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jeudi 13 juin 2024

PRIDE NOCTURNE À CLERMONT-FERRAND LE VENDREDI 14 JUIN


 

Communiqué d'appel de CIEL

En juin 1968 avaient lieu les émeutes de Stonewall, soulèvement à l’origine de nos actuelles Pride. 55 ans plus tard, l’égalité réelle n’est toujours pas acquise, même au pays dit des droits humains.
Du plus jeune âge jusqu’à la retraite, les violences, qu’elles soient physiques, psychologiques, sociales, économiques ou symboliques, planent au-dessus des personnes LGBTI+. Ces violences sont portées par les individus comme les institutions, et ont pour conséquence, bien souvent, l’isolement et la précarité.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une agression LGBTI-phobe tous les deux jours en France en 2022, des inégalités salariales qui grimpent jusqu’à 15%, ou encore le taux de tentative de suicide 4 fois plus élevé chez les jeunes LGBTI+ par rapport à la moyenne. En 2016, 19% des personnes LGBTI+ ont essuyé des remarques homophobes durant des consultations médicales. Quant aux mutilations subies par les enfants intersexes, elles sont encore monnaie courante malgré une avancée législative en 2021, visant à restreindre leur champ.

Ces inégalités ne disparaissent pas. Pire, elles progressent. Avec la casse des services publics, les personnes LGBTI+, déjà précarisé·es, subissent de plein fouet les baisses de moyens financiers et humains. Résultat : moins de possibilité de formation des personnels sur les questions spécifiques des publics précarisés et, de fait, un accompagnement insuffisant. Ajoutons à cela la diffusion des discours d’extrême droite qui sont repris par celles et ceux qui nous gouvernent, et qui participent à banaliser les actes LGBTI-phobes.
Cette année, les sénateurs et sénatrices LR choisissent de s’attaquer à nos droits, en voulant interdire toute forme de transition des mineur·es, voire des majeur·es jusqu’à 25 ans. Cette proposition de loi constitue une grave atteinte à la liberté à disposer de son corps et à choisir sa vie. Aux État Unis des séries de loi transphobes ont vu le jour. Il y a un an en Ouganda, la peine de mort a été établie pour « homosexualité agravée ».

L’ensemble des personnes LGBTI+, et plus globalement l’ensemble des populations doit s’en alarmer et se faire entendre. À chaque attaque sur nos droits, ensemble, faisons front ici et ailleurs !

VENDREDI 14 JUIN 2024

à Clermont-Ferrand

https://www.facebook.com/events/726133662800995/

Programme

17H00-20H00 Marché associatif et artisanal, avec les organisations membres du Collectif Intersectionnel pour l'Emancipation LGBTI+ et des artistes et artisan·es queer et féministes clermontois·es

20H00 Départ en manifestation nocturne

jusqu'à la Place de Jaude

22H00 AfterPride aux Grandes Tables de la Comédie

concoctée par le Lip-sync Challenge,

avec des performeur·euses d'exception !


dimanche 19 novembre 2023

LE 20 NOVEMBRE , JOURNÉE D’HOMMAGE AUX TRANS ASSASSINÉ.E.S

 

TDoR : la transphobie tue

Le lundi 20 novembre aura lieu la Journée du souvenir trans, ou TDoR (pour Transgender Day of Remembrance). Organisée chaque année le 20 novembre depuis 1998, le TDoR est une journée internationale de commémoration pour rendre hommage aux personnes trans assassinées, agressées ou poussées au suicide à cause de la transphobie.

Depuis vingt-cinq ans les commémorations pour le TDoR se sont multipliées à travers le monde, si bien que le TDoR est devenu une journée de mobilisation majeure du mouvement trans (et LGBTI en général).

Face aux réactionnaires,

l’urgence de se mobiliser

contre la transphobie

La communauté trans est l’une des plus marginalisées au sein de la communauté LGBTI. Les personnes trans constituent ainsi l’un des groupes les plus opprimés au sein des classes populaires. Les vécus trans, les parcours de transition remettent en cause la fixité, la naturalité et la binarité du genre qui est un pilier central du patriarcat (et de l’oppression des femmes), lui-même pilier du capitalisme. La transphobie joue alors le rôle de sanction pour cette transgression des normes patriarcales, mais c’est surtout une oppression avec un impact bien réel sur les vies des personnes trans.

En 2022, l’ONG Transgender Europe recensait 327 assassinats de personnes trans dans le monde, et un total de 4 369 entre 2008 et 2022. Les personnes trans sont aussi plus susceptibles de connaître la misère et la précarité. Elles sont deux fois plus nombreuses à vivre dans la pauvreté que la population générale, et le taux de suicide des personnes trans est sept fois plus élevé.

Les personnes trans se mobilisent depuis des décennies pour leurs droits, pour l’accès aux soins, pour pouvoir vivre tout simplement.

Elles ou ils ont relevé la tête et commence à être plus visibles. Ce qui exaspère les réactionnaires qui voudraient les faire disparaître, et les empêcher de transitionner au nom de la défense d’un ordre hiérarchisé, raciste, sexiste, autoritaire, homophobe et transphobe. Ces réactionnaires qui organisent un peu partout dans le monde une offensive majeure contre les droits des personnes LGBTi et leurs existences. Ce sont ces mêmes réacs qui sont contre le droit à l’IVG, le mariage pour toutes et tous, la PMA pour toutes…

Comment survivre dans une société qui rejette les personnes trans et leur est hostile jusqu’au sein de ses fonctions les plus hautes ?

Nous voulons à l’inverse construire un monde sans exploitation ni oppression.

Nous nous battons pour le remboursement intégral par la Sécu de tous les frais liés à la transition, le changement d’état-civil sur simple demande, la PMA vraiment pour toutes et tous, l’arrêt des mutilations sur les enfants intersexes, et de manière générale des moyens contre la transphobie et les LGBTIphobies. Ce 20 novembre, nous nous souviendrons de celles et ceux qui ont été assassiné.e.s, nous nous recueillerons pour celles et ceux qui se sont suicidé.e.s, nous rendrons hommage à toutes les personnes victimes de transphobie.

La transphobie tue


Hommage à toutes les victimes de la transphobie

LUNDI 20 NOVEMBRE

à Clermont-Ferrand

distribution de soupe solidaire

à 17H Parvis de l’école de droit

tract du collectif CIEL

dont le NPA 63 est membre



jeudi 1 juin 2023

LGBTI : NOTRE FIERTÉ , C’EST DE LUTTER

 

La saison des marches des fiertés LGBTI a commencé et va être marquée une fois de plus par des participations massives, que ce soit dans les métropoles ou dans les villes de taille moyenne, qui pour certaines vont connaître leur première Pride cette année.

Sur Clermont-Ferrand, c’est la deuxième année que le collectif CIEL (Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+ )organise la Pride Nocturne. Le but de cette pride est de se retrouver toutes et tous pour défendre nos droits et porter haut et fort nos revendications !

Il reste un long chemin à parcourir vers l'égalité réelle et l'émancipation de toutes et tous.

La marche des fiertés nocturne aura lieu vendredi 2 juin Place Delille

https://www.facebook.com/events/562501042436916/

au programme

18H-20H Village associatif

20H-22H Pride de nuit

à partir de 22H after pride à la maison du peuple avec le Lip-sync challenge

https://www.facebook.com/events/146506711665259/


Les marches des fiertés s’inscrivent cette année dans le contexte d’un énorme mouvement social contre la réforme des retraites. En tant que LGBTI, nous sommes parmi les plus impacté.e.s.

Visibiliser les enjeux sociaux des personnes LGBTI

Nombre d’entre nous sont durablement exclu.e.s du marché de l’emploi, contraint.e.s à la précarité, voire au travail du sexe (ou prostitution) pour pouvoir survivre.

Nombre d’entre nous ont vécu à la rue.

Nombre d’entre nous, séropositif/ves, n’atteindront pas forcément les 64 ans.

Nombre d’entre nous vivent des minimas sociaux (et vont donc subir les nouvelles réformes de l’assurance chômage). Nombre d’entre nous, enfin, en rupture avec nos familles, ne bénéficieront pas des solidarités familiales quand nous vieillirons.

Pour les personnes trans, il n’est pas certain que tous les trimestres cotisés sous l’ancien numéro de Sécurité sociale soient bien décomptés dans le calcul pour la retraite. Nous avons eu des carrières hachées, et avec cette réforme, nous aurons des retraites pourries.

C’est pour cette raison que dans plusieurs villes, des Pink Bloc se sont formés pour visibiliser les enjeux liés aux personnes LGBTI dans le cadre de ce mouvement social, et qu’une caisse de grève queer a été lancée pour payer les jours de grève des travailleurs/ses LGBTI.

Les fachos s’agitent

Les marches s’inscrivent également dans un contexte de forte pression des extrêmes droites. Des centaines de lois homophobes et transphobes sont proposées et votées dans les États républicains des États-Unis. En Pologne, le gouvernement laisse les collectivités s’instituer « Zones sans LGBT » et réprime les militant.e.s LGBTI.

En France aussi, les fachos et réactionnaires s’agitent. Des locaux LGBTI ont été dégradés à Nantes ou Tours. Les guet-apens se multiplient tandis que des drag shows sont attaqués. Le RN lance une association parlementaire contre le wokisme. Les réseaux anti-trans, conglomérat d’anciens de La Manif Pour Tous, de pseudo-féministes, d’identitaires et de psychanalystes font du lobbying auprès du gouvernement et des institutions pour bloquer les transitions et la reconnaissance sociale et légale des personnes trans. Ils attaquent les structures trans-inclusives, comme le Planning familial.

Ces attaques vont de pair avec l’agenda autoritaire, répressif, raciste du gouvernement, qui s’illustre aussi bien par l’opération Wuambushu que par la future loi immigration. Parmi les victimes de ces lois se trouvent également des personnes LGBTI.

C’est pourquoi, pour préserver nos droits et en gagner de nouveaux, pour bloquer l’extrême droite, nous avons besoin de construire un mouvement de masse, inclusif, démocratique, radical, qui tisse les ponts entre mouvements LGBTI, mouvements féministes, syndicats, associations, collectifs, partis…. C’est pour cela que le NPA 63 est membre du collectif CIEL.


samedi 19 novembre 2022

LE 20 NOVEMBRE, LA JOURNÉE DU SOUVENIR TRANS

Le 20 novembre, la Journée du Souvenir Trans autrement connue sous le nom de TDoR est commémorée chaque année depuis 1999 en hommage aux victimes de la transphobie.

Rita Hester, femme transgenre afro-américaine a été assassinée le 28 novembre 1998 dans le Massachusetts et sa mort est à l’image des 375 personnes transgenres tuées l’an passé dans le monde .

Commémorées en France depuis 2002, les mobilisations prennent souvent la forme de rassemblements et dépôts de bougies accompagné de la lecture du nom des personnes assassinées ou poussées au suicide.

Mais celles-ci ne se limitent pas à cela : lectures de textes, projections de films ou de documentaires sur les personnes LGBTI+, conférences...

En 2021, une manifestation organisée à Paris, suivie d'une commémoration, a réuni plusieurs milliers de personnes, un nombre plus important que les années précédentes. Face à la montée inquiétante de l’extrême droite, à la fois dans la rue et à l’Assemblée Nationale avec 89 députés du Rassemblement National, il devient urgent de lutter pour les droits des personnes LGBTI+ dont les droits sont également menacés par les réformes macronistes successives.

En effet, lorsque Macron précarise le peuple il s’en prend aussi aux personnes transgenre qui subissent des oppressions systémiques et n’ont pas les mêmes droits que les personnes cisgenre.

La non gratuité du changement de prénom d'usage en fait notamment partie, sans parler de l’Enseignement National où le changement de prénom d’usage est toujours très inaccessible.

Le manque de formation des professionnels de santé ainsi que des personnels des institutions policières, de l’administration, de l’école et de l’Enseignement Supérieur sur les problématiques spécifiques au personnes LGBTI+ contribue à les précariser davantage.

Afin de lutter pour les droits des personnes LGBTI+, le Collectif Intersectionnel pour la paix se mobilise toute l’année : pour que des moyens suffisants et accessibles pour les associations de lutte contre les LGBTIphobies soient mis en place, et qu'ils et elles soient consulté·e·s lors de campagnes de sensibilisation.

Nous continuerons de lutter pour la prise en charge à 100% par la sécurité sociale de tous les parcours de transitions. Nous continuerons de lutter pour la fin des inégalités de salaire et pour la prise en charge des étranger·ère·s demandeur·euse·s d’asile en raison de l’orientation sexuelle et/ou de leurs transidentité.

À Clermont-Ferrand le Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+ a décidé d’organiser une Disco Soupe au Jardin Lecoq à partir de 12H et à prix libre.

Les fonds récoltés seront reversés au collectif pour que nous puissions continuer de nous mobiliser pour le droit des personnes LGBTI+, et leur émancipation mais également afin de lutter de manière permanente contre les LGBTIphobies

mardi 12 juillet 2022

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU COLLECTIF INTERSECTIONNEL POUR L’ÉMANCIPATION LGBTI+(CIEL)


 

Le NPA 63 est parti prenante de ce collectif

Communiqué de presse

Malgré l’orage et la pluie battante, la pride nocturne du 3 juin 2022 organisée par le Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+ a été une réussite.

Plus de 500 personnes se sont mobilisées pour défendre leurs droits lors de cette marche des fiertés nocturne.

Le collectif tient à remercier toutes ces personnes d’avoir été présentes et solidaires pour l’amélioration concrète des conditions de vie, de travail et d’études de la communauté LGBTI+.

Le Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+ est constitué de différentes organisations syndicales, associatives et partisanes et a pour objectif d’être unitaire et ouvert à toutes les organisations qui partagent nos revendications, afin de construire des mobilisations les plus importantes possibles de manière à imposer le changement.

Après le succès de la manifestation du vendredi 3 juin, ainsi que de celle du samedi 4 organisée par Outrecuidance, nous avons pu constater avec regret la diffusion, notamment par le biais des réseaux sociaux, d’informations erronées.

En effet, une importante communication a eu lieu sur le fait que la marche du 3 juin n’aurait pas été déclarée à la préfecture et aurait donc été dangereuse.

Nous tenons à rappeler que, comme l’ensemble des manifestations inter-organisationnelles de Clermont-Ferrand, celle-ci a bien été déclarée en Préfecture et qu’une équipe de militant·e·s a été chargée du service d’ordre de la manifestation, ce qui a permis de repousser les tentatives d’intrusions fascistes.

Mais ces attaques sont difficiles à gérer et nous avons appris que les participants.es de la marche du 4 en ont été victimes.

Nous condamnons fermement ces attaques et nous apportons notre soutien aux victimes et aux témoins subissant ces attaques.

Par ailleurs, des procès d’intention ont été menés à l’encontre de différentes organisations, présumant par exemple une volonté de la part du CIEL de nuire à la marche du samedi, ou encore prêtant des positionnements politiques, notamment sur la question des travailleur·euse·s du sexe.

Si le collectif CIEL s’est créé suite à des différends avec d’autres structures, principalement sur des questions de méthodes, nous pensons que nous nous retrouvons en grande partie sur le fond des combats à mener.

Nous tenons donc à rappeler, que le collectif n’a exprimé aucune position qui irait à l’encontre des travailleur·euse·s du sexe, de leurs droits ou de leur santé.

Après le succès de ce qui est devenu, de fait, un week-end des fiertés et qui a vu se succéder deux marches, une After Pride et un «Queer-métrage», nous pouvons l’affirmer : les personnes LGBTI+, à Clermont-Ferrand comme ailleurs, veulent se battre pour l’émancipation individuelle et collective.

Ces événements ont été à l’image des personnes qui les ont fait vivre : divers, festifs, radicaux, culturels, revendicatifs.

Puisque les violences et discriminations dont sont victimes les personnes LGBTI+ ont lieu toute l’année, un week-end ne sera jamais de trop pour réclamer à nos gouvernements et à la société, une égalité réelle.

Face aux attaques réactionnaires,

imposons nos droits !

CIEL : Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation LGBTI+

mercredi 1 juin 2022

MARCHE DES FIERTÉS NOCTURNE CLERMONT-FERRAND - 3 JUIN

 

Macron a battu Le Pen mais ce qui est sûr, c’est qu’il nous faudra continuer à lutter pour nos droits et conditions de vie.

Ces dernières années ont été très éprouvantes pour nos communautés. La pandémie nous a particulièrement touché·e·s et isolé·e·s avec la fermeture de nos lieux communautaires et le repli sur la cellule familiale.

Les discours réactionnaires se sont banalisés dans les médias et l’espace public, ce qui a entraîné une hausse des LGBTIphobies.

Nos droits ont été instrumentalisés par le gouvernement, qui après nous avoir promis la PMA pendant des années, nous a finalement pondu une loi au rabais

Face à cette situation, il faut s’organiser !

Tout ce que nous gagnerons, ce sera par la lutte !

De Paris à Rio, en passant par Varsovie et Budapest, l’extrême droite a toujours combattu nos droits et nos communautés. Manifestation et vote de leurs député·e·s contre le mariage pour tou·te·s et contre la PMA en France, lois interdisant de parler d’homosexualité en Hongrie, zones anti-LGBTI en Pologne, assassinats de militant·e·s féministes et LGBTI au Brésil, nous ne le répéterons jamais assez : l’extrême droite est un danger mortel pour les LGBTI.

Pour la troisième fois en 20 ans, l’extrême droite est arrivée au second tour de l’élection présidentielle en France. Et pour la troisième fois en 20 ans, elle a heureusement été battue. Mais jusqu’à quand ?

C’est pour cela qu’il est nécessaire pour les LGBTI de s’investir dans la lutte antifasciste en tant que premier·ère·s concerné·e·s par les politiques réactionnaires aux côtés de nos camarades musulman·e·s, racisé·e·s, en situation de handicap, féministes, syndicalistes et tant d’autres qui seraient les premières cibles de l’extrême droite.

Pas de fachos dans nos fiertés !

Pas de fierté pour les fachos !

Les politiques anti-sociales, racistes et islamophobes des dernières années, qui se sont accentuées sous le gouvernement libéral et autoritaire d’Emmanuel Macron, ne font que renforcer l’extrême-droite et celle-ci ne cesse de progresser.

Il est donc indispensable de les dénoncer et de les combattre.

Pour préserver nos droits existants et pour en gagner de nouveaux, nous avons besoin de construire un mouvement de masse, inclusif, démocratique, radical.

Un mouvement de masse qui tisse les ponts entre mouvements LGBTI, mouvements féministes, syndicats, associations, collectifs, partis…

C’est ce que le Nouveau Parti Anticapitaliste appelle le Front Unique, et c’est ce qu’il essaye de construire.

CLERMONT-FERRAND

PLACE DELILLE

MARCHE DES FIERTÉS NOCTURNE

VENDREDI 3 JUIN

18H Village associatif

20H MANIFESTATION

https://www.facebook.com/events/514141957057030/

Le NPA 63 membre du Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation des LGBTI+ qui organise cette marche des fiertés nocturne et appelle à rejoindre massivement cette mobilisation.

Le collectif CIEL appelle aussi à participer à la marche des fiertés du samedi 4 juin à 15H Place de Jaude

NOS REVENDICATIONS :

*La PMA pour tou·te·s : ouverte aux personnes trans,

gratuite (sans passage devant un notaire), libre (autorisation de la ROPA) et accessible (des moyens pour l’hôpital public pour accueillir les dons et les demandes)

*L’accès au changement d’état civil sur simple demande, sans passage devant un psy ou un juge, et le remboursement intégral des parcours de transition par la sécurité sociale

*La fin des mutilations et des traitements forcés sur les

personnes intersexes et leurs droits à l’autodétermination

è Une politique de dépistage massive contre le VIH et la

levée des brevets pharmaceutiques

*L’abolition de toutes les lois criminalisant les

travailleur·euse·s du sexe

*Des moyens financiers contre les LGBTIphobies et la

formation de tou·te·s tout au long de la vie, à l’école comme au travail

*La fin des politiques libérales qui détruisent nos services publics et notre système de protection sociale

*La régularisation de tou·te·s les sans papiers ainsi que la liberté de circulation et d’installation

*Un revenu minimum de 1800€ pour tou·te·s