !!!
MANIFESTATION
MERCREDI 21 NOVEMBRE 2018
15H00 Place de Jaude
CLERMONT-FERRAND

à lire le tract RESF ci-dessous



Pour contacter Réseau Éducation Sans Frontières 63
Centre Richepin, 21 rue Jean Richepin 63000 Clermont-Fd
Réunion ouvertes à toutes et tous les lundis à 18h
+ d'INFOS sur la page Facebook « RESF 63 »


Le NPA appelle le plus grand nombre à participer à cette manifestation.



vendredi 9 novembre 2018

Suppressions de postes, destruction du statut de fonctionnaires, sélection à l’université STOPPONS-LES ! Construisons une riposte de l’ensemble de l’éducation !

Blanquer, le ministre, et Macron pensent que rien ne peut les arrêter dans leur entreprise de transformation de l’éducation. Ils rêvent d’une économie de marché de l’éducation et d’une école au service du patronat.

Encore des suppressions de postes

Un système éducatif géré comme une entreprise signifie une réduction des coûts en supprimant des postes, en maintenant des salaires bas, en précarisant et en intensifiant les cadences de travail des salariés, en cassant leurs droits collectifs.

C’est exactement ce que met en place ce gouvernement : Alors que 40 000 élèves supplémentaires sont attendus les 3 prochaines années dans le secondaire, le budget prévoit 2600 suppressions de postes d’enseignants !

Quand Blanquer propose de faire entrer la police dans les établissements scolaires pour répondre à la dégradation du climat scolaire, notre réponse doit être sans appel : nous voulons des moyens pour l’éducation !

Créer des postes d’enseignants, d’assistants d’éducation et non pas des flics ou des mâtons de prison !

La casse du statut pour précariser

Avec le rapport CAP 22, le projet du gouvernement est de s’attaquer au statut d’enseignant et de fonctionnaire. Ils annoncent que le recours aux contractuels doit se généraliser dans l’éducation. Des salariés précaires et mal payés, voilà comment Blanquer voit le métier d’enseignant. Le point d’indice toujours gelé, les enseignants français font toujours partis des enseignants les plus mal payés d’Europe.

Sélection à tous les étages

Mais leur projet ne s’arrête pas à réduire les coûts : La sélection sociale s’opère de la maternelle à l’université. Elle permet de faire le tri entre les jeunes qui formeront une main d’œuvre bon marché et corvéable à merci pour les entreprises et l’élite qui accédera à un enseignement de qualité et des études supérieur.

La mise en place de ParcourSup et de la sélection à l’entrée de l’université est une nouvelle étape de ce tri social. C’est la même logique qui préside à la réforme du lycée et de l’enseignement professionnel, à la réforme du bac qui individualise les parcours.

Blanquer veut mettre en place un nouveau lycée et un bac « à la carte », mais en réalité les enseignements choisis en seconde, seront déterminants pour l’inscription à l’université.

De plus, le nouveau bac va se passer « localement » (les sujets seront choisis par les enseignants) et quasiment en contrôle continu (les épreuves du bac auront lieu en janvier, avril et juin des années de première et terminales). Les jeunes seront évalués en permanence pour le bac.

Et comme si cela n’était pas suffisant, il prévoit déjà de s’attaquer à l’éducation prioritaire.

Nous avons besoin d’un réel plan de bataille pour stopper cette politique !

Les luttes ont été nombreuses dans l’éducation ces dernières années mais elles restent dispersées : mobilisation étudiante contre Parcoursup, mobilisations école par école contre la fermeture d’une classe, établissement par établissement contre les baisses de DHG, contre les suppressions des contrats aidés…

Si nous voulons mettre un coup d’arrêt au projet de destruction de l’éducation et de nos statuts il faut regrouper nos forces pour construire une mobilisation de l’ensemble de l’éducation de la maternelle à l’université.

La grève du 12 novembre doit être une première étape pour nous regrouper. Soyons massivement en grève ce jour pour dénoncer cette politique de suppressions de postes, de casse de nos statuts, de précarisation et de bas salaires.

MANIFESTATION en AUVERGNE

LUNDI 12 NOVEMBRE
à Clermont-Ferrand 10H00 Place Delille
au Puy en Velay 10H30 devant l’inspection d’académie
à Yzeure 14H30 devant l’inspection d’académie
à Aurillac 10H30 devant la DSDEN(place de la paix)

Dans les assemblées générales qui se tiendront ce jour,
à 10H30 à Désertines, maison de la culture, place Gérard Philippe. • Moulins, salle de la Ligue de l’Enseignement ; • Vichy, salle de la Mutualité, à Clermont-Ferrand , à 14H30 à la maison du peuple, nous devrons discuter des suites car nous savons que seule une journée de grève ne pourra pas les arrêter, et d’élargir notre lutte à tous les fonctionnaires et les salariés du privé, car seule une lutte d’ensemble de tous pourra faire reculer ce gouvernement.

jeudi 8 novembre 2018

IMPOSONS À MACRON… L’ARRÊT DES VENTES D’ARMES EN ARABIE SAOUDITE. QUI ASSASSINE JAMAL KHASHOGGY, QUI ASSASSINE AU YEMEN

Mohamed Ben Salman, le nouvel homme fort de l’Arabie Saoudite, s’est lancé depuis 2015 dans une guerre sans fin au Yémen.

D’après l’Unicef, un enfant y meurt toutes les dix minutes. De faim, de soif, du choléra mais aussi des bombes de la coalition.Quatorze millions de yéménites ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence !

Cette guerre bénéficie du soutien sans faille de Trump et de Macron, qui préfère les onze milliards d’euros de commandes militaires de l’Arabie Saoudite à la vie du peuple yéménite. En 2011, le peuple yéménite se soulève et chasse son dictateur.

Son puissant voisin, l’Arabie Saoudite prend peur.Après avoir échoué à imposer au Yemen un gouvernement stable qui lui soit favorable, il utilise l’arme des bombardements, de la famine et du choléra, ouvrant la porte à l’internationalisation du conflit, où chaque puissance régionale essaye de jouer sa carte !

Les marchands d’armes français sont complices des massacres d’aujourd’hui, comme Total l’était hier du pillage du Yemen. Avec son usine de liquefaction Yémen LNG, il ne payait le gaz yéménite qu’à 20% du prix du marché mondial. Il a depuis licencié tous ses salariés sans indemnité. Arrêtons-les!


Les capitalistes français, fournisseurs officiels…
des massacres au Yemen

Renault fournisseur en 2016 de 276 blindés légers de type Renault Sherpa light et Vab Mark 3 du groupe Renault Trucks Defense.

Nexter fournisseur des super canons Caesar de l’entreprise française Nexter, qui pilonnent le Yémen depuis sa frontière.

Thalès fournisseur, pour les avions de chasse saoudiens, des nacelles Thalès Damocles XF de désignation de cible et de guidage de bombes, qui ont servi entre autres à bombarder les hôpitaux de Médecins sans frontières, ce qui vaut à la coalition des accusations de crime de guerre !

Airbus fournisseur trois mois après le début du conflit d’un avion ravitailleur en vol Airbus 330-200 MRTT.

EADS et SAGEM fournisseurs pendant le conflit d’hélicoptères de transport Cougar du groupe européen EADS et de drones de renseignement militaires SDTI de l’entreprise SAGEM.

Dassault et Nexter fournisseur aux Émirats, alliés de Ryad dans la salle guerre du Yémen, de blindés Leclerc du français Nexter et de Mirages 2000-9 de Dassault.

CMN fournisseur des corvettes émiraties Baynunah, qui assurent le blocus, construites en partenariat avec les Constructions mécaniques de Normandie.

Et lorsque ces navires ont été en maintenance en mars 2016, ce sont les navires français qui ont directement, selon la Lettre de l’Océan indien, assuré la continuité du blocus.

Ils bombardent
civils et hôpitaux de Médecins sans frontières…
Macron fournit les cibles

La Direction du renseignement militaire fournit à Ryad les images de très haute qualité de ses satellites espions Pléiades et Hélios, là où les images étatsuniennes sont fournies en qualité dégradée.

La lettre Intelligence Online nous en donne la raison : Paris veut faire de ces images satellites une vitrine commerciale «pour des satellites qu’ils espèrent vendre à l’état-major saoudien».

Le NPA exige la fin des ventes d’armes aux dictatures qui bombardent le peuple yémenite, et la reconversion des industries de guerre en industries socialement utiles, avec la garantie de l’emploi et de tous les avantages acquis pour tous ses salariés !

COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF DE LUTTE CONTRE L’EXTRÊME DROITE DU PUY DE DÔME


Le Collectif de lutte contre les extrêmes-droites du Puy-de-Dôme (lced63), avec la vingtaine d'organisations syndicales, politiques et associatives qui le constituent, se félicite de la mobilisation populaire et unitaire qui, par sa constance et sa persévérance, a participé à l'instauration d'une pression sur le groupe néofasciste « Bastion Social ».


La dissolution de sa section clermontoise et la fermeture de son local en centre-ville, ainsi que la condamnation pour violences de plusieurs de ses membres ou sympathisants, sont autant de signes encourageants qui doivent amener à continuer la lutte.


En effet, s'ils ont fermé leur local, les militants et sympathisants du Bastion Social, comme ceux d’autres groupes, sont toujours là, leurs associations prête-nom existent encore, et ils pourront encore diffuser leur idéologie de haine xénophobe, raciste, sexiste et lgbtphobe.


Le Collectif lced 63 appelle donc les habitant·e·s du Puy-de-Dôme à poursuivre la mobilisation antifasciste, unitaire et populaire entamée en juillet.
Il les invite à la soirée contre le fascisme organisée à Clermont-Ferrand le samedi 24 novembre à partir de 18h, salle Duclos (quartier Saint-Jacques). Au programme : rencontres et débats, notamment avec La jeune garde (de Lyon), suivis à 22h d’un concert de Dubamix.
Contact du Collectif : lced-63@riseup.net


En complément du communiqué , plus d’informations sur la soirée du 24 novembre 2018
à lire et partager l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/187012705472900/

mardi 6 novembre 2018

HAUSSE DES PRIX : UNE SEULE SOLUTION, AUGMENTER LES SALAIRES !

Macron essaie de nous faire avaler que ce qui est bon pour les patrons aujourd’hui serait bon pour notre pouvoir d’achat de demain…

L’augmentation de l’essence et du gazole pénalise avant tout celles et ceux qui sont contraint·e·s d’utiliser chaque jour leur voiture pour se rendre au boulot.

Macron prétend que ces mesures viseraient à sauver la planète. Le gouvernement se moque carrément de nous en proposant des aides pour l’achat de véhicules prétendument écologiques... mais au coût exorbitant !

Les solutions à la fois écologique et économique pour les travailleur·e·s sont à chercher dans le développement des transports collectifs qu’il faut rendre gratuits et dont il faut développer la qualité et la régularité.

Dure réalité

Les ministres ont beau se relayer dans les médias pour nous convaincre que notre pouvoir d’achat ne diminue pas, les chiffres confirment nos impressions : au 1er octobre, la hausse des prix a atteint 2,2 % sur un an.

Plus de 5 millions de personnes vivent avec moins de 855 euros par mois. Le seul poste logement engloutit 42 % du revenu des 10 % les plus modestes, contre 17 % en moyenne pour la population.

À l’opposé, les entreprises du CAC40 verseront cette année 46,8 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires, soit 48 % des bénéfices de l’année, ne laissant que 27 % au réinvestissement... et 5,3 % aux salarié·e·s !

Fausses solutions

Pour tenter de faire passer l’amère pilule, le gouvernement répète à longueur de journée qu’il diminue les cotisations sociales, qu’il appelle « charges », qui pèseraient sur le travail.

Ces réductions sont censées augmenter nos salaires, mais elles ne font qu'assécher le financement de la Sécurité sociale, de l’assurance chômage, les caisses de retraites.

Cet ensemble de prestations sociales, qui pour Macron coûteraient un « pognon de dingue », permettent à plus de cinq millions de personnes d’échapper à la pauvreté.

Les manifestations massives de retraité·e·s montrent qu’ils et elles ont bien compris que la suppression partielle de la taxe d’habitation, qui supprime des ressources pour les communes, ne compense pas la hausse des prix et de la CSG.

Attention au détournement de colère

Face à ces attaques, la colère, légitime, prend de l’ampleur. Des appels à « manifester » le samedi 17 novembre, à « bloquer des routes ou des ronds-points » ou à « mettre un gilet jaune sur son tableau de bord » circulent.

Ces appels se limitent à la question du prix de carburants, cible privilégiée du patronat du secteur routier, ce qui a conduit à un soutien de la part de divers courants ou personnalités d’extrême droite.

Nous refusons de manifester avec l’extrême droite, les ennemis les plus farouches du mouvement ouvrier, de tout progrès social. De plus, la défense de notre pouvoir d’achat ne saurait se limiter à la seule baisse des carburants.

TouTEs ensemble, pour nos revendications

Oui, tout augmente sauf les salaires, et les hausses du prix des carburants, des prix en général, nous rendent chaque jour la vie plus difficile.

Pour augmenter les salaires de 300 euros et avoir un SMIC à 1700 euros, il faut prendre sur les profits des capitalistes et des multinationales.
Nous demandons la gratuité des transports en commun.

Une nouvelle organisation sociale est nécessaire, où nous n'aurions pas à nous serrer la ceinture pour mettre 10 litres de plus dans le réservoir de notre véhicule pour aller bosser pour des salaires de misère…

Le NPA propose qu’une grande mobilisation pour l’augmentation des salaires soit organisée par les syndicats, les associations, les partis du mouvement ouvrier.

Nous le dirons également touTEs ensemble, dans la rue, par la grève, avec les enseignant·e·s le 12 novembre, avec les chômeurs/euses et les précaires le 1er décembre , et chaque jour, au coté des salarié·e·s en lutte pour leur condition de vie et de travail.