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vendredi 22 avril 2022

STOP À LA GUERRE, SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE UKRAINIEN, CONDAMNATION DE L’AGRESSION MILITAIRE CONTRE L’UKRAINE

 

Résolution adoptée par le Conseil politique national

du Nouveau Parti anticapitaliste

réuni les 16 et 17 avril 2022.

Depuis le 24 février et le début de l’invasion de l’Ukraine par l’armée de Poutine, le NPA a exprimé dans tout son matériel, sur ses sites, dans les interventions de Philippe Poutou et Olivier Besancenot dans les médias, le refus de cette guerre impérialiste portée par une idéologie grand-russe, autocratique, d’extrême droite, qui s’est affirmée de plus en plus au fil des années.

Au côté du peuple ukrainien

Nous n’exonérons pas les impérialismes occidentaux de leurs responsabilités avec leurs logiques ultralibérales et de relance du militarisme.

Mais c’est Poutine qui est l’organisateur de la guerre actuelle, qui bombarde, massacre et affame les civils, et nous affirmons que nous sommes au côté du peuple ukrainien dans sa résistance armée et non armée contre cette invasion meurtrière, contre l’oppression féroce et les destructions massives de la société ukrainienne qu’elle porte, pour le retrait des troupes russes de toute l’Ukraine, pour le maintien de l’autodétermination du peuple ukrainien dans toutes ses composantes qui ne peut s’exercer qu’hors de la pression militaire.

Nous sommes également aux côtés du mouvement antiguerre et anti-impérialiste russe. Nous devons continuer à développer cette orientation, en la concrétisant le plus possible en termes de solidarité internationale indépendante de tout gouvernement.

Alors que l’intensité de cette guerre se renouvelle, cela signifie nous associer aux appels unitaires internationalistes, même modestes qui rejoignent notre orientation, comme ceux du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine, ou comme le Manifeste international contre la guerre signé par des organisations anticapitalistes de pays de l’Otan, d’Ukraine et de Russie. En revanche, nous ne pouvons pas nous retrouver dans des appels qui mettent en premier la lutte contre l’intervention militaire impérialiste de l’Otan et de ses puissances, appels qui refusent aussi que la résistance ukrainienne obtienne les armes lui permettant de se défendre. Alors que les puissances occidentales réfutent une intervention militaire directe, ces appels ne peuvent être compris que comme le fait d’appeler à la défaite militaire d’un peuple ukrainien pourtant mobilisé dans toute sa diversité dans la résistance à l’invasion de l’État de Poutine.

Ce que nous défendons

Plus concrètement, nous soutenons l’envoi de convois du mouvement ouvrier et démocratique pour apporter de l’aide humanitaire, médicale et de protection des populations civiles, l’envoi de délégations de nos organisations pour établir des liens directs avec les structures comparables en Ukraine et parmi les millions de réfugié.e.s de cette guerre dans les pays limitrophes.

Nous défendons l’accueil sans discrimination de toutes et tous les réfugié.e.s – d’Ukraine, quelles que soient leurs origines, et d’ailleurs.

Nous devons soutenir les organisations anticapitalistes ukrainiennes qui se battent contre l’invasion impérialiste russe sans cesser de lutter contre les mesures réactionnaires et capitalistes du gouvernement ukrainien. Nous soutenons le mouvement antiguerre et démocratique en Russie et défendons la garantie du statut de réfugié.e politique aux opposant.es russes à Poutine et aux soldats russes qui désertent.

Nous exigeons l’annulation de la dette extérieure de l’Ukraine qui est issue des programmes néo-libéraux imposés.

Nous exigeons la saisie conséquente des biens des membres du gouvernement, des hauts fonctionnaires et des oligarques russes en Europe et dans le monde ; et parce que nous n’avons aucune confiance dans notre gouvernement, nous réclamons le plus large débat public pour obtenir l’efficacité de sanctions financières et économiques les plus larges en vue d’affaiblir le gouvernement russe et de renforcer l’opposition à celui-ci en Russie – ce qui signifie limiter les effets de telles sanctions sur les travailleurs, travailleuses et populations défavorisées en Russie et dans le monde.

Nous défendons plus que jamais un désarmement nucléaire global, la dissolution des blocs militaires Otan et OSTC, ainsi que le refus de la militarisation des esprits.

Dans l’immédiat, nous tentons d’assurer le succès des manifestations et rassemblements du 23 avril en solidarité avec le peuple ukrainien, et nous nous efforçons d’associer le NPA à l’organisation de réunions publiques unitaires du mouvement ouvrier et démocratique sur cet axe.

À Clermont-Ferrand,

dans le cadre du collectif pour la paix en Ukraine 63

un RASSEMBLEMENT- CONFÉRENCE DE PRESSE

aura lieu SAMEDI 23 AVRIL

à 11H devant la préfecture

UNE MANIFESTATION

LE LUNDI 9 MAI

à 18H00 place de Jaude

lundi 26 juillet 2021

ASSEZ DE COMPLICITÉ AVEC LE RÉGIME MAROCAIN, LIBERTÉ POUR OMAR RADI ET LES PRISONNIERS POLITIQUES AU MAROC

 

Communiqué de presse du 24 juillet 2021


Le NPA condamne fermement le verdict inique prononcé lundi 19 juillet par la cour d'appel de Casablanca à l'encontre des journalistes indépendants Omar Radi (6 ans de prison ferme, 19 000 euros d'amende) et Imad Stitou (1 an de prison dont 6 mois ferme, 2 000 euros d'amende), ce dernier étant passé du statut de témoin en faveur de Radi à accusé de complicité de crime.

Journaliste militant dénonçant depuis longtemps l'accaparement des terres et la collusion entre milieux d'affaires et dirigeants politiques marocains, cofondateur du média indépendant The Desk, observateur et soutien du Hirak du Rif (un tweet en 2019 dénonçant les lourdes condamnations de 42 porte-voix de cette profonde révolte sociale lui avait déjà valu 4 mois de prison avec sursis pour « outrage à magistrat »), Radi était arbitrairement maintenu en détention provisoire depuis le 29 juillet 2020.

Cette condamnation est d'autant plus scandaleuse qu'elle intervient le jour même des révélations sur « Pegasus », ce logiciel de la firme israélienne NSO utilisé par une douzaine de gouvernements autocratiques, dont celui du Maroc, pour surveiller leurs opposants, nationaux ou non.

Or, comble de l'ignominie, Omar Radi, victime de cet espionnage en 2019 — comme l'avaient révélé en juin 2020 Amnesty international et le consortium de médias indépendants Forbidden Stories contre lesquels le Maroc porte plainte aujourd'hui — était accusé non seulement de « viol » mais d' « atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'État » découlant de « financements étrangers en relation avec des services de renseignement !»

« L'espion c'est Pegasus ! » clamaient en marge de l'audience les soutiens de Radi qui affirme, au terme de ce qui n'est ni plus ni moins qu'un procès politique déguisé en simulacre de procès criminel de droit commun : « Le parquet est motivé par la vengeance et non par la quête de la vérité ».

Cette condamnation s'inscrit dans le cadre d'une offensive judiciaire généralisée des autorités marocaines contre les militants du Hirak, des droits sociaux et de la liberté d'expression, contre des journalistes et des défenseur.e.s des droits humains, offensive qui recourt souvent au montage et à l'utilisation de chefs d'accusation à caractère sexuel comme le montre également la condamnation, quelques jours plus tôt, à 5 ans de prison pour « viol avec violence et séquestration » de l'ancien rédacteur en chef du quotidien Akhbar Al-Yaoum (aujourd'hui fermé), Soulaiman Raissouni, en grève de la faim depuis plus de 100 jours et dont la vie est aujourd'hui gravement menacée.

Nous dénonçons la complicité constante et scandaleuse des autorités françaises avec le régime marocain, qui ne s’embarrasse ni de ses méthodes de barbouzes ni de l’étouffement des libertés.

Le NPA exige la libération immédiate d'Omar, de Soulaiman, d'Imad et de tous les prisonniers politiques et d'opinion marocains, arbitrairement détenus au terme de procès entachés d'irrégularités, et appelle à amplifier la campagne de solidarité internationale en leur faveur.

jeudi 8 novembre 2018

IMPOSONS À MACRON… L’ARRÊT DES VENTES D’ARMES EN ARABIE SAOUDITE. QUI ASSASSINE JAMAL KHASHOGGY, QUI ASSASSINE AU YEMEN

Mohamed Ben Salman, le nouvel homme fort de l’Arabie Saoudite, s’est lancé depuis 2015 dans une guerre sans fin au Yémen.

D’après l’Unicef, un enfant y meurt toutes les dix minutes. De faim, de soif, du choléra mais aussi des bombes de la coalition.Quatorze millions de yéménites ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence !

Cette guerre bénéficie du soutien sans faille de Trump et de Macron, qui préfère les onze milliards d’euros de commandes militaires de l’Arabie Saoudite à la vie du peuple yéménite. En 2011, le peuple yéménite se soulève et chasse son dictateur.

Son puissant voisin, l’Arabie Saoudite prend peur.Après avoir échoué à imposer au Yemen un gouvernement stable qui lui soit favorable, il utilise l’arme des bombardements, de la famine et du choléra, ouvrant la porte à l’internationalisation du conflit, où chaque puissance régionale essaye de jouer sa carte !

Les marchands d’armes français sont complices des massacres d’aujourd’hui, comme Total l’était hier du pillage du Yemen. Avec son usine de liquefaction Yémen LNG, il ne payait le gaz yéménite qu’à 20% du prix du marché mondial. Il a depuis licencié tous ses salariés sans indemnité. Arrêtons-les!


Les capitalistes français, fournisseurs officiels…
des massacres au Yemen

Renault fournisseur en 2016 de 276 blindés légers de type Renault Sherpa light et Vab Mark 3 du groupe Renault Trucks Defense.

Nexter fournisseur des super canons Caesar de l’entreprise française Nexter, qui pilonnent le Yémen depuis sa frontière.

Thalès fournisseur, pour les avions de chasse saoudiens, des nacelles Thalès Damocles XF de désignation de cible et de guidage de bombes, qui ont servi entre autres à bombarder les hôpitaux de Médecins sans frontières, ce qui vaut à la coalition des accusations de crime de guerre !

Airbus fournisseur trois mois après le début du conflit d’un avion ravitailleur en vol Airbus 330-200 MRTT.

EADS et SAGEM fournisseurs pendant le conflit d’hélicoptères de transport Cougar du groupe européen EADS et de drones de renseignement militaires SDTI de l’entreprise SAGEM.

Dassault et Nexter fournisseur aux Émirats, alliés de Ryad dans la salle guerre du Yémen, de blindés Leclerc du français Nexter et de Mirages 2000-9 de Dassault.

CMN fournisseur des corvettes émiraties Baynunah, qui assurent le blocus, construites en partenariat avec les Constructions mécaniques de Normandie.

Et lorsque ces navires ont été en maintenance en mars 2016, ce sont les navires français qui ont directement, selon la Lettre de l’Océan indien, assuré la continuité du blocus.

Ils bombardent
civils et hôpitaux de Médecins sans frontières…
Macron fournit les cibles

La Direction du renseignement militaire fournit à Ryad les images de très haute qualité de ses satellites espions Pléiades et Hélios, là où les images étatsuniennes sont fournies en qualité dégradée.

La lettre Intelligence Online nous en donne la raison : Paris veut faire de ces images satellites une vitrine commerciale «pour des satellites qu’ils espèrent vendre à l’état-major saoudien».

Le NPA exige la fin des ventes d’armes aux dictatures qui bombardent le peuple yémenite, et la reconversion des industries de guerre en industries socialement utiles, avec la garantie de l’emploi et de tous les avantages acquis pour tous ses salariés !