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vendredi 4 novembre 2022

À L’ASSEMBLÉE NATIONALE, COMME DANS LA SOCIÉTÉ , COMBATTONS LES RACISTES DU RN !

 

Communiqué de presse du NPA du 3 novembre 2022

Ce jeudi 3 novembre, le député Carlos Martens Bilongo, de la NUPES, a interpellé le gouvernement sur la situation insoutenable que connaissent les migrants en Méditerranée (3231 morts en 2021). Grégoire de Fournas, député RN de Gironde a réagit en criant : « Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique ! ».

Ces propos sont intolérables, qu'ils aient été prononcés à destination du député Carlos Martens Bilongo ou qu'ils visent l'ensemble des migrant.e.s qui tentent de traverser la Méditerranée au péril de leur vie.

Ces propos sont révélateurs de la véritable nature du RN et de son projet : le racisme et la violence.

Malgré sa volonté d’institutionnalisation avec son entrée en force à l’Assemblée, le RN n’a rien renié de son programme raciste centré sur la préférence nationale.

Si ce programme devait être mis en œuvre il réserverait l’octroi des prestations sociales, l’accès aux services publics, mais aussi l’accès à l’emploi aux « Français de souche ».

Le RN ne se cache en effet pas pour dénoncer les descendants d’immigré.e.s, caractérisés comme « français de papier ».

Cette insulte est en outre le symbole d’un programme liberticide et meurtrier.

Augmenter la répression contre les migrant.e.s et ceux qui les aident, mais aussi contre tous ceux qui se mobilisent en général.

Le week-end dernier, les députés RN des Deux-Sèvres se sont rendus sur place pour affirmer leur solidarité avec les gendarmes contre les opposant.e.s au projet des méga-bassines.

Notre solidarité va au député Carlos Martens Bilongo et à toutes les personnes racisées qui ont été visées par les propos ignobles de Fournas, et assurerons une présence au rassemblement organisé demain à proximité de l’Assemblée.

Nous ne sommes en outre pas dupes des positions prises par la Macronie, qui fait mine de s’offusquer du racisme du RN alors que, d’une part, elle a contribué à sa banalisation à l’Assemblée et à la normalisation de ses thèmes et de ses thèses et, d’autre part, alors que Darmanin est en train d’annoncer une nouvelle loi raciste, reprenant le langage du RN.

Et ce n’est pas qu’à l’Assemblée que l’extrême droite est menaçante, comme nous l’a rappelé l’instrumentalisation du meurtre de la petite Lola et le déversement de haine dans les rues de plusieurs villes à l’occasion de rassemblements racistes.

Il y a urgence à ce que l’ensemble des jeunes et des travailleurs/ses, ainsi que leurs organisations syndicales, associatives et politiques, construisent une riposte sociale antifasciste pour les faire taire.

Le NPA s'associera ces prochains jours à toutes les initiatives prises pour combattre le RN et ses idées nauséabondes, en particulier en se rassemblant ce samedi contre le congrès du RN, à 16h place Mohamed V devant l’Institut du monde arabe à Paris.



samedi 22 octobre 2022

COMMUNIQUÉ DE LCED 63 : EXTRÊME DROITE : L’INFÂME RÉCUPÉRATION RACISTE ET POLITICIENNE

Les extrêmes droites, du Rassemblement National à Reconquête et aux divers groupuscules fascisants, instrumentalisent l’horrible meurtre d’une enfant pour, une fois encore, développer leur idéologie xénophobe et raciste, malgré l’appel de la famille endeuillée à ne pas faire de récupération.

 Absente des mobilisations sociales, l’extrême droite allume un contre-feu en jouant sur l’émotion légitime de la population.

Exploitant sans vergogne la nationalité de l’autrice présumée du meurtre, elle fait de tou·te·s les immigré·e·s, de tou·te·s les étranger·e·s et plus encore des Algérien·ne·s des tueurs en puissance. 

Le Collectif de lutte contre les extrêmes droites du Puy-de-Dôme (LCED 63), avec les organisations qui le constituent*, apporte son soutien à la famille et aux proches de Lola. Il dénonce par la même occasion l’ignoble rassemblement prétendument « pour Lola » organisé ce dimanche 23 octobre à Clermont-Ferrand par Reconquête 63, la Cocarde et l’UNI et qui a pour unique objectif de diviser en véhiculant la haine des immigré·e·s et étranger·e·s. 

* Le Collectif LCED 63 est constitué d’une vingtaine d’organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires, UNEF, ...), politiques (PCF, UEC, LFI, Clermont en commun, Génération-s, EELV, NPA, UCL), associatives et coopératives (LDH, Cimade, OLF, Amis du temps des cerises, UPC 63, …). 


lundi 7 juin 2021

SAMEDI 12 JUIN, TOUS DANS LA RUE CONTRE LES EXTRÊMES DROITES ET SES IDÉES

 

Manifestation unitaire

Contre les extrêmes droites et leurs idées

à Clermont-Ferrand le samedi 12 juin 2021

Départ à 10h place Delille

https://www.facebook.com/events/539066510433298/

APPEL du Collectif LCED 63

(Collectif de Lutte Contre les Extrêmes Droites 63 )

La situation politique et sociale en France devient alarmante. Les sondages montrent une progression inquiétante du vote pour les extrêmes droites.

Leurs idées nauséabondes se banalisent, se répandent largement dans la population et dans un nombre croissant de partis politiques, favorisées par une situation sociale et sanitaire anxiogène et par une politique gouvernementale autoritaire qui n’hésite pas à développer des lois liberticides et à jeter l’anathème sur certaines catégories de la population et à cibler des militants.

Dans ce contexte, les propos racistes (antisémites, antimusulmans, …), sexistes, xénophobes et homophobes, une vision conspirationniste du monde, le refus de la diversité et de l’égalité se développent, les actes de violence se multiplient, et on sait qu’ils peuvent être meurtriers, comme ils l’ont été, le 5 juin 2013, pour Clément Méric.

Dans le Puy-de-Dôme, il est significatif et alarmant que le Rassemblement National soit un des rares mouvements politiques à réussir à présenter des candidat·e·s dans les 31 cantons du département aux élections départementales en juin.

Et dans le même temps, deux ans après l’interdiction du bien mal nommé Bastion social et la fermeture de son local clermontois sous la pression des mobilisations citoyennes, le développement des groupes d’extrême droite à Clermont-Ferrand a repris, se traduisant notamment par une série d’intimidations et d’agressions violentes ces dernières semaines.

Pour s’élever contre cette menace, le Collectif de Lutte Contre les Extrêmes Droites LCED 63, qui regroupe une vingtaine d’organisations syndicales, politiques et associatives du département, avec le soutien d’organisations signataires de l’appel national à lutter contre le racisme et les idées d’extrême droite et d’organisations locales, appelle tous ceux et toutes celles qui entendent s’élever contre la haine raciste, pour les libertés et l’égalité, à une

Manifestation unitaire

Contre les extrêmes droites et leurs idées

à Clermont-Ferrand le samedi 12 juin 2021

Départ à 10h place Delille

LCED 63, Collectif de Lutte Contre les Extrêmes Droites du Puy-de-Dôme, est constitué d’organisations

syndicales (CGT, FSU, Solidaires, UNEF, CGT Educ’action, Confédération Paysanne), politiques (France

insoumise, Clermont en commun, NPA, UCL Clermont, UCL Livradois), associatives (LDH, Cimade, OLF, Queer Auvergne, Amis du temps des cerises, UPC 63, Saje 63) et coopératives (Mediacoop).

Premier soutiens : Attac 63, AFPS 63, Alternatiba 63, UEC Clermont-Ferrand, JC 63, Parti de Gauche 63, Generations·s 63


vendredi 4 juin 2021

FACE À L’EXTRÊME DROITE ET SES IDÉES, ORGANISONS LA RÉSISTANCE ANTIFASCISTE

 

Les partis institutionnels dénoncent le discours raciste du RN alors qu’ils manient depuis 20 ans la démagogie anti-immigrés et la répression policière tout en multipliant les attaques contre le monde du travail.

Ce sont eux qui ont banalisé les discours racistes et ont permis la montée fulgurante des idées de l’extrême droite dans une large partie de la population.

Ces idées là doivent être combattues

NE NOUS TROMPONS PAS D’ENNEMIS

Nos adversaires sont :

*les capitalistes, les patrons et le gouvernement à leur service qui détruisent la planète et nos conditions de vie et de travail

* les racistes qui utilisent les immigré-e-s comme bouc émissaire afin de diviser notre classe.

Ce sont eux qui nous exploitent pour augmenter encore plus leurs profits, au mépris de notre santé.

Nos gouvernants utilisent la violence d’État pour arriver à leurs fins, avec une gestion catastrophique et autoritaire de la crise sanitaire et sociale qui ne fera qu’accentuer le nombre de personnes se trouvant dans la misère, sans emploi, sans toit et sans aide et sabordant l’ensemble des conquis sociaux.

Ces méthodes n’ont rien à envier à l’extrême droite.

UN CLIMAT NAUSÉABOND ET DANGEREUX

Loi sécurité globale, loi « séparatisme », réforme de l’assurance chômage…

Dans cette dérive autoritaire, antisociale et démagogique, une nouvelle loi « antiterrorisme et renseignement » se prépare, venant renforcer un arsenal sécuritaire déjà bien fourni.

Des mesures dites exceptionnelles qui s’intègrent progressivement dans le droit commun, dans la logique de l’état d’urgence permanent.

Mais aussi le refus d’accorder la PMA pour toutes qui est une véritable offensive contre les personnes LGBTI et l’égalité des droits.

C’est ce climat raciste, homophobe, patriarcal, sécuritaire et autoritaire qui permet à l’extrême droite de se lâcher et d’occuper le terrain. Les « tribunes des militaires » publiées par Valeurs actuelles ne sont pas anecdotiques.

Dans un contexte où la bourgeoisie a plus que jamais besoin de mater les résistances pour faire tourner la machine à profits, l’armée rappelle qu’elle peut être un recours.

Il faut se rappeler que face au Front populaire, les grands patrons français et une partie de la droite proclamaient « plutôt Hitler que le Front populaire ! »

Il ne faut pas chercher plus loin l'explication fondamentale de la défaite de juin 40 et le régime qui s'en suivit, le régime de Vichy avec Pétain qui collabora avec les nazis et participa au génocide des juifs d'Europe !

L’extrême droite se sent revigorée et certains groupuscules fascistes s’attaquent directement et violemment à des militant.e.s et locaux des organisations dites progressistes, Clermont n’est pas épargné.

Le NPA apporte toute sa solidarité aux organisations et personnes victimes de ces faits.

L’ÉTAT POLICIER SE RENFORCE

Ils le savent, leur politique rencontre des résistances (nombreuses mobilisations contre les violences policières, contre les attaques proférées contre les musulman.e.s, mais aussi en solidarité du peuple palestinien en lutte).

La répression, le contrôle, sont des éléments centraux pour faire tenir leur modèle de société.

Dès aujourd’hui, nous devons nous opposer aux surenchères sécuritaires.

La violence des répressions ne fait que croître, la police impose son agenda politique pour gagner toujours plus d'autonomie, d'impunité et de moyens pour exercer

son contrôle : drones, fichage politique, matraque et prison, mesures répressives contre les migrant.e.s…

Inévitablement, la politique du patronat et du gouvernement génère toujours plus d’injustice, de régression sociale, provoque des tensions face auxquelles ils ne connaissent qu’une réponse : la violence policière,(Macron annonce + de 10 000 flics supplémentaires.)

La police bénéficie d’une impunité permanente.

Elle est couverte par le pouvoir.

Les policiers responsables de bavures sont mis hors de cause dans les heures qui suivent les événements, sans qu’aucune enquête préalable n’ait été engagée.

Le pouvoir se sert de la police et de la justice pour réprimer les opposant.e.s et intimider la population pour tenter d’empêcher toute envie de révolte et pouvoir appliquer leurs politiques d’attaques sociales sans encombre.

FACE AU DANGER DE L’EXTRÊME-DROITE,

L’URGENCE EST DE CONSTRUIRE

UNE RIPOSTE DE RUE

LA PLUS UNITAIRE POSSIBLE QUI NE PASSERA QUE PAR LA CONSTRUCTION D’ UNE ALTERNATIVE ANTICAPITALISTE ET INTERNATIONALISTE

Il est temps de réagir et de montrer qu’une alternative politique existe à condition d’oser remettre en cause radicalement le capitalisme, ce système responsable de tous nos maux, d’affronter ceux qui le servent.

La lutte contre l’extrême droite est l’affaire de toutes et tous, des forces démocratiques, du mouvement social, des classes populaires et de la jeunesse, Elle passe par une lutte quotidienne, sur les lieux de travail, dans les quartiers, et par des manifestations de masse qui redonnent confiance au monde du travail et lui permettent de barrer la route à l’extrême droite en réoccupant le terrain politique et social.

Cela passe par la défense des droits sociaux, le refus des politiques d’austérité et des attaques contre le monde du travail.

Ce n’est nullement sur le terrain des élections et des unités de façade que les idées de l’extrême droite reculeront, car les institutions et politiques actuelles ne font que les accroître.

Le NPA sera de toutes les initiatives pour défendre les libertés publiques contre le tournant autoritaire de l’État et lutter contre les politiques réactionnaires du gouvernement

(racistes, anti-sociales, patriarcales, répressives)qui nourrissent et légitiment les idées nauséabondes de l’extrême-droite.

Le NPA participera à la manifestation organisée par le collectif LCED63, SAMEDI 12 JUIN à 10H Place Delille à Clermont-Ferrand

Partout où cela est nécessaire, le NPA participera à organiser de manière la plus large possible la riposte contre les violences et les idées fascistes et continuera à oeuvrer à la construction d’un mouvement antifasciste national


mardi 23 mars 2021

APRÈS L’ATTAQUE DE LA LIBRAIRIE « LA PLUME NOIRE » À LYON, SOLIDARITÉ ANTIFASCISTE !


 

Communiqué du NPA du 23 mars 2021

Samedi 20 mars, dans le quartier de la Croix-rousse à Lyon, la librairie « La Plume noire », local de l’Union communiste libertaire (UCL) où devait avoir lieu une collecte solidaire, a été attaquée par une cinquantaine de néo-fachos et autres nazillons.

En plein après-midi, aux alentours de 14h, ceux-ci, armés et masqués, ont saccagé les vitrines et devantures de la librairie, alors qu’avait lieu une collecte de produits de premières nécessités organisée par l’association PESE (Pour l’égalité sociale et l’écologie) en direction des SDF et des familles démunies.

Une dizaine de personnes se trouvaient dans la librairie, mais en dehors des dégâts matériels, aucune personne n’a été fort heureusement blessée.

Les chants et les horribles saluts nazis présents sur les vidéos filmées lors de cette lâche attaque ne font aucun doute, c’est bien l’extrême droite qui est à l’œuvre.

Une agression en pleine journée sans aucunement être inquiétés par les « forces de l’ordre », cela quelques jours après la dissolution officielle de Génération identitaire à laquelle ils sont liés.

À Lyon, l’extrême droite a pignon sur rue, ayant différents locaux, bars ou installations sportives... Il faut dire qu’elle peut compter sur l’inaction de l’État et du gouvernement contre leurs idées et actions nauséabondes, un pouvoir trop occupé à traquer « l’islamo-gauchisme » dans les universités, à stigmatiser les musulman.e.s avec son projet de loi sur les « séparatismes » ou à organiser la chasse aux migrant.e.s…

Et ce sont bien ces offensives liberticides, racistes et islamophobes qui libèrent et encouragent le pire.

Le NPA affirme toute sa solidarité avec les camarades victimes de cette odieuse agression, et au-delà avec l’ensemble des militant.e.s de l’UCL et antifascistes.

À leurs côtés et avec bien d’autres, nous continuerons la lutte implacable contre le fascisme.

Pour aider la librairie « La Plume noire », nous encourageons chacun.e à verser à la campagne de soutien financier lancée suite à cette attaque (1).

No pasarán !

1- https://www.paypal.com/donate/?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=53ZEFL6TM45T2

mardi 2 mars 2021

Communiqué : Réactivation du collectif de Lutte Contre les Extrêmes Droites 63

 

Ces derniers temps, l'extrême droite connaît un regain d'activité dans le Puy-de-Dôme. Une dizaine d’organisations et groupes plus ou moins formels sont actifs sur le département. Si l’extrême droite n’est pas ici en territoire conquis, elle poursuit son travail d’implantation.

Divers groupes fascistes tentent de prendre pied sur nos lieux de travail et d’étude, multipliant par exemple les incursions et intimidations sur les campus universitaires.

L’extrême droite essaye également d’occuper la rue comme lors de la manifestation homophobe le 30 janvier ou à l’occasion des rassemblements « contre la coronafolie » des Patriotes qui profitent du complotisme ambiant et instrumentalisent les peurs et les colères.

Comme toujours, quand l’extrême droite prend la rue cela s’accompagne d’agressions physiques comme celle perpétrée à Clermont-Ferrand contre plusieurs personnes qui protestaient contre la « Manif pour tous » le 30/01.

La situation locale est évidemment

liée à un contexte plus large.

À l’échelle internationale, la dynamique de l’extrême droite est inquiétante et la France est loin d’être épargnée. Les groupes d’extrême droite y sont très actifs et multiplient les agressions.

Quand ils n’attaquent pas directement les manifestations comme par exemple à Strasbourg la manifestation contre la Loi Sécurité Globale, à Dijon ou Nice celle pour la PMA pour tou·te·s et contre l’homophobie, ils essayent de s’y infiltrer pour en détourner la portée (La Cocarde dans la manifestation étudiante à Paris, le collectif Némésis dans la manifestation féministe à Tours…).

Surtout, le Rassemblement National, omniprésent médiatiquement, ne cesse de s’imposer au centre du jeu politicien avec son programme raciste et réactionnaire.

Il faut dire que le gouvernement, loin d’être un barrage à l’extrême droite, fait tout pour lui donner cette centralité en offrant une tribune inédite à sa présidente par le débat télévisé tout sauf contradictoire avec un ministre en exercice, en reprenant les thèmes qui lui sont chers et en multipliant les amalgames racistes.

Pire, la politique menée par le gouvernement fait le lit de l’extrême droite : sécuritaire et liberticide (Loi Sécurité Globale, fichage, état d’urgence prolongé), antisociale, discriminatoire (expulsion des immigrés, « Loi renforçant les principes républicains », dissolution du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), chasse aux sorcières dans les universités) …

Parce que l’extrême droite est un danger mortel et bien concret pour les travailleurs et travailleuses et en particulier les personnes racisées, les femmes, les personnes LGBTI, les militant·e·s de progrès… ;

Parce que l’unité du mouvement social

est nécessaire pour combattre ce fléau ;

Nous avons décidé de réactiver le collectif de Lutte Contre les Extrêmes Droites 63 (LCED 63).

Nos moyens d’actions seront multiples, à commencer par l’information et les mobilisations de masse afin que l’extrême droite ne puisse être sans opposition sur aucun terrain.

Loin de nous contenter de dénoncer le discours et les actes de l’extrême droite, nous entendons y opposer nos valeurs d’égalité, de justice sociale et de solidarité, seules à même de contrer l’encore résistible ascension de l’extrême droite dans le Puy-de-Dôme et ailleurs. Nous apporterons également tout notre soutien aux antifascistes réprimés et aux victimes des agressions fascistes.

 Le collectif de Lutte Contre les Extrêmes Droites 63 et les 20 organisations le composant.


samedi 30 janvier 2021

LA PMA, TOUT DE SUITE ! LA MANIF POUR TOUS HORS DE NOS VIES !

 

À partir du 2 février l’extension de la PMA, la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes seules passera en deuxième lecture au Sénat.

La PMA fait partie des promesses de campagne d’Hollande puis de Macron et des années plus tard, nous attendons toujours.

UNE LOI INÉGALITAIRE !

Si cette loi passe, elle ouvrira effectivement la possibilité aux couples lesbiens et aux femmes seules d’avoir accès à la PMA mais ça se fera dans le cadre d’une loi qui est foncièrement inégalitaire par rapport aux couples hétéros. Cette loi est inégalitaire à plusieurs niveaux.

Elle exclut les personnes trans montrant une nouvelle fois le visage de la transphobie d’État.

Au niveau de la filiation, il y aura une amélioration puisque nous n’aurons plus besoin de passer par l’adoption, mais on nous demandera de faire une déclaration conjointe devant le notaire, contrairement aux couples hétéros qui n’ont besoin que d’aller en mairie...

Non seulement cette procédure est discriminante mais elle sera en plus coûteuse !

Enfin ce que propose le Sénat comme loi, comme en première lecture c’est tout simplement le non-remboursement de nos PMA. Nous ne serions pas infertiles donc nous ne mériterions pas ce remboursement là où les hétéros y auraient droit .

Pourtant la PMA n’a jamais eu pour vocation de soigner l’infertilité. Elle permet d’avoir des enfants pour ces couples qui ne peuvent pas en avoir : que cette infertilité soit pathologique ou non.

Il y a donc pour les sénateurs une volonté de montrer que tout couple hétérosexuel a un droit à l’enfant inaliénable alors qu’une femme seule ou un couple de femmes c’est une lubie qu’elles doivent payer elles-même.

Cet amendement du Sénat est très grave, car il suppose qu’il faudra avoir des revenus importants pour avoir accès à la PMA.

En plus du caractère homophobe, l’état met en place des discriminations flagrantes de classe.

PMA = MISE EN DANGER DE LA FAMILLE ?

Si la PMA a bien des difficultés à passer, c’est parce que dans cette période de montée de la réaction, les différents gouvernements Hollande et Macron ont cédé maintes fois aux réactionnaires et à l’extrême-droite.

Si de nombreuses associations LGBTI jouent le cadre de la respectabilité en expliquant que les familles homoparentales seraient aussi acceptables que des familles hétéro, nous n’avons pas peur de revendiquer notre droit à ne pas être des hétéros.

Nous n’oublions pas que la fa-mille hétérosexuelle dans cette société capitaliste est une institution qui opprime largement les femmes, et les LGBTI.

Ce type de famille-là, nous n’en voulons pas.

Nous voulons construire d’autres types de familles qui permettent l’épanouissement de toutes et tous.

La Manif pour tous appelle à manifester le 31 janvier contre l’extension de la PMA.Cette organisation doit sortir de nos vies une bonne fois pour toutes.

Pour cela nous avons besoin d’un mouvement fort qui fasse la jonction entre le mouvement ouvrier et le mouvement LGBTI afin de mettre un coup d’arrêt aux réacs, et à la politique du gouvernement Macron.

La commission LGBTI du NPA réclame tout de suite et sans condition :

la PMA pour toutes, y compris pour les personnes trans

Que celle-ci se fasse à égalité dans tous les aspects que ce soit sur la filiation ou sur le remboursement par la sécurité sociale.

C’est pour cela que nous appelons à participer au contre-rassemblement dimanche 31 janvier à 15H30 Place de Jaude

samedi 3 août 2019

ANTONIN BERNANOS DOIT ÊTRE (VRAIMENT) LIBÉRÉ !

Communiqué du NPA du 3 août 2019

Hier vendredi 2 août, la décision de la juge des libertés et de la détention est tombée : la détention provisoire d’Antonin Bernanos, qui dure depuis le 18 avril, ne saurait être renouvelée au-delà du 17 août.

Cette détention fait suite à une confrontation entre, d'une part, militants antifascistes et, d'autre part, fascistes des groupuscules Génération identitaire, Zouaves Paris et Milice Paris, le 15 avril dernier à Paris.

Nous nous félicitons bien évidemment de cette décision de la juge, qui devrait conduire à une libération sous contrôle judiciaire, mais la vigilance reste de mise. Le parquet pourrait en effet faire appel, ce qui signifierait une prolongation de la détention d’Antonin.

La mobilisation doit donc se poursuivre, en solidarité avec Antonin et contre l’acharnement judiciaire qui cible nos camarades antifascistes, dans un contexte de criminalisation croissante des mouvements sociaux.

À l’heure où l’extrême droite est aux portes du pouvoir, voire directement au pouvoir, dans nombre de pays, et que sa rhétorique et ses propositions ont été adoptées par bien des partis dits « républicains », la lutte contre le poison fasciste est d’une brûlante actualité, et les militants antifascistes n’ont rien à faire en prison !

Le NPA exige la libération immédiate d’Antonin Bernanos, et l’arrêt de toutes les poursuites contre nos camarades antifascistes.

jeudi 30 mai 2019

FACE AU DANGER DE L’EXTRÊME-DROITE, L’URGENCE DE CONSTRUIRE UNE ALTERNATIVE ANTICAPITALISTE ET INTERNATIONALISTE

Les résultats des élections européennes confirment la crise politique en France comme en Europe : 50 % d’abstention, des votes pour l’extrême-droite très élevés, des partis de gouvernement globalement discrétisés mais qui sauvegardent leur capital électoral.

Contre le capitalisme, pour la justice sociale,
il manque - encore et surtout -
une voix pour le monde du travail.

L’extrême-droite menace

Comme en 2014, le Rassemblement national arrive en tête en s’appuyant sur le rejet de l’Union européenne pour dévoyer les colères sur le terrain du racisme et de la lutte du tout-e-s contre tout-e-s.

Avec ses comparses en Italie, en Belgique ou en Hongrie, il incarne un danger mortel : celui de la concurrence la plus féroce entre les pays, avec les conséquences dramatiques qui en découleraient pour les classes populaires, pour les femmes, pour les immigré-e-s, et pour l’ensemble des droits démocratiques et sociaux.

Les partis de gouvernement sauvent leurs places

Bien que totalement désavoués par les mobilisations de ces derniers mois , Macron et LREM parviennent à limiter la casse. De la même façon, en Allemagne et dans l’État espagnol, la droite ou le PS se maintiennent bien que leurs politiques aient aussi été rejetées par les populations. Ces forces vont dominer le futur parlement européen, ce qui montre une fois de plus le caractère antidémocratique de ces institutions.

Ces formations se présentent comme des remparts contre l’extrême-droite. Mais ce sont les politiques qu’elles mènent, de casse des droits sociaux, de privatisations, de mépris contre les classes populaires, qui nourrissent en réalité l’extrême-droite.

Les Verts ont remporté des scores importants en s’appuyant sur des préoccupations écologiques grandissantes et des mobilisations pour la justice climatique. Avec aux alentours de 30 % des voix, les partis de gauche sont globalement au plus bas, payant leur participation aux politiques libérales, notamment dans le cadre de l’Union européenne, leur division et les difficultés de mobilisations sociales qui ont du mal à gagner.

Lutter, débattre, construire

La crise économique, sociale, écologique, va continuer à se renforcer et le choix à faire est de plus en plus net : soit l’extrême-droite prend de plus en plus de place - jusqu’au pouvoir ? - car les partis de gouvernement n’arrêteront pas son avancée, soit le monde du travail parvient à surmonter ses faiblesses pour construire une véritable alternative aux politiques libérales et/ou nationalistes.

Il est vain de vouloir aménager le système. Nous avons besoin d’une gauche radicale, indépendante des institutions, anticapitaliste et internationaliste, pour la rupture révolutionnaire avec le système, et dont le centre de gravité est la défense concrète du monde du travail.

Il y a urgence à construire une représentation politique pour tous les exploité-e-s. Sans nier les désaccords qui existent, par la discussion et la confrontation des points de vue, nous voulons œuvrer à l’unité de notre camp social, être capable de s’unir pour agir contre le gouvernement, contre la répression, pour nos revendications sociales, démocratiques et écologiques.

Il est déjà possible de se coordonner pour que les luttes gagnent ensemble au lieu de perdre les unes après les autres.

Pour ces mobilisations, à ce travail de construction, urgent et nécessaire, le NPA entend prendre toute sa part.


mardi 20 novembre 2018

FESTIVAL ANTIFASCISTE : 24 NOVEMBRE 2018


Après Clermont, c’est au tour du Bastion Social de Lyon de tomber ! Grâce à la pression collective les rapports de force s’inversent, la lutte paye et l’antifascisme gagne une bataille !!!


Le collectif LCED et le collectif "On est là" St Jacques
sont très heureux de vous annoncer
le FESTIVAL ANTIFASCISTE,
à partager l’événement facebook
samedi 24 novembre
à la Salle Duclos du quartier St Jacques !

A 18h, venez rencontrer et discuter avec le groupe antifasciste de Lyon, LA JEUNE GARDE, pour aborder le thème de l’antifascisme populaire, avec une autre vision et une autre dynamique que le cadre traditionnel.

Puis à 22h, nous fêterons tou.te.s ensemble la fermeture de ces deux locaux avec le groupe électro- dub : DUBAMIX !!!!

Entrée : prix libre
Possibilité de restauration sur place : assiette composée salé / sucré

* Salle Duclos : 26 rue Gaspard Monge 63000 Clermont-Fd

* La Jeune Garde Lyon :
https://fr-fr.facebook.com/pages/category/Community/Jeune-Garde-Lyon-189238385010025/
https://rebellyon.info/Presentation-de-la-Jeune-Garde-Lyon-18837

* Dubamix :
https://www.youtube.com/watch?v=wP7SNodMGCE
https://www.youtube.com/watch?v=uCX9pMyWLmI
https://www.youtube.com/watch?v=EFe0-ERAjxg

dimanche 14 octobre 2018

PROCÈS DES MEMBRES « DU BASTION SOCIAL »



MALGRÉ SES AGRESSIONS ET SES VIOLENCES,
LE BASTION SOCIAL EST TOUJOURS LÀ !
C’EST UN DANGER POUR LE QUARTIER ET LA VILLE !
REFUSONS LA PRÉSENCE DE CE LOCAL FASCISTE !
RASSEMBLEMENT
à l’appel du collectif de lutte contre les extrêmes droites
(LCED-63@riseup.net)
VENDREDI 19 OCTOBRE
DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE
12H00 PIQUE-NIQUE
15H00 DÉBUT DU PROCÈS

 


BASTION SOCIAL ,
ILS SONT TOUJOURS LÀ !!

NE TOLÉREZ PAS
UN LOCAL FASCISTE
AYANT PIGNON SUR RUE
DANS VOTRE QUARTIER !

Après l’agression de deux personnes en juillet, après avoir entretenu un climat délétère pendant l’été, après l’agression de 4 passant-e-s en septembre, après l’incarcération de deux de ses responsables, le groupe néofasciste appelé «  bastion social » occupe toujours son local clermontois de la rue de la Treille : ces exactions violentes n’ont pas suffi à le faire interdire, ni à fermer le local.

À Clermont-Ferrand comme ailleurs en France , ces groupes d'extrême-droite radicale connaissent un regain d'activité, propageant, outre leur nationalisme, xénophobie, racisme,sexisme et homophobie. Leur violence suscite l'inquiétude dans la population des villes où ils sont implantés, rendant infréquentables certains quartiers.

Il est urgent de s'organiser pour que cela cesse !

Ne vous laissez pas abuser par le mot « social » :
le Bastion Social, c'est la baston antisociale !

Ne laissez pas votre ville devenir la proie de la violence raciste, sexiste et lgbtphobe !

Le collectif de lutte contre les extrêmes-droites du Puy-de-Dôme appelle toutes celles et ceux qui n'acceptent pas qu'un groupe violent puisse avoir pignon sur rue pour diffuser son idéologie de haine à protester par tous les moyens et à se mobiliser pour faire cesser cette implantation.

RASSEMBLEMENT
À L'OCCASION DU PROCÈS
DE 3 MEMBRES DU BASTION SOCIAL
DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE DE CLERMONT
LE 19 OCTOBRE À PARTIR DE 12H

tract d’appel ci-dessous





jeudi 29 mars 2018

LES AGRESSIONS DE L’EXTRÊME DROITE SE MULTIPLIENT : RIPOSTE ANTIFASCISTE !


Communiqué du NPA du 29 mars 2018







Ces derniers jours, les provocations et agressions de groupes d’extrême droite contre des étudiantEs et lycéenEs mobilisés contre la sélection à l’université se sont multipliées : à Montpellier (22 mars), Lille (26 mars), Strasbourg (28 mars)…

Des attaques qui font suite à la violente intrusion du GUD au lycée autogéré de Paris (LAP) le 16 mars. À l’université de Tolbiac, dans la nuit du 27 au 28 mars, le local de l’UEJF a été vandalisé et des inscriptions antisémites (dénonçant par exemple le « racisme anti-goy ») ont été retrouvées, signature de l’extrême droite. 


Ces provocations et agressions s’inscrivent dans un contexte de résurgence des groupuscules néofascistes, autour notamment du « Bastion social », qui tente de s’implanter dans diverses villes en ouvrant notamment des locaux et des bars : Lyon, Strasbourg, Chambéry, Marseille…


Il ne s’agit pas d’incidents isolés, mais d’un phénomène d’ensemble, très préoccupant.

Raciste, antisémite, islamophobe,
sexiste, homophobe :
l’extrême droite est une menace mortelle.

En s’attaquant au mouvement étudiant, elle démontre en outre une fois de plus qu’elle est un ennemi du mouvement social, contrairement aux prétentions de certains de ses dirigeants.

Pas un pouce de terrain ne doit être laissé aux fascistes ! Une réaction unitaire et coordonnée est nécessaire, localement et nationalement, de la part de l’ensemble de la gauche sociale et politique, telle qu’elle s’organise déjà dans plusieurs villes.

Mais combattre l’extrême droite, c’est aussi combattre les politiques antisociales, terreau sur lequel elle prospère, ainsi que les politiques autoritaires, sécuritaires et racistes, qui légitiment chaque jour un peu plus son programme ultra-réactionnaire.