mercredi 23 novembre 2022

LE 25 NOVEMBRE : JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Nous sommes toutes concernées !

Manifestons pour nos droits !

À CLERMONT-FERRAND

À 18H Place de Jaude

À l’appel du collectif 8 mars toute l’année

Les violences faites aux femmes sont massives et globales :

dans le monde 1 femme sur trois a été victime de violences, le plus souvent de la part d’un partenaire intime,

650 millions de femmes ont été mariées enfants, 200 millions ont subi une mutilation génitale.

Dans les situations de conflit armé, viols et violences sexuelles sont utilisés comme arme de guerre comme en Ukraine ou au Congo.

Les crises économiques accélèrent aussi la précarisation et l’exploitation des femmes, les exposant à de plus grandes violences, tant au travail que dans leur vie privée.

En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups, chaque année 220 000 femmes subissent des violences conjugales et 94 000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol.

Violences gynécologiques, inceste, harcèlement sexuel dans la rue, au travail ou à l’école, viols, féminicides, cyberharcèlement… les prises de parole et les hastags se multiplient montrant bien que ces violences se produisent partout, tout le temps.

Pour les femmes racisées, trans, en situation de handicap, précaires, sans papiers, lesbiennes et bi… c’est la double peine car se cumulent les violences racistes, transphobes, homophobes, handiphobes.

Les violences ne sont pas des faits isolés !

Soyons clair.es : si une femme sur trois a été victime de violences dans sa vie c’est que les hommes en commettent massivement qu’ils soient médecins, hommes politiques, patrons, étudiants, ouvriers, de très bons voisins ou sympas au barbecue...

Ce n’est donc pas une fatalité : nous pouvons les combattre et changer radicalement la société !

Les hommes ne sont pas violents par nature. Leurs violences sont le fruit de la culture du viol et font système dans une société capitaliste et patriarcale qui les autorise et les minimise.

Contre les violences faites aux femmes :

se retrouver, s’organiser, lutter.

Notre colère est légitime.

Nous devons lutter comme en Espagne avec le mouvement Ni Una Menos et en ce moment même en Iran où les femmes se mobilisent pour le droit à disposer de leur corps !

Nous serons présent le 25 novembre dans la rue pour réclamer :

* L’inéligibilité des élus condamnés pour violences faîtes aux femmes et suspension de toute fonction de représentation pour les hommes accusés de ces violences le temps de la procédure

* Des moyens humains et financiers pour accueillir les personnes victimes de violences

* L’abrogation des lois discriminant et stigmatisant les femmes musulmanes

* L’égalité des salaires, la fin de la précarité, la réduction du temps de travail pour toutes et tous.

*La régularisation de toutes et tous les sans-papiers, le droit d’asile pour les femmes victimes de violences, l’accès immédiat aux soins pour toutes et tous

*Une éducation féministe de la petite enfance jusqu’à la fin de la vie

*La fin de l’impunité pour les auteurs de violences

Notre féminisme est de classe,

internationaliste et anti-raciste.

FÉMINISTES ET ANTICAPITALISTES

TANT QU’IL LE FAUDRA !




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