jeudi 15 décembre 2022

LES SALARIÉ-E-S DU COMMERCE REFUSENT DE TRAVAILLER EN SOLDE… !!!

 

Les travailleuses et travailleurs de Carrefour Bercy en région parisienne, ont vécu 24 heures de lutte historique.

En effet, iels ont décidés d’occuper leur lieu de travail toute la nuit, du mercredi 7 décembre à 10h au jeudi 8 décembre à midi.

Leurs revendications sont aussi nombreuses que les mauvais coups portés par un patronat jusqu’au boutiste. D’abord, contester la location gérance mis en place par Carrefour. Les salarié-e-s de ce magasin ont usé de leur droit de grève pour réclamer le maintien de leurs maigres acquis, comme un hyper intégré au groupe Carrefour. Le nouveau gérant n’a pas apprécié, et a assigné, pas moins d’une trentaine de grévistes au tribunal. L’audience a eu lieu le 8 décembre.

Cette répression n’a fait que renforcer la détermination de ces salarié-e-s, conscients de ne plus rien avoir à perdre, iels se battent pour gagner.

Ce mercredi 7 Décembre, de nombreux secteurs de la fédération CGT commerces et services ont décidés d’envahir ce centre commercial pour soutenir ses salarié-e-s, mais également pour mettre en lumière la précarité de ces travailleuses et travailleurs de la grande distribution, de la sécurité, et autres services.

Souvenez-vous, Emmanuel Macron : « notre pays tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies rémunèrent si mal »

Deux ans après, rien n’a changé !

Les grilles de salaires d’Auchan, Carrefour, Cora, pour ne citer qu’eux, sont rattrapés par le SMIC. Les aides d’état pour ses grands groupes n’ont servi qu’à financer les multiples PSE et à enrichir les actionnaires.

Toujours plus de précarité, de temps partiel subi, d’étudiant-e-s contraint-e-s de travailler pour survivre, de CDD et autres contrats précaires.

Non, rien n’a changé, c’est même pire qu’avant.

La location gérance mis en place par Carrefour, fait disparaître tous les acquis sociaux des salarié-e-s. La baisse des effectifs ainsi que la répression syndicale est remis au goût du jour, par des gérants qui veulent vite retrouver leurs investissements.

Chez Auchan, c’est le développement de la polyvalence à outrance, le COVID ayant servi de laboratoire, ou les expériences d’organisation du travail en mode dégradé ont été multiples.

Un PSE, en pleine crise sanitaire, supprimant 1400 postes, dont des hôte-sse-s de caisse, remplacé-e-s par des caisses automatiques…

Et en même temps, un dividende de 750 millions versé aux actionnaires familiaux. La famille Mulliez, possédant déja une richesse de plus de 50 milliards !

Suite à cette action sans précédent dans le secteur du commerce, la fédération CGT des commerces et services compte bien continuer les actions coups de poing durant ce mois de Décembre.

Les salarié-e-s doivent s’emparer

de leur outil de travail

pour récupérer leurs richesses. 

 Les salarié-e-s fabriquent, produisent, vendent.

Les actionnaires nous volent !

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