Macron
essaie de nous faire avaler que ce qui est bon pour les patrons
aujourd’hui serait bon pour notre pouvoir d’achat de demain…
L’augmentation
de l’essence et du gazole pénalise avant tout celles et ceux qui
sont contraint·e·s d’utiliser chaque jour leur voiture pour se
rendre au boulot.
Macron
prétend que ces mesures viseraient à sauver la planète. Le
gouvernement se moque carrément de nous en proposant des aides pour
l’achat de véhicules prétendument écologiques... mais au coût
exorbitant !
Les
solutions à la fois écologique et économique pour les
travailleur·e·s sont à chercher dans le développement des
transports collectifs qu’il faut rendre gratuits et dont il faut
développer la qualité et la régularité.
Dure
réalité
Les
ministres ont beau se relayer dans les médias pour nous convaincre
que notre pouvoir d’achat ne diminue pas, les chiffres confirment
nos impressions : au 1er octobre, la hausse des prix a atteint
2,2 % sur un an.
Plus
de 5 millions de personnes vivent avec moins de 855 euros par
mois. Le seul poste logement engloutit 42 % du revenu des 10 %
les plus modestes, contre 17 % en moyenne pour la population.
À
l’opposé, les entreprises du CAC40 verseront cette année 46,8
milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires, soit 48 %
des bénéfices de l’année, ne laissant que 27 % au
réinvestissement... et 5,3 % aux salarié·e·s !
Fausses
solutions
Pour
tenter de faire passer l’amère pilule, le gouvernement répète à
longueur de journée qu’il diminue les cotisations sociales, qu’il
appelle « charges », qui pèseraient sur le
travail.
Ces
réductions sont censées augmenter nos salaires, mais elles ne font
qu'assécher le financement de la Sécurité sociale, de l’assurance
chômage, les caisses de retraites.
Cet
ensemble de prestations sociales, qui pour Macron coûteraient un
« pognon de dingue », permettent à plus de cinq
millions de personnes d’échapper à la pauvreté.
Les
manifestations massives de retraité·e·s montrent qu’ils et elles
ont bien compris que la suppression partielle de la taxe
d’habitation, qui supprime des ressources pour les communes, ne
compense pas la hausse des prix et de la CSG.
Attention
au détournement de colère
Face
à ces attaques, la colère, légitime, prend de l’ampleur. Des
appels à « manifester » le samedi 17 novembre, à
« bloquer des routes ou des ronds-points » ou à
« mettre un gilet jaune sur son tableau de bord »
circulent.
Ces
appels se limitent à la question du prix de carburants, cible
privilégiée du patronat du secteur routier, ce qui a conduit à un
soutien de la part de divers courants ou personnalités d’extrême
droite.
Nous
refusons de manifester avec l’extrême droite, les ennemis
les plus farouches du mouvement ouvrier, de tout progrès social. De
plus, la défense de notre pouvoir d’achat ne saurait se limiter à
la seule baisse des carburants.
TouTEs
ensemble, pour nos revendications
Oui,
tout augmente sauf les salaires, et les hausses du prix des
carburants, des prix en général, nous rendent chaque jour la vie
plus difficile.
Pour
augmenter les salaires de 300 euros et avoir un SMIC à 1700 euros,
il faut prendre sur les profits des capitalistes et des
multinationales.
Nous
demandons la gratuité des transports en commun.
Une
nouvelle organisation sociale est nécessaire, où nous n'aurions pas
à nous serrer la ceinture pour mettre 10 litres de plus dans le
réservoir de notre véhicule pour aller bosser pour des salaires de
misère…
Le
NPA propose qu’une grande mobilisation pour l’augmentation
des salaires soit organisée par les syndicats, les associations, les
partis du mouvement ouvrier.
Nous
le dirons également touTEs ensemble, dans la rue, par la grève,
avec les enseignant·e·s le 12 novembre, avec
les chômeurs/euses et les précaires le 1er décembre , et
chaque jour, au coté des salarié·e·s en lutte pour leur condition
de vie et de travail.
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