Si
la majorité des cheminots et des traminots de la RATP ont dû mettre
fin à leur grève contre la réforme des retraites, la riposte aux
attaques gouvernementales est loin d’être terminée.
Les
milliers de pompiers qui ont manifesté à Paris le 28 janvier
dernier, la grève des hôpitaux le 14 février prochain, la
mobilisation à EDF où on multiplie coupures de courant et baisses
de production en sont la preuve.
Mais
aussi dans l’Éducation nationale où profs et élèves font des
actions en commun, ou à l’université où les précaires
se battent aussi contre une réforme (LPPR) qui vise à aggraver les
conditions de la recherche.
Lycéens
et lycéennes en grève contre le bac Blanquer
Lundi
20 janvier marquait le début des premières épreuves du bac des
E3C, mais la liste des lycées s’allonge où les lycéens et
lycéennes, soutenus par des profs, des parents, et parfois même des
grévistes d’ailleurs, ont organisé le boycott de ces épreuves.
C’est
plus de 500 lycées où les épreuves ont été annulées ou
perturbées, soit un tiers du total.
Le
message est clair :
ni
les professeurs, ni les lycéen-ne-s
ne
veulent de ces E3C !
Avec
cette mobilisation, nous envoyons un message fort au gouvernement :
la dégradation de nos conditions d’étude ne se fera pas sans
riposte ! Derrière ces épreuves, c’est une partie de notre
avenir qui se joue : en étant plus « local »,
ce nouveau bac aggrave les inégalités, et n’offre pas les mêmes
perspectives de vie selon qu’on soit dans un lycée de quartier
populaire ou dans un lycée élitiste de centre-ville..
Un
bac Blanquer à la sauce Castaner
Alors
que les deux premières semaines d’épreuves ont montré que
c’était déjà un fiasco, le gouvernement a décidé de faire
passer ces épreuves par la force.
Les
flics sont envoyés faire la loi dans les lycées. On enferme les
élèves, certains d’entre eux finissent en garde à vue, des profs
mobilisés se retrouvent poursuivis en justice.
Quand
elle se mobilise en masse, la jeunesse fiche la trouille au
gouvernement. La répression est à la hauteur de sa peur mais
notre révolte n’a pas de limites !
Un
contexte de mobilisation inédit
Qu’il
s’agisse des réformes du bac, de la retraite ou plus généralement
de la défaillance organisée des services publics, tout est fait
pour détruire notre avenir.
Mais
depuis deux mois, le monde du travail relève la tête et la jeunesse
a toutes les raisons de la rejoindre.
Dans
les facs, la mobilisation commence : de nombreuses assemblées
générales ont lieu et parfois des blocages, débrayages des cours
et partiels.
Dans
le mouvement de contestation générale contre le gouvernement, il
appartient à tous les jeunes de faire vivre la mobilisation contre
ces épreuves, mais aussi contre la vie de misère qu’ils nous
préparent, au travail comme à la retraite.
La
balle est dans notre camp,
il
est l’heure de tirer bien fort !
Nous
avons les mêmes intérêts que les travailleurs en lutte, le même
désir de vouloir une société plus juste, qui nous donne un avenir
à tous et toutes.
Alors
discutons-en,
organisons-nous
en assemblées générales,
et
préparons la grève de la jeunesse !
TOUTES
ET TOUS DANS LA RUE
à
Clermont-Ferrand comme ailleurs
JEUDI
6 FÉVRIER
et
participons nombreux/ses
À
LA MANIFESTATION
à
10H30 Carrefour des facs
(en
bas du jardin Lecoq, carrefour Sablon/viaduc
St-Jacques)
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