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dimanche 5 mai 2024

UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS, TOUT DE SUITE ! ENSEMBLE CONTRE LA POLITIQUE DE LA HONTE

Depuis le feu vert xénophobe acté par l’adoption de la loi Darmanin-Ciotti-Le Pen sur l’immigration, le préfet du Puy-de- Dôme a décidé de durcir sa politique d’hébergement, quitte à livrer des familles entières aux dangers de la rue.

Plusieurs dizaines de familles avec des enfants se retrouvent ainsi sans toit et voient leurs droits les plus élémentaires bafoués. Ailleurs, à Clermont-Ferrand, c’est une cinquante de Mineurs non accompagnés qui sont sans prise en charge suite à leur abandon par le Conseil Départemental du Puy-de-Dôme.

Contrairement à ce qu’affirme le Préfet dans les médias, les exclusions de l’hébergement d’urgence concernent bien des

familles et des personnes dans les situations les plus diverses. Contre le droit, contre les principes mêmes d’humanité et d’accueil élémentaire, cette population déjà la plus vulnérable est sacrifiée sur l’autel d’une logique comptable xénophobe et indigne. Dans un pays où les riches sont toujours plus riches, les préfectures veulent faire des économies sur le dos des plus pauvres.

Non seulement les préfectures

fabriquent des sans-papiers,

mais elles rivalisent aujourd’hui

pour fabriquer des sans-logis.

Il s’agit clairement de montrer à la population que les pouvoirs publics sont durs avec les migrant.e.s. A l’approche des élections européennes des familles déjà fragilisées se retrouvent transformées en matériel électoral pour montrer que le gouvernement, son ministre de l’intérieur et ses préfets peuvent faire aussi bien que les promesses de l’extrême-droite.

Confrontées au harcèlement policier et administratif, ces familles, soutenues par des militant.e.s et des citoyenn.e.s, ont décidé de s’unir pour exiger ensemble le respect de leurs droits.

La Maison du Peuple de Clermont-Ferrand est ainsi devenue un « refuge » d’où la solidarité et la lutte s’organisent depuis le 11 avril 2024.

C’est de là-bas qu’un appel à un Asile Municipal a été lancé au Maire de Clermont-Ferrand.

C’est de là-bas que se multiplient les initiatives de solidarité.

C’est de là-bas enfin que s’organise la lutte pour contraindre les pouvoirs publics d’enfin prendre leurs responsabilités pour enfin mettre un terme à cette situation qui fait honte à notre pays, à notre ville.

Dans une ville comme la nôtre, qui s’est construite sur la solidarité et l’humanité de ses habitant.e.s, il est inconcevable de continuer à voir des petit.e.s clermontois.e.s dormir à la rue, pour servir de caution à la politique xénophobe du gouvernement. Alors que Clermont-Ferrand possède plus de 7000 logements salubres vacants, nous ne devons pas accepter de voir ces familles sans toit. La loi de réquisition des logements vides existe, elle doit être appliquée !

Certaines de ces familles sont clermontoises depuis des années et ne sont pas expulsables. Il est impératif de les régulariser pour les sortir de cette extrême précarité.

Seule la régularisation de l’ensemble des familles permettra de trouver une issue digne à cette situation.

Pour faire vivre la lutte et la solidarité,

soutenez -nous, rejoignez-nous !

Ces personnes ne sont pas dangereuses !

Elles sont en danger !

Un toit c’est un droit !

Une école, des papiers, un toit pour toutes et tous !

MANIFESTATION

à CLERMONT-FERRAND

LUNDI 6 MAI 2024

à 18H Place de Jaude




 

vendredi 26 avril 2024

#AsileMunicipal : UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS, TOUT DE SUITE ! LA MOBILISATION CONTINUE !


Depuis le feu vert xénophobe acté par l’adoption de la loi Darmanin-Ciotti-Le Pen sur l’immigration, le préfet du Puy-de- Dôme a décidé de durcir sa politique d’hébergement, quitte à livrer des familles entières aux dangers de la rue. Plusieurs dizaines de familles avec des enfants se retrouvent ainsi sans toit et voient leurs droits les plus élémentaires bafoués.

Ailleurs, à Clermont-Ferrand, c’est une cinquante de Mineurs non accompagnés qui sont sans prise en charge suite à leur abandon par le Conseil Départemental du Puy-de-Dôme. Contrairement à ce qu’affirme le Préfet dans les médias, les exclusions de l’hébergement d’urgence concernent bien des familles et des personnes dans les situations les plus diverses.

Contre le droit, contre les principes mêmes d’humanité et d’accueil élémentaire, cette population déjà la plus vulnérable est sacrifiée sur l’autel d’une logique comptable xénophobe et indigne.

Dans un pays où les riches sont toujours plus riches, les préfectures veulent faire des économies sur le dos des plus pauvres. Les services administratifs manquent cruellement de moyens. La dématérialisation à tous les niveaux casse l’accès aux droits pour les personnes migrantes.

Non-contentes de fabriquer des sans-papiers,

les préfectures rivalisent aujourd’hui

pour fabriquer des sans-logis.

Il semble qu’il s’agisse bien de montrer à la population que les pouvoirs publics sont durs avec les migrant.e.s. A l’approche des élections européennes des familles déjà fragilisées se retrouvent transformées en matériel électoral pour montrer que le gouvernement, son ministre de l’intérieur et ses préfets peuvent faire aussi bien que les promesses de l’extrême-droite.

Confrontées au harcèlement policier et administratif systématique conduit par la Préfecture, ces familles, soutenues par des militant.e.s et des citoyenn.e.s, ont décidé de s’unir pour exiger ensemble le respect de leurs droits.

La maison du peuple de Clermont-Ferrand est ainsi devenue un « refuge » d’où la solidarité et la lutte s’organisent depuis une dizaine de jours.

C’est de là-bas qu’un appel à un Asile Municipal a été lancé au Maire de Clermont-Ferrand.

C’est de là- bas que se multiplient les initiatives de solidarité.

C’est de là-bas enfin que s’organise la lutte pour contraindre les pouvoirs publics d’enfin prendre leurs responsabilités pour enfin mettre un terme à cette situation qui fait honte à notre pays, à notre ville.

Dans une ville comme la nôtre, qui s’est construite sur la solidarité et l’humanité de ses habitant.e.s, il est inconcevable de continuer à voir des petit.e.s clermontois.e.s dormir à la rue, pour servir de caution à la politique xénophobe du gouvernement.

Certaines de ces familles sont clermontoises depuis des années et ne sont pas expulsables. Il est impératif de les régulariser pour les sortir de cette extrême précarité.

Seule la régularisation

de l’ensemble des familles

permettra de trouver

une issue digne à cette situation.

Pour faire vivre la lutte et la solidarité,

soutenez -nous,

rejoignez-nous !

Ces personnes ne sont pas dangereuses !

Elles sont en danger !

Un toit c’est un droit !


Goûter solidaire

animé par le groupe Cool Cats

Samedi 27 avril 2024

à 18H à la maison du peuple


De nombreuses villes vivent la même situation et ses habitant.e.s se mobilisent(Paris, Marseille, Blois), des liens se mettent en place afin de partager les expériences de chacun pour éviter l’isolement et amplifier le rapport de force pour obtenir satisfaction.

Un communiqué commun a été publié suite à une AG avec les représentant de ces villes, le mercredi 24 avril

Clermont-Ferrand, Marseille, Paris, Blois :

le  réseau de résistance et de solidarité

avec tou.te.s les migrant.e.s s’organise !

Partout en France, les lois racistes et liberticides bafouent les droits fondamentaux des migrant.es et portent atteinte à la dignité humaine. La loi immigration est passée, les préfectures exécutent les ordres de Darmanin pour « rendre la vie impossible aux migrant.e.s ».

Depuis plusieurs semaines, les expulsions menées violemment s’intensifient, mettant à la rue des familles avec enfants, des mineur.es isolé.es, des demandeurs d’asile… À Paris, le nettoyage social pour les JOP est opéré sans retenue par la police dans les squats, dans les rues.

Face à ces politiques indignes et à l’acharnement gouvernemental,

la solidarité s’organise !

À Paris, le Collectif des Jeunes du Parc de Belleville est né à la mi septembre 2023, au sein du campement de fortune, avant l’opération d’évacuation du mois d’octobre. Depuis, ce collectif s’est développé, rassemblant toujours plus de mineur.es en recours et de soutiens solidaires qui se réunissent chaque semaine et mènent de nombreuses actions.

Grâce à ces actions (action à la Maison de l’air, intervention lors des vœux du Maire du 20ème arrondissement, lors du discours d’Anne Hidalgo à l’occasion du débat citoyen « Paris, ville d’accueil et d’intégration », occupation de l’Académie du climat et de l’établissement culturel du Centquatre,…), ce sont plus de 500 places d’hébergements précaires dans des gymnases qui ont été arrachées à la Ville de Paris.

En réponse au renforcement du harcèlement policier sur les mineur.es à la rue et aux menaces d’expulsion des gymnases pour des déplacements en province, le collectif occupe la Maison des métallos depuis le 6 avril.

Les jeunes en ont fait un lieu de lutte pour s’organiser et visibiliser leurs revendications sur l’école, la santé, la justice, les transports, le logement. Depuis, la mobilisation s’amplifie.

Le 12 avril, ce sont 2000 personnes qui ont manifesté aux côtés du collectif dont de nombreux syndicats, à l’appel de la Marche des solidarités et de la Coordination Sans-papiers 75.

La convergence des luttes s’organise avec et autour du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville. 

À Clermont-Ferrand, tout le Réseau Éducation Sans Frontières, des syndicats, des groupes politiques et des associations se mobilisent pour soutenir les jeunes et les familles sans logement.

Des Mineur·es Non Accompagné·es, après avoir été expulsé·es du squat qu’ils occupaient, ont été mis à l’abri par le collectif YapasMieux et RESF dans un centre associatif et chez des clermontois·es solidaires.

Des familles se sont installées Place de 1er Mai sous tentes. Avec le soutien des militant·es, elles se sont octroyées l’asile municipal dans la salle de la Maison du peuple.

Depuis, la lutte pour loger les jeunes et les familles ne faiblit pas : plusieurs manifestations, un rassemblement de 400 personnes devant la préfecture, une conférence de presse du secours populaire à laquelle plus de 100 personnes ont assisté, et une soirée le 18 avril qui a regroupé des centaines de Clermontois·es solidaires.

La lutte s’intensifie, les Clermontois·es solidaires ne cessent de dénoncer les manquements de l’État. À ce jour, ce sont une cinquantaine de personnes, enfants, demandeurs d’asile et réfugié·es et 30 mineur·es non accompagné·es qui ont trouvé un toit sous les tentes de la Maison du peuple et Centre Jean Richepin. 

À Marseille, Le collectif Marseille contre Darmanin accompagne les Mineurs Non Accompagnés dans leurs demandes de scolarisation et d’accès à des conditions de vie décentes.

Une convergence des luttes a eu lieu le 2 avril où les MNA et la manif de l’éduc ont marché ensemble pour une école pour tou.te.s. Un rassemblement a eu lieu devant la DSDEN pour demander la scolarisation des mineurs. La délégation syndicale reçue s’est heurtée à un mur, l’inspection générale ne veut ni recevoir ni scolariser les mineurs.

Ce mépris s’inscrit dans une dynamique de faire des économies sur le dos des exilés comme le dénonce le collectif de profs UPE2A qui ont saisi le défenseur des droits.

Ce vendredi 19 avril les jeunes de différents squats se sont réunis en AG et ont exposé leurs revendications et leur volonté de mobilisation à une assemblée de soutien. Il est prévu ce samedi d’interpeler le département en se mobilisant avec les jeunes.    

À Blois, depuis le 25 mars, les familles et la Cimade se sont mobilisées pour alerter de l’imminence des expulsions de leurs hébergements d’urgence. Celle-ci sont effectivement arrivées.

Dès la semaine du 8 avril, les familles, les associations, collectifs, syndicats et organisations politiques ont dû se rassembler devant les hôtels les matins et la préfecture les soirs pour faire pression sur le département et la préfecture.

Près d’une centaine de familles avec enfants ont eu des fins de prises en charge sans solutions. Durant les deux premières semaines, des nuits ont été arrachées au 115 et au conseil départemental face aux référés en cours et à la mobilisation. Pour autant, depuis le début de la semaine, ces prises en charge se sont bels et biens terminées malgré la mobilisation. Dès ce lundi, les mères et enfants qui dépendaient du conseil départemental ont été expulsées sans solution. Les premières nuits ont été prises en charge par les logeurs, mais cette situation a très vite pris fin, à partir du mercredi.

Les affaires des familles ont dû être transportées en urgence en lieu sûr, les familles et l’ensemble des collectifs et organisation mobilisées ont occupé la préfecture l’après-midi afin de demander une solution pérenne. Le préfet et son sous-préfet n’ont pas daigné recevoir les acteurs de la mobilisation.

Face à ce constat, les pressions se sont faites de plus en plus forte, et les élus de la ville de Blois ont alors réussi à débloquer la situation temporairement en ouvrant une école maternelle pour une dizaine de jours. Cette solution n’est pas satisfaisante, et dès la semaine prochaine, ce sont une quarantaine de familles qui seront expulsées de leurs hébergements par le 115. Nous continuons la mobilisation juridique et politique pour la régularisation et un logement pour tou-te-s.  

et s’organisent entre elles

De Paris à Marseille, en passant par Clermont-Ferrand et Blois, face au racisme et à la répression, nous avons les mêmes réponses : résistance et solidarité ! 

Nos collectifs ont commencé à échanger ces dernières semaines pour partager nos constats de terrain, nos actions et se donner du courage.

Nous allons nous rencontrer prochainement pour renforcer nos liens, partager nos revendications, mener des actions communes.

Nous le savons, ensemble, nous sommes plus forts. 

Nous organisons de nombreux événements dans nos villes respectives ce week-end, qui font écho les uns aux autres, et auxquels nous vous invitons à participer : 

  • Clermont-Ferrand : un rassemblement en soutien aux familles à la rue, à la Maison du Peuple samedi 27 avril à 18h à la suite de la marche en soutien à la Palestine

  • Marseille : un rassemblement est prévu samedi 27 avril pour interpeller le département au J4 du MUCEM

  • Paris : Manifestation vendredi 26 avril avec les collectifs de sans-papiers pour être reçus en délégation par la Préfecture. Rendez-vous Place de la République à 16h. 

  • Blois : Rassemblement devant l’hôtel Eco Blois à Vineuil le 30 avril dès 8h30 contre l’expulsion d’une vingtaine de familles. 

Rejoignez le réseau de résistance et de solidarité avec tou.te.s les migrant.es !

Nous invitons tous·tes celleux qui s’indignent de ces injustices et violences, où que vous soyez en France, à rejoindre le réseau.

Contactez-nous pour partager vos mobilisations et construire ensemble la résistance, avec les premier.es concerné.es 

vendredi 15 décembre 2023

NE BAISSONS PAS LA GARDE ! MOBILISATION GÉNÉRALE CONTRE LA LOI DARMANIN !

À Clermont-Ferrand, le NPA était présent devant la préfecture lors du rassemblement du 11 décembre où 250 personnes ont exprimé leur colère contre cette nouvelle loi Asile Immigration.

Mais aussi pour que pour que tous les Mineur.e .s Isolé.e.s Étranger.e.s (MIE) soient pris en charge par l’ASE. En ce moment, c’est environ 40 enfants qui sont livré.e.s à eux même et qui ont été mis.es à la rue par le département . Les hébergeurs solidaires sont complètements débordés.

Interview de Michèle (membre de la LDH et militante du groupe s’occupant des MIE(extrait de l’émission « la radio des tas » sur radio camus du 12 décembre


Et encore, pour empêcher l’expulsion de plusieurs familles sans papiers dont les enfants sont scolarisés dans les écoles de la Ville. À l’école J.Philippe Rameau, les parents d’élève ce sont mobilisés le vendredi 8 décembre, une soixantaine de personnes sont venues pour apporter leur soutien et clamer haut et fort « Ils restent ici, ils vivent ici »

La mobilisation se poursuit et doit s’amplifier, soyons nombreux /ses dans la rue le lundi 18 décembre à 17H30 devant la préfecture de Clermont-Ferrand

Ce lundi 11 décembre, la motion de rejet préalable de la loi sur l’immigration a été adoptée à l’Assemblée. Darmanin n’a pas réussi à cette étape à rallier les voix des LR et du RN. Pourtant, depuis des mois, il alimente les pires préjugés anti-migrants de la droite et de l’extrême droite.

Darmanin et Macron fragilisés

mais toujours à l’offensive

Plus répressif que jamais, le projet de loi de Darmanin a permis au Sénat de durcir encore plus son discours, avec des mesures honteuses comme la proposition de suppression de l’Aide Médicale d’État (AME). Une campagne nauséabonde de mensonges se répend, sur le prétendu danger que représenteraient les migrant.e.s, en les assimilant à des délinquant.e.s et des terroristes…

Darmanin peut s’offusquer que, suite au vote de la motion de rejet, le débat ne puisse avoir lieu à l’Assemblée Nationale, c’est bien le gouvernement Borne qui gouverne depuis un an et demi par 49.3.

Cet épisode est une nouvelle étape de la crise politique qui montre la fragilité du gouvernement. En refusant la démission de Darmanin, Macron veut garder le cap. En mettant en place une commission paritaire qui va discuter du projet de loi version Sénat, c’est-à-dire encore plus réactionnaire sur le fond, son objectif reste de faire passer coûte que coûte cette loi xénophobe et raciste, de la rendre encore plus brutale et inhumaine pour obtenir les voix des LR et du RN.

Ils veulent « rendre la vie impossible » à tou-te-s les étranger.e.s

Avec cette loi, les conditions pour le regroupement familial seraient encore plus difficiles, ainsi que la régularisation des étudiant.e.s étranger.es, des demandeurs/euses d’asile, des mineur.e.s isolé.e.s arrivant à leur majorité, des travailleurs/euses. Le niveau de langue française exigé – de plus en plus élevé – est un obstacle à l’obtention d’un titre de séjour. Cette loi vise à expulser encore plus vite et plus facilement, généraliser les OQTF (Obligation à Quitter le Territoire Français), les IRTF (Interdiction du Retour sur le Territoire Français), allonger leur durée d'exécution, diminuer les moyens de défense, prolonger le placement en Centre de rétention ou passer l’assignation à résidence de 90 à 135 jours. Elle permettrait de retirer des titres de séjours à des personnes en situation régulière, en cas de non respect des « valeurs de la République », ou de « trouble à l’ordre public », sans aucune autre précision sur leur contenu… Des concepts volontairement flous et imprécis ouvrant la porte à l’arbitraire des préfectures.

Concernant l’AME, Darmanin est (était ?) revenu sur la proposition de suppression faite par le Sénat… mais veut renforcer les conditions pour y avoir droit. Il pourrait même rétablir sa suppression pour plaire aux pires réactionnaires.

Quant aux métiers en tension, la loi est devenue de plus en plus restrictive. Elle accorde un titre renouvelable d’un an seulement, mettant à la disposition des employeurs une main-d'œuvre exploitable et jetable, le top de ce Marx appelait l’armée de réserve industrielle. Mais le RN et LR n’en voulant pas (même si le patronat y est favorable), cet article pourrait donc disparaître pour les satisfaire…

De l’air, ouvrons les frontières !

La mondialisation capitaliste permet la circulation des marchandises et des capitaux partout. Mais les personnes contraintes à l’exil sont empêchées de se déplacer librement par des murs, des barbelés, la police et l’armée aux frontières, l’absence de secours en mer. Les défenseurs de ces systèmes autoritaires et racistes sont aussi ceux qui s’attaquent aux acquis sociaux et aux libertés.

Face à cette barbarie d’État, l’ouverture des frontières est la seule façon de stopper l’hécatombe dans les mers et les montagnes. La seule politique viable est d’accueillir les exilé.e.s dignement, de combattre tout ce qui divise les exploité.e.s et les opprimé.e.s.

Pour la liberté de circulation et d’installation, pour la régularisation de tous les sans-papiers !

Le capitalisme est un système qui par essence court à la catastrophe. Le racisme de Darmanin est l’expression de la barbarie que porte le gouvernement Macron.

Plus que jamais, il est sage d’être anti-capitaliste !

mardi 17 octobre 2023

PAS D’ENFANT À LA RUE, TOUTES ET TOUS MOBILISÉ.E.S LE 18 OCTOBRE

 


Le NPA 63 relaie cet appel de RESF à se mobiliser afin que tous les mineurs isolé.e.s étranger/ères aient un logement et qu’ils ou elles soient pris en charge et suivie par l’Aide Sociale à l’Enfance(ASE) mais aussi contre le projet de loi immigration de Darmanin.

Toutes et tous dans la rue

Mercredi 18 octobre

à 17H30 Place de Jaude

à Clermont-Ferrand

https://www.facebook.com/events/346541561156003/




lundi 3 juillet 2023

PAS UNE CHAISE VIDE À LA RENTRÉE DANS LES ÉCOLES,DROIT À UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS, RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS ET FERMETURE DES CENTRES DE RÉTENTION


Pour tenter de séduire la droite et l’extrême droite à l’assemblée nationale, le ministre de l’intérieur a décidé qu’il fallait augmenter le nombre d’expulsions de demandeurs d’asile déboutés.

Cette injonction mise en application par les préfets conduit à des situations absurdes et inhumaines. Des pères sont arrachés à leur famille et sont enfermés en Centre de Rétention Administrative, pour faire du chiffre, d’autres se cachent pour échapper à l’expulsion vers un pays qu’ils ont fui. Une mère risque l’expulsion vers un pays qu’elle aussi a voulu fuir pour survivre et élever ses enfants.

Des enfants arrivent en France, sans famille. Ceux qui sont soupçonnés d’être majeurs ne sont pas pris en charge par l’aide sociale à l’enfance. Sans avoir pu faire valoir leur droit au recours, ils se retrouvent à la rue… Actuellement c’est le cas pour plusieurs dizaines d’entre eux. D’autres vivent dans un squat en attendant de faire reconnaître leur minorité (le plus souvent reconnue par la justice). Aujourd’hui, à Clermont-Ferrand, la préfecture prétend évacuer ce squat sans mise à l’abri pérenne pour les trente jeunes accueillis. Un grand nombre d’entre eux est scolarisé en lycée professionnel, très souvent avec réussite. Les enfants ne sont pas les seules victimes de ces inconséquences des pouvoirs publics en matière d’hébergement.

L’État et donc les préfectures organisent le turn-over entre l’hébergement d’urgence et la rue et même parfois pour des familles avec de jeunes enfants.

Cette politique est absurde, elle brise des vies, elle casse des enfants. Depuis le mois de mai, des écoles, des parents d’élèves, des personnels de l’éducation nationale, des étudiants et même des élèves se mobilisent pour manifester leur solidarité avec ces enfants, avec leur famille.

Cette politique d’une France cadenassée dans une Europe forteresse a transformé la Méditerranée en cimetière marin (plus de 27 000 morts en 10 ans) et le gouvernement, par la voix du ministre Darmanin, veut une nouvelle loi « asile immigration », la vingtième depuis le début du siècle.

Il nous faut au contraire réaffirmer la richesse d’une nation qui s’est forgée au cours des siècles grâce à l’accueil de populations venues de toutes les régions du « village monde », et la grandeur de l’Europe quand elle se mobilise comme elle l’a fait récemment pour le peuple ukrainien. La France n’est pas assiégée. Il n’y a pas de vague migratoire, il y a une crise de l’accueil.

MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE

CONTRE LES EXPULSIONS,

CONTRE DARMANIN ET SON PROJET DE LOI

MERCREDI 5 JUILLET

départ 17H30 devant le rectorat

à l’appel de RESF 63 avec le soutien

LDH , Cimade , Collectif Citoyen, Hébergement Solidarité Sans Frontières , Droit au Logement, Sud éducation, FSU, CGT éduc ’ a c ti on, Union syndicale SOLIDAIRES, Union étudiante d’Auvergne , Voix Lycéenne , NPA 63, France Insoumise


lundi 6 juin 2022

NON AUX EXPULSIONS, POUR LA RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS

Le NPA 63 appelle à participer nombreux/ses au rassemblement initié par RESF 63 afin d’exiger la régularisation de tous les sans papiers, la liberté de circulation et d’installation, l’ouverture des frontières et la fermeture des centres de rétention.

LE MARDI 7 JUIN

RASSEMBLEMENT

DEVANT LA PRÉFECTURE DE CLERMONT-FERRAND

à 18H

à partager massivement l'événement facebook

https://www.facebook.com/events/5595159590528383

LE NPA 63 apporte sa solidarité aux personnes menacées d’expulsions.



mercredi 10 mars 2021

MOBILISONS-NOUS POUR LA LIBÉRATION DE MADAMA ET SA RÉGULARISATION

 


Le NPA dénonce le comportement indigne de la préfecture de la Haute-Loire à l’encontre de Madama Diawra et de sa famille d’accueil.

Le NPA demande que cesse cette politique raciste et anti-immigrés

Le NPA exige sa libération immédiate du centre de rétention de Lyon mais aussi sa régularisation

Le NPA appelle à participer aux différentes mobilisations de soutien

Rassemblement

devant la préfecture du Puy de Dôme

jeudi 11 mars à 16H30

https://www.facebook.com/events/2750361825275091


Rassemblement

devant la préfecture du Puy en Velay

samedi 13 mars à 10H

https://www.facebook.com/events/320881246314950/

APPEL DE RESF 63

Appel collectif de soutien de Madama

Le 9 Mars après de longues heures de garde à vue, accusé d'avoir présenté de faux papiers, Madama a été emprisonné au centre de rétention administrative !

Abomination et bassesse !!!

Mobilisons nous pour des papiers samedi 13 mars 10h devant la préfecture. (prévoyez pancartes et slogans)