mardi 4 février 2020

LES ATTAQUES SONT GÉNÉRALES , LA RIPOSTE DOIT L’ÊTRE AUSSI !

Si la majorité des cheminots et des traminots de la RATP ont dû mettre fin à leur grève contre la réforme des retraites, la riposte aux attaques gouvernementales est loin d’être terminée.

Les milliers de pompiers qui ont manifesté à Paris le 28 janvier dernier, la grève des hôpitaux le 14 février prochain, la mobilisation à EDF où on multiplie coupures de courant et baisses de production en sont la preuve.

Mais aussi dans l’Éducation nationale où profs et élèves font des actions en commun, ou à l’université où les précaires se battent aussi contre une réforme (LPPR) qui vise à aggraver les conditions de la recherche.

Lycéens et lycéennes en grève contre le bac Blanquer

Lundi 20 janvier marquait le début des premières épreuves du bac des E3C, mais la liste des lycées s’allonge où les lycéens et lycéennes, soutenus par des profs, des parents, et parfois même des grévistes d’ailleurs, ont organisé le boycott de ces épreuves.

C’est plus de 500 lycées où les épreuves ont été annulées ou perturbées, soit un tiers du total.

Le message est clair :
ni les professeurs, ni les lycéen-ne-s
ne veulent de ces E3C !

Avec cette mobilisation, nous envoyons un message fort au gouvernement : la dégradation de nos conditions d’étude ne se fera pas sans riposte ! Derrière ces épreuves, c’est une partie de notre avenir qui se joue : en étant plus « local », ce nouveau bac aggrave les inégalités, et n’offre pas les mêmes perspectives de vie selon qu’on soit dans un lycée de quartier populaire ou dans un lycée élitiste de centre-ville..

Un bac Blanquer à la sauce Castaner

Alors que les deux premières semaines d’épreuves ont montré que c’était déjà un fiasco, le gouvernement a décidé de faire passer ces épreuves par la force.

Les flics sont envoyés faire la loi dans les lycées. On enferme les élèves, certains d’entre eux finissent en garde à vue, des profs mobilisés se retrouvent poursuivis en justice.
Quand elle se mobilise en masse, la jeunesse fiche la trouille au gouvernement. La répression est à la hauteur de sa peur mais notre révolte n’a pas de limites !

Un contexte de mobilisation inédit

Qu’il s’agisse des réformes du bac, de la retraite ou plus généralement de la défaillance organisée des services publics, tout est fait pour détruire notre avenir.

Mais depuis deux mois, le monde du travail relève la tête et la jeunesse a toutes les raisons de la rejoindre.

Dans les facs, la mobilisation commence : de nombreuses assemblées générales ont lieu et parfois des blocages, débrayages des cours et partiels.

Dans le mouvement de contestation générale contre le gouvernement, il appartient à tous les jeunes de faire vivre la mobilisation contre ces épreuves, mais aussi contre la vie de misère qu’ils nous préparent, au travail comme à la retraite.

La balle est dans notre camp,
il est l’heure de tirer bien fort !
Nous avons les mêmes intérêts que les travailleurs en lutte, le même désir de vouloir une société plus juste, qui nous donne un avenir à tous et toutes.

Alors discutons-en,
organisons-nous en assemblées générales,
et préparons la grève de la jeunesse !

TOUTES ET TOUS DANS LA RUE
à Clermont-Ferrand comme ailleurs
JEUDI 6 FÉVRIER
et participons nombreux/ses
À LA MANIFESTATION
à 10H30 Carrefour des facs
(en bas du jardin Lecoq, carrefour Sablon/viaduc
St-Jacques)

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